Dictionnaire des rimes
Les rimes en : invendu
Que signifie "invendu" ?
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- Qui n’a pas été vendu.
- Il est vrai qu'il y a eu des coupes invendues ; il est vrai encore qu'à une ou deux exceptions près, l’Administration a pensé qu'elle ne devait pas autoriser la remise en vente de ces coupes. — (« Intervention du Ministre des Finances », à la Chambre des députés, 1er juin 1844, Procès-verbaux des séances de la Chambre des députés, session 1844, tome 7, annexes no 124 à 142, Paris : Imprimerie de A. Henry, 1844, p. 116)
- Une partie des récoltes 1975 et 1976 reste invendue. Il semble qu'elles devront être supportées par les apiculteurs et les négociants et coopératives apicoles conditionnant, qui demandent du crédit, alors que les producteurs veulent du comptant. — (« Marché mondial du miel », traduit & résumé d’American Bee Journal par Richard Biette, dans La Gazette apicole, vol. 78, 1977, page 120)
- Le temps limite de l’option était atteint, alors que je n'avais pas progressé pour couvrir la quantité invendue ; il me fallait absolument prendre le risque de télégraphier aux Rizeries que la vente des cinq mille huit cents tonnes était couverte, ce qui n'était pas vrai. — (John Rehardy, Le film de mes aventures sentimentales et missions chez les nazis, Nanterre : Académie Européenne du Livre, 1992, chap. 1)
- Ces frais couvrent le traitement « aller » des exemplaires invendus et leurs frais « retour ». Les exemplaires invendus sont inscrits au débit du compte-rendu de distribution que l'éditeur reçoit chaque mois, en contrepartie des crédits affectés au réseau. — (Jean-Marie Boucher & Véronique Palaux, La diffusion de la presse, tome 1 : La vente au numéro, Les Guides du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes, 1993)
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "invendu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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autobus
?- (Transport) Véhicule de transports en commun, sur des lignes urbaines régulières, comptant des places pour voyager assis et d’autres pour voyager debout.
- À toute allure les autobus, les omnibus et les charrettes de commissionnaires voituraient malles et valises vers la gare ; sur les quai envahis, l’exode des hiverneurs d’élite se heurtait à la bousculade des voyageurs de toute espèce. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, T. 2, p. 260)
- Il haussa les épaules, et, lentement, tête baissée, il se dirigea vers la rue Drouot où il savait trouver son autobus. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- De volumineux autobus arrivent, chargés à craquer : leur toit est même garni de paysans hilares assis en rang, à la place des marchandises, comme sur une impériale. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le voyage de Zaheira fut pénible. L’autobus était bourré de paysans chargés de lourds paniers, de sacs de victuailles et accompagnés d’une marmaille d’enfants. Il cahotait sur toutes les ornières de la route. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Avec 56 lignes et 2 navettes, le réseau d’autobus est particulièrement bien développé sur le territoire métropolitain.
-
déconvenue
?- Déception causée par un insuccès.
- Là dessus il conta, sans en rien oublier,Toute sa déconvenuë,Puis vint à celle du Roy. — (Jean de La Fontaine, Œuvres complètes de La Fontaine (Marty-Laveaux)/Tome 2/Joconde, P. Jannet, 1857, page 16)
- Je pourrai me permettre d’aller au théâtre rire de mes propres déconvenues, ou bien chercher mon lait chez le boutiquier du coin sans craindre les badauds. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 20)
- Plus grandiose est le rêve, plus sombre est la déconvenue. — (Joël Pon, Histoires extraordinaires de patients presque ordinaires, 2005)
-
institue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe instituer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe instituer.
- Dieu, dit le sermonneur, fait après le déluge une alliance avec Noé et tous les animaux, et pour confirmer cette alliance, il institue l’arc-en-ciel. — (abbé Moise, Réponses critiques à plusieurs difficultés proposées par les nouveaux incrédules sur divers endroits des livres saints, 1826)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe instituer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe instituer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe instituer.
-
bue
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du béothuk.
-
voulu
?- Participe passé masculin singulier du verbe vouloir.
