Dictionnaire des rimes
Les rimes en : insémine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "insémine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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gonadostimuline
- Substance hormonale qui stimule l’activité des glandes génitales sexuelles.
- Les variations végétatives, dilatation pupillaire, modifications respiratoires, modifications de l’index vasculaire, sont de même ordre que lors de la stimulation simple, privée de l’aide de la gonadostimuline. — (Revue de pathologie comparée et de médecine expérimentale, volume 57, 1957)
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inuline
- (Biochimie) Glucide formé d'une chaîne de fructoses avec en tête une molécule de glucose, que l’on extrait de plantes, notamment la racine de la chicorée, et qui a le même rôle que l’amidon. Chez l'Homme elle est dégradée au niveau du côlon par la flore intestinale avec production de gaz (hydrogène, méthane, dioxyde de carbone, ...).
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aldine
- Féminin singulier de aldin.
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pébrine
- (Soierie) Maladie contagieuse épidémique des vers à soie due à un protozoaire Nosema bombycis et qui a été étudiée et combattue par Louis Pasteur.
- […] ; et les vers à soie en proie à la pébrine ou à la gâtine ne fournissent plus aux campagnes leur appoint précieux. — (La ramie, nouveau textile soyeux: communication présentée à la Société des sciences industrielles de Lyon, dans la séance du 14 février 1877, par M. Léger, Lyon : Imprimerie Storck, 1877, p. 4)
- Pasteur diagnostiqua le mal : c'était la maladie dite des morts flats ou flacherie, indépendante de la pébrine. Contrairement à l'opinion générale, deux maladies différentes, mais concomitantes, décimaient les magnaneries. — (Maurice Vallery-Radot, Pasteur, Librairie académique Perrin, 1994)
- Il y a eu la pébrine, une maladie très contagieuse qui doit son nom aux taches en forme de grains de poivre qu'elle occasionne sur l'épiderme des chenilles. — (Alain Pontoppidan, Le mûrier, collection Le nom de l'arbre, Actes Sud, 1 vol., 2002, p. 53.)
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draisine
- (Chemin de fer) Véhicule léger, principalement utilisé pour le service des voies ferrées.
- La draisine représentée ici est propulsée par l’effort humain.
- A défaut de locomotive, proposa l’autre, si vous le permettez, on peut l’embarquer sur la draisine, on va recharger un peu la voie; des affaissements ont été signalés à plusieurs endroits. — (Henriette Bernier, Le choix de Pauline, 2007)
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margarine
- Matière grasse alimentaire composée de graisses et d’huiles (hydrogénées ou non) dispersées dans de l’eau.
- La margarine est initialement un dérivé animal, développé en France sous le Second Empire pour fournir aux pauvres une graisse bon marché.— (Erik Neveu, Sociologie politique des problèmes publics, 2015)
- Concernant les délais de consommation, le beurre et la margarine sont les produits pour lesquels les Français s’autorisent le plus de libertés.— (Pauline Fréour, Alimentation : engouement pour les sushis et les tartares, 12 juillet 2017)
- (Chimie) (Vieilli) Corps d’une couleur nacrée que l’on trouve dans le suif de mouton, dans l’axonge et dans quelques autres graisses animales.
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antitoxine
- (Médecine) Substance sécrétée par l’organisme, dont l’effet est de détruire une toxine.
- On admet une antitoxine antagoniste de la toxine, et un antivenin antagoniste du venin. — (Émile Duclaux, Traité de microbiologie, 1899)
- N'attendez pas, car l’antitoxine perdra toute efficacité dès le moment où le consensus symptomatique se sera déjà produit. De même que vous ne pouvez, par le traitement de Pasteur, arrêter la rage après son éclosion, de même vous ne pouvez sérothérapiquement guérir le tétanos déclaré. — (L. Landouzy, Les Sérothérapies, Paris : chez Georges Carré & C. Naud, 1898, page 39)
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mousseline
- Toile de coton très claire et ordinairement très fine.
- Elle était vêtue avec une magnificence pleine de charme et d'élégance. La mousseline des Indes faisait tous les frais de sa toilette. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- La Clope avait une voix de petite fille modèle, une voix fait pour être enveloppée de mousseline, un de ces voix dont on dit qu’elle passe sur les dents comme sur des perles. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 263)
- (Par extension) Étoffe fine et souple.
