Dictionnaire des rimes
Les rimes en : inutile
Que signifie "inutile" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Qui n’est d’aucune utilité, d’aucun usage, en parlant des choses.
- Ai-je besoin de vous dire, après cela, que tout notre argent était dépensé en fantaisies inutiles de toilettes ? — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Nous avons, nous autres singes ratés, depuis la nuit des temps, inventé et célébré, continûment, l’indispensable nécessité des choses inutiles à notre survie. — (Roger-Pol Droit, Dernières Nouvelles des choses, Odile Jacob, Paris, 2003, page 196)
- Des conciliabules inutiles se tiennent entre les envoyés des nations. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- Pour commencer, tu devrais fermer la porte. Inutile que des oreilles indiscrètes nous entendent nous disputer. — (Cathy Williams, Trompeuse séduction, éditions Harlequin, 2015)
- Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d’apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- L’ensemble des dispositions relatives à la protection contre les « cyber-pirates » peut s’avérer parfois inutile, tant il est vrai que la frontière est mince avec le banditisme le « cyber-pirate » n’est alors rien de plus qu’un « cyber-ganster ». — (Médiaspouvoirs, no 41-44, Bayard-Presse, 1996, page 55)
- Qui ne rend aucun service, en parlant des personnes.
- Un serviteur inutile.
- (Par extension) Dont on n’emploie pas les talents, les services.
- Laisser quelqu’un inutile.
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "inutile".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
-
drille
- (Vieilli) Soldat vagabond, soudard.
- Sur le champ, il boucla son armure, sauta en selle, choisit quelques cent cinquante petits drilles et, dans un grand fracas de gongs et de tambours, tous descendirent de la montagne vers le village de la famille Shi. — (Shi Nai’an, Au bord de l’eau, chapitre II)
- (Familier) Bonhomme, compagnon. Ne s’emploie aujourd’hui que dans les locutions suivantes :
- Un bon ou joyeux drille est un bon compagnon, un homme jovial. (Vieilli)
- Ensuite, il passa chez un autre assesseur du collège, ou un major, un joyeux drille auquel il avait dit souvent en réponse à ses différentes piques :“Je te connais, vipère !” — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le nez, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 105))
- Il le sait, répliqua nonchalamment le jeune drille. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Maison du scorpion, 1932)
- Il était tard, ils étaient une compagnie de trois joyeux drilles. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 249)
- Un pauvre drille est un pauvre diable, un pauvre malheureux. (Vieilli)
- Un vieux drille se dit d’un vieux libertin, et quelquefois d’un homme vieux et rusé. (Vieilli)
-
bile
- (Biologie) Humeur sécrétée par le foie et stockée dans la vésicule biliaire.
- Les branches les plus volumineuses de ces deux vaisseaux cheminent côte à côte dans des tractus fibreux, appelés espaces portes, accompagnés par les canaux biliaires qui véhiculent la bile dans la direction opposée, […]. — (Paul Richard Wheater, Barbara Young & John W. Heath, Histologie fonctionnelle, page 274, De Boeck Supérieur, 2004)
- La bile est un liquide vert foncé à jaune qui se mélange aux aliments dans l’intestin et qui aide à digérer les graisses. — (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 36)
- (Sens figuré) Colère
- Émouvoir, échauffer la bile.
- Zeus Tonnerre-très-haut au fond du coeur senti une morsure et son coeur fut plein de bile, quand il vit parmi les hommes la lumière du feu – on la voit de loin. — (Hésiode, Théogonie, traduction de Jean-Louis Backès, Gallimard, 2001)
-
fouille
- Ouverture que l’on pratique dans la terre pour mettre à découvert ce qui y est enfermé ou pour faire les fondations d’une maison, pour creuser une mine, un canal, etc.
- Faire une fouille, des fouilles.
- (En particulier) (Archéologie) (Au pluriel) Recherche méthodique dans le sol de traces archéologiques.
- Avant les découvertes des plates-tombes de l’abbaye Notre-Dame-du-Vœu, des fouilles de céramiques tombales importantes ont eu lieu au prieuré Saint-Martin de Deux-Jumeaux […]. — (Eric Brine, Le prieuré de Deux-Jumeaux, dans Arts funéraires et décors de la vie, Normandie XIIe-XVIe siècle , CRAHM, 2003, page 32)
- Paléolithicienne de formation, elle avait suivi jusqu’au DEA l’enseignement de Préhistoire de l’université de Paris I. C’est dans ce cadre qu’elle participa activement aux fouilles magdaléniennes d’Etiolles […]. — (Archéologie des pratiques funéraires : approches critiques : actes de la table ronde, Glux-en-Glenne, 7-9 juin 2001, Musée de Bibracte, 2004, page 14)
- Si certaines industries du Maroc sont technologiquement proches de l’Oldowayen, en l’absence de fouille de sols d’habitat, on ne peut rien dire sur le plan palethnologique du mode de vie de leurs auteurs. — (Hélène Roche, Premiers outils taillés d’Afrique, Société d’ethnologie, 1980, page 47)
- Opération consistant à sonder les vêtements ou les possessions d’un suspect dans le cadre d’une action policière ou de sécurité en vue de recherche des substances ou articles prohibées.