- C’était un dictionnaire vivant des grands hommes contemporains que Crabb Robinson ; et il n’est pas étonnant qu’on ait voulu éditer ce dictionnaire quand il eut cessé de pérambuler dans les rues de Londres. — (Revue critique d’histoire et de littérature, année 1, n° 1, 1872)
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menu
?- Qui est délié, qui a peu de volume, peu de grosseur.
- C’était un jeune chat, menu et décharné, qui frottait sa tête contre les jambes de Bert, en ronronnant. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 335 de l’édition de 1921)
- Le lendemain de cette soirée où Léonora Galigaï vint consulter Lorenzo, le nain se promenait à pas menus dans sa boutique du rez-de-chaussée. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Les aliments détaillés en menus morceaux sont sautés très rapidement avec très peu de matière grasse dans un récipient hémisphérique placé sur un brûleur très puissant. — (Michel Maincent-Morel, Techno Culinaire — Bac Pro, Éditions BPI , 2011, page 270)
- (Sens figuré) Qui est de peu d’importance.
- Il s’allongea de nouveau, s’ingéniant […] à stipuler divers menus legs, avec des codicilles de plus en plus fantasques et extravagants…. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 150 de l’édition de 1921)
- Très curieux de son naturel, il était toujours informé avant quiconque des menus potins du pays et n'avait pas son pareil pour les répandre et les amplifier. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […], et il est très adroit aux menus travaux du campement : montage des tentes, pansage des bêtes, construction d'un four, etc. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 103)
-
cornu
?- Qui a des cornes.
- Les diables cornus.
- Un animal cornu blessa de quelque coups Le lion, qui, plein de courroux… — (Jean de la Fontaine, Fables. V, 4.)
- Qui a des coins ou angles saillants.
- Un pain cornu. Une pièce de terre cornue.
- Du fond de cet antre pierreux, Entre deux montagnes cornues. — (Voltaire, Ép. XXVI.)
- (Logique) Bizarre, étrange, absurde, illogique.
- On donnait le nom d’argument cornu à cet argument-ci : Vous avez ce que vous n'avez pas perdu ; or vous n'avez pas perdu des cornes ; donc vous avez des cornes. — (Etienne Bonnot de Condillac, Historique ancien III, 18.)
- (Sens figuré) Lièvres cornus, idées folles, extravagantes, ainsi dites parce que les lièvres n'ont pas de cornes.
- Et de lièvres cornus le cerveau [ils] nous barbouillent. — (Mathurin Régnier, Satires, IX)
- Tous vos beaux arguments cornus Pour me persuader de vivre Et pour m’obliger à vous suivre, N'étaient donc que pour m’attraper. — (Paul Scarron, Virg. trav. II.)
- (Par dérision) (Désuet) Mari trompé.
- Ainsi sont les Européennes, dit Michael. Ah, mes amis, si tous les cornus d’Europe portaient lampions, ô miséricorde, quelle illumination ! — (Albert Cohen, Belle du Seigneur, Gallimard, 1968, page 561)
- (Botanique) Dont le style ou les anthères sont en forme de corne.
- Affecté de l’ergot.
- Blé cornu.
- (Médecine vétérinaire) Dont la hanche, très prononcée, forme une forte saillie, défaut dû, soit à une conformation vicieuse, soit simplement à la maigreur.
- Cheval cornu, jument cornue.
- (Grammaire) Diacritique de l’alphabet vietnamien attaché au coin supérieur droite des lettres "o" et "u" pour donner "ơ" et "ư" (arrondissement de voyelles).
-
ininterrompu
?- Qui n’est pas interrompu ; qui est sans intervalle de temps ou d’espace.