- Mademoiselle Marie avait un petit logement au rez-de-chaussée, tendu en laine bleue, avec des rideaux de mousseline blanche. Cela lui allait au teint, et je la trouvai plus jolie. — (Adieux au monde: mémoires de Céleste Mogador, Paris : chez Locard-Davi & De Vresse, 1854, volume 2, page 205)
- A chaque fenêtre on aperçoit, sous les rideaux de mousseline, des fuchsias ou des géraniums cultivés dans des pots avec une touchante sollicitude. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 46)
- Par la fenêtre entr’ouverte, l’air entrait, gonflant comme une voile les rideaux de mousseline, et j’apercevais un pan de ciel bleu. — (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
- Le regard perdu dans le ciel, elle est debout près de la fenêtre. Machinalement, elle froisse la fine mousseline des rideaux. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- Il est doux d’être convalescent par les soirs où tombe la pluie ; cela est plus doux encore par les soirs de soleil. Des mouches vous rendent visite à la fenêtre ; on hésite à les écraser entre la vitre et la mousseline, par pitié d’abord, et puis c’est si sale. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 13)
- (Sens figuré) Écran léger, voile.
- Les vitres embuées mettaient une doublure de mousseline à la translucidité des rideaux de cretonne blanchissant avec la lumière levante. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par extension) Verre à vin très fin, dépoli et orné de motifs imitant le tissu du même nom.
- L'intoxication saturnine est fréquente chez les ouvriers en verre de mousseline. — (Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, Volume 2, 7 mars 1865, Éd Masson)
- (Par extension) (Cuisine) Fine purée de pomme de terre, plus généralement préparation légère.
- Après avoir raclé le fond de mousseline de saumon, Victor emporta la calotte vide vers les éviers. — (Monica Ali, En cuisine, traduit de l'anglais par Isabelle Maillet, Belfond, 2010, chapitre 6)
- Continuons avec les desserts : la spécialité du chef est le tube de chocolat et sa mousseline aux fraises, mais il y a aussi cet exquis Antillais (mousseline au chocolat, avec en son cœur, des bananes flambées). — (Petit Futé Les plus beaux circuits en camping car, 2014)
- (Guadeloupe) Plante du genre Asparagus.
- L’ombre mouvante des mousselines était aussi vaporeuse que leur feuillage. — (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 42)
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myéline
- (Neurologie) Substance de protection des fibres nerveuses.
- La leucodystrophie, comme de nombreuses autres maladies orphelines, provoque une dégénérescence de la myéline.
- [La sclérose en plaques] le mécanisme de cette maladie correspond dans tous les cas à une atteinte de la gaine de substance blanche qui entoure les fibres nerveuses du système nerveux central, il devient possible de décrire ces signes comme étant « une dissémination spatiale et temporelle de signes compatibles avec une atteinte de la myéline centrale ». — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 431)
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hémocyanine
- Protéine oligomérique contenant du cuivre servant au transport de l’oxygène chez certains invertébrés, comme les arthropodes et les mollusques.
- C’est le cuivre oxydé de l’hémocyanine qui donne au sang de ces animaux une couleur bleu-vert.
- Pourquoi ces arthropodes qui se roulaient en boule comme les cloportes ou les Glomeris n’auraient-ils pas du sang bleu teinté à l’hémocyanine comme les limules ? — (L’Entomologiste, volumes 58 à 59, 2002)
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paraffine
- (Chimie) Fluide plus ou moins épais ou masse solide, blanche, constitué d'un mélange d'hydrocarbures en C20 et plus, plus ou moins ramifiés, pouvant servir à la fabrication des bougies et aussi à divers usages industriels dont la lubrification. On l'extrait par solvatation des goudrons résiduels de raffinage du pétrole.
- Huile de paraffine, huile tirée de cette substance et raffinée, qui a des propriétés laxatives. Elle sert aussi à lubrifier les rouages de certaines machines délicates, telles que les machines à coudre.
- On couvrait les bocaux avec de la paraffine dont on faisait fondre des pains entiers. […] Plus tard, avec l'abondance de bocaux à couvercles vendues en supermarché, on n'aurait plus besoin de paraffine. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 179)
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cutine
- (Biochimie) Glucide déposée dans les couches superficielles des plantes jeunes, provenant de la transformation de la membrane cellulosique des cellules et constituant la cuticule hydrophobe.
- Houille de cutine.
- Les charbons de cutine et les charbons ligno-cellulosiques sont des sédiments transportés.. — (E. Schneider, Charbon,1945, p. 285)
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origine
- Commencement.
