Dictionnaire des rimes
Les rimes en : hypothèse
Que signifie "hypothèse" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Didactique) Supposition que l’on fait sans se demander si elle est vraie ou fausse, mais seulement pour en tirer des conséquences à vérifier.
- Cette table donne le moyen d'établir, dans l’hypothèse où la courbe de la marée est une sinusoïde, la hauteur de la marée à un instant quelconque. — (Annuaire des marées pour l’an 1973, tome I - Ports de France, Service hydrographique de la Marine, 1971)
- Dans la scène d’accouplement, c'est peut-être un bélier qui flèche (ou un étalon). […]. J'ai une hypothèse pour interpréter cette partie de saute-mouton : dans la Genèse XXX, 10, la vision de Jacob grâce à laquelle il accrut son troupeau aux dépens de Laban, une histoire de béliers noirs en rut… — (Olivier Pagès, Le Temple de Lanleff: Dossier, La TILV éditeur, 1998)
- Dans l’hypothèse où la consultation d’une commission n’est pas obligatoire et en l’absence d’avis de celle-ci dans un délai raisonnable, l’autorité compétente peut prendre régulièrement la décision. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- (Mathématiques) Proposition que l’on avance soit comme point de départ de la démonstration d’un théorème, soit comme donnée d’un problème.
- L’angle B A C est égal par hypothèse à l’angle D A E, donc…
- En Mathématiques, c'est une supposition que l'on fait, pour en tirer une conséquence qui établit la vérité ou la fausseté d'une proposition, ou même qui donne la résolution d'un problème. Il y a deux choses principalement à considérer, dans une proposition mathématique, l'hypothèse & la conséquence ; l'hypothèse est ce que l'on accorde, ou le point d'où l'on doit partir, pour en déduire la conséquence énoncée dans la proposition, en sorte qu'une conséquence ne peut être vraie, en Mathématiques, à moins qu'elle ne soit tirée de l'hypothèse, ou de ce que les Géomètres appelles les données d'une question ou d'une proposition : quand une conséquence soit vraie absolument, si elle ne l'est pas relativement à l'hypothèse ou aux données de la proposition, elle passe & doit effectivement passer pour fausse en Mathématiques, puisqu'elle n'a pas été déduite de ce dont l'ont étoit convenu; on n'a donc pas pris l'état de la question, & par conséquent l'on a fait un paralogisme, que l'on appelle , dans les écoles, ignorentia clenchi, ignorance ou oubli de ce qui est en question — (MM. D'Alembert, l'Abbé Bossut, de la Lande, le Marquis de Condorcet, Charles &c., Encyclopédie Méthodique. Mathématiques, 1785)
- (Ordinairement) Conjecture, ou ensemble de conjectures, qui permettent d’essayer, par une interprétation anticipée, une explication de certains phénomènes de la nature, ou de faits présents ou passés.
- Dans l’esprit de nos dames, l’hypothèse eut tôt fait de se muer en certitude. Quoi d’étonnant à cela? Le sexe qui s’intitule intelligent n’agit guère d’autre façon ; voyez plutôt les dissertations savantes. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842, traduction de Henri Mongault, 1949)
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion : […] ; que tous ces mots Droit, Devoir, Morale, Vertu, etc., dont la chaire et l'école font tant de bruit, ne servent à couvrir que de pures hypothèses, de vaines utopies, d'indémontrables préjugés; […]. — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, page 70)
- Ce qui est plus grave, c'est que, d’auteur en auteur, les hypothèses sont devenues des certitudes et l'on peut lire dans des ouvrages de vulgarisation les plus étonnantes affirmations, jamais vérifiées, jamais critiquées, prises un jour à la source du possible et entraînées depuis dans le flot de l’indiscutable. — (André Leroi-Gourhan, Les religions de la préhistoire, Presses universitaires de France, 1971, page 144)
- (Biologie) Assemblage de plusieurs suppositions faites pour parvenir plus facilement à l’explication de certains phénomènes; ce qu’on appelle autrement et plus communément : système.
- Réaumur, plus observateur et moins métaphysicien que son disciple, fut beaucoup plus embarrassé. Il proposa plusieurs hypothèses, sans s’arrêter sérieusement à aucune. L’une d’elles est au moins ingénieuse. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, pages 496-519)
- Si donc le darwinisme, pas plus que le lamarckisme, ne nous éclairent sur l’origine des callosités, quelle hypothèse explicative nous reste-t-il ? La mutationniste, qui rallie aujourd'hui la pluralité des savants. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Proposition particulière comprise sous la thèse générale.