- Une fouille à corps.
- La fouille systématique des bagages.
- (Argot) Poche d’un vêtement.
- […], quand une nuit v’là l’Dudule qui rapplique, les fouilles pleines de fafiots et d’perlouses, qui pose tout ça d’ssus l’plume et qui m’regarde. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Comme j'étais maintenant sans un maravédis en fouille, j'avais calculé voir si c'était rentable de m'engager dans cette armée clandestine de passeurs de picton... — (Alphonse Boudard, L’Hôpital : Une hostobiographie, Éditions de la Table Ronde, 1972, page 173)
-
coquille
- Enveloppe protectrice, dure et calcaire des œufs et de la plupart des mollusques.
- Coquille d’œuf.
- Enveloppe protectrice de l’homme, protégeant la personnalité.
- Ah! pourquoi ne peut-on pas briser cette transparente et dure coquille qui nous enferme chacun seul avec soi? — (Beauvoir, Tous hommes, 1946, page 57)
- Se renfermer, se retirer dans sa coquille.
- On sent, lorsqu’il en laisse échapper quelque chose, avec quelle joie il se renfermait dans sa coquille, comme ces insectes qui se cachent à l’approche de l’homme. — (Musset, Le Temps, 1831, page 143)
- Fossile d’une coquille de mollusque.
- Les fossiles mêmes […] que l’on trouve par couches au dessous de la terre végétale, tels que […] les bancs de coquilles. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814)
- On voit dès lors qu'il n'est point indifférent de représenter une coquille d'une manière ou d'une autre, et qu'il importe au zoologiste ou au paléontologue de donner aux géologues des points de comparaison sur lesquels ceux-ci puissent s'appuyer pour reconnaître l'état des couches à l'instant où les êtres qui y sont enfermés ont été recouvert de nouveaux dépôts. — (« Quelques considérations sur la station normale comparative des coquilles bivalves », par Alcide d’Orbigny, séance du 6 mars 1843 de la Société géologique de France, dans le Bulletin de la Société Géologique de France, Paris, 1843, page 296)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, page 390)
- Coque de noix, d’amandes, etc.
- Quant aux fruits qui viennent au sommet des grands arbres, ils sont, pour l’ordinaire, revêtus de coques dures et d’enveloppes molles ou élastiques, dont l’épaisseur est proportionnée à leur volume. Ainsi, la noix est revêtue de ses coquilles et de son brou. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814, page 95)
- (En référence au poussin sortant de l’œuf) Enfance.
- Un lycéen, qui sort de sa coquille,Tout triomphant,Dans ses bras m’étouffant,De me faire un enfantMe proteste qu’il grille. — (Béranger, Chans., t. 1, Bonne fille ou Mœurs du temps, 1829, page 41)
- Oh ! ce sera une excellente élève, maintenant qu’elle est sortie de sa coquille ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 267)
- (Ornithologie) Ensemble de plumes dressées en forme de coquille chez des pigeons.
- (Par extension) (Art) Objet en forme de coquille ou de conque marine.
- Paire de flambeaux portant une coquille sur le binet, un ornement rocaille sur le fût, et des canaux tournants sur la cloche. — (Exposition rétrospective de l'art français au Trocadéro (catalogue), Paris : Impr. L. Danel, 1889, page 217)
- (Papeterie) Sorte de papier collé, dont la marque est une coquille.
- David essaya de fabriquer une cuvée de pâte collée pour coquille, et il obtint un papier rêche comme une brosse, et où la colle se mit en grumeleaux. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
- (Typographie) Erreur de typographie ; bourdon ; mastic.
- […] ; partant, un bon compositeur fait rarement des bourdons, et le meilleur est sans contredit celui qui, outre qu’il ne laisse que peu de coquilles ou de fautes légères à corriger, n’est pas du tout bourdonniste. — (A. Frey, Nouveau manuel complet de Typographie, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par M. E. Bouchez, Manuels-Roret, 1857, part. 1, page 108)
- Une revue parisienne venait de publier un de ses poèmes avec des fautes d’impression, coquilles aussi larges que des bénitiers, vastes comme la conque d’Aphrodite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Un jour il y eut un affreux scandale. Un typographe facétieux et spirituel — comme il n’en manque pas chez les Parigots — remplaça ce cadeau, un serpent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent, par cet autre : un sergent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent. Le numéro du Gaulois fit prime, à cause de cette incomparable coquille. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 287)
- (Escrime) Élément concave d'une épée séparant la lame du manche.
- C’est toujours au nom de la loyauté, de la foi conjugale, du respect des aïeux, de l’intégrité du blason, qu’il tire du fourreau sa grande épée à coquille de fer, souvent contre ceux qu’il aime de toute son âme, et qu’une nécessité impérieuse l’oblige d’immoler. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- —Les coquilles tintent, ding-don ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, acte 1, scène IVTexte sur Wikisource)
- (Sport) Accessoire servant à protéger des coups l’organe génital masculin.
