Dictionnaire des rimes
Les rimes en : jaunette
Que signifie "jaunette" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Féminin singulier de jaunet.
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "jaunette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
-
midinette
- Jeune fille ou jeune femme naïve et sentimentale qui affecte d’être une dame de qualité.
- Rue de la Paix, des midinettes sortaient en bandes et traversaient la place Vendôme et la rue de Rivoli en se donnant le bras. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p. 51)
- Chaque jour, avec une savante technique de la bassesse, on s’efforce de donner à la France une âme et une morale de midinette. — (Henry de Montherlant, L’Équinoxe de septembre, 1938, éd. Biblio. Pléiade, coll. Essais p. 835)
- Déjà les belles crémières, les jeunes charcutières et les petites midinettes l’attendaient à la sortie. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, ch. XI, Série noire, Gallimard, 1956, page 100)
- Et toi, tu te crois plus wild en allant cruiser des midinettes dans des bars d’homme d’affaires ? — (Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, page 62)
- J’y découvre notamment son amour des chanteurs pour midinettes. Je l’attribue d’abord à un savant calcul de politique cherchant à faire proche du peuple, avant de devoir en reconnaître la sincérité. — (Marie de Gandt, Sous la plume : Petite exploration du pouvoir politique, Éditions Robert Laffont, Paris, 2013, page 43)
- Papa […] croit encore qu’il existe quelque chose qui s’appelle le devoir et, bien que ce soit à mon avis chimérique, ça le protège de la débilité du cynisme. Je m’explique : il n’y a pas plus midinette que le cynique. C’est parce qu’il croit encore à toute force que le monde a un sens et parce qu’il n'arrive pas à renoncer aux fadaises de l’enfance qu’il adopte l’attitude inverse. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, Gallimard, 2006, p. 62)
- (XIXe siècle) Jeune ouvrière ou vendeuse dans la couture parisienne, qui se contentait à midi d’une dinette, c’est-à-dire d’un repas sommaire.
- Il est midi. De toutes les maisons de modes et de couture du quartier, les midinettes prennent leur vol. Et c'est un spectacle des plus « parisiens » que de les voir s'en aller deux par deux ou en groupes dans la rue des Petits-Champs et dans les rues avoisinantes. La langue parisienne a le secret des mots jolis et expressifs. Ce nom de Midinettes, tintant et clair, où l'on trouve tout de suite Midi et dinette, désigne les ouvrières des maisons de modes et de couture qui, ne pouvant rentrer chez elle à midi, prennent leur déjeuner aux alentours du quartier de la Paix. On parle beaucoup d'elles en ce moment, car il est question de leur créer une société de secours mutuels : l'Œuvre des Midinettes.— (« Les Midinettes », Femina (magazine français), 1er octobre 1902.)
- Un cortège pailleté, capricieux, ondoyant se déroule. Ce sont les midinettes parisiennes, dont les ateliers viennent de s’ouvrir comme des cages d’oiseaux. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 341.)
- La folle rumeur, colportée depuis le front, des Annamites utilisés à Paris comme force de police, derrière les mitrailleuses, contre les midinettes en grève, servit, dans les villes où ils étaient affectés en nombre, à justifier les rancœurs accumulées vis-à-vis d’étrangers qui étaient des concurrents directs dans le travail : à Bourges, Saint-Médard, Bergerac, Toulouse, les soulèvements se multipliaient gagnant souvent la population toute entière. — (Mireille Le Van Ho, Des Vietnamiens dans la Grande Guerre : 50 000 recrues dans les usines françaises, 2014, page 126)
-
gambette
- (Familier) Petite ou jolie jambe.
- Les bras d’Anonyme — qui était à tel point plongé dans ses calculs géométriques qu’il ne s’aperçut même pas de ma présence ; et moi, le frappant à l’épaule, je le détournai de la contemplation de certaines gambettes qui sautillaient de l’autre côté de la rue. — (Ippolito Nievo, Anti-aphrodisiaque pour l’amour platonique, 1851 (première parution 1956) ; traduit de l’italien par Muriel Gallot, 1986, page 67)
- Déjà les boys et les danseuses faisaient la haie en chantant un chœur tonitruant et en tortillant des gambettes... — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre I, Série noire, Gallimard, 1956, page 12)
- On dit que j'ai de belles gambettes.
-
lorgnette
- Petite lunette d’approche dont on se sert pour voir les objets plus ou moins éloignés.
