Dictionnaire des rimes
Les rimes en : javeline
Que signifie "javeline" ?
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- Espèce de dard long et menu.
- Lancer une javeline.
- Arme de jet légère, semblable à une lance ou à un javelot raccourci.
- – Enfants, faites manger vos chevaux de guerre, apprêtez vos selles ; aiguisez vos sabres et vos javelines. — (Prosper Mérimée, Lokis, 1869)
- Les écuyers, tous les jours, s’amusaient au maniement de la javeline. Julien y excella bien vite. Il envoyait la sienne dans le goulot des bouteilles, cassait les dents des girouettes, frappait à cent pas les clous des portes. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- Brusquement, animée d’un mouvement de rotation sur elle-même accentuant sa force de pénétration, la javeline fila vers l’arbre, cloua cruellement au tronc rugueux le petit écureuil roux convoité par le monstre, avec un bruit mat. — (Stefan Wul, Niourk, 1957, page 71)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "javeline".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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blondine
- Jeune fille qui a les cheveux blonds.
- En notre forêt de Nyons, il y avait un bonhomme, bûcheron de son état, [...] qui vivait pauvrement du produit de ses fagots, avec sa femme qui s’appelait Brisquette et ses deux enfants : un garçon de sept ans qui était brun et s’appelait Biscotin et une blondine de six ans qui s’appelait Biscotine. — (Charles Nodier, Histoire du chien de Brisquet, Hetzel, Paris, 1853, page 111)
- La petite Jeanne était une blondine anémique, à figure mince, délicate, et dont la misère avait singulièrement avivé l’inelligence et la sensibilité. — (Léon Frapié, La solliciteuse, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 207)
- Je me souviens vaguement des traits de la gamine, une blondine coiffée d’un chapeau de paille orné de cerises artificielles, avec une robe en lingerie blanche, percée de trou-trous ourlés. — (Jules Clozel, Mémoires d’un enfant du XXème siècle, BoD/Books on Demand, 2012, page 247)
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légumine
- Substance tirée des graines de légumineuses.
- On prépare les solutions de légumine la veille, à froid, mais on les chauffe, avant lʼessai, pendant 1 heure au bain-marie en ébullition. — (Carlsberg laboratoriet, Comptes rendus des travaux du Laboratoire Carlsberg, Volume 5, 1903)
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doucine
- (Ornement) Moulure ondoyante, dont la section est formée de deux quarts de cercle l'un concave en haut de la moulure, l'autre convexe en bas. Quand l'ordre des quart de cercle est inversé il s'agit d'un talon.
- La mouluration est bannie; aucun chanfrein, aucune doucine, ne vient amortir l'angle d'un meuble.
- La doucine : son dessin de profil est la succession de deux portions d’arc de cercle en sens opposé. — (David Mugniery, Cédric Pruvost, Menuiseries du bâtiment, 20104)
- (Par extension) (Menuiserie) Rabot dont la lame a la forme appropriée pour faire une doucine.
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balsamine
- (Botanique) Genre (Impatiens) de plantes angiospermes sauvages ou ornementales, dont les capsules, quand on en froisse l’extrémité, lancent les graines qu’elles renferment.
- Voyons ! entre nous, quand on voit un Minard, une cruche dorée, aller complimenter le roi, se pavaner aux Tuileries ; un Popinot en train de devenir ministre… ; et vous, un homme rompu au travail administratif, qui a vu dix gouvernements, repiquant ses balsamines… — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- balsamine. Impatience. — Les anciens faisaient entrer cette plante dans la composition d’un certain baume (balsamum) dont elle a emprunté son nom. Les botanistes l’appellent aussi noli me tangere : ne me touchez pas. La capsule de la balsamine, à l’approche de sa maturité, ne peut subir le moindre contact sans lancer aussitôt, et comme avec impatience, les graines qu’elle renferme. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d’oiseau, 1858, pages 18)
- Des balsamines, jaune paille, fleur de pêcher, gris de lin, blanc lavé de rose, emplissaient une autre vasque. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
- Ainsi de la balsamine, nommée Impatiens noli me tangere, à cause de la phrase adressée par le Christ à Marie-Madeleine après sa résurrection. — (Michel Bernardot, Sentiers botaniques, 2011)
- Une maladie de peau donnait à une partie de ses joues et à son nez recourbé, les tons rose vif de la balsamine. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 68)
- Balsamine double.