- (Technique) Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres-poste par rotative.
- En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce. — (Glossaire sur Leportaildutimbre.fr)
- (Cuisine) (Vieilli) Fourneau vertical qui sert à rôtir la viande.
- (Cuisine) (Bourgogne) Marmite en fonte.
- (Cuisine) (Nord de la France) Nom donné, par analogie de forme, à une brioche recouverte de grains de sucre, censée représenté l'enfant Jésus emmailloté et que l'on mange à Noël.
- (Métallurgie) Moule autour duquel passe de l’eau pour refroidir le métal en fusion après une coulée.
- (Bijouterie) Outil qu’utilisent les lapidaires pour maintenir les pierres pendant la taille.
- (Héraldique) Meuble représentant une coquille Saint-Jacques dans les armoiries. Elle est généralement vue de dessus et le pied tourné vers le chef. À rapprocher de conque, coquille Saint-Jacques, huître et vannet.
- De gueules à une coquille d’argent, qui est d’Artzenheim → voir illustration « armoiries avec une coquille »
- (Christianisme) Ornement en forme de coquillage sur une tombe destiné à recevoir de l’eau bénite ou du lait.
- La coquille creusée parfois dans la pierre tombale sert à recevoir de l’eau bénite le jour des Trépassés, ou du lait qui, mieux l’eau, doit blanchir le défunt. — (Michel de Mauny, Le Pays de Léon : Son histoire, ses monuments, Éditions Régionales de l’Ouest, Mayenne, 1993, 2e édition, page 362)
-
deuil
- Affliction, douleur qu’on éprouve lors du décès de quelqu’un, ou suite à une autre perte importante.
- Suis-je heureux ? Oui ; je n’ai ni deuil, ni regrets, ni désir compliqué ; donc, je suis heureux. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Ici bas, quand le deuil fond sur nous, nous ne pouvons hélas! que nous arrêter un instant pour pleurer. Il nous faut très vite nous remettre en marche. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Oui, mon père à peine en terre, j’étais coupable, oubliant mon deuil, trahissant mon chagrin et son souvenir. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Les deux compères se mirent à rire du fond de la gorge, laissant échapper des bouffées d’air saccadées, mais tout en maintenant leurs lèvres et leurs mâchoires en position de deuil, jusqu’à en être endolories. — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 102)
- (Par extension) Grande tristesse causée par une chose funeste, déplorable.
- Le jour où l’on apprit la mort de ce grand homme d’état fut un jour de deuil.
- (Poétique) Aspect triste de la nature pendant la mauvaise saison.
- Le deuil de la nature. – La nature est en deuil.
- (Par extension) Code vestimentaire qui caractérise la tristesse à l’occasion de la mort.
- La veuve de Henri II était vêtue de ce deuil qu’elle n’avait point quitté depuis la mort de son mari. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- La mère de Zariffa, déjà prévenue, et la figure couverte de pâte bleue en signe de grand deuil, arriva en hurlant […] — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Funéraire) Décorum funéraire, marque extérieure de la douleur réglée par l’usage.
- Tendre une église de deuil. – Magasin de deuil. – Papier de deuil.
- Temps pendant lequel se porte le deuil.
- On a abrégé les deuils. – Le deuil des veuves ne dure plus qu’un an. – L’année de deuil.
- Cortège des parents qui assistent aux funérailles de quelqu’un.
- J’ai vu passer le deuil. – Mener, conduire le deuil.
-
acidophile
- Qui est attiré par l’acide, qui réagit aux acides.
- Qui vit dans un milieu acide.
-
exile
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de exiler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de exiler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de exiler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de exiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de exiler.
-
pile
- Superposition verticale d’objets, ensemble d’objets de même sorte placés les uns sur les autres.
- Une pile de carreaux, de bois, de livres, d’écus.
- Skipper en sortit comme on sort d’une cave trop basse, plié à angle droit. Il se redressa lentement et remua les épaules l’une après l’autre, une façon de se remettre les vertèbres en pile, après quoi il pénétra dans la brasserie [...]. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 61)
- (Technique) Différentes sortes d’appareils produisant un courant électrique, dont le premier était fait de disques de cuivre et de zinc empilés les uns sur les autres et séparés par des rondelles de drap ou de carton imbibées d’eau acidulée.
- La première pile électrique a été construite par Volta.
- Pile voltaïque, galvanique, au bichromate. — Les pôles d’une pile.
- (Par métonymie) (Populaire) Lampe électrique portative à piles.
- (Architecture) Massifs de maçonnerie qui soutiennent les arches d’un pont et son tablier.
- Le vénérable pont sur le Tarn a non seulement de hautes arches en ogive, mais ses piles de briques, entre les voûtes et au-dessus des avant-becs, sont percées de baies du même style. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Héraldique) Motif en forme de pointe orientée vers le bas.