- À l’Opéra, comme autrefois,Je tiens au bout de ma lorgnetteLa Carlotta qui pirouetteOu Duprez qui poursuit sa voix.À la musique douce ou forteMa peine mêle son hélas ! — (Théophile Gautier, Le Glas intérieur dans Poésies nouvelles et inédites, 1848)
- Des observateurs munis d'une bonne lorgnette auraient pu reconnaître le Fort-Espérance, …. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Aussi, dès le matin, se posta-t-elle à sa fenêtre, explorant la route de Bordeaux avec une lorgnette. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- […] Sir Thomas Lawrence : Portrait de Nelson (des quatre portraits de Nelson laissés par ce peintre, celui-ci est sans contexte le plus romantique, puisqu’il le montre tenant dans son unique main, non pas son habituelle lorgnette, mais un médaillon représentant Lady Hamilton). — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, pages 114-115)
- Petites jumelles à faibles grossissement utilisée principalement dans les spectacles.
- On ne pouvait pas dire ni faire soupçonner même qu’elle eût la jambe, la cheville ou le genou mal tourné ; les muscles jouaient sous le bas, et toutes les lorgnettes eussent crié au blasphème. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, page 50)
- J’avais reçu d’un ami une lorgnette de théâtre; elle était tellement bien adaptée à mes yeux que m’en servir était pour moi un véritable plaisir. — (Sigmund Freud, Psychopathologie de la vie quotidienne, Payot, 1922, traduit par Samuel Jankélévitch)
- (Marine) Longue-vue.
- Mais, ô malheur! le vent saute au sud-ouest et nous enveloppe d'un brouillard épais. Il ne pouvait rien survenir de plus vexatoire au moment où nous apprêtions nos lorgnettes pour jouir de la première apparition de cette Islande inconnue. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 39)
- Alban lâcha brusquement la barre de métal qu’il façonnait, et grimpa sur la plate-forme supérieure de l’aéroscaphe, muni d’une excellente lorgnette marine, afin de voir à quelle sorte d’ennemis on avait affaire. — (Gustave Le Rouge, Gustave Guitton La Princesse des airs, 1902)
- Il n’en finissait pas La Pérousse, de s’apprêter, à cause de sa jambe en bois qui s’ajustait de travers… et qu’il avait toujours eu du mal d’abord à la mettre sa jambe en bois et aussi à cause de sa grande lorgnette qu’il fallait lui retrouver. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 452)
-
fouette
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fouetter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fouetter.
- La seule matière que je vois dans mon bar, elle est là devant moi, sur pied, c’est une grosse matière qui fouette, avec un flingo dans les pognes ! — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fouetter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fouetter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de fouetter.
- Il lança un regard à droite comme à gauche, cria au cocher : «Fouette !» - grimpa dans le carrosse et partit. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le nez, 1835 (traduction d’André Markowicz, éditions Acte Sud, 2007, page 76))
-
échelette
- Petite échelle.
- Compte par échelette, compte dans lequel les à-compte sont imputés sur les intérêts avant de l’être sur le capital.
- Petite échelle que l’on attache à côté du bât d’une bête de somme pour y placer, y accrocher, ce qu’on veut transporter, comme des gerbes, des bottes de foin ou de paille.
- Ridelle qu’on met sur le devant et sur l'arrière d’une charrette et qui sert à retenir le foin, la paille, les gerbes… pendant le transport.
- (Industrie) Instrument utilisé pour faciliter la lecture et le report des dessins dans les ateliers de tapisserie.
- (Musique) Régale, instrument formé de lames de bois dur qu’on touche avec une petite boule d’ivoire attachée à une petite baguette.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
maigrelette
- (Familier) Personne particulièrement maigre.
- Elle reprend trente kilos, son mari la quitte, définitivement, non sans l’avoir copieusement trompée avec une maigrelette qui travaille à l’étage audessous. — (Éric Nataf, Régime mortel, 2008)
-
fermette
- Petite ferme, maison de campagne.
- Autour des grandes villes, les maisons rurales abandonnées et les fermettes se feront résidences secondaires. — (L’Express, 24 mai 1965)
- Trop confiant, Georges loue donc sa fermette sans demander de garantie locative. — (« Sa fermette saccagée par les locataires : le propriétaire effondré », sudpress.be, 14 juin 2010)
- Bâtiments d'une petite ferme souvent utilisés comme résidence secondaire.
