Dictionnaire des rimes
Les rimes en : irréalisme
Que signifie "irréalisme" ?
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- Manque de réalisme.
- C’est ainsi que nous donnons facilement dans cet autre piège si typiquement français : l’irréalisme. — (François de Closets, Maintenant ou jamais, 2013)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "irréalisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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gâtisme
- Sénilité, affaiblissement physique ou intellectuel généralement dû à l’âge.
- Je suis tout à fait raplapla. Le gâtisme approche à grands pas. — (René Maran, Correspondance personnelle, Bibliothèque municipale de Bordeaux, consultable sur le site Manioc.org, 1914)
- ... il vaut mieux se jurer de mourir en peignant plutôt que de sombrer dans le gâtisme avilissant qui menace les vieillards se laissant dominer par des passions abrutissantes pour les sens. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 56, citant Cézanne)
- Il a quatre-vingt-dix ans et se dit gâteux. Je lui demande comment se manifeste son gâtisme. Il me répond : par des larmes. Il n’avait jamais pleuré. Depuis peu, il est envahi à toute occasion par un attendrissement qui lui tire des flots de larmes. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 128)
- (Médecine) Décrépitude physique et mentale des paralytiques, aliénés ou personnes très âgées qui souffrent d’incontinence.
- Vos deux parents sont atteints de gâtisme.
- (Par hyperbole) Bêtise, stupidité.
- Personne n’ose attaquer les problèmes de front, c’est du gâtisme généralisé.
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jésuitisme
- Doctrine, système de religion et de conduite attribués aux jésuites.
- (Péjoratif) Escobarderie, acte qui semble manquer de franchise et de sincérité.
- Le docteur, comme tous les gens qui font profession de jésuitisme, s’exagérait Paris ; il le voyait peuplé d’athées furibonds comme Diderot, ou ironiques comme Voltaire, et de pères jésuites fort puissants faisant bâtir des séminaires plus grands que des casernes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Faites attention : ici il faudra choisir votre camp, il n’y a pas de place pour le double jeu. Ce qu’il me reprochait, en somme, c’était du jésuitisme. — (Jean de La Guérivière, Les bons pères, 2008)
- Cette conception des rapports avec un adversaire politique, ce jésuitisme détestable, a fait davantage pour détruire le mouvement ouvrier dans son ensemble qu’aucune des tactiques « sacrées » du bolchevisme. — (Emma Goldman, Trotsky proteste beaucoup trop, 1938)
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néologisme
- (Vieilli) (Péjoratif) Abus de la création de mots nouveaux ou de l’emploi de mots anciens dans de nouveaux sens[1].
- Fait d’employer ou d'inventer des mots nouveaux (nom commun, adjectif, etc.) ou des expressions nouvelles.
- Rimbaud, champion du néologisme avec son « abracadabrantesque » repris par Jacques Chirac.
- (Linguistique) Mot nouveau ou récemment forgé pour répondre à un manque ou pour son caractère expressif.
- En linguistique, le caractère neuf d’un néologisme — sa néologicité — peut perdurer plusieurs années.
- La Fontaine, qui employa tant de mots, n’en inventa guère : il est à remarquer que les bons écrivains sont généralement fort sobres de néologismes. Le fonds commun du langage leur suffit. — (Anatole France, Article sur la langue de La Fontaine, recueilli dans Le Génie latin, 1913)
- Le syntagme figé « énergivoraces » apparaît dans une phrase de type coercitif : « Nous sommes tous des « énergivoraces ». Or ce type de contrainte est neutralisé par l'effet humoristique du néologisme. — (Henri Pierre Jeudy, Publicité et son enjeu social , Presses Univ. de France, 1977, page 129)
- Branduit. Néologisme créé par Jean-Louis Swiners. Exemples de branduits : le Coca-Cola, le Stabilo, etc. — (Jean-Marc Lehu, L'Encyclopédie du marketing, Eyrolles, 2004, page 96)
- Les néologismes sont en effet des constructions momentanées, la plupart du temps non reprises, et qui rapidement disparaissent. Ceux qui, au contraire, ont la faveur des locuteurs s'instituent en langue grâce au processus de lexicalisation. — (Guy Cornillac, De la nécessité de concevoir pour l'esquimau un dictionnaire sans mots, dans les Actes : La "découverte" des langues et des écritures d'Amérique, Paris, 7-11 septembre 1993, A.E.A., 1995, page 204)
- C'est ce qu’illustre bien la confusion régnant autour du terme d'« illectronisme ». « Illectronisme » est un néologisme et mériterait de le rester. Ce sera probablement le cas, puisque les hommes politiques, qui sont les seuls à utiliser ce vocable, emploient toujours la périphrase « ce qu'on appelle l’"illectronisme" ». — (Alain Giffard, Bernard Stiegler & Christian Fauré, Pour en finir avec la mécroissance : Quelques réflexions d'Ars industrialis, éd. Flammarion, 2009)
- Nouveau sens donné à un mot existant ; néosémie.
