Dictionnaire des rimes
Les rimes en : iodisme
Que signifie "iodisme" ?
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- (Médecine) Intoxication due à une absorption excessive d'iode.
- Il peut engendrer un œdème pulmonaire, et chez les personnes qui y sont sensibles, l'iodisme (irritation des muqueuses, toux, bronchite, asthme, maux de tête et éruption due à la fièvre). — (Ann Aerts, Dorine Nevelsteen, Françoise Renard, Soins de plaies, 1997)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "iodisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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papisme
- (Religion) (Péjoratif) Terme dont les protestants se servent pour désigner le catholicisme.
- La Conspiration des Poudres consomma pour longtemps la ruine du catholicisme en Angleterre. Le papisme devint lié, dans les esprits, à de sombres images de complot contre la sûreté de l’État, […]. — (André Maurois, Histoire d'Angleterre, Fayard, 1937, page 392)
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ergotisme
- (Médecine, Médecine vétérinaire) Maladie provoquée par l’ingestion de céréales contaminées par l’ergot de seigle, ou par les dérivés médicamenteux de celui-ci, et qui provoque la gangrène des membres.
- L’un des derniers exemple d’ergotisme se rapporte au pain maudit de Pont-Saint-Esprit en 1951. […]. Trois cents habitants furent victimes du mal et 5 décédèrent tandis qu’une trentaine demeuraient atteints sur le plan mental. — (Jean Semal, Pathologie des végétaux et géopolitique, 1982)
- Les manifestations de l’ergotisme sont connues de longue date. Les cas d’ergotisme actuellement observés sont d'origine médicamenteuse, essentiellement secondaires à l’intoxication par alcaloïdes dérivés de l’ergot de seigle. — (Collectif, Manifestations cardiovasculaires de l’ergotisme, La Presse médicale, Masson, 1998, vol. 27, n°7, pp. 304-306)
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antisémitisme
- Aversion envers les Juifs.
- Or, il ne plaisait pas, il le sentait, il voyait là la preuve d’un antisémitisme contre lequel il faisait front en une phalange compacte et close où personne d’ailleurs ne songeait à se frayer un chemin. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
- Peu après un oncle de Swann sur la tête duquel la disparition successive de nombreux parents avait accumulé un énorme héritage mourut laissant toute cette fortune à Gilberte qui devenait ainsi une des plus riches héritières de France. Mais c'était le moment où des suites de l'affaire Dreyfus était né un mouvement antisémite parallèle à un mouvement de pénétration plus abondant du monde par les israélites. Les politiciens n'avaient pas eu tort en pensant que la découverte de l'erreur judiciaire porterait un coup à l'antisémitisme. Mais, provisoirement au moins, un certain antisémitisme mondain s'en trouvait au contraire accru et exaspéré. — (Marcel Proust, Albertine disparue, Gallimard, 1927)
- À l’antisémitisme politique s'associe immanquablement l’antisémitisme religieux : le chauvinisme exploite le fanatisme et le fanatisme se fait le paravent du chauvinisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Il y va de notre survie en tant qu'entité diasporique menacée par l’assimilation et l’antisémitisme, mais aussi de notre avenir en tant qu’entité dépositaire d'une identité féconde, intégrée dans la cité, assumée dans la dignité et le bonheur, « heureuse comme Dieu en France ». — (Les Nouveaux cahiers, Alliance israélite universelle, 1997, n° 127-129, page 68)
- Une question doit alors être posée dans toute sa gravité : en France, l’antisémitisme nouveau est-il arrivé sous le couvert de l’antisionisme ? — (Raphaël Draï, Sous le signe de Sion: l'antisémitisme nouveau est arrivé, Éditions: Michalon, 2001)
- Pour le rabbin Sacks, Israël et le peuple juif doivent faire face à une troisième et nouvelle vague d’antisémitisme […]. La première fut la haine « judéophobique » et théologique véhiculée par l'Église. La deuxième fut le mépris « scientifique » et racial contre le peuple juif perçu comme étant inférieur, courant qui prépara le terrain pour l'extermination nazie. — (Diana Pinto, Israël a déménagé, Stock, 2012)
- L'antisémitisme n'était pas le reproche fait aux juifs d'être dissemblants du reste de l'humanité, mais l'accusation qui leur était faite de ressembler à tous les hommes. — (Yann Moix, Verdun, Grasset, 2022, page 246)
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monarchisme
- Système, opinion des partisans de la monarchie.
