Dictionnaire des rimes
Les rimes en : imprévu
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "imprévu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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cornu
- Qui a des cornes.
- Les diables cornus.
- Un animal cornu blessa de quelque coups Le lion, qui, plein de courroux… — (Jean de la Fontaine, Fables. V, 4.)
- Qui a des coins ou angles saillants.
- Un pain cornu. Une pièce de terre cornue.
- Du fond de cet antre pierreux, Entre deux montagnes cornues. — (Voltaire, Ép. XXVI.)
- (Logique) Bizarre, étrange, absurde, illogique.
- On donnait le nom d’argument cornu à cet argument-ci : Vous avez ce que vous n'avez pas perdu ; or vous n'avez pas perdu des cornes ; donc vous avez des cornes. — (Etienne Bonnot de Condillac, Historique ancien III, 18.)
- (Sens figuré) Lièvres cornus, idées folles, extravagantes, ainsi dites parce que les lièvres n'ont pas de cornes.
- Et de lièvres cornus le cerveau [ils] nous barbouillent. — (Mathurin Régnier, Satires, IX)
- Tous vos beaux arguments cornus Pour me persuader de vivre Et pour m’obliger à vous suivre, N'étaient donc que pour m’attraper. — (Paul Scarron, Virg. trav. II.)
- (Par dérision) (Désuet) Mari trompé.
- Ainsi sont les Européennes, dit Michael. Ah, mes amis, si tous les cornus d’Europe portaient lampions, ô miséricorde, quelle illumination ! — (Albert Cohen, Belle du Seigneur, Gallimard, 1968, page 561)
- (Botanique) Dont le style ou les anthères sont en forme de corne.
- Affecté de l’ergot.
- Blé cornu.
- (Médecine vétérinaire) Dont la hanche, très prononcée, forme une forte saillie, défaut dû, soit à une conformation vicieuse, soit simplement à la maigreur.
- Cheval cornu, jument cornue.
- (Grammaire) Diacritique de l’alphabet vietnamien attaché au coin supérieur droite des lettres "o" et "u" pour donner "ơ" et "ư" (arrondissement de voyelles).
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contrebattu
- Participe passé masculin singulier du verbe contrebattre.
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habitue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de habituer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de habituer.
- Une femme d’un certain âge, qui veut s’attacher à jamais un homme, commence par en diviniser les défauts, afin de rendre impossible toute rivalité ; car une rivale n’est pas de prime abord dans le secret de cette superfine flatterie à laquelle un homme s’habitue assez facilement. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de habituer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de habituer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de habituer.
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émoulue
- Participe passé féminin singulier de émoudre.
- Elle avait tout de la postdoctorante fraîche émoulue, qui peut à peine se payer le petit menu de chez Flunch. — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 4)
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dévêtu
- Participe passé masculin singulier de dévêtir.
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cousu
- Lié par une couture.
- (Sens figuré) Qui est plein.
- Naturellement je redouble de vitesse… mais tout à coup… pif ! paf ! pan !… des coups de revolver plein l’escalier !… Il est cousu de revolvers, ce vieux trappeur ! — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Les truands se dissimulaient dans toutes les encoignures des maisons, et gare au bon bourgeois cousu d'or, qui rentrait trop tard chez lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 43)
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biscornu
- (Familier) Qui a une forme irrégulière, baroque.
- Nous commençons aux lanternes l’ascension de Péra, par les rues biscornues des quartiers turcs. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- On découvre des escaliers bossus, étriqués, des recoins et profondeurs inexprimables, des bouts de cours et de ruelles, un pêle-mêle biscornu. — Voilà les restes du Moyen âge, la fantaisie et l’anti-hygiène. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Si on les avait placés face à face, à voir une pareille collection de créatures bizarres et biscornues, il leur eût été impossible de se regarder sans rire. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- C’est grâce à ce physique biscornu qu’il tient l’hiver, planqué sous son manteau neigeux... — (Marine Dumeurger, Rester nain, Libération le 28 mars 2017)
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férue
- Féminin singulier de féru.