- (Informatique) Structure de données séquentielle en LIFO, c’est à dire où le premier élément accessible est le dernier à avoir été ajouté.
-
textile
- Qui peut être divisé en fils propres à faire un tissu.
- Parmi les plantes oléagineuses, on cultive le colza et la navette, et, parmi les plantes textiles, le chanvre et le lin ; […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 101)
- L’amiante est une pierre textile.
- (Par extension) Relatif aux tissus, à leur fabrication, à leur industrie.
- Les produits viennent surtout naturellement des grandes régions de l’industrie textile : Mulhouse pour les tissus de coton et la mercerie, le Nord pour les lainages, Troyes pour la bonneterie. — (Jean Pierre Fruit, Vexin normand ou Vexin parisien?: Contribution à l'étude géographique de l'espace rural, Presse Universitaires de France, 1974, page 158)
-
quadrille
- Troupe de cavaliers d’un même parti dans un carrousel.
- La première quadrille était magnifiquement vêtue.
- Au grand carrousel, il y avait cinq différentes quadrilles, qui représentaient cinq nations différentes.
-
cheville
- (Construction) Morceau de bois ou de métal qu’on fait entrer dans un trou pour le boucher, pour faire des assemblages ou pour d’autres usages.
- Quand on veut que la cheville fasse tirage, on perce d’abord la mortaise de part en part, le tenon n’y étant pas ; on met le tenon en place, on marque les trous, on retire le tenon, on perce les trous un peu plus haut qu’ils ne doivent l’être ; […]. — (Alexandre-Edouard Baudrimont, Dictionnaire de l’industrie manufacturière, commerciale et agricole, tome 10, Baillière, 1841, page 593)
- (Métrologie) (Désuet) Unité de mesure du bois de charpente.
- a cheville, encore usitée aujourd’hui au Havre, fait la 144e partie du pied métrique cube ou la 300e de la marque, et vaut 12 pouces cubes métriques = 257 centimètres cubes. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
- Pièce, souvent en plastique que l’on enfonce dans un mur avant de fixer une vis.
- (Vieilli) Principal mobile, du principal agent d’une affaire.
- (Musique) Petit morceau de bois ou de métal qui, dans les instruments à cordes, servent à tendre ou à détendre les cordes.
- Il manque une cheville à ce violon.
- (Anatomie) Articulation qui relie la jambe et le pied, formant une saillie osseuse.
- Dès le premier jour, les chevilles tuméfiées par la pression du fer se déchirèrent. Une plaie se forma, sanieuse, putride, entourée d'une auréole d’inflammation violente. — (Georges Clemenceau, « À l’Île du Diable », dans L’Aurore, 9 juillet 1899 - En réunion dans Justice militaire, Stock, 1901, page 247)
- Il pressentait que l’eau triompherait des semelles sans résistance, et, sournoisement, s’infiltrerait jusqu’aux chevilles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 9)
- Lo…, aidé d’un autre, m’attacha par les poignets et les chevilles avec des lanières de cuir fixées au bois. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Sa silhouette montrait les contours d’une longue robe descendant jusqu’aux chevilles, une écharpe autour du cou et une épaisse tignasse tombant sur les épaules. — (Patrick Sant-Anna, Les Naufragés du destin, Publibook, 2011, page 109)
- (Anatomie, Médecine vétérinaire) Apophyse osseuse qui supporte les cornes chez les animaux.
- (Sens figuré) (Versification) Mots inutiles au vers que l’on rajoute pour obtenir le bon nombre de pieds ou la rime.
- Vers les âpres couloirs marchent d’un pas égalCes héros au front pur en quête du Graal,Montagnes ! Regardez passer là vos vainqueursTout (1) animés du feu d’une splendide ardeur…(1) C’est ce que nous autres appelons : une cheville. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 196)
- (Par extension) Industrie, activité du chevillard.
- (Au pluriel) (Chasse) (Vieilli) Andouillers.
- Sorte de clé en bois utilisée dans les anciennes serrures.
- — Si on fermait la porte à la cheville ? — (Hector Malot, En famille, 1893)
-
civil
- Citoyen ; relatif aux citoyens.
- La vie, la société civile.
- La vigueur qui, durant cinq ans, lui fit dévouer sa tête aux fureurs civiles, — (Jacques-Bénigne Bossuet, — cité par Littré)
- Un parti qui causa quelque émeute civile, — (Molière, l'Étour. IV, 1. — cité par Littré)
- Soit qu’en sa dernière tête L'hydre civile t’arrête, — (François de Malherbe, II, 6. — cité par Littré)
- Les vertus civiles, qui font toute la douceur et toute l’harmonie de la société, — (Jean-Baptiste Massillon, Conty. — cité par Littré)
- Relatif à l’état civil des personnes.
- Actes civils.
- (Droit) Qualifie le droit relatif à la personne physique, c’est-à-dire l'ensemble des règles qui déterminent le statut des personnes, aux relations juridiques entre elles, et aux biens. → voir droit civil
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, p.9)
- Intérêts civils, le dédommagement dû sur les biens d’un criminel à celui qui a souffert du crime.