- Le mot souris désignant un petit boîtier relié à un ordinateur est un néologisme. Comme mulot, d'ailleurs. Mais l'un a pris et l'autre non.
- (Neurologie) Mot qui n’existe pas utilisé par quelqu’un souffrant de certains troubles du langage (aphasie…).
- "Foucra bouldou ! Bistroye ! Bistroye !", ajouta-t-il avec conviction. Depuis quelque temps déjà, l’illustre écrivain avait contracté cette manie d’employer des mots bizarres, parfois désuets ou franchement impropres, quand ce n’étaient pas des néologismes enfantins à la manière du capitaine Haddock. Ses rares amis restants, comme ses éditeurs, lui passaient cette faiblesse, comme on passe à peu près tout à un vieux décadent fatigué. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, pages 168-169)
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intuitionnisme
- (Logique, Mathématiques, Philosophie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)…
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Philosophie) (morale) Doctrine selon laquelle les jugements moraux viennent d'un seul coup à l'esprit sans que nous ne sachions quels processus mentaux les ont produits.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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hépatisme
- (Médecine) Maladie du foie.
- Son action diurétique en fait un favori dans le traitement de lʼhépatisme, de lʼictère, des pierres aux reins et dans les engorgements lymphatiques. — (Sylvie Verbois, Plantes et herbes aromatiques. Saveurs et vertus, 2002)
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zoroastrisme
- (Religion) Religion monothéiste de tolérance fondée par Zoroastre et pratiquée en Perse jusqu’à l’arrivée de l’islam.
- Ainsi parlait Hérodote des Sassanides, soulignant la particularité du zoroastrisme, culte officiel de l’État perse de l'époque : son monothéisme. Bien avant l’avènement du christianisme et sans doute du judaïsme, les zoroastriens plaçaient leur foi en une divinité unique et abstraite, Ahura Mazda (…). — (Célian Macé, Ainsi parlait le zoroastrien, dans Libération (journal), du 3 août 2012, p.IV)
- Mais qui était véritablement Zarathustra ? Prophète du mazdéisme (on dit aussi " zoroastrisme ") religion des anciens Iraniens vouée au culte de Ahura Mazdâ, Zarathustra a vécu vers 1000 ou 1200 avant Jésus-Christ. — (Lionel Dumarcet, Zarathustra, De Vecchi, 2000)
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monolinguisme
- Fait d’être monolingue, de ne parler qu’une seule langue.
- La logique du monolinguisme, qui fonde le modèle scolaire français, est la conséquence de ce processus d’unification nationale et de construction de la nation française. — (Christine Hélot, Du bilinguisme en famille au plurilinguisme à l’école, 2007)
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capitalisme
- (Économie) Système économique et social, qui est caractérisé par la propriété privée des moyens de production, la recherche du profit, la rémunération du travail par un salaire, etc.
- Mais, ajoutent-ils, elle ne suffit plus pour assurer aux progressistes les instruments d'une riposte efficace à le reféodalisation du capitalisme. — (Alexis Lacroix, Quand le justice sociale redevient une idée neuve, dans Marianne, nº 665, du 16 janvier 2010)
- Puissance des moyens des capitalistes dans la société.
- L’ensemble des capitalistes.
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hindouisme
- (Religion) Religion comptant environ un milliard de fidèles, originaire d’Inde et présente surtout dans ce sous-continent et en Indonésie.
- Le collectif singulier « hindouisme » exprime mal la réalité hindoue ; il est l'aboutissement de la pensée classificatrice moderne [...]. Or pendant très longtemps, les hindous ne se sont pas définis eux-mêmes comme membres d'un ensemble homogène. — (Ysé Tardan-Masquelier, Un milliard d'hindous, Albin Michel, 2014)
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déterminisme
- (Informatique) Qualité des systèmes, des processus dont l’issue ne dépend que des conditions initiales.