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humus
- (Jardinage) Terre végétale.
- Les jours filent clairs parmi le friselis des feuilles, le froufroutement des brises, les odeurs âpres des humus, le parfum des sèves, entouré d’oiseaux et d’abeilles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Pédologie) Couche supérieure du sol créée, entretenue et modifiée par la décomposition de la matière organique, principalement par l'action combinée des animaux, des bactéries et des champignons du sol.
- À la rigueur on peut voir des liens entre une plante herbacée et un arbre de la forêt. Il est possible que l’humus produit par les feuilles de Conifères conviennent à ces plantes, mais l’inverse est insoutenable. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 121)
- En 1840 enfin, von Liebig publie La chimie dans ses rapports avec l’agronomie, livre dans lequel il montre que les plantes ne se nourrissent pas d’humus, mais de solutions minérales et que l’humus est un produit transitoire entre les matières organiques végétales et les sels minéraux, seuls aliments des plantes. — (Aubert, G. & Boulaine, J. (1980). Chapitre premier. La notion de sol. Dans : Georges Aubert éd., La pédologie (pp. 5-20). Paris cedex 14: Presses Universitaires de France.)
- La podzolisation est essentiellement un processus d’altération chimique intense des éléments silicatés, se produisant sous l’action de cet humus brut et libérant des sesquioxydes. — (Philippe Duchaufour, Précis de pédologie, p. 286, Masson, 1965)
- Ces gens qui pendant des siècles ont remué la terre et collaboré avec les saisons ont disparu aussi complètement que le bétail qu’ils menaient paître et que les feuilles mortes dont ils faisaient de l’humus. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 165)
- Dans cette terre riche en humus et en azote et qui n'avait pas vu le soleil depuis six ans, c'était bien le diable si l'orge ne faisait pas merveille. — (Claude Michelet, L'appel des engoulevents: Des grives aux loups, Éditions Robert Laffont, 1990, chapitre 2)
- L’humus qui, lié aux argiles, contribue à la qualité de la structure des sols et à leur fertilité, résulte de la transformation de la matière organique. C’est un produit composite, chimiquement mal défini, et les détails de sa formation sont encore imparfaitement connus. — (Pierre Davet, Vie microbienne du sol et production végétale, Éditions Quae, 1996, page 143)
- Le parcours n’avait guère d’intérêt, hormis pour ceux qui s’intéresseraient au processus de transformation des feuilles mortes en humus – ce qui avait été mon cas par le passé, il y a maintenant plus de vingt ans, j’avais même effectué différents calculs sur la quantité d’humus produite en fonction de la densité de la couverture forestière. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 283)
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chevelu
- Qui porte des cheveux longs et touffus.
- Les rois chevelus.
- Bourras était un grand vieillard à tête de prophète, chevelu et barbu, avec des yeux perçants sous de gros sourcils embroussaillés. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Qui est garni de cheveux.
- (Par analogie) (Botanique) Qui est garni de poils
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true
- Vrai , vraie.
- Is this statement true or false?
- Véridique.
- It's a true story.
- Loyal, fidèle.
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conspue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de conspuer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de conspuer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de conspuer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de conspuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de conspuer.
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ébattue
- Participe passé féminin singulier du verbe ébattre.
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advenue
- Féminin singulier de advenu.
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décrue
- Baisse du niveau d'eau d'un cours d’eau qui était en crue.
- La Loire entame sa décrue.
- Lors de la décrue, la majorité des poissons qui ont grandi dans la plaine d’inondation regagnent le lit du fleuve ou d’autres milieux pérennes (lacs, bras morts) où ils se répartissent. — (Groupe d’experts sur les plaines d’inondation sahéliennes (GEPIS), Vers une gestion durable des plaines d’inondation sahéliennes, 2000)
- (Par extension) Quantité dont un fleuve, une rivière a décru.
- La décrue est de cinquante centimètres.
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reçu
- Qui est admis, établi, consacré.
- Les usages reçus.
- Les maximes reçues.