- Les effets civils d’un jugement criminel.
- Requête civile, voie extraordinaire admise par la loi en certain cas pour faire rétracter un jugement ou arrêt rendu en dernier ressort.
- Qui n'est ni militaire, ni religieux, ni politique.
- Car loin d'être uniquement des victimes civiles collatérales, les envahis et occupés deviennent des cibles pour l’occupant. — (Annette Becker, Les cicatrices rouges, Fayard, 2010)
- Cette partie, appelée passementerie d’or et d’argent, comprenait les épaulettes, les dragonnes, les aiguillettes, enfin cette immense quantité de choses brillantes qui scintillaient sur les riches uniformes de l’armée française et sur les habits civils. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (En particulier) Qualifie le mariage contracté devant un officier d’état-civil
- (En particulier) Qualifie les obsèques faites sans aucune cérémonie religieuse.
- Qui appartient à la société, par opposition à sauvage.
- Ces peuples ne se sont point formés eux-mêmes par degrés ; ils ont été transportés du fond des forêts et de l’état sauvage au milieu des cités et de l’état civil, — (François René Chateaubriand, Génie, III, III, 2. — cité par Littré)
- Affable ; poli ; courtois.
- C'est une loûable adresse de faire recevoir doucement un refus par des paroles civiles qui réparent le défaut du bien que l'on ne peut accorder. — (Maximes et pensées diverses, par Madame de Sablé, Paris : chez Sébastien Mabre-Cramoisy, 1678)
- Il me semble que ce maraud nous écoute, dit Coconnas, qui, en sa qualité de Piémontais, était fort rancunier, et qui ne pouvait passer au maître de la Belle-Étoile la façon peu civile dont il recevait les voyageurs. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Reconnaissez le héros qui, toujours égal à lui-même, sans se hausser pour paraître grand, sans s’abaisser pour être civil et obligeant, se trouve naturellement tout ce qu’il doit être en vers tous les hommes, — (Bossuet, Louis de Bourbon. — cité par Littré)
-
roupille
- (Populaire) (régionalisme provençal) (rare au singulier) chose de peu de valeur, usée ou en mauvais état, guenille, rougne.
- Il est encore revenu des puces avec un sac de roupilles !
-
chenil
- Lieu où logent les chiens de chasse.
- Les chiens au chenil aboyèrent tous. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- Mr. et Mrs. Joliffe, aussitôt sortis de la maison, s’étaient rendus, l’un au chenil, l’autre à l’étable des rennes. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- (Sens figuré) (Familier) Logement fort sale et fort vilain.
- C’est un vrai chenil
- Établissement où on accueille les chiens.
- — Comment, dit Gazonal en regardant avec dédain le mobilier du salon par la porte que ses complices avaient laissée entr’ouverte, et en supputant ce que valait celui de la salle à manger, comment laisse-t-on une femme comme vous dans un pareil chenil ?… — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- Établissement où on élève les chiens dans le but de les vendre.
- Le directeur du chenil, un homme sensible, conservait depuis quarante ans les copies des pedigrees et une petite photo d’identité de tous les chiens qu’il avait vendus. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 184)
- (Suisse) (Franche-Comté) (Familier) Tas de poussière obtenu quand on balaye.
- Ramasser le chenil
- Ne marchez pas dans mon chenil
- La pelle, la brosse à chenil
- (Par extension) Désordre.
-
cinéphile
- Qui aime le cinéma.
-
avril
- Quatrième mois de l’année dans le calendrier grégorien, il est placé entre mars et mai et il dure 30 jours.
- Il avait pris le maquis un an plus tôt : arrêté par les gendarmes d’Alès, en avril 1943, pour ses activités politiques, il s’était évadé et avait trouvé refuge chez les francs-tireurs et partisans (FTP). — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 8)
- Dès la fin novembre, les plantations de peupliers peuvent débuter, […]. À l’exception toutefois des stations où la nappe remonte près de la surface en hiver. Dans ces parcelles, mieux vaut attendre mars, voire avril. — (Vincent Thècle, Peupliers : comment réussir les nouvelles plantations., dans La France agricole, no 3361 du 26 novembre 2010)
- Un renardeau photographié en avril 2019. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 20e)
-
déshabille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déshabiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déshabiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déshabiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déshabiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déshabiller.
-
démaquille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de démaquiller.
- Enrobée, bottée, bijoutée, parfumée, maquillée et le sac qui ne dépareille pas, c’est primordial. Non. Je me dérobe, débotte, débijoute, déparfume, démaquille et j’oublie le sac. — (Anne Le Roy, Ensablée, 2013, page 24)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de démaquiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de démaquiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de démaquiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de démaquiller.
-
béquille
- Canne surmontée d’un support de l’aisselle ou de l’avant-bras, souvent utilisée par paire, pour assister à la tenue debout et à la marche d’une personne dont l’une des jambes ne peut servir d’appui.