-
merlette
- (Héraldique) Meuble représentant un petit oiseau morné (sans bec ni pattes) imaginaire dans les armoiries.
- d’azur, au cygne d’argent, becqué et membré de gueules, au chef d’or, chargé de trois merlettes de sable. — (Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, volume 6, Paris, 1815, page 85)
- Sont-ce des aigles déployés, des merlettes ou des alérions, ou des ailettes attachées à des foudres ? — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu. Angélique, Michel Lévy frères, Paris, 1856, page 88)
- la canette représente la cane ou le canard ; si elle est dépourvue du bec et des pattes, elle devient une merlette. — (Théodore Veyrin-Forrer, Précis d’héraldique, Larousse, Paris, 1951, page 114)
- Dans mon enfance, de vieilles parentes m’assuraient que les merlettes, évocatrices d’oiseaux migrateurs, signifiaient les pèlerinages et les croisades. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 42)
- (Ornithologie) Femelle du merle.
- Même le merle s’envole vers le ciel une merlette à ses côtés. — (Alexandre Pouchkine, traduit par Jarmila Buzková et Claire Lusseyran, Contes de Pouchkine, Gründ, Paris, 1999)
- Ancienne armure de tête.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré)
- Dieu ! que je rirais si elle tombait amoureuse de Marcel ! Faute de grives… Mais je le connais, lui ! c’est un merle qui ne se laissera pas prendre — que dis-je ? une merlette, une merlette blanche ! — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
-
délaite
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de délaiter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de délaiter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de délaiter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de délaiter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de délaiter.
-
jarrette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe jarreter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe jarreter.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe jarreter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe jarreter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe jarreter.
-
dévête
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe dévêtir.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe dévêtir.
-
montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
-
inquiète
- Personne inquiète.
- Mon père, un brave paysan ; ma mère, une inquiète, toujours au bord des larmes. — (Christian Jacq, J’ai construit la grande pyramide, 2015)
-
préretraite
- (Travail) Retraite anticipée, départ à la retraite avant l’âge usuel.
- Il a cotisé assez longtemps pour avoir droit à la préretraite.
- Allocation reçue par les préretraités.
- Quel est le montant de ta préretraite ?
-
amulette
- Objet censé protéger par magie, protéger contre des sorts, éviter des malheurs; généralement, il faut pour cela le porter sur soi.
- Parmi les autres véhicules, le pick-up se distinguait du troupeau comme un animal issu des âges préhistoriques fascinant immédiatement les quelques gamins embarqués, yeux grands ouverts, attirés par cette chose ferrailleuse, imposante comme une armure d’iguanodon agrémentée d’amulettes en plastoc. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 6)
- Oh ! j'ai toujours sur moi avec mes amulettes la lettre que m'avait apportée le lieutenant Chaâmbi ! — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Son visage était caché par le long voile garni de plaquettes de métal, sa tête serrée dans un foulard rouge bordé d'amulettes. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
-
chenillette
- Plante fourragère de la famille des Fabacées (ou Légumineuses), ainsi nommée parce qu’elle produit une gousse roulée sur elle-même et de la figure d’une chenille. Genre Scorpiurus L.
- Chenillette (Scorpiurus), Queue de scorpion, Vermiculaire, Chenille muriquée, Scorpionne. Petites plantes annuelles, herbacées, voisines des Luzernes (Medicago), que l’on sème sur place terreautée, et que l’on cultive pour la bizarrerie de leurs fruits, qui sont hérissés, écailleux, sillonnés, et imitent parfaitement une chenille, quelquefois un limaçon ou un ver. On les met dans la salade pour surprendre les personnes qui ne connaissent pas ces singulières plantes. Les graines sont très difficiles à extraire des gousses ; il faut déchirer celles-ci pour parvenir à extraire celles-là. — (Victor Paquet, Traité complet de la culture ordinaire et forcée des plantes potagères dans les 86 départements de la France, Garnier Frères, Libraires, Paris, 1846)
- (Mécanique) (Familier) Segment de base d'une chenille de véhicule.
- (Transport) (Militaire) Genre de véhicule de combat chenillé légèrement armé et blindé ressemblant à un petit char, aux dimensions avoisinant celles d'une voiture.
- (Sports d’hiver) Dameuse.
- Un homme de Saguenay qui a passé la dernière décennie à mettre au point une chenillette électrique pourra finalement commencer à récolter bientôt les fruits de son labeur. — (Jean Houle, Une usine pour produire des chenillettes électriques à Saguenay, Le Journal de Québec, 18 mai 2021)
-
herminette
- (Zoologie) Hermine dans sa robe fauve d’été.