- L'exploité modèle est donc, dès l’origine, le travailleur de grande entreprise. — (Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 166)
- L’histoire de l’origine du monde est différente selon les cultures.
- Point de départ ; première cause.
- Une étude plus large et plus scientifique des dialectes locaux établira que, par son origine et par ses caractères essentiels, le slovaque appartient au groupe yougoslave. — (Ernest Denis, La Question d'Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 97)
- La flore française contient aussi quelques plantes dont l’origine doit être recherchée dans une migration vers l'Ouest de plantes aralo-caspiennes au Miocène ou au Pliocène. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 96)
- Des spécialistes, comme Philippe Duchaufour ou Marcel Jamagne, qui a contribué à l'élaboration de la carte des sols de l’Aisne, notent que cette dégradation peut aussi avoir des origines anthropiques. — (Jérôme Buridant, Espaces forestiers et industrie verrière, XVIIe-XIXe siècle, L'Harmattan, 2005, page 262)
- Dion Cassius rapporte que les jubilés décennaux et vicennaux des Empereurs avaient leur origine dans le fait qu'en janvier 27 av. J.-C., Auguste avait reçu du Sénat et du peuple son imperium légal pour dix ans ; […]. — (Joseph Bidez, Albert Joseph Carnoy et Franz Valery Marie Cumont, L’Antiquité classique, Imprimerie Marcel Istas, 2002, page 155)
- Milieu de naissance ; lieu ou condition de création.
- En montant un vaste escalier à tapis, où je remarquai toutes les recherches du comfort anglais, le cœur me battit; j’en rougissais, je démentais mon origine, mes sentiments, ma fierté, j’étais sottement bourgeois. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- De nombreux jaunes, par exemple, qu'ils soient d’origine naturelle (flavoniques) ou artificielle (azoïques) présentent une fluorescence non négligeable. — (Éric Felder, Surfaces, tribologie et formage des matériaux, 2001, page 139)
- Végétariens et végétaliens seront heureux d'apprendre que les veloutés, gâteaux et la plupart des wraps sont réalisés avec des ingrédients d’origine végétale. — (Petit Futé Angoulême 2016)
- Certificat d’origine : certificat indiquant officiellement la provenance d’un produit alimentaire, en particulier d’un vin.
- Les origines d’une langue, l’origine d’un proverbe.
- (Mathématiques) En géométrie, singularité d’un espace repéré correspondant à l’intersection des axes.
- L’origine d’un repère du plan, souvent notée O, est le point d’intersection de l’axe des abscisses et de l’axe des ordonnées — (MAIF, assistance scolaire personnalisée, maths 6ème)
- Ainsi le seul couple de suites (e, f) dont l’équation différentielle hypergéométrique associée n'admet pas de solution de type logarithmique à l’origine correspond au cas j = 1. — (Éric Delaygue, Propriétés arithmétiques des applications miroir, Institut Fourier, 2011, page 28 → lire en ligne)
- (Magnétisme) La courbe d’aimantation stable passe par l’origine ; c’est en quelque sorte, la courbe médiane entre les deux branches de la courbe d’hystérésis. — (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures; Annales de Chimie & de Physique, 7e série, tome V, juillet 1895)
- Branches des sciences qui ont un point de départ et une flèche du temps comme la cosmologie ou l’épistémologie.
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gibeline
- Féminin singulier de gibelin.
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érythrine
- Minéral, synonyme d’érythrite.
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épine
- (Botanique) Branche, feuille, stipule ou partie de feuille transformée en un organe allongé et piquant ; par opposition à l'aiguillon.
- Une maigre brousse arborescente hérisse les parties basses du terrain — bouquets de daschi et de candili garnis de plus d’épines que de feuilles. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 23)
- Le Rosier ou la Ronce portent des aiguillons non pas des épines à l’inverse, par exemple, d’un Robinier, le faux-acacia qui envahit nos bois. — (Anonyme, Le Rosier ou la Ronce n’ont pas d’épines, dans botanique.org, 2004)
- (Courant) Piquant que l’on trouve sur une plante indifféremment de son origine tissulaire.