- Le travail social de la Maison de France a joué un rôle déterminant pour l’infiltration du monarchisme dans ces milieux tièdement républicains, comme le montre la querelle Benoist/Kérillis. — (Bruno Goyet, Henri d’Orléans, comte de Paris (1908-1999) : le prince impossible, 2001)
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aspermatisme
- Synonyme de l’aspermie.
- L’aspermatisme entraîne une stérilité.
- Inversement l’orgasme peut exister sans éjaculation : c’est l’aspermatisme. — (Annales des maladies des organes génito-urinaires, volume 29, 1911)
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méthodisme
- (Protestantisme) Mouvement protestant né en Angleterre au XVIIIe siècle.
- C'est surtout par son enseignement sur la sanctification que le Méthodisme s'est distingué des mouvements religieux qui l'ont précédé. Wesley a souvent répété à ses prédicateurs que leur tâche spéciale consistait à "répandre la sainteté scripturaire dans le pays". — (Matthieu Lelièvre, La Théologie de Wesley, Nîmes, Publications Évangéliques Méthodistes, 1990, page 186)
- Le grand voyageur Thomas Coke, dont le nom est lié aux méthodismes anglais, irlandais et américain, ne se joindra à Wesley qu'en 1777. — (Claude-Jean Bertrand, Le méthodisme, Paris, Armand Colin, 1971, page 84)
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lapinisme
- Fécondité excessive
- Le lapinisme est encouragé par la droite nataliste. Mais se multiplier, n'est pas forcément prospérer.
- Le terme « lapinisme » qu’il a choisi pour désigner la fécondité excessive est d’ailleurs des plus élégants et prouve, si besoin en était, en quelle estime ce monsieur portait les mortels qui n’étaient pas de sa condition. — (Gérard-Fernand Bianchi, Chronique des mots morts, 2018)
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intuitionnisme
- (Logique, Mathématiques, Philosophie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)…
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Philosophie) (morale) Doctrine selon laquelle les jugements moraux viennent d'un seul coup à l'esprit sans que nous ne sachions quels processus mentaux les ont produits.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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jésuitisme
- Doctrine, système de religion et de conduite attribués aux jésuites.
- (Péjoratif) Escobarderie, acte qui semble manquer de franchise et de sincérité.
- Le docteur, comme tous les gens qui font profession de jésuitisme, s’exagérait Paris ; il le voyait peuplé d’athées furibonds comme Diderot, ou ironiques comme Voltaire, et de pères jésuites fort puissants faisant bâtir des séminaires plus grands que des casernes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Faites attention : ici il faudra choisir votre camp, il n’y a pas de place pour le double jeu. Ce qu’il me reprochait, en somme, c’était du jésuitisme. — (Jean de La Guérivière, Les bons pères, 2008)
- Cette conception des rapports avec un adversaire politique, ce jésuitisme détestable, a fait davantage pour détruire le mouvement ouvrier dans son ensemble qu’aucune des tactiques « sacrées » du bolchevisme. — (Emma Goldman, Trotsky proteste beaucoup trop, 1938)
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idiotisme
- (Grammaire, Linguistique) Construction, locution propre à une langue et particulière à son génie.
- Cette maison n’est plus un amas de pierres superposées architectoniquement ; non, ce mot est, dans la langue des flaneurs, un idiotisme intraduisible. — (Honoré de Balzac, Madame Firmiani, dans Revue de Paris, volume 35, 1832, page 145)
- Beaucoup de ces tournures, et particulièrement les idiotismes de figures, constituent des bizarreries dans la langue même qui les a enfantées ; […]. — (Auguste Kerckhoffs, Cours complet de Volapük, contenant thèmes et versions, avec corrigés et un vocabulaire de 2500 mots, Paris : librairie H. Le Soudier, 6e édition, 1886, page 58)
- Les idiotismes réguliers n’ont besoin d’aucune autre attention, que d’être expliqués littéralement, pour être ramenés ensuite autour de la langue naturelle que l’on parle. — (Denis Diderot, Encyclopédie, 1780)
- (Par extension) (Informatique) Construction propre à un langage de programmation.
- Le fichier à formater est précédé du fichier standard init.me qui contient tous mes idiotismes généraux et du fichier FT.me ou IDS.me où se trouvent tous les paramètres dépendants de l'imprimante cible (taille du papier notamment). — (Christian Queinnec, ABC d'Unix, chap. 2.7 : Programmation de commandes, Paris ; Eyrolles, 1985, Paris, 1999, rev. 2000)
- (Médecine) (Rare) Idiotie ; absence d’intelligence ; bêtise ; stupidité.