- (Philosophie) Système d’après lequel les phénomènes de la nature sont fatalement produits par un enchaînement nécessaire d’antécédents et de conséquents, de causes et d’effets.
- Le déterminisme du volubilisme est à l'origine de travaux nombreux mais il semble toutefois que jusqu'à présent on reste encore, pour une large part, dans le domaine de l'hypothèse. — (Annales scientifiques de l'Université de Besançon: Botanique, 1965, n° 1-6, page 27)
- L’absence de liberté résulte donc de l’antagonisme de deux déterminismes comportementaux et de la domination de l’un sur l’autre. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 72)
- (Philosophie) Système qui nie l’influence du libre arbitre sur les actes humains.
- Le déterminisme de Spinoza.
- Il est tout à fait possible d’embrasser les promesses de la transformation numérique sans négliger pour autant de prendre les précautions nécessaires pour la santé et l’environnement. Il ne faut pas tomber dans le déterminisme technologique et croire que nous n’avons aucun pouvoir sur ces technologies. — (Tchéouali Destiny, Faut-il avoir peur de la 5G ?, site theconversation.com, 14 mai 2020)
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euphuisme
- (Littérature) Style précieux qui était à la mode en Angleterre à la cour d’Élisabeth Ire.
- Le faux esprit régnait alors presque partout, – en Angleterre en Italie, en Espagne, en France, – sous différents noms. En Italie, c’étaient les concetti, ou le Marinisme ; en Espagne, les conceptos, ou agudezas (les pointes), ou le Gongorisme, ou le cultisme ; en Angleterre, l’euphuïsme ; en France, l’esprit précieux. — (Émile Deschanel, Boileau, Charles Perrault, Calmann Lévy, 1888, p. 140)
- (Par extension) (Littéraire) Style affecté.
- Plût à Dieu ! madame, nous ne serions pas obligés, quelques beaux esprits de mes amis et moi, de réveiller dans cette pauvre France, engourdie aux bas-fonds de la vulgarité roturière, la politesse des siècles monarchiques et chrétiens, la prudhomie du goût, les grâces de l’euphuisme et les allures fringantes du style gentilhomme. — (Hippolyte Rigault, Conversations littéraires et morales, Charpentier, 1859, p. 260)
- Ces mots s’appellent les uns les autres, éveillés par la consonance, et, sur ces sonorités, ils rebondissent en se multipliant. Ce sont les arabesques de style, les préciosités, les mignardises, l’euphuisme des époques entêtées de recherches. — (Gustave Larroumet, Petits Portraits et Notes d’Art, 1re série, Hachette, 1897, p. 285)
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immoralisme
- (Philosophie) Morale différente ou inverse de la morale courante, et particulièrement de la morale chrétienne.
- Nietzsche et l’immoralisme.
- L’immoralisme, le matérialisme scientifique et l'athéisme remplaçant définitivement l'antithéisme des anciens révoltés, ont fait corps, sous l'influence paradoxale de Hegel, avec un mouvement révolutionnaire qui, jusqu'à lui, ne s'était jamais séparé réellement de ses origines morales, évangéliques et idéalistes. — (Camus, Homme révolté, 1951, page 179)
- L’œuvre la plus célèbre de Barbey d’Aureville est son recueil de nouvelles Les Diaboliques, paru en 1874, dans lesquelles l’insolite et la transgression, plongeant le lecteur dans un univers ambigu, ont valu à leur auteur d’être accusé d’immoralisme.
- (Par extension) Remise en cause, mépris de la morale établie.
- L’immoralisme de Gide.
- La vie amoureuse de Brentano exprime toute la complexité de cette âme faite de hardiesse et de crainte, d’immoralisme et de scrupule, de faiblesse et de brusque décision. — (Béguin, Âme romant., 1939, page 271)
- Et toutes les théories de la liberté, de Gide à Sartre, ne sont que des immoralismes conçus par des célibataires irresponsables. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 174)
- Scepticisme quant à l’influence de la morale sur le comportement des individus.
- directivisme
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optimisme
- (Didactique) Doctrine philosophique qui soutient que tout ce qui existe est le mieux possible.
- (Ordinairement) Une certaine disposition à voir les choses en beau, à ne pas s’inquiéter des embarras présents et à bien augurer de l’avenir.