- (Par métonymie) Sa fourrure, moins recherchée que la blanche et également appelée roselet.
- (Art) Espèce de hache recourbée, dont le tranchant est perpendiculaire au manche, qui sert à planer, à doler le bois.
- En fait d’armes, le lieutenant Hobson emportait, […]; en fait d’outils, des haches, des scies, des herminettes et autres instruments nécessaires au charpentage; […]. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ou bien, et c’était encore plus beau, il sortait des haches, des cognées, des serpes ou des herminettes, planes, des doloires dont le stock s’amoncelait dans le noir. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 153)
-
causette
- (Familier) Petite causerie.
- Le haut-parleur avait interpellé Aldo, isolé comme un naufragé sur un océan d’inconscience, en pleine causette avec son nouveau pote. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
- Personne ne m'attendait, ni femme, ni fille pour un brin de causette ou d'inconduite, comme on voudra. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 44)
- (Désuet) (Internet) Communication informelle entre plusieurs personnes sur l'internet, par échange de messages affichés sur leurs écrans.
-
espagnolette
- (Serrurerie) Ferrure à poignée tournante servant à fermer et à ouvrir les châssis d’une fenêtre.
- Les malles allaient être faites, lorsqu’il voulut rouvrir un volet, que le vent venait de rabattre ; mais, par la fenêtre entrebâillée, ce fut un tel engouffrement, qu’elle dut accourir à son secours. Ils pesèrent de tout leur poids, ils purent enfin tourner l’espagnolette. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XI)
- Depuis une demi-heure je me trempais jusqu’aux os d’une radée qui ne décessait pas, quand j’entends le bruit d’une espagnolette. — (Alphonse Daudet, La Petite paroisse, 1895)
- À peine avait-il eu le temps de se refourrer dans sa cachette d’ombre, que l’espagnolette de la fenêtre grinça, puis celle de la persienne, qui s’ouvrit toute grande.— (Jean Richepin, La Glu, édition de 2010 chez José Corti (originale de 1881), page 208)
- (Textile) Sorte de ratine fine, anciennement fabriquée en Espagne, qui a été imitée en France.
- L’espagnolette est l’étoffe des redingotes et des manteaux. — (Marie Chiozzotto, « Les apparences vestimentaires de Louis XV : la composition de la garde-robe du souverain pour l’année 1772 », Apparence(s) : Histoire et culture du paraître, numéro 4 « Apparences vestimentaires en France au xviiie siècle », 2012, lire en ligne)
- (Rare) Jeune fille espagnole.
- Comment, petite espagnolette, ne savez-vous pas que nous avons condamné à la déportation tous les saints et toutes les saintes du paradis ? — (Charles-Pierre Ducancel, L’intérieur des comités révolutionnaires, ou Les aristides modernes, Paris : an 3 (1795), page 28)
-
poudrette
- (Désuet) Petit ustensile où l’on mettait le sucre en poudre.
- Meringues farcies […] vous les saupoudrez de sucre fin mis dans une poudrette, et les mettez au four à une chaleur très-douce. — (J.-J. Machet, Le Confiseur moderne, Imprimerie de Guilleminet, Paris, 1803)
- (Agriculture) Excréments animaux ou humains desséchés et réduits en poudre, employés comme engrais.
- Il paroît encore, que je ne plante pas dans du terreau tout pur, encore moins dans la poudrette toute pure, comme font quelques Jardiniers ; il eſt bien vrai que les Orangers pouſſent aſſez bien dans cette poudrette pendant un an ou deux : mais il eſt vrai auſſi qu’ils n’y font aucune motte […] — (Jean de La Quintinye, Instruction pour les jardins fruitiers et potagers avec un Traité des Orangers, et des réfléxions ſur l’Agriculture, tome second, La Compagnie des Libraires, Paris, 1730, nouvelle édition revue et corrigée)
- À Paris et dans plusieurs autres villes, les matières fécales sont employées à la fabrication d’un engrais spécial qu’on appelle poudrette. C’est un engrais solide et pulvérulent. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Les matières fertilisantes, J.-B. Baillière & fils, Paris, 1925, 7e éd., p. 176)
- En 1820, toutes les grandes villes fabriquaient de la poudrette, parfois mélangée frauduleusement avec du charbon ou de la terre. — (Michel Vanderpooten, Les Campagnes françaises au XIXe siècle, 2005)
- La poudrette, tirée des enclos de nuit des animaux, composée de terre fine mélangée à des excréments desséchés et pulvérisés, évolue plus rapidement que le fumier vers des formes minérales. — (Philippe Lhoste, Michel Havard et Éric Vall, La Traction animale, Quæ - CTA - Presses agronomiques de Gembloux, Wageningen - Versailles - Gembloux, 2010, page 125)
- Vers la même époque, il était du meilleur ton de priser des matières fécales desséchées et mises en poudre : tout le monde sait l’histoire de Bassompierre, ouvrant sa tabatière pour offrir de la poudrette à la reine ! — (Augustin Cabanès, Mœurs intimes du passé : Usages et coutumes disparus - Série I, Ligaran, 2015)
- Jeu de la poudrette.