- Son chapeau avancé sur un front poudré, son dos voûté à cheval, ses grands yeux, sa bouche moqueuse et sévère, sa canne d’invalide faite en béquille, rien ne m’était étranger. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Il reprit sa canne à béquille et sortit très-vite, sans écouter de Thou, qui le poursuivit jusqu’à sa voiture en cherchant à l’apaiser. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- La messe finie, ils enlevaient bandages et bandeaux, jetaient loin d’eux béquilles et béquillons, et faisaient une guinse, je veux dire une noce, que le diable en prenait les armes. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874 ?))
- Mais quel est ce pauvre diable qui vient vers nous sur des béquilles […] — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Le second était un infirme véritable, avec deux béquilles déjà sculptées et patinées comme un ex-voto. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 57)
- Son aînée est bossue et boiteuse ; eh bien, elle a la béquille gratuite ! Oui, madame, elle a droit à la béquille jusqu’à je ne sais plus quel âge ! — (Léon Frapié, La marchande, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 201)
- Ouroz était là, certes, mais sur des béquilles. Le plus orgueilleux des hommes avait déposé superbe, apparat, fierté. Il venait à lui sans penser aux mancherons qui soutenaient ses aisselles, à la manière dont flottait l’étoffe des braies sur sa jambe mutilée, au claquement pitoyable des supports contre le sol. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Par analogie) Pied supplémentaire, amovible ou escamotable, d’un objet qui autrement ne reposerait que sur deux points, pour en assurer l’équilibre.
- La béquille du cadre d’une image, d’une bicyclette.
- (Mécanique) Dispositif constitué d’une simple patte métallique repliable vers l’arrière et qui permet de maintenir droit un véhicule à deux roues à l’arrêt (motocyclette, bicyclette).
- Sa porte fermée à double tour, Justin enfourcha sa vieille mobylette bleue à moitié rouillée appuyée contre le mur de la maison. Il la mit sur sa béquille et, arcbouté sur le guidon, pédala comme un fou pour la mettre en route. — (Alain Fournier, Le bouc marchait sur deux pattes, Éditions Edilivre, 2013, chapitre 1)
- (Par analogie) (Agriculture) Instrument en forme de ratissoire avec lequel on donne de légers labours aux plantes en végétation.
- (Sens figuré) Élément qui soutient moralement.
- La jeunesse connaît ces privilèges : Qui saurait la confondre ? L’expérience, cette béquille pour éclopés de la vie, ne vient point alourdir le survol de ses certitudes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 26)
- (Serrurerie) Poignée d’un bec-de-cane.
- (Populaire) Coup de genou porté au niveau du col du fémur, sur le flanc, pour bloquer une fraction de seconde l’afflux sanguin dans la jambe, et ainsi, handicaper quelques instants la personne visée.
-
gazouille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de gazouiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de gazouiller.
- Émile Blondet nous a fait une peinture des agréments d’une femme d’aujourd'hui ; mais au besoin cette femme qui minaude, qui parade, qui gazouille les idées de messieurs tels et tels, serait héroïque ! — (Honoré de Balzac, Autre Étude de Femme, 1839-1842)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de gazouiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de gazouiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de gazouiller.
-
chenille
- (Entomologie) Stade larvaire de certains insectes.
- L’on sait que l’insecte se dépouille de la peau de chenille ou de ver, lorsqu’il revêt la forme de chrysalide […] — (Jacques Christophe Valmont-Bomare, Dictionnaire raisonné, universel d'histoire naturelle, Chez Bruyset ainé et cie, 1800, page 14)
- (Spécifiquement) (Entomologie) Larve dont le corps cylindrique est formé de douze anneaux, doté de six pattes à l’avant et de pseudopodes à l’arrière. → voir chenille processionnaire
- Auparavant, j’avais connu un état particulier, celui de ce qui n’est pas encore épanoui, j’avais longtemps vécu dans la phase immobile du développement de la chenille qui espère un jour devenir papillon. — (Karima Akrouf, La Chenille et le papillon, Éditions Publibook, 2016, page 94)
- Mme Hervouët, avant que personne ait parlé, s’est mise à faire des mouvements de cou étranges, comme une poule qui a avalé une chenille poilue… — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 132)
- (En particulier) (Soierie) Ver à soie.
- On donne le nom général de ver à soie à toutes les chenilles qui produisent ce fil, mais c’est au Bombyx du mûrier que l’on attribue spécialement la production de soie telle qu’elle est universellement employée. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature, 1e partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Une chenille filandière, couleur de jade, transparente, pendait à un fil soyeux, sous l’oreille de Mme Saint-Alban. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 110)
- (Par analogie) (Dans le déplacement) (Mécanique) Dispositif d’avancement continu.