- Botaniquement c’est très vrai. les rosiers n’ont pas d’épines. Mais nul botanistes n’aura la puissance d’empêcher le proverbe d'affirmer qu’il n’y a pas de rose sans épines.— (Thérèse Alphonse Karr, À travers l’histoire naturelle : les épines publié dans La Semaine des familles : revue universelle illustrée, le 9 août 1884 page 298)
- Un jour, par exemple, parlant de ses quatre épines, [la rose] avait dit au petit prince: - Ils peuvent venir, les tigres, avec leurs griffes !— (Antoine de Saint-Exupéry, Le petit Prince, 1943, chapitre 8)
- (Vieilli) Espèce d’arbre ou d’arbrisseau dont les branches ont des piquants.
- On commence d’abord par nettoyer le sol en arrachant les ronces, les épines, les bruyères, etc., puis on procède à l’abatage du taillis. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 162)
- La haie actuelle, composée d’épine et de sureau restera en l’état. — (Des oiseaux protégés y nichent, la commune du Fresne-Camilly renonce à abattre une haie, actu. fr, 9 mars 2021)
- Piquants de châtaignes, de poires, etc.
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méléagrine
- (Malacologie) Huître perlière de la mer Rouge et de l’océan Indien.
- Perle naturelle et perle de culture ne présentent aucune différence, toutes deux étant produites par une méléagrine.
- Le naissain des Méléagrines (Meleagrina Martensi Dunker) est recueilli sur des collecteurs en bambou par des plongeuses bien entraînées, appelées « âma » en japonais. Les jeunes Mollusques sont placés dans des cages treillagées pour être à l’abri de leurs dangereux ennemis pendant la période au cours de laquelle ils peuvent le moins bien se défendre. — (Lucien Pohl, « L’application des méthodes japonaises à la méléagriniculture et à la margariculture », extrait du Bulletin de la Société Océanographique de France, no 30, Blondel La Rougery, Paris, 1926, page 2)
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cholérine
- (Médecine) Affection qui est caractérisée par la diarrhée.
- La cholérine de monsieur devait tenir à cette bière dont on parlait dans le pays. — (Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet, Lemerre, Paris, 1881)
- En apprenant son indisposition, il était monté paternellement pour la voir, au sortir de table. Ça devait être une forte cholérine ; elle aurait eu besoin d’un bon verre de vin chaud, et elle n’avait pas même du sucre. — (Émile Zola, Pot-Bouille, Charpentier, Paris, 1882)
- « J’ai eu la cholérine comme tout le monde, dit l’homme. On pose culotte deux ou trois fois au lieu d’une : un point c’est tout. De celle-ci on en meurt un peu, paraît-il. C’est simplement le temps qui met les bouchées doubles. Il n’y a pas de quoi crier au voleur. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 359)
- Ils nous présentent en effet une séquence à trois épisodes : d’abord sévit la suette, puis ce qu’ils nomment la « cholérine » (symptômes diarrhéiques), et enfin, c’est le choléra déclaré. — (Lucien Paul Victor Febvre, Annales, Volume 48, 1993)
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oléine
- (Chimie) Substance qui existe naturellement dans les huiles et les matières grasses solides.
- Les graisses de suintine traitées par distillation donnent de l'huile à gaz 4 %, de l'oléine et de la stéarine 45 %, de l'huile verte 15 %, enfin d'un résidu graissaux dit « pitch » 15 %. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
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gélatine
- Protéine obtenue par hydrolyse du collagène issu des os et des cartilages des animaux.
- L'osséine chauffée à l'autoclave avec de l'eau donne un albumoïde de nature plus simple, la gélatine ; celle-ci se gonfle au contact de l'eau en donnant des gelées. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- 1° Soie de gélatine. — La matière première utilisée est un mélange de une partie de gélatine pour deux parties de trinitro-cellulose auquel on ajoute un peu de glycérine, et de l'huile de ricin ou de lin. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Pour un développement d’une durée comprise entre 45 minutes et une heure, il convient d’employer un révélateur peu oxydable, ne produisant pas de voile chimique et ne colorant pas la gélatine. La pyrocatéchine et l’iconyl (glycin) remplissent parfaitement ces conditions. — (H.Cuisinier, La pratique de la photographie stéréoscopique, paris : Paul Montel, 1929, page 51)
- […] ; on donne un coup de rouleau de gélatine pour obtenir une planéité parfaite, on laisse sécher et on collodionne avec un collodion à 3 % légèrement riciné […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 248)
- Gelée obtenue en faisant bouillir puis refroidir cette protéine.
- La gélatine fond lorsqu'elle est chauffée et se solidifie lorsqu'elle est refroidie.