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butine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe butiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe butiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe butiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe butiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe butiner.
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mutine
- Femme espiègle.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Femme qui participe à une mutinerie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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abomine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe abominer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe abominer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe abominer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe abominer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe abominer.
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girondine
- Féminin singulier de girondin.
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aventurine
- Pierre artificielle composée de quartz et de limaille de cuivre.
- Quant à la Giralda, l’éloignement donnait à ses briques roses des teintes d’améthyste et d’aventurine qui ne semblent pas compatibles avec l’architecture dans nos tristes climats du Nord. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Contentez-vous que je fasse miroiter, pour vous, cet œil droit, tout doré, prêt à tomber, et cet œil gauche, pareil à une bille d’aventurine… — (Colette, La « Merveille », dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 125)
- Composition imitant l’aventurine, faite avec de la limaille de fer ou de petits cristaux de cuivre jetés à l’aventure sur du vernis ou sur du verre fondu.
- (Par analogie) (Minéralogie) Variété de quartz jaune ou brune qui est semée de paillettes de mica qui donnent des reflets dorés, chatoyants. Le nom a été donné car ce minéral ressemble à la pierre artificielle.
- Et, lui ayant lancé un dernier trait de ses regards, dont il resta comme physiquement frappé pendant une minute, elle rabattit sur ses prunelles d’aventurine ses paupières brunies. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Me revint soudain en mémoire le problème d’une gemme que j’avais vainement essayé de sculpter au cours des semaines précédentes dans un bloc d’aventurine, sans m’en sortir, parce que les nombreux éclats déjà présents dans le minéral ne voulaient jamais coïncider avec les traits du visage que j’essayais de figurer. — (Gustav Meyrink, Le Golem, 1915 ; traduit de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvre, 2003, page 108)
- Une boîte d’aventurine.
- Un bâton d’aventurine.
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chopine
- (Métrologie) Ancienne mesure à liquides contenant la moitié de la pinte, soit 0,465 litre.
- CHOPINE, en allemand schoppen, en anglais chopin. Mesure de capacité pour liquides. En Allemagne et en Suisse, la chopine représente constamment le ¼ du mass ou pot ; en France, dans les Antilles françaises et en Écosse, elle forme la moitié de la pinte.Dans divers endroits de l’Allemagne, le ¼ du pot ou la chopine s’appelle souvent noessel ou oessel, quartel ou quaertlein, viertel ou viertelein, ort, seidel, stotz, etc. Voyez ces mots. Nous n’avons compris dans le tableau ci-dessous que la mesure appelée proprement chopine ou schoppen. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
- Chopine d’étain.
- (Métrologie) (Canada) Mesure de volume valant ⅛ de gallon impérial, soit environ 0,568 litre. Mesure souvent utilisée pour la vente de denrées agricoles (fraises, bleuets, etc.).
- (Par métonymie) (Œnologie) Quantité de vin ou de tout autre liquide contenu dans une chopine, demi.
- Madame Garnier boit, tous les dimanches, de ce vin qui sent l’homme qu’elle a aimé : les souliers du mort sont aussi sur une planche, comme deux chopines vides. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- … l’île verte, fréquentée seulement par quelques invalides qui, dans les beaux jours, y jouent aux boules et vident une chopine. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
- Pour l’heure ils se contentaient de vider consciencieusement les chopines que Rouges et Blancs leur offraient à tire-larigo. — (Louis Pergaud, « Deux Électeurs sérieux », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- — Tiens! clama Bob. V’là Beau-Sourire ! Tu prends quéque chose ?— Oui, du vin : une chopine. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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doctrine
- (Philosophie, Religion) Maximes, opinions, notions, postulées vraies, qui permettent d’orienter l’action humaine et d’interpréter les faits. Dogme auquel on adhère, auquel on croit ou que l’on enseigne.