- Réduire la thèse à l’hypothèse. Venons de la thèse à l’hypothèse. Appliquer la thèse, l’hypothèse et la synthèse.
Mots qui riment avec "aise"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "hypothèse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aise , aises , èse , èses , eize , èze et èzes .
-
ascèse
- Discipline de vie, ensemble d’exercices physiques et moraux pratiqués en vue d’un perfectionnement spirituel.
- […] l’ascète se sacrifie à l’inutile donc il est absurde ou si l’on essaye d’en faire l’apologie, ce sera uniquement par les services matériels qu’il a pu rendre accidentellement, sans songer que ces services n’étaient nullement son but et que ces travaux dont on lui fait honneur, il n’y attachait de valeur qu’en tant qu’ils servaient son ascèse. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre iv, page 86)
- À l’exemple des chamans amazoniens qui s’infligent des diètes cruelles avant de mâchouiller une plante inconnue dans le but d’en découvrir les pouvoirs, j’ai eu recours à la technique d’investigation la plus vieille du monde : j’ai jeûné. L'ascèse est un moyen instinctif de créer en soi le vide indispensable à la découverte scientifique. — (Amélie Nothomb, Pétronille, Éditions Albin Michel, Paris, 2014, p. 7)
- (Philosophie) Conscience qui oscille entre plusieurs niveaux. Il s’agit par la méditation de faire surgir une dimension nouvelle de la conscience, un autre niveau de réflexion et d’analyse. — (Paul Ricœur, Idées directrices pour une phénoménologie de Husserl, collection Tel, Gallimard, page XXXI)
-
mésaise
- (Vieilli) Insuffisance des moyens d’existence ; gêne financière.
- Elle vit l’opulence & les richesses succéder à l’aisance ; & son père , avant tout cela , avoit connu le mésaise & presque la pauvreté. — (La mésalliance, dans les Contes moraux dans le goût de ceux de M. Marmontel, recueillis de divers auteurs, publiés par Melle Uncy, Amsterdam & Paris : chez Vincent, 1763, volume 2, page 399)
- (Vieilli) État psychologique de déplaisir et d'insatisfaction causé par une gêne ou par un manque.
- Le mésaise que vous éprouvez n’a point d’autres causes que le vide où se trouve votre cœur. — (Ninon de Lenclos, lettre au marquis de Sévigné, dans les Lettres de Ninon de Lenclos, lettre II ; Librairie Garnier Frères, Paris, 1922, page 103)
- Sans mentir et sans se leurrer aussi, il pouvait, en toute sécurité, s’écrier : « Seigneur, j’ai aimé la beauté de votre maison et le lieu où habite votre gloire. » C’était la seule compensation qu’il pût proposer au Père, de ses contumélies et de ses mésaises, de ses écarts et de ses chutes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915, page 94)
-
paracentèse
- (Médecine) Opération chirurgicale consistant à ponctionner le liquide qui s’est formé anormalement dans une cavité. Souvent utilisé en français pour désigner la ponction du tympan.
- Pratiquer une paracentèse à un enfant en bas âge ne fait pas plus plaisir au médecin qu’aux parents.
- La myringotomie (incision du tympan) doit être préférée à la paracentèse (piqûre du tympan), mais les deux méthodes sont moins efficaces que l’antibiothérapie. La myringotomie n’a par ailleurs aucun effet sur la persistance ou non des sérosités après l’infection. — (P. H. Van de Heyning, F. Mestdagh, J. Claes, H. Valcke, Otite moyenne et sinusite, in Pédiatrie – Capita Selecta, Garant, Louvain, Belgique, 1996)
- synoviorthèse
-
maconnaise
- Féminin singulier de maconnais.
-
catachrèse
- (Rhétorique) Figure de style qui consiste à détourner un mot de son sens propre en étendant sa signification : le pied d'une table, être à cheval sur une chaise, les ailes du moulin, la plume d’un stylo, les dents d’une scie. C'est « une métaphore dont l'usage est si courant qu'elle n'est plus sentie comme telle »[1].