- L’aboutissement logique de cette conception était la substitution d’une chenille souple, analogue aux courroies de transmission, aux chenilles métalliques. — (Le Génie rural, Pyc-Edition, 1924, page 17)
- (Agriculture, Militaire, Travaux publics) Équipement moteur d’un véhicule. → voir chenillard
- Le tracteur à chenilles date du début du siècle pour ses applications ( 1904 ). — (Jean Renaud, Un siècle de tracteurs agricoles : De la vapeur à l’électronique, France Agricole Éditions, 2003, page 27)
- (Industrie plastique) Entrainement sans fin utilisé en extrusion de profilés. → voir chenille de tirage
- Les dispositifs de tirage doivent être ajustés aux profilés extrudés. Pour les tubes on utilise fréquemment des tireurs à chenilles. — (Sophie Terrisse, Nachschalteinrichtungen in der Extrusion, diplom.de, 2001)
- (Danse) Groupe de danseurs à la queue leu-leu.
- Pose les deux pieds en canardC’est la chenille qui se prépareEn voiture les voyageursLa chenille part toujours à l’heureAccroche tes mains à ma taillePour pas que la chenille dérailleTout ira bien et si tu veuxPrie la chenille et le bon Dieu. — (G. Layani et al., La Chenille, 1990)
- (Attraction foraine) Manège tournant à haute vitesse.
- J’aimerais bien demander à Vanessa de monter avec moi dans la chenille, mais je n’ose pas et je ne sais pas si elle voudrait. — (Sébastien Lepetit, Barnabé, Éditions Hélène Jacob, 2014)
- (Par analogie) (De forme ou d’apparence)
- Insecte de l’ordre des coléoptères tétramères ; elles naissent d’un vermisseau qui ressemble à la chenille. — (J. Ph Lebas, Pharmacie vétérinaire, chimique, théorique et pratique, Gabon et Cie, 1823, page 113)
- (Botanique) Plante légumineuse ou scorpioïde.
- Chenille ou scorpioïdes : Plante légumineuse dont dont le fruit ressemble à une chenille. — (Natalis de Wailly, Dictionnaire portatif de la langue française, volume 1, 1793, page 295)
- Autre nom de la queue-de-scorpion, genre Scorpiurus L. → voir chenillette
- Chenillette (Scorpiurus), Queue de scorpion, Vermiculaire, Chenille muriquée, Scorpionne. Petites plantes annuelles, herbacées, voisines des Luzernes (Medicago), que l’on sème sur place terreautée, et que l’on cultive pour la bizarrerie de leurs fruits, qui sont hérissés, écailleux, sillonnés, et imitent parfaitement une chenille, quelquefois un limaçon ou un ver. On les met dans la salade pour surprendre les personnes qui ne connaissent pas ces singulières plantes. Les graines sont très difficiles à extraire des gousses ; il faut déchirer celles-ci pour parvenir à extraire celles-là. — (Victor Paquet, Traité complet de la culture ordinaire et forcée des plantes potagères dans les 86 départements de la France, Garnier Frères, Libraires, Paris, 1846)
- (Tissage) Passementerie veloutée dont on se sert dans les broderies et dans d’autres ornements.
- […] un coffre extravagant, percé de toutes sortes de fenêtres de formes contournées et garni à l’intérieur de petits coussins d’un satin qui avait pu être rose à une époque reculée, le tout relevé de piqûres et d’agréments en chenille, que rien n’empêchait d’avoir été de plusieurs couleurs. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Il a toujours la chemise entr’ouverte, un gilet rayé jaune, et son grand chapeau à chenille tricolore ne le quitte jamais. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Habillement) Attribut vestimentaire pour élégante.
- Le costume de madame leur mère était d’or frisé, avec des chenilles noires et une parure de perles et de diamants. — (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
- Une écharpe de chenille noire prisée quatre vingt livres. — (Société du dix-huitième siècle, Revue du dix-huitième siècle, volume 1, 1913, page 327)
- Sans cesse elle hochait son visage un peu d’une haquenée délicate, comme pour le dégager d’une belle chenille de soie, qui descendue en cascade du béguin sur l’épaule la couvrait d’une pèlerine, juste assez pesante pour empêcher qu’on ne s’envolât. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 458)
- (Par métonymie) (Confection) Tissu fabriqué par assemblage de telles passementeries.
- Intéressante et coquette exposition de chenilles, de confections en chenille et de tissus des Pyrénées en laine et chenille soie. — (Rapports du Jury international, volume 13, Imprimerie nationale, 1902, page 665)
- Devant le foyer, un tapis en chenilles de laine. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- (Jeu collectif) (Jonglerie) Figure collective consistant à échanger en cadence un ballon ou des quilles entre les participants.
- La chenille : Deux ou trois colonnes. — (Journal des instituteurs et des institutrices, F. Nathan, 1969, page 34)
- Outil pour récurer les pipes.
- Une pipe se nettoie régulièrement à l'aide de petites chenilles en vente dans tous les tabacs. — (L’Événement du jeudi, numéros 474 à 477, 1993, page 143)
- (Soudure) Cordon de métal remplissant un chanfrein.
- […] de façon à remplir complètement un chanfrein et à constituer un cordon de soudure (ou chenille) du volume désiré. — (Mécanique-électricité, volume 46, éditions science et industrie, 1962, page 61)
- (Vieilli) Mauvaise femme.