- Ces doctrines seront sans doute repoussées par certaines personnes qui ne voient pas que telle qualité qui honore un homme privé serait un vice chez un homme public, …. — (Anonyme, Des intérêts en politique. - M. Canning et M. de Metternich, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Si, par une analyse psychologique plus complète, Descartes avait reconnu l’importance de la notion de cause, s’il avait vu que la liberté est le fond même de la conception du moi, cela seul eût nécessairement modifié tout l’ensemble de sa doctrine ; […] — (Jules Simon, Introduction de : « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Pensez ce que vous voudrez, docteur, mais je vous en prie, ne mettez pas en pratique ici de pareilles doctrines. Je ne puis le tolérer, d'ailleurs. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Le rapport qui existe entre la doctrine chrétienne et la rectitude des mœurs, Taine le lui avait montré : chaque fois que l’homme se fait païen, il se retrouve voluptueux et dur. — (abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, page 189)
- Brenz, au contraire, avait développé jusqu’à son maximum la doctrine de l’ubiquité, dont le but était d’expliquer la présence du corps du Christ dans le pain de la Cène — ce qu’on nomme la consubstantiation — d’une manière qui tend à rapprocher la cène luthérienne de l’eucharistie catholique, laquelle se définit par la transsubstantiation. — (Alain Dufour, Théodore de Bèze : poète et théologien, 2006, page 111)
- C’est par vostre moyen que l’on presche partout la doctrine Apostolique. — (Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, « Sainte Pulquerie », dans Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique des six premiers siècles, vol. 15)
- (Par extension) (Politique) Idéologie, principes de base sur lesquels s’appuient une stratégie et des plans d’actions.
- Drumont comptait sans doute sur la victoire du boulangisme pour faire triompher sa doctrine et imposer aux juifs une législation moyenâgeuse ? — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Le populationnisme et spécialement le « natalisme » de toutes les institutions françaises étonne toujours les autres pays. Pour quelle raison mystérieuse la France a-t-elle choisi une doctrine exactement opposée au comportement des Français ? — (Hervé Le Bras, Les trois France, Éditions Odile Jacob, 1986, p. 243)
- (Jurisprudence) Travaux juridiques destinés à interpréter le droit.
- Dans ce procès, la décision a été prise conformément à la doctrine.
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adénosine
- Nucléoside formé d'un cycle ribose attaché à la base azotée adénine.
- Ces hélices, insérées dans l’épaisseur de la membrane des cellules, y dessinent les contours d’une sorte de guichet dans lequel l’adénosine va s’engager pour communiquer une information à l’intérieur de la cellule qui les porte. — (Jean Costentin, Pierre Delaveau, Café, thé, chocolat: Les bienfaits pour le cerveau et pour le corps, 2010)
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échine
- Partie du dos de l’homme ou de certains animaux, en forme d’épine, qui va de la nuque au coccyx.
- Il a une douleur le long de l’échine.
- Il entre, souriant, l’échine basse, frétille autour de vous, vous appelle « cher maître », et ne s’en ira pas sans emporter votre dernier livre. Rien que le dernier ! — (Alphonse Daudet, Le dernier livre, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 183)
- « Gardes ! Au Roi ! » cria Philippe le Bel.Sa voix fit passer le froid dans l’échine des assistants, et se répercuta, insolite, terrible, à travers le château et la nuit. — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- (Sens figuré) Il sentait couler dans ses veines toute la sanie des rêves impuissants, des appétences infécondes, et sur son échine s'appesantissait le fardeau de la résignation et de la timidité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 27)
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alcyne
- (Chimie organique) Famille d’hydrocarbures insaturés comprenant une triple liaison covalente entre deux atomes de carbone.
- Un alcyne dérive d’un alcène en enlevant à chacun des deux atomes de carbone portant la double liaison, un atome d’hydrogène. — (Brigitte Charpentier, Florence Hamon-Lorleac’h, Alain Harlay, Guide du préparateur en pharmacie, 2008)
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muscardine
- (Soierie) Maladie cryptogamique du ver à soie.