- (Pouldrette) Quand on dit que les enfans joüent à la pouldrette, on n’entend pas qu’ils s’amuſent ſimplement à paſſer de la pouſſiere entre leurs doigts. Cela ne les divertiroit pas fort. On entend qu’ils ſe jettent de la poudre les uns aux autres. — (Bonaventure des Périers, Obſervations ſur le Cymbalum Mundi, dans Contes et nouvelles, et joyeux devis, tome second, 1711)
- Le jeu de la poudrette est signalé à plusieurs reprises. Des enfants s’y amusent, en 1405, dans la région de Senlis ; d’après ce texte, il consistait à jeter de la poudre aux yeux (*), ou du moins un des participants jeta de la poudre aux yeux de ses camarades durant la partie. — (Roger Vaultier, Le Folklore pendant la guerre de Cent Ans d’après les Lettres de rémission du Trésor des Chartes, Librairie Guénégaud, 1965)
- Jeu de la poudrette : Quel était ce jeu de la poudrette dont il est question dans le Cymbalum Mundi de Bonaventure des Périers, et qui avait déjà laissé perplexe La Monnoye à la fin du XVIIe s. ? — (Intermédiaire des chercheurs & curieux, 1979)
- (Technique) Broyat de pneus usagés et d’autres produits en caoutchouc, recyclé.
- Il s’agit de le comprimer fortement dans une presse puissante pour expulser l’eau du latex et faire agglomérer les particules finement divisées de la poudrette. — (Le Caoutchouc et la gutta-percha, volume 19, 1922)
-
liquette
- (Populaire) Chemise.
- Le tango c’est très beauMais on sait pas les pasPour mouiller nos liquettesOn a un plan extra ! Hop là ! — (Richard Gotainer, Le Sampa, 1981)
- Type de lingerie de nuit.
- Sa belle liquette chauffe auprès du feu ; mais la batiste en restera froide par places. Et cela, tout à l’heure, la fera frissonner ; comme un étang où soudain l’on s’écrie à rencontrer, sous l’eau dormante, une eau plus froide, et qui court. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Cet homme rigoureux n’aurait jamais ouvert en pleine nuit et en liquette. — (Michel Anglade, L’énigme du Carré de Sator, Éditions du Mont, Cazouls-les-Béziers, 2014, page 179)
-
margoulette
- (Familier) Mâchoire.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par métonymie) Visage, gueule.
- Mais, buvez un verre de vin, vous le méritez bien. Il faut vous mettre du velours sur l’estomac, si vous voulez entretenir convenablement votre margoulette. Monsieur, le vin de Vouvray, bien conservé, c’est un vrai velours. — (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
- Vous me paraissez tous de bons garçons, et assez convaincus pour aller vous faire casser la margoulette. Ces margoulettes, je les salue, mais j’efface la mienne !… — (Jules Vallès, L’Insurgé, 1886)
-
couchette
- Petit lit parfois superposé avec d'autres, en usage dans les bateaux, les trains,...
- De leur côté, les soldats et les femmes avaient regagné leurs couchettes accoutumées dans l'annexe qui leur était réservée. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- J'ai pour compagnon de couchette un affreux ronfleur sur qui les coups de poing n'ont point d'effet, et qui gigotte constamment comme une grenouille. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 26)
- Sur la couchette au capitonnage écarlate, il y avait deux couvertures et un kodak, et, dans un coin, au fond de la nacelle, un gobelet et une bouteille de champagne vide. — (H.G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908 - Traduit par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, 1921, p.86)
- Au-dessus de ma couchette est une boussole à carte renversée et, lorsque mon navire se gouverne lui-même et que je me repose, je n'ai qu'à ouvrir les yeux pour savoir la route qu'il suit. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Dans la pénombre des couchettes où dorment les matelots, on devine une photo de famille et une niche remplie de bondieuseries. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
- (Désuet) Bois de lit.