- Vous pouvez très bien procéder ainsi, cela est reçu.
- Se conformer à ce qui est reçu.
- J’ai ouï dire aux anciens de Saint-Sulpice que, vers la fin du XVIIIe siècle, on n’allait guère à la Sorbonne ; qu’il était reçu qu’on n’y apprenait pas grand-chose ; que la conférence intérieure, en un mot, prit tout à fait le dessus sur la leçon officielle. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 122-123.)
- […] mais, pour achever d’exaspérer Levine, Vassinka, souhaitant le bonsoir à la maîtresse de la maison, tenta de lui baiser la main.« Ce n’est pas reçu chez nous », dit brusquement Kitty en retirant sa main. — (Léon Tolstoï, Anna Karénine, tome II, Nelson, Paris, 1910, page 303)
- Le tribunal commence par dire si la partie civile est « reçue » en sa constitution, c’est à dire si elle l’a fait dans les formes et délais légaux et est bien une victime directe de l’infraction. — (Maître Éolas, vade mecum d'une audience correctionnelle, 7 septembre 2004 → lire en ligne)
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insinue
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de insinuer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de insinuer.
- « Lorsque les scies peuvent parvenir directement, c’est-à-dire, parcourir toute la longueur de l’espace dans lequel elles doivent agir, on les insinue, si l’on peut, la lame étant de suite montée sur champ, ou dans le cas contraire, droite, pour la tourner, quand elle est parvenue au collet de la dent, où l’espace est toujours plus grand, surtout en avant ; s’il était impossible que cette lame pénétrât ainsi, on la démonterait pour la faire arriver par une de ses extrémités, sa dentelure regardant le côté opposé à la gencive ; puis on la tournerait et on la monterait ainsi dans la bouche ; mais il est rare qu’on en vienne là, parce que la dent que l’on veut déchapeler, suivant l’expression des anciens, devant être sacrifiée, on ne craint pas de frayer avec la lime, à ses dépens, une voie par laquelle la scie pénétrera jusqu’à son collet » (Nouveaux éléments complets de la science et de l’art du dentiste, par M. Désirabode et ses fils, tome IIe, page 417.) — (Jacques Lisfranc, Précis de médecine opératoire, 1845)
- L’Esprit visiteur, qui s’insinue en elle et commence à la spiritiser y lui apparaît donc avec les privilèges d’un familier, jusque dans la chambre qu’elle habite ; et là, ni son mari, ni les ouvriers qu’il occupe ne parviennent à l’apercevoir ou à l’entendre lorsqu’au contraire elle l’entend ou l’aperçoit. — (Gougenot des Mousseaux, Mœurs et pratiques des démons ou des esprits visiteurs du spiritisme ancien et moderne)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de insinuer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de insinuer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de insinuer.
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angélus
- (Liturgie catholique) Prière en l’honneur du mystère de l’incarnation, qui commence par le mot « Angelus » et qui se fait trois fois le jour, le matin, à midi et le soir.
- Dire l’Angélus.
- (Par extension) Heure de réciter cette prière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Sonnerie de cloche qui se fait au moment de cette prière.
- Puis j’avais les angélus : l’angélus de midi, un archange aux habits de soleil qui entrait chez moi tout resplendissant de lumière ; l’angélus du soir, un séraphin mélancolique qui descendait dans un rayon de lune et faisait toute la chambre humide en y secouant ses grandes ailes. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 151)
- Pendant une heure à peu près, elle marcha à travers les vignes, dans les sentiers mouillés de rosée, et elle arriva au village où elle voulait prendre une voiture au moment où l’angélus sonnait ; les portes des maisons s’ouvraient, et déjà dans la rue les paysans allaient et venaient en se disant bonjour. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Un conseil municipal, composé d’esprits supérieurs, après avoir affublé le pauvre vieux clocher roman d’une potence avec un drapeau tricolore, a supprimé maintenant cet Angélus. Donc, c’est fini ; on n’entendra plus jamais, les soirs d’été, cet appel séculaire… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- L’angélus sonne, dans un village où notre armée n’est pas encore, car notre premier soin, dans chaque clocher, est de couper les cordes — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Sa femelle lui ressemblait comme une sœur ; mais, nerveuse et sujette à de vapeurs, elle jetait des cris pour un claquement de porte et se lamentait au son des angélus. — (Colette, La Toutouque, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 88)
- Tous prennent l’angélus pour des glas et s’étonnent que tous les soirs, à la même minute, un homme meure. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 100)
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charnu
- (Anatomie) Qui est formé de chair.