- Cet aspect cotonneux de la muscardine lui a valu le nom vulgaire de « dragée ». Le mal se répand par dissémination des spores ; c’est donc au moment où le ver a blanchi qu’il est dangereux pour ses voisins. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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paludine
- (Malacologie) Genre de coquilles univalves.
- Au milieu de débris de roseaux et de diverses plantes aquatiques abondent les coquilles de limnées et de paludines. — (Émile Blanchard, Revue des Deux Mondes, 1er octobre 1874, page 607)
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alcaline
- Féminin singulier de alcalin.
- Les enzymes utilisées dans le conjugué sont principalement la HRP (horse radish peroxidase) pour une révélation chimioluminescente ou la PAL (phosphatase alcaline) pour une révélation colorimétrique. — (ANOFEL, Sandrine Houzé, Françoise Botterel-Chartier, Parasitologie et mycologie médicales, 2018, chapitre 11)
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chafouine
- Féminin singulier du nom commun chafouin.
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pintadine
- (Malacologie) Genre de mollusques (Meleagrina) dont une des espèces fournit les perles orientales et la nacre de perle.
- (Ornithologie) Genre de pintades.
- Saintil et Zofer ont introduit des pintadines, animaux réputés féroces, de façon à remporter les combats, qui seront de toutes les façons inégaux. — (Yves Chemla, La question de l'autre dans le roman haïtien, Ibis rouge éditions, 2003, page 109)
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voisine
- Femme qui est, qui demeure auprès d’une autre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Cité (du genre féminin) dont le terroir est proche de celui d'une autre.
- Du même coup, Épernay passe de 4.000 habitants vers 1850 à 20.000 vers 1900, à 23.000 de nos jours, entraînant dans sa prospérité ses voisines Ay, Dizy, Magenta. — (René Crozet, Petite Histoire de Champagne : des origines au début du XXe siècle, Cressé : Éditions des Régionalismes, 2018, p. 196)
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mescaline
- (Chimie) Alcaloïde extrait, entre autre, d'un cactus nommé peyotl (Lophophora williamsii). C'est une substance psychodysleptique, hallucinogène. En 1919 Ernst Späth en a réalisé la synthèse.
- Tout ici, tout ce qui se mange et qui se boit, est drogué : il y a 35 000 microgrammes de LSD dans les bonbonnes de cidre, de la mescaline dans la salade de carotte, du peyote dans le poulet, du LSD encore dans le pain. — (Jean-Pierre Cartier & Mitsou Naslednikov, L'univers des hippies, Fayard, 1970, p. 128)
- Pour dire l'image distanciée que Sartre faisait de son corps, l'expérience de la mescaline n'est pas sans intérêt. La raison avancée par Sartre est philosophique: il souhaitait mesurer sur lui les effets produits par un hallucinogène sur la formation des images chez un individu. — (Michel Onfray, Le ventre des philosophes, 1989)
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câline
- Féminin singulier de câlin.
- Mais elle, le priait, câline et tendre: Oh, papa, partons, je t'en supplie. — (Guy de Maupassant, Une vie, 1883, réédition Folio Classique Gallimard, 1974, page 29)
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castine
- (Art) Pierre calcaire, d’un gris blanchâtre, qui, mêlée avec certains minerais de fer, en facilite la fusion.
- Pour fondre les matières étrangères du minerai, on ajoute en outre un fondant qui est destiné à former avec la gangue terreuse des silicates fusibles ou laitiers. La nature du fondant dépend de celle de la gangue : si celle-ci est argileuse, comme c' est le cas le plus fréquent, on emploie du calcaire (castine des ouvriers) ; si elle est calcaire on ajoute de l'argile (erbue). — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 189)
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enquiquine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enquiquiner.
- Et puis, je les enquiquine. Tu sais, mon garçon, qu’on ne m’épate pas facilement. — (Georges Duhamel, La passion de Joseph Pasquier, Mercure de France, 1946, page 93)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enquiquiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enquiquiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enquiquiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enquiquiner.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.