- La région que nous parcourons est une vaste plaine monotone, […]. Son sol est formé d'une couche presque ininterrompue d'une terre végétale noire et grasse qui, au printemps, se couvre de blé, d'orge, de maïs, de fèves, de pois chiches. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- C'est durant près d'une lieue un défilé ininterrompu et très curieux, de voitures et de piétons, de bonnes femmes relevant leurs jupons et secouant les râchas de terre rouge, de bicyclistes, de gens de la montagne, descendus en Plaine. — (Émile Badel, Dix ans du Souvenir français en Lorraine, Nancy : chez A. Crépin-Leblond, 1907, page 84)
- Dans le quotidien soignant, il y a un « entre-nous » qui se concrétise, partiellement, à tout moment, lors d’une consultation ou d’un échange entre soignants, rétablis et patients et il est célébré tous les deuxième vendredi de chaque mois, de façon ininterrompue, lors du Grand Cirque. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 4 (une échange corrigé en un échange))
- De plus en plus nombreux étaient les malheureux qui demandaient des soins et de la nourriture. C'était un défilé ininterrompu de clopineux, d’idiots de naissance, de rachitiques, d’épileptiques, d’ulcéreux, de variqueux perdus […]. — (Charles Le Quintrec, La Traversée du lac, Albin Michel, 1995, chapitre 4)
-
évacue
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de évacuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de évacuer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de évacuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de évacuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de évacuer.
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descendu
?- Participe passé masculin singulier de descendre.
- Depuis le matin, les Cantons de l’Est sont envahis par un froid sibérien: le thermomètre est descendu à moins quarante degrés. — (Sylvie Desrosiers, La Jeune Fille venue du froid, Éditions de la courte-échelle, Montréal, 1997, page 7)
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accrut
?- Troisième personne du singulier du passé simple de accroître (ou accroitre).
- Le retour inespéré de Montmartin qui parut en cet instant dans la cour du château, et ordonna de décaparaçonner son cheval, confirma et accrut l’espérance de Charles. — (Jacques Berriat-Saint-Prix, L’amour et la philosophie, 1801, volume 2, page 232)
- Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
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absolue
?- (Cosmétologie) Molécules odorantes obtenues à partir des concrètes qui sont en premier concentrées. Ce concentré est ensuite traité avec de l'éthanol ou un autre solvant qui dissout les substances odorantes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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ému
?- En proie à une émotion plus ou moins vive.
- J’étais si ému que je ne pouvais plus parler.
- Étymologiquement, que signifie « é-mu »? Mû hors de. Un homme ému est un homme arraché à lui-même, arraché au « je » relatif qui aurait pu se manifester en lui. Un homme ému est un homme aliéné, décentré. — (Arnaud Desjardins, Les chemins de la sagesse, La Table Ronde, Pocket spiritualité, 1999, p. 347)
- Qui manifeste une émotion.
- J’ai couru deux ou trois fois — je ne sais plus ! — le Tour du Finistère, appelé aussi le Tourduf, dans le milieu des années deux mille, et j’en garde un souvenir particulièrement ému. — (Jean Glavany, La mer est toujours ronde, 2014)
-
abus
?- Usage mauvais, excessif de quelque chose.
- L’abus qu’il a fait de ses richesses, de ses forces, de sa santé, de son autorité.
- (Absolument) Désordre, usage pernicieux.
- Les abbayes et les monastères, étaient à cette époque, « cavernes de voleurs, lieux de dissolution » ; les abus devenaient tellement criants, les désordres prenaient des proportions si inquiétantes, qu'à tout prix il fallait y mettre un terme; […] — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- À Landusec, Gilles Guilley, plombier, préside une association de défense contre les abus des prestataires de l'Internet (Adcapi). — (http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-edern-le-site-Internet-gratuit-leur-revient-cher-_29048-avd-20100121-57524363_actuLocale.Htm Édern : le site Internet gratuit leur revient cher).
- Abus manifeste.
- Réformer, corriger, retrancher les abus.
- Il s’est glissé divers abus dans la justice, dans cette administration.
- Il faut distinguer entre un usage reçu et un abus qui s’est introduit.
- (Droit) …
- Abus de confiance, Délit que l’on commet en abusant de la confiance de quelqu’un.
- Appel comme d’abus, Appel interjeté contre la sentence, l’acte ou l’écrit d’un ecclésiastique qu’on prétend avoir excédé son pouvoir ou avoir contrevenu aux lois de l’état.
- Interjeter appel comme d’abus. On dit de même
- Le Conseil d’état a jugé qu’il y avait abus, Il a admis l’appel comme d’abus.
- Erreur.
- Voilà un étrange abus.
- C’est par abus qu’on a pu soutenir une telle opinion.