- J’allai m’accouder sur la balustrade qui dominait les fossés de ceinture, et j’y restai je ne sais combien de temps dans des distractions de pur idiotisme. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 226)
- Dans le monde intellectuel: l'illumination des esprits obscurs, qui, de l'impuissance, de l'ignorance et de l’idiotisme, passent subitement à la puissance de l'éloquence et de la plus haute sagesse. — (Conférences du Couvent de Saint-Thomas-D’Aquin de Paris, par le R.P. Jacques-Marie-Louis Monsabré, tome 1, Paris : chez Veuve Poussielgue & fils, 1866, page 64)
- Le jeune docteur prometteur, opposé aux méthodes de son maître, se lance dans un défi irréfléchi : faire parler un patient atteint d’idiotisme, selon le diagnostic…— (Sonia Attias, Un bel hommage à l’histoire de la psychiatrie, Journal La Croix, 6-7 septembre 2014, page 19)
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millénarisme
- (Religion) Doctrine qui soutient l’idée d’un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l’Antéchrist et préalablement au jugement dernier.
- Le millénarisme a été l’objet d’une multitude d’études: théologiens, historiens et sociologues considèrent volontiers qu’il s’agit d'un courant de pensée digne d’intérêt. — (Pascal Bouvier, Millénarisme, messianisme, fondamentalisme: permanence d’un imaginaire politique, 2008)
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monolinguisme
- Fait d’être monolingue, de ne parler qu’une seule langue.
- La logique du monolinguisme, qui fonde le modèle scolaire français, est la conséquence de ce processus d’unification nationale et de construction de la nation française. — (Christine Hélot, Du bilinguisme en famille au plurilinguisme à l’école, 2007)
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anabolisme
- (Biochimie, Médecine) Ensemble des réactions chimiques des organismes vivants permettant la synthèse de métabolites essentiels à partir des éléments de base fournis par l’alimentation et aboutissant à la construction ou au renouvellement des tissus.
- La vie de nos cellules est sans arrêt en équilibre entre l’anabolisme, processus de biosynthèse et le catabolisme, processus de dégradation. — (Max Rombi, Le syndrome XXL, 2005)
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attentisme
- (Politique) Attitude d’attente d’une occasion favorable pour agir.
- En attendant, les ménages comme les entreprises britanniques sont tentés d’opter pour la prudence et l’attentisme. — (AFP, « L’économie britannique a chuté de manière spectaculaire après le Brexit », Le Soir.be, 22 juillet 2016)
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anachronisme
- Faute contre la chronologie.
- Et puis on découvrit — ce dont on aurait pu se douter à l’avance — que le rétablissement de la royauté, à la Henri V, c’est-à-dire avec son cortège d’idées désuètes et de principes périmés, était un anachronisme que la France de 1873 ne supporterait pas un instant. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) Toute erreur qui consiste à attribuer des usages, des idées, etc., aux hommes d’une époque où ces idées, ces usages n’étaient pas encore connus ou en pratique.
- La Gaule était divisée en une multitude de petits états indépendants, […]. Chacun alors songeait à soi, à sa tribu ; et nous dirions volontiers, si nous ne craignions pas de commettre un anachronisme, que l’amour de la patrie était de l’intérêt de clocher. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 29)
- Il existe beaucoup d’autres noëls, il en est un originaire des environs de Gérardmer, où il est dit que les rois Mages se voyant menacés par le berger Robin, tirèrent… leurs pistolets ! — Pas mal comme anachronisme ! — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Il s’agit de l’anachronisme. Ce péché contre l’intelligence du passé consiste, à partir de nos certitudes du présent, à plaquer sur les personnages d’autrefois un jugement rétrospectif d’autant plus péremptoire qu’il est irresponsable. — (Collectif, Déboulonnage des statues : « L’anachronisme est un péché contre l’intelligence du passé », Le Monde. Mis en ligne le 24 juin 2020)
- (Par extension) Usage propre à une époque révolue.
- Comment se fait-il, citoyen Proudhon, que vous, l’éclaireur avancé de la Révolution et de l’avenir, vous vous soyez rendu coupable de cet anachronisme : Vive l'empereur ! — (Jean-Claude Colfavru, Ne criez pas Vive l’empereur, dans Les Veillées du Peuple, n° 2, mars 1850, page 85)
- Ce qui est digne d'une période révolue.
- Quoi qu’il en soit, l’Empire chérifien, sous sa forme actuelle, est un anachronisme condamné à disparaître. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 13)
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conformisme
- Tendance à se conformer aux idées, aux modes, aux mœurs, au langage du milieu dans lequel on vit, du groupe auquel on appartient.