- (Désuet) Lit en fer.
-
percerette
- Foret, vrille.
-
crête
- Excroissance charnue que les coqs et quelques autres gallinacés ont sur leur tête.
- La gent qui porte crête au spectacle accourut. — (Jean de la Fontaine, Fables VII, 12. - cité par Littré)
- Ne me regarde pas comme ça avec ta mèche en crête de poussin, et tes mains ouvertes, comme Jésus-Christ, pour qu’on y mette des clous… — (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 201)
- C’est comme pour appeauter un tétras, rien de plus simple. Tu tends une feuille de chiendent entre tes deux pouces et tu souffles dans l’intervalle. Tu vois arriver le coq, la crête droite, écarlate et le collet ébouriffé. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Proéminence charnue sur la tête de quelques reptiles…
- Et leur tête hideuse Dépasse encor son front [de Laocoon] de sa crête orgueilleuse. — (Jacques Delille, Énéide, II.- cité par Littré)
- Huppe qui orne la tête de divers oiseaux.
- La crête d’une alouette.
- Pièce de fer en forme de crête qui surmonte un casque ou autre coiffure semblable.
- (Par extension) Ornement en forme de crête.
- Une crête de pourpre en relève l’orgueil [du casque]. — (Jacques Delille, Paradis perdu, IX.- cité par Littré)
- Ligne de points hauts d'un relief séparant deux versants opposés.
- Élevons-nous, avançons vers les grandes crêtes, vers les sommets escarpés des grandes chaînes. — (Cuv., Révol. page 24. - cité par Littré)
- Le pic de Ternetiu élève sa crête parmi les nuages à douze cents mètres d’altitude. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Je me rappelai le vol dans le fameux « pot au noir », le long de la côte de l’Amérique du Sud, où je fus obligé de raser les flots jusqu’à tremper les roues du Nungesser-Coli dans la crête d’une haute vague. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Quand on remonte de Toul vers le Nord-Ouest, le paysage n'est pas sans grandeur. Ce sont de larges creux boisés ; et la vue découvre à vingt ou trente kilomètres quelque crête plus sévère. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 9, Hartmann, 1937)
- Il fila dans sa voiture par les crêtes qui bordent le canal des Ardennes, et eut l’occasion de s’arrêter dans un village perdu, pour demander son chemin. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- (Histoire) Partie la plus exaltée du parti montagnard à la Convention.
- (Agriculture) Terre relevée sur les bords d’un fossé qui sépare deux champs.
- (Architecture) L’ensemble des tuiles faîtières d’un toit.
- Le chaperon d’une muraille.
- (Architecture) Partie supérieure du glacis ou parapet du chemin couvert.
- (Militaire) Ligne de feu d’une redoute.
- (Anatomie) Saillie osseuse, étroite et allongée.
- La crête de l’os des iles.
- (Dentisterie) Éminence allongée, constituée de deux arêtes.
- (Botanique) Sorte d’axe plat et angulaire.
- Petite passementerie à dent comme une crête, sorte d’agrément, servant à border ou encadrer des rideaux, des sièges, etc.
- Un magasinier au teint bilieux qui inscrivait des chiffres sur un carnet en contrôlant un stock de ballots et de crêtes l'entendit et dressa l'oreille. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Flèche fantôme, 1932)
- Tas de blé qui est dans un bateau et qui est élevé en forme pyramidale.
- Mettre du blé en crête.
- (Typographie) Signe diacritique en forme d’une ligne verticale suscrite et utilisé principalement pour indiquer un ton moyen dans l’écriture de certaines langues tonales.
- Ce système nous fait économiser trois signes : le circonflexe [ ̂], l’inflexe [ ̌] et la crête [ ̍] ; il nous permet sur une machine à écrire de faire un clavier sango en ne transformant que quatre touches maximum pour [ɛ] [ɔ] [ ́] et [ ̀]. — (Marcel Diki-Kidiri, Le sango s’écrit aussi... : Esquisse linguistique du sango, langue nationale de l’Empire centrafricain, collection « Langues et civilisations à tradition orale », numéro 24, 1977, Paris : SELAF, page 52)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.