- C’est souvent commettre un abus de compter sur la justice des hommes. En ce sens, il a vieilli.
- un abus de langage.
- découvru
-
vendue
?- Féminin singulier de vendu.
-
berlue
?- Lésion de la vue, dans laquelle on voit des objets que l’on n’a pas réellement devant les yeux, tels que des mouches ou des toiles d’araignées[2].
- Le sentiment du vide persiste, et l’entrain de vivre n'est pas revenu avec le réveil. Je sens même une berlue poindre dans ma rétine. — (Amiel, Journal intime, 1866)
- Sorte d’éblouissement, ordinairement passager, qui empêche de voir les choses telles qu’elles sont.
- Avoir la berlue.
- Ceux qui la verront croiront avoir la berlue. — (Mme de Sévigné)
- Illusion.
- Ne pas se faire de berlue, ne pas se faire d’illusions.
- Hélas, elle se fait des berlues sévères, je ne sais pas comment le lui expliquer. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 21)
- Entreprise plus ou moins fictive servant à dissimuler les activités d'un service de renseignement.
-
concouru
?- Participe passé masculin singulier de concourir.
-
corpus
?- Recueil de pièces, de documents concernant une même matière, les mêmes règles.
- L’essentiel du corpus sociobiologique analysé par Jacques Ruelland se situe entre 1975 et 1985, même si son ouvrage est paru en 2004, et l’analyse se concentre sur les écrits de la première heure d’Edward Wilson. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n° 58, automne 2005, page 17)
- Publier un corpus des médailles antiques.
- Pour cette raison, nous allons étudier le corpus des croyances celtes, après avoir examiné les indices anciens et les preuves archéologiques de l'existence d'une même religion sur le territoire gaulois. — (Jean-Louis Brunaux, L’origine orientale de la religion celtique, Pour la Science, 1er octobre 2008)
- Agrégat de textes qui tendent à prendre l’aspect d’un tout cohérent.
- (Par extension) Ensemble de l’œuvre d’un écrivain ou d’un peintre.
- Peintre très aimé, Velasquez est aussi un peintre rare. Son corpus se limite à 110 tableaux. — (Sabine Gignoux, L’éternel présent de Velasquez, Journal La Croix, 25 mars 2015, page 18)
- (Droit de propriété) Exercice matériel du droit[1].
- (Linguistique) Ensemble fini d’énoncés constituant le support d’une étude linguistique.
- Le logogramme sumérien pouvant être polysémique, le corpus des signes permet donc d’écrire plusieurs milliers de mots. — (Jean-Jacques Glassner, La Tour de Babylone : Que reste-t-il de la Mésopotamie ?, Paris : Le Seuil, 2016)
- Chercher les occurrences d’un mot dans un corpus. — Constituer un corpus afin d’étudier un fait linguistique.
-
déchut
?- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe déchoir.
-
écu
?- (Armement) Bouclier que portaient autrefois les chevaliers.
- […] le chevalier se couvrit la tête de son casque, passa son écu au bras gauche, sauta sur le rivage, tira son cheval après lui, s’élança en selle […] — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Par extension) Armoiries, puisque celles-ci ornaient les boucliers des chevaliers.
- Son écu est parti, coupé, tranché, écartelé. L’écu de France.
- Moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lys, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Numismatique) Monnaie d’or ou d’argent frappée aux armes du souverain qui l’émettait.
- D’ailleurs il ne pense pas à Modeste, cet écu de cent sous fait homme ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- À propos, continua le roi, n’était-ce pas dix mille écus que vous deviez toucher de M. de Guise au cas où vous tueriez l’amiral ? — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre III)
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- « Je t’envoie également cent écus romains pour le plaisir des doigts. La frappe est infiniment plus belle que celle des écus français. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 260-261)
- (Désuet) Ancienne monnaie de compte populaire.
- À la foire, les Quarréens calculent encore par pistole (monnaie de compte de dix fr.) et par louis de vingt-quatre francs. L’écu de six francs et le demi-écu ont disparu : ils appartenaient au système duodécimal ; le louis de 24, du même système, devrait disparaître aussi. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, impr. Bousrez, Tours, 1895, page 41)
- (Désuet) Appellation populaire des pièces de cinq francs frappées jusqu'en 1878.