- L’art qui se soumet à une orthodoxie, fût-elle celle de la plus saine des doctrines, est perdu. Il sombre dans le conformisme. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Loin des réalités du front, les civils se laissaient plus facilement bourrer le crâne, selon l'expression familière aux combattants. À moins qu'ils n'aient adopté, par conformisme, le langage imposé par la société. — (Rémy Cazals, Les mots de 14-18, Presses universitaires du Mirail, 2003, page 21)
- L’homme, libre de se soumettre au conformisme ambiant, bombe le torse, étale ses décorations sur sa poitrine, fait le beau et peut ainsi satisfaire l’image idéale de lui qu'il s’est faite en regardant son reflet. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 76)
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alcoolisme
- Maladie produite par la consommation régulière et excessive de boissons alcoolisées.
- Et maintenant, […], convient-il ici de rattacher l’étude de la tuberculose à la lutte contre l’alcoolisme ? Oui, assurément, car, si l’alcoolisme n’est pas l’unique facteur de la tuberculose, il est cependant l’un de ces facteurs et peut-être le plus agissant de tous. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La justice française vient de trancher : des commerciaux de la société Ricard ont le droit de se plaindre de l’alcoolisme consubstantiel à l'exercice de leur métier. — (Renaud Lecadre, Chez Ricard, la révolte des saouls fifres, dans Libération du 18 juillet 2011, p. 15)
- En 1849, le Suédois Magnus Huss a introduit la notion d’alcoolisme dans le langage médical en décrivant le tableau de la maladie. — (Addiction Suisse, L’alcool dans notre société – hier et aujourd’hui, sur www.addictionsuisse.ch, s.d.)
- On recommanda bien à cette femme, une fois de plus, de quitter son compagnon, qui en dehors de son alcoolisme et de sa brutalité, n’était de toutes façons qu’un bon à rien, incapable de garder un travail fixe bien longtemps. — (Sonia de Braco, Ces foutues bonnes femmes, lulu.com, 2008, p.46)
- Si le mot « alcoolisme » est la définition « usuelle », le terme « œnolisme » est une expression plus médicale et assez élégante, mais à la campagne, on appelle ça tout bonnement « l’ivrognerie ».Voilà un mot qui dit ce qu’il veut dire ! — (Michel Petit, Taote Fetiʻi, un médecin de famille à Tahiti, Éditions Publibook, 2012, p. 92)
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éthérisme
- État dans lequel on a, par l’influence de l’éther ou du chloroforme, perdu tout sentiment.
- Celles du chloralisme et de l’éthérisme, plus rares aujourd’hui, ont donné lieu à des descriptions qui sont restées célèbres sous la plume de de Clérambault. — (Cahiers médicaux lyonnais, volume 44, numéros 1 à 12, 1968)
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maniérisme
- Tendance à l’affectation, à la manière ; ensemble des procédés d’un peintre, d’un écrivain maniéré.
- Cette école est tombée dans le maniérisme.
- (Peinture) (Sculpture) Mouvement artistique de la Renaissance allant de 1520 (mort du peintre Raphaël) à 1580, qui visait à rompre avec la perfection recherchée jusqu’alors et à provoquer des émotions.
- Son style est influencé par le maniérisme italien.
- La Babylone imaginaire qui occupe tout le fond de la toile est souvent citée comme exemple de ce maniérisme hambourgeois dont on ne connaît que trop peu d’œuvres. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 110)
- (Médecine) Trouble du comportement qui se traduit par des tics ou des états psychotiques.
- Elle peut être désordonnée et maladroite, rigide ou très minimaliste. On constate aussi des maniérismes moteurs. — (Camilla Läckberg, traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Le Tailleur de pierre, Actes Sud, 2009 (1re édition 2005), page 258)
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bilinguisme
- Situation sociale dans laquelle deux langues sont utilisées.
- Une telle situation rend la survie du sarde plus difficile que jamais et condamne les sardophones a un statut de diglossie, loin du bilinguisme souhaité, dans lequel leur langue apparait cantonnée, plus que jamais, à des situations de communication limitées. — (Michel Contini, « Un sarde unitaire ? La parole est aux isophones… » dans Јужнословенски филолог, LVI/1-2, Belgrade, 2000, page 530)
- Le bilinguisme n’est pas simplement une juxtaposition de deux compétences linguistiques, c’est un état particulier de compétence langagière qui ne peut être évalué avec les termes de la norme monolingue. — (Barbara Abdelilah-Bauer, Le défi des enfants bilingues, 2006)
- Pour un individu, fait d’être bilingue, de maîtriser deux langues.
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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empirisme
- (Philosophie) Système de philosophie dans lequel l’origine de nos connaissances est uniquement attribuée à l’expérience.