- XVIIe 1690 une méchante chenille « personne maligne qui fait du mal sans y être excitée » (FUR.) — (Sylvie Claval, Claude Duneton, Le Bouquet des expressions imagées, Groupe Robert Laffont, 2016)
-
stérile
- (Reproduction) Qui ne peut pas se reproduire, infécond.
- Fleur stérile, celle où ne s’opère point la fécondation.
- Homme stérile, homme qui ne peut pas avoir d’enfants, qui n’est pas propre à la génération.
- Ce qui m’embêtait, c’est qu’on pouvait pas avoir de gosses. On en a vu, des médecins, pour ça, tiens ! C’est ma femme, à ce qu’il paraît. Elle est…Il cherchait le mot.— Stérile ?— Mais non, dit Pinot d’un air choqué, qu’est-ce que tu vas chercher là ? Elle ne peut pas avoir d’enfants, voilà tout. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 97)
- Toutes les jumelles ne sont pas aptes à la reproduction ; on a constaté en particulier que 90 p. 100 des femelles, co-jumelles de mâles, sont stériles ou subfertiles : ce sont les free-martins. — (Recherches sur l'induction expérimentale de naissances gémellaires chez les bovins, Institut National de la recherche agronomique, 1970, page 11)
- Le Bon Dieu est censé nous avoir puni de ces pratiques, de ces potions, de ces interruptions, que sais-je, en me rendant, moi, dernière de la lignée, aussi stérile que la lande à bruyères. — (Marie Darrieussecq, Claire dans la forêt, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 2000, page 8)
- (Par extension) Improductif, en parlant d’un sol.
- Des landes, des rocs stériles, çà et là une bande de pâturage aromatique et dru, quelques champs pierreux, partout des oliviers : on se croirait dans notre Provence. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol. 2, 1866)
- Leur pouvoir était illimité ; ils guérissaient les malades abandonnés des médecins, rendaient fécondes les terres stériles, arrêtaient les épidémies de bestiaux, mais ils n’étaient point toujours d’humeur à ces sorcelleries bienfaisantes. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
- Les moraines des glaciers sont presque stériles, cependant quelques espèces sont spécialisées dans cette station, par exemple l’Androsace des glaciers. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, pages 171-172)
- (Sens figuré) Qui ne produit rien de lui-même, qui manque d’invention, d’imagination.
- Un esprit stérile, un auteur stérile.
- La saison est stérile en nouvelles, il y a peu de nouvelles en ce moment.
- (Médecine) Qui est inerte, libéré des germes et de sa vie microbienne.
- Le dextran est obtenu en faisant agir une bactérie Leuconostoc mesenteroides sur des solutions stériles de glucose. — (Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales, 1970, page 1001)
- (Sens figuré) Se dit figurément de diverses choses.
- Sujet stérile, sujet qui de lui même fournit très peu de matière à l’écrivain.
- Louanges stériles, celles qui ne sont accompagnées d’aucune récompense, quoiqu’elles dussent l’être.
- Admiration stérile, celle qui ne va point jusqu’à faire imiter ce qu’on admire.
- Travail stérile, celui qui ne rapporte aucun avantage.
- Savoir stérile, celui qu’on ne met point ou qu’on ne peut point mettre à profit.
- Écoute, je vais te dire un mot qui va clore ce débat stérile. — (Guy Bedos, « Une voix humaine », dans Bête de scène, Éditions Hors Collection, 2004)
- Ce siècle a été stérile en grands hommes, dans ce siècle-là, il y a eu peu de grands hommes.
-
rhéophile
- (Botanique, Zoologie) Capable de vivre dans un fort courant ou qui aime évoluer dans les zones de courant, en parlant d’un organisme aquatique.
- Les éléments principaux sont les Diptères, Trichoptères et Ephéméroptères, encore que les Hémiptères, tous rhéophiles (comme aussi les éléments accessoires), indépendamment des Mollusques.— (Le lac d’Éguzon: contribution à l’étude physique, chimique et biologique d'un lac de barrage artificiel, 1956)
- Plusieurs espèces d’hélophytes sont présentes dans ce groupement sous une forme rhéophile : Petit rubanier, Petite berle, Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia L.)…). — (Herbiers enracinés dulçaquicoles des eaux courantes, Conservatoire botanique national de Brest)
-
sil
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du sisaala des Tumulung.
-
bibliophile
- Amateur de livres rares et précieux.
- Un bûcher où le bois était rangé avec autant d’exactitude que peuvent l’être les livres d’un bibliophile. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834 ; page 249 de l’édition Houssiaux de 1855)
- À quoi je répondrai qu’un bibliophile sérieux ne communique pas ses livres. Lui-même ne les lit pas, de crainte de les fatiguer. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Les livres érotiques, qu’on appelle par euphémisme : éditions pour bibliophiles… — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 156)
- Sans être aucunement bibliophile, j’ai un soin quasi fétichiste de mes livres. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 66)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.