- Une masse charnue. Les parties charnues du corps.
- Au physique, Antoine n’avait que les lèvres charnues d’Adélaïde.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
- (Par analogie) (Botanique) Pulpeux, succulent, en parlant des plantes et de leurs parties.
- Plante, racine, feuille charnue. Des fruits charnus. Des pruneaux bien charnus. Des olives bien charnues.
- (Sens figuré) Qui a de la consistance, de l’épaisseur.
- Ripartites helomorphus se distingue de ses congénères par le chapeau gibbeux et charnu, beaucoup plus épais que la largeur des lamelles, par l'absence de cils marginaux et par ses spores très petites à verrues basses et arrondies. — (H. S. C. Huijsman, « Observations sur le genre Ripartites », dans Persoonia, vol. 1, part. 3, 1960, page 337)
- On vient là surtout pour entendre des mots faussement familiers, des mots si charnus qu’ils semblent autant d’injures lancées à toutes les cuisines diététiques : tablier de sapeur, gras-double, tête de veau sauce gribiche, pieds paquets, saucisson chaud, fraise de veau, potée aux deux viandes. — ( Philippe Delerm, Le bistrot lyonnais, dans La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, p. 73.)
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contrebattue
- Participe passé féminin singulier du verbe contrebattre.
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cactus
- (Botanique) Famille de plantes succulentes dont la tige est en général charnue, garnie d’aiguillons en faisceaux et ordinairement dépourvue de feuilles. Ce sont des plantes dites xérophytes qui stockent dans leurs tissus des réserves de suc pour faire face aux longues périodes de sécheresse. → voir Cactaceae
- Comme un coup de tonnerre au milieu du silence,Dans le poudroîment d’or du pollen qu’elle lance,S’épanouit la fleur des cactus embrasés. — (José-Maria de Heredia, Fleurs de feu, 1893, p. 128)
- Le jour s'élevait peu à peu. Sous les haies de cactus en raquette séjournaient des brumes courbes comme des montées de neige. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- L'adolescence est comme un cactus. — (Anaïs Nin, Une espionne dans la maison de l'amour, 1954)
- Le monde entier est un cactus,Il est impossible de s'asseoir,Dans la vie, il y a des cactus,Moi je me pique de le savoir,Aïe ! aïe ! aïe !, ouille ! ouille ! — (Jacques Lanzmann, Les Cactus, 1966)
- La Native American Church, connue aussi sous le nom de « religion du peyote », est un mélange de religion traditionnelle indienne et de christianisme, avec consommation rituelle du peyote, un petit cactus hallucinogène. — (Françoise Perriot, Sagesse des indiens d'Amérique : Sur la voie Hopi, Hachette Pratique, 2016, p. 118)Cette euphorbe n'est pas un cactus.
- Nom parfois utilisé à tort pour désigner des plantes succulentes, pourvues ou non d'épine et qui ressemblent à des cactus sans être de cette famille de plante (par exemple certaines euphorbes).
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descendu
- Participe passé masculin singulier de descendre.
- Depuis le matin, les Cantons de l’Est sont envahis par un froid sibérien: le thermomètre est descendu à moins quarante degrés. — (Sylvie Desrosiers, La Jeune Fille venue du froid, Éditions de la courte-échelle, Montréal, 1997, page 7)
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affût
- (Armement) Machine de bois ou de métal servant à supporter ou à transporter une pièce d’artillerie.