- Mais il venait de surgir devant eux, hilare, les mains vides. Il riait tellement que ses joues et son cou n'arrêtaient pas de trembloter comme un plat de gélatine qu'on s'amuserait à secouer. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 53)
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murrhine
- Féminin singulier de murrhin.
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alépine
- (Désuet) Sorte d’étoffe de soie ou de laine.
- Sa robe d’alépine brune, beaucoup trop large, laissait deviner une taille fine, souple et ronde comme un jonc. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- La robe de chambre, en alépine noire, devenue luisante, portait la date de l’émigration polonaise. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- (Désuet) Noix de galle d’Alep.
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barbotine
- (Céramique) Suspension de poudre de céramique dans de l’eau ou un autre liquide, servant à la mise en forme d’objets par divers procédés avant leur cuisson.
- Coulage en barbotine : versement dans un moule (souvent en plâtre), utilisé pour fabriquer des assiettes, des tasses, etc.
- (Céramique) Pâte délayée dans de l’eau, dont on fait des ornements que l’on applique sur des poteries.
- Faire de la barbotine.
- (Par extension) (Céramique) Poteries décorées par ce procédé.
- Les belles barbotines sont très recherchées.
- Plafond caramélisé par la nicotine, vieux comptoir en étain, collection de barbotines… Rien ne manque à la carte postale rétro qu’affectionnent les étrangers, guide à la main. — (Le Figaro, 5 avril 2012)
- Une barbotine vert amande ne déchaîne pas l’enthousiasme. On lui ajoute un plat à poisson breton qui ne soulève pas davantage de passions, quand une petite fille s’exclame :– On l’prend pour mamie, elle a le bol pareil !Et on le prend pour mamie. — (Philippe Delerm, Enregistrements pirates, Éditions du Rocher, 2003, pages 140-141)
- (Pharmacologie) Poudre obtenue à partir de diverses espèces végétales.
- (Maçonnerie) Enduit de ciment délayé servant à parfaire l’assemblage entre deux coulées de béton ou entre deux couches d’enduits, à assurer le collage de carrelage, ou à parfaire les joints.
- Afin d’obtenir un résultat optimum, répandez sur le mortier une barbotine de ciment pur ainsi qu’au dos des carreaux. Ce double barbotinage est obligatoire pour les carreaux de surface égale ou supérieure à 900 cm2 ou de porosité très faible (inférieure à 0,5%).
- (Industrie) Suspension aqueuse dont la concentration est élevée mais qui conserve une certaine fluidité.
- Pour les pièces sanitaire [sic] (cuisine, salles de bain et WC), un film étanche est fixé devant une barbotine de chaux. — (http://www.maison-paille.info/caracteristiques-maison-paille.html)
- Dosage de produits difficiles à mettre en œuvre (abrasion, sédimentation) tels que lait de chaux ou barbotine de charbon actif. — (http://fr.pcm.eu/fr/produits-industry/limeskid.html)
- (Plâtrerie) Mélange de savon liquide et d’huile végétale (colza, œuillette, navette) permettant un démoulage parfait.
- Une fois le plâtre pris : enlever la bande de terre, graisser la portée à la barbotine et mouler la seconde moitié du moule.
- (Botanique) Autre nom de la tanaisie, plante herbacée de la famille des Composées.
- (Québec) Boisson composée d’un sirop sucré à saveur de fruits ou autre mélangé à de la glace très finement concassée. (Recommandation officielle pour slush, plus couramment utilisé)
- Dans le vocabulaire que l’Office québécois de la langue française propose, vous découvrirez que la terminologie française qui sert à nommer les glaces est innovatrice et attrayante : collerette à glace, crème glacée frite, glace végétale, glace panachée, sorbet plein fruit, perles glacées, granité, flotteur, frappé, barbotine, et beaucoup d’autres termes encore. — (Protégez-vous en ligne, 15 juillet 2011)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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feuillantine
- (Religion) (Catholicisme) Religieuse de l’ordre des Bernardines de l’étroite obédience qui suivaient la réforme des Feuillants.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Pâtisserie) Sorte de pâtisserie feuilletée, qui était garnie de blanc de chapon, de macarons, de crème, d’écorce de citron, de sucre, etc.
- Il faut assembler soigneusement les bords des deux abaisses l’une avec l’autre, en façon d’une tarte, et mettre la feuillantine au four qui sera cuite en demi heure ou environ. — (S.G. Sender, Marcel Derrien, La grande histoire de la pâtisserie-confiserie française, 2003)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.