- Mais, avec le triomphe du Newtonisme et de l’Empirisme en Angleterre, du Cartésianisme en France, le règne de la Scolastique prend fin. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Après des années de clivage idéologique fédéralistes-souverainistes, lucides-solidaires, « on verra » était une expression de pragmatisme. Un empirisme, diraient les philosophes, antonyme de l’idéalisme, base des idéologies. — (Antoine Robitaille, CAQ: le fabuleux destin d’une «patente», Le Journal de Québec, 13 février 2021)
- L’empirisme de Locke fut combattu par Leibnitz.
- (Médecine) Pratique de la médecine exercée sans connaissances théoriques et fondée sur la seule expérience.
- L’empirisme le désolait. Du moment que la médecine n’était pas une science expérimentale, mais un art, il demeurait inquiet devant l’infinie complication de la maladie et du remède, selon le malade. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre IX)
- (Par extension) Toute méthode qui prétend ne s’appuyer que sur l’expérience.
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hédonisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique remontant à Aristippe de Cyrène. Le plaisir serait la première chose à rechercher pour être heureux dans la vie.
- « Toute existence est construite sur du sable, la mort est la seule certitude que nous ayons. Il s'agit moins de l'apprivoiser que de la mépriser. L'hédonisme est l'art de ce mépris. »— (Michel Onfray)
- (Par extension) Recherche systématique du plaisir, de la satisfaction des sens ; le plaisir l'emporte alors sur toutes les autres valeurs morales.
- Jadis, l’hédonisme était suspect. Cette mentalité s’est longtemps maintenue, là encore, par la double culture laïque et chrétienne, fondée sur le travail, l’effort et l’ascèse. [...] Depuis, bonheur, bien-être et jouissance sont devenus des absolus. « Je me suis fait plaisir », entend-on. Un tel aveu, autrefois, aurait été indécent. Maintenant, il donne le ton. — (Jean Sévillia, Moralement correct, 2007)
- (Morale) Recherche de plaisirs égoïstes. Quête effrénée du plaisir, allant de pair avec un mépris affiché pour la réserve, l'abstinence et la privation.
- (Publicité) Plaisir fugace. Recherche insatiable d'objets renouvelés de satisfaction précaire : rencontres, objets manufacturés, spectacles, images, musique.
- (Spécialement) Explication de l'économie par la recherche du maximum de satisfaction, avec le minimum d'effort. [1]
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machinisme
- Système de production qui consiste à remplacer le travail de l’homme par la machine.
- Emploi des machines dans la vie, dans l'agriculture, dans l’industrie, dans le commerce.
- Mais, à côté de ces favorisés, il y a la masse des autres paysans qui n’ont pas de bonne terre à faire valoir ; ceux-là, devant l’extension du machinisme, trouveront de plus en plus difficilement à affermer des champs où leur force de travail puisse s’employer. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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cyclisme
- Sport qui consiste à monter une bicyclette ou une motocyclette (bien qu’on dise plutôt motocyclisme dans ce second cas).
- Elle ne faisait sûrement pas assez de bicyclette pour avoir droit à la mention cyclisme, comme un coureur.. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, pages 95-96)
- Les pages qui suivent s’adressent au débutant comme au sportif confirmé et à toutes les personnes désireuses de parfaire leur condition physique en profitant je l’espère, des bienfaits que peut leur apporter le cyclisme, sport d’endurance par excellence. — (Bernard Lecoanet, Cyclisme et condition physique, 2011)
- Moi, je dis toujours « cyclisme », pas « vélo »…– Ah oui? – Oui, je pense qu’il y a un rayonnement supérieur dans le mot « cyclisme » qui convient mieux au sport en question.– Oui, c’est vrai, mais en même temps, le mot « vélo » fait un lien entre l’enfance émerveillée et le sport cycliste de haut niveau, si vous voulez…– Oui? Alors… c’est parce que moi…– C’est mieux « vélo » que « bicyclette », quand même.– Je sais pas…. « vélo », pour moi, c’est le facteur de Jacques Tati, enfin… c’est l’instrument quotidien des campagnes, des villes, c’est l’élément avec lequel on se transporte. Le cyclisme, c’est autre chose qui s’imprègne d'une certaine religiosité. — (Philippe Brunel et Alain Finkielkraut, à l’émission « Répliques », France Culture, le 4 janvier 2020 (vers 4:00))
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle tous les événements se reproduisent perpétuellement de manière cyclique.
- Le cyclisme peut alors être qualifié d’« intégral ». — (« forme cyclique » dans Wikipédia)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.