- — Vous avez raison, dit Marsillat, et je suis bien fâché de n’avoir que cinq francs à joindre à votre aumône. Halte-là, Mylord, ajouta-t-il après avoir déposé son écu dans la main de la petite paysanne, et en voyant que sir Arthur se fouillait à son tour. Vous n’avez parié que cinq sous, et vous ne devez pas mettre davantage à l’offrande. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Je reçois de nombreuses piécettes d’argent et quelques beaux écus de cinq francs. Je m’empresse quelques jours plus tard de les porter à la Caisse d'épargne. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 73)
- (Sens figuré) Marque quelconque en forme de blason.
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d’or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Richesse.
- Avoir des écus.
- Format français de papier défini par l'AFNOR avec les dimensions suivantes : 40 × 52 cm.
- (Comptes) Acronyme de l’anglais European Currency Unit (Unité de Compte Européenne ou UCE, en français) et qui servit de référence monétaire avant l’introduction de l’euro. Son symbole est ₠ (Unicode U+20A0), son code ISO 4217 ECU.
-
disparu
?- Soldat qui, après une action de guerre, manque à l’appel sans être retrouvé parmi les morts et les blessés.
- Personne manquante, morte ou qu’on ne retrouve pas.
- Un moment de silence pour nous rappeler nos chers disparus.
- On a une morte et un disparu. — (Bernard Méhaut, Embruns toxiques, 2014)
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invendu
?- Qui n’a pas été vendu.
- Il est vrai qu'il y a eu des coupes invendues ; il est vrai encore qu'à une ou deux exceptions près, l’Administration a pensé qu'elle ne devait pas autoriser la remise en vente de ces coupes. — (« Intervention du Ministre des Finances », à la Chambre des députés, 1er juin 1844, Procès-verbaux des séances de la Chambre des députés, session 1844, tome 7, annexes n° 124 à 142, Paris : Imprimerie de A. Henry, 1844, p. 116)
- Une partie des récoltes 1975 et 1976 reste invendue. Il semble qu'elles devront être supportées par les apiculteurs et les négociants et coopératives apicoles conditionnant, qui demandent du crédit, alors que les producteurs veulent du comptant. — (« Marché mondial du miel », traduit & résumé d’American Bee Journal par Richard Biette, dans La Gazette apicole, vol. 78, 1977, page 120)
- Le temps limite de l’option était atteint, alors que je n'avais pas progressé pour couvrir la quantité invendue ; il me fallait absolument prendre le risque de télégraphier aux Rizeries que la vente des cinq mille huit cents tonnes était couverte, ce qui n'était pas vrai. — (John Rehardy, Le film de mes aventures sentimentales et missions chez les nazis, Nanterre : Académie Européenne du Livre, 1992, chap. 1)
- Ces frais couvrent le traitement « aller » des exemplaires invendus et leurs frais « retour ». Les exemplaires invendus sont inscrits au débit du compte-rendu de distribution que l'éditeur reçoit chaque mois, en contrepartie des crédits affectés au réseau. — (Jean-Marie Boucher & Véronique Palaux, La diffusion de la presse, tome 1 : La vente au numéro, Les Guides du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes, 1993)
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fendue
?- (Populaire) Jeune fille, jeune femme.
- Qu’est-ce qu’elles vont nous faire ? Qu’est-ce qu’elles vont nous faire ? Qu’est-ce qu’elles vont nous faire ? Hein, les nanas, les gisquettes, les louloutes, les fendues… — (Richard Bohringer, in Le Sourire, 1994, réalisateur Claude Miller)
- (Argot) (Populaire) Par ellipse, femme facile, prostituée.
-
décubitus
?- (Médecine) Position du corps qui repose sur un plan horizontal, couché, sur le dos, sur le ventre ou sur le côté.
- Dans les affections graves, le décubitus dorsal occasionne des eschares, des gangrènes des régions sur lesquelles repose le corps du malade. — (Sigismond Jaccoud, Nouveau dictionnaire de médecine et de chirurgie pratiques, Tome 10, Librairie J.-B. Baillière et fils, 1872, page 744)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.