- Les 4 Servans de l’affût s'y portent alors : ils ôtent la chevrette et la mettent sur le traîneau avec le reste des armemens ; […]. — (Aide-mémoire a l'usage des officiers d'artillerie de France, attachés au service de terre, 4e éd., tome 1, Paris : chez Magimel, 1809, p. 350)
- Le ministre, soutenu par quatre hommes de sa suite, descendit de cheval péniblement et en jetant quelques cris involontaires que lui arrachaient ses douleurs ; mais il les dompta et s’assit sur l’affût d’un canon. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Une découverte militaire importante révolutionne la conception des villes et surtout des remparts : les frères Bureau inventent, aux alentours de 1450, l’affût à roues, ce qui assure la mobilité de l’artillerie. — (Bogdan Andrei Fezi, Bucarest et l’'influence française, Éditions L’Harmattan, 2005)
- Par ailleurs, pour des raisons budgétaires, le même canon est monté sur un affût tracté pour équiper les divisions d'infanterie. — (Bernard Schnetzler, Quelle armée de Terre pour demain ?, Éditions Economica, 2003)
- (Papeterie, Technique) Châssis de bois qui formait le moule pour puiser les feuilles de papier.
- (Héraldique) Meuble représentant un support de canon dans les armoiries. Il n’est quasiment jamais séparé du fût de canon. Il est généralement représenté sous une forme ancienne dont la couleur peut différer de celle du fût du canon, on dit alors que le canon est affûté d’une certaine couleur.
- D’or à la pièce de canon de sable tournée à senestre, montée sur un affût de gueules et posée sur une montagne d’azur mouvant de la pointe, qui est de Montfort-sur-Argens → voir illustration « armoiries avec un canon sur son affût »
- (Technique) Manche d'un outil tranchant. (Note :pour un rabot on dit fût).
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abus
- Usage mauvais, excessif de quelque chose.
- L’abus qu’il a fait de ses richesses, de ses forces, de sa santé, de son autorité.
- (Absolument) Désordre, usage pernicieux.
- Les abbayes et les monastères, étaient à cette époque, « cavernes de voleurs, lieux de dissolution » ; les abus devenaient tellement criants, les désordres prenaient des proportions si inquiétantes, qu'à tout prix il fallait y mettre un terme; […] — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- À Landusec, Gilles Guilley, plombier, préside une association de défense contre les abus des prestataires de l'Internet (Adcapi). — (http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-edern-le-site-Internet-gratuit-leur-revient-cher-_29048-avd-20100121-57524363_actuLocale.Htm Édern : le site Internet gratuit leur revient cher).
- Abus manifeste.
- Réformer, corriger, retrancher les abus.
- Il s’est glissé divers abus dans la justice, dans cette administration.
- Il faut distinguer entre un usage reçu et un abus qui s’est introduit.
- (Droit) …
- Abus de confiance, Délit que l’on commet en abusant de la confiance de quelqu’un.
- Appel comme d’abus, Appel interjeté contre la sentence, l’acte ou l’écrit d’un ecclésiastique qu’on prétend avoir excédé son pouvoir ou avoir contrevenu aux lois de l’état.
- Interjeter appel comme d’abus. On dit de même
- Le Conseil d’état a jugé qu’il y avait abus, Il a admis l’appel comme d’abus.
- Erreur.
- Voilà un étrange abus.
- C’est par abus qu’on a pu soutenir une telle opinion.
- C’est souvent commettre un abus de compter sur la justice des hommes. En ce sens, il a vieilli.
- un abus de langage.
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distendu
- Participe passé masculin singulier de distendre.
- La haute lampe placée derrière les promeneurs éclaira subitement l’homme qui riait sans bruit, les yeux fermés. Sur son visage blanchâtre, distendu par une hilarité muette, la sueur coulait à grosses gouttes. — (Albert Camus, La Peste, Éditions Gallimard, 1947)
- « C'est pour qui ? » se renseigna le Michel-Ange de l'épiderme, tout en se grattant les roustons à travers son calfouette distendu et d'une couleur indéfinissable. — (Laurent Bettoni, Les Costello, une série mordante, saison 1, éd. les indés, 2016)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.