- Ses ouvrages […] contiennent nombre de pensées inspirées par ce vaillant optimisme matérialiste et orientées contre l’agnosticisme, le relativisme et d'autres variétés d'idéalisme. — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, page 147, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953)
- (Par extension) Impression qu’on a, dans une circonstance particulière, de voir les choses prendre bonne tournure.
- Je sens mes intestins qui ronronnent légèrement. La digestion sans heurts est le plus grand facteur d’activité. Le cerveau s’emplit avec le ventre et l’optimisme a sa source dans la béatitude des tripes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 191)
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associationnisme
- (Psychologie) Théorie d’après laquelle les idées élémentaires ont la propriété de se regrouper automatiquement, gouvernant de cette manière, au moins pour une part, l’ensemble de la vie physique.
- (Philosophie) Doctrine des philosophes empiristes, au (XVIIe siècle) et au (XVIIIe siècle), d’après laquelle les principes de notre vie psychique ne sont pas constitutifs de l’esprit, mais sont au contraire issus de lois procédant de l’expérience, au gré des circonstances, et indépendamment de la volonté du sujet conscient.
- — Toute la discussion que je viens de vous infliger, je n’aurais pu en échafauder les raisonnements sans le travail critique accompli par les philosophes modernes sur l’associationnisme, depuis les temps lointains de Hobbes et de Locke. — (Régis Messac, le Mystère de M. Ernest [1928], éditions de la Grange Batelière, 2022, première partie, chapitre VIII, p. 69)
- (Islam) Fait d’associer à Dieu d’autres divinités.
- Cet abandon à Dieu émane d’une conception absolue de l’unicité divine ; elle explique la véhémence avec laquelle Gazali rejette les causes secondes et refuse à l’univers une cohérence intrinsèque, même si elle n’exclut pas l’action divine. Il pense que l’affirmation d’une causalité même seconde mène vers l’associationnisme (shirk), si elle n’en n’est pas constitutive […]. — (Mustapha Hogga, Orthodoxie, subversion et réforme en Islam → lire en ligne)
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anticolonialisme
- Doctrine qui s’oppose au colonialisme.
- L’anticolonialisme français n’est plus comme celui d’hier, guidé par la raison, mais par la passion, c’est un mythe qui se nourrit d’images. — (Roger Pascal, L’opium du Tiers Monde « Essais sur la colonisation, la décolonisation, et la coopération. », 1979)
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formalisme
- Attachement excessif aux formes, aux formalités.
- Ce n’est pas entièrement sa faute, si son système a dégénéré en un pur formalisme. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Le Christianisme romain tend alors à n’être qu’un formalisme rituel, pour lequel l’idéal du fidèle devient le bon paroissien qui pratique et qui croit sans discussion. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Quand nous arrivâmes en U.R.S.S., l’opinion était mal ressuyée de la grande querelle du Formalisme. Je cherchai à comprendre ce que l’on entendait par ce mot et voici ce qu’il me sembla : tombait sous l’accusation de formalisme, tout artiste coupable d’accorder moins d’intérêt au fond qu’à la forme. Ajoutons aussitôt que n’est jugé digne d’intérêt (ou plus exactement n’est toléré) le fond que lorsque incliné dans un certain sens. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Dans cette structure bureaucratique, voire bureaupathologique (Thompson, 1969), la domination de la rationalité légale fait primer le formalisme juridique sur le contenu des productions ou services, autrement dit, systématiquement la forme sur le fond. — (Christophe Bounamous, « La pratique de la psychodynamique du travail en institution, entre domination et résistance », dans Travailler 2019/1, n° 41, pp. 97 à 109)
- (Mathématiques, Philosophie) Présentation systématique d’un ensemble de propositions et de raisonnements, dans une langue de symboles abstraits qui vise à mettre en évidence les relations structurelles permanentes entre les éléments du système, à l’exclusion de toute référence à des contenus intuitifs ou sensibles déterminés.
- Le formalisme algorithmique (la syntaxe du langage algorithmique ou pseudo-code) reprend celui couramment utilisé dans les écoles d’informatique et dans les formations comme les BTS, DUT, premières années d’ingénierie, à qui ce livre est en partie destiné et conseillé. — (Franck Ebel, Sébastien Rohaut, Algorithmique : Techniques fondamentales de programmation – Exemples en Python, Saint Herblain, Éditions ENI, février 2018, collection « Ressources Informatiques », 2e édition, Avant-propos)
- gynandromorphisme
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bicaméralisme
- (Politique) Système parlementaire qui réunit dans deux chambres des représentants du peuple.
- Le bicaméralisme est le système parlementaire le plus fréquent dans les démocraties, avec la plupart du temps une chambre haute (souvent appelée Sénat) et une chambre basse (au nom très variable : Assemblée nationale, Chambre des représentants ou des communes, Bundestag, etc.).
- (Sens figuré) Système qui joint des représentants du peuple à une instance dirigeante.
- Isabelle Ferreras a quant à elle défendu l’idée d’un véritable bicaméralisme dans les entreprises, avec obligation pour le conseil des actionnaires et le conseil des salariés de se mettre d’accord et d’adopter les mêmes textes et décisions stratégiques. — (Thomas Piketty, Thomas Piketty : « Repenser le code du capital » sur LeMonde.fr, LeMonde. Mis en ligne le 9 septembre 2017, consulté le 19 septembre 2017)
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astigmatisme
- (Nosologie) Inégalité de courbure des milieux réfringents de l’œil.
- Il faut remarquer que la netteté de l’épreuve dépend aussi des corrections d’aplanétisme et d’astigmatisme de l’objectif qui sont souvent limitées à l’ordre de grandeur angulaire qui vient d’être indiqué. — (Agenda Lumière 1930, Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, Paris, 1930, p. 120)
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cubisme
- Mouvement artistique qui utilise les formes géométriques de base (cube, prisme, cylindre, sphère, cône, etc.) comme moyen d'expression.
- Objets et corps sont pétrifiés, « cubes », formes fuselées ou ovoïdes, denses et dures. Cette définition du cubisme par l’angle droit, la sphère ou toute autre géométrie dans l’espace, que Braque et Picasso inventent en 1908 et explorent jusqu’à l’hiver 1909-1910, est celle qui est reprise et systématisée par ceux qui se réclament du cubisme à partir de 1910. — (Philippe Dagen, Exposition : le cubisme, mouvement pluriel, Le Monde. Mis en ligne le 24 octobre 2018)
- Mais le cubisme n’était pas la modernité même; il était un prélude à l’abstraction, à la non-figuration. — (Claude-Henri Rocquet, Edward Hopper, le dissident, 2012)
- Le mot « cubisme » viendrait des paroles qu’auraient prononcées Henri Matisse au sujet d’une toile de 1908 de Georges Braque. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 1er février 2023, page 10)
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montanisme
- (Christianisme) Doctrine de Montanus (IIe siècle) qui prétendait être le consolateur promis par le Christ, condamnait les secondes noces, permettait la répudiation, et commandait un jeûne rigoureux, trois fois de quarante jours.
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benzolisme
- (Médecine) Intoxication par le benzol, par le benzène ou par ses dérivés (toluène, xylène, etc.).
- Robert Linhart fait le même constat d’atteintes persistantes : le benzolisme des peintres, l’étain, les bronchites chroniques, les rhumes à répétition, les mauvaises toux, les crises d’asthme, les respirations rauques. — (Thierry Pillon. Le Corps à l’ouvrage, Stock, 2012, p. 107)
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eudémonisme
- (Philosophie) Doctrine qui pose comme principe que le bonheur est le but de la vie humaine.
- Mais c’est aussi celui par lequel le plaisir ne s’affiche plus comme honteux. L’eudémonisme est le pari évident de son ouvrage : il n’a de cesse de convaincre de l’excellence de la jouissance, il en fait la théorie, la logique et la poétique. — (Michel Onfray, Le Ventre des philosophes, 1989)
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dirigisme
- Système dans lequel l’État dirige l’économie du pays ou influe sur son orientation, sans sortir du cadre de l’économie capitaliste.
- Le dirigisme et le néo-libéralisme avaient une vision plus profonde et donc aussi plus critique des défaillances répétées du système économique et ils considéraient tous deux que l’instabilité était avant tout liée à des perturbations dans l’allocation des ressources, sous l’effet de la mutation des structures productives et des comportements concurrentiels. — (François Bilger, L’expansion dans la stabilité, 1986)
- (Par extension) Orientation donnée par l’État dans différents domaines.
- Dirigisme culturel.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.