- Il se souvint tout à coup d'une vieille chronique où il avait, pour flétrir, stigmatiser, juvénaliser les comportements bourgeois, […] projeté le feu rouge des catachrèses les plus imprévues, des synecdoches les plus arbitraires, des antonomases les plus follement tirées par les cheveux, […]. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 81-82)
- (Musique) Action de sauver une dissonance d’une manière dure, inusitée[2].
-
électrophorèse
- (Biologie) Technique utilisée pour séparer et caractériser des molécules telles que des protéines ou des acides nucléiques (ADN, ARN, etc.) fondée sur le fait que dans un milieu donné soumis à un champ électrique, la migration et la séparation des molécules se fait en fonction de leur charge électrique et pour des charges identiques, en fonction de leur taille et de leur forme.
- Grâce au réseau Ethernet vers le 46 et aux Themis, la biologie a très tôt pu construire des « manips » mettant en jeu l’informatique, tels que les traitements de gels d’électrophorèse 2D, l’écologie, etc. — (Jacques Beigbeder, L’épopée du centre de calcul de l’ENS, L’Archicube n° 20, juin 2016, page 34)
- On a aussi un séquenceur par électrophorèse capillaire dernier modèle, ça va chercher dans les trois cent mille euros… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 3)
-
aposiopèse
- (Vieilli) (Rhétorique) Réticence, interruption d’une phrase sans achever sa pensée.
- Ces quatre sources sont 1° le besoin ; 2° le pléonasme ; 3° la métathèse ; 4° l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il [Phœbammon] en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe. — (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)
-
orchaise
- Féminin singulier de orchais.
- cinétogénèse
- sermaise
- barbaise
-
pèse
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de peser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de peser.
- C’est bien cette technique, en effet, qui a la capacité de dé-réaliser et d’atténuer par là la portée de l’infortune chronique qui pèse sur l’existence des fidèles, et elle le fait par le truchement du mythe qui confère un sens à cette infortune en présentant celui-ci sous une forme figurée. — (Le corps, lieu de ce qui nous arrive, édité par Pierre Gisel, éditions Labor et fides, 2008, page 57)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de peser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de peser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de peser.
-
rouennaise
- Féminin singulier de rouennais.
-
islandaise
- Féminin singulier de islandais.
-
landaise
- (Zoologie) Race mixte rustique d’ovins, originaires de France (Landes), à toison variable.
-
senonaise
- Féminin singulier de senonais.
-
finlandaise
- Féminin singulier de finlandais.
- Du vélo 365 jours dans l’année : à Oulu, ville finlandaise au nord-est du golfe de Botnie, ni les températures négatives, ni les premières neiges n’arrêtent les cyclistes, dans cette commune qui se définit elle-même comme « la capitale du vélo en hiver ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 9 décembre 2022, page 20)
-
hystérèse
- Propriété d’un système ou d’un matériau dont l’état dépend de l’histoire des sollicitations auxquelles il a été soumis, ou du sens de variation de ces sollicitations.
- La courbe d’aimantation du fer présente une hystérèse ferromagnétique bien marquée.
- Ce thermostat coupe le chauffage à 65°C, et l’enclenche à nouveau à 60°C ; il a donc une hystérèse en température de 5°C.
- (Pharmacocinétique-pharmacodynamie) Décalage entre le moment où la concentration maximale de médicament dans le sang est atteinte et l’instant où son effet est maximal.
-
alèze
- Variante de alaise.
- 3. Dès que le malade a souillé son lit, il faut, au plus tôt, changer l’alèze. — (Théodore Tuffier, Petite Chirurgie pratique, 1921)
- épirogénèse
-
diagenèse
- (Géologie) Ensemble des processus de transformation de sédiments en une roche sédimentaire.
- Les éléments de roches phosphatées sont soit phosphatés, soit phosphatisés, selon s'ils contiennent naturellement du phosphore ou si celui-ci s'est introduit dans l'élément de manière secondaire, par diagenèse ou autre processus.
- On appelle donc diagenèse l’ensemble des processus biologiques, chimiques et physiques qui affectent les sédiments après leur dépôt, au cours de la lithification durant l’enfouissement, avec des conditions de température et de pression ambiantes qui évoluent dans le temps. — (Bernard Biju-Duval, Géologie sédimentaire: Bassins - Environnements de dépôts - Formation du pétrole, 1999)
-
aise
- Sentiment de joie, de plaisir, causé par la présence, par la possession d’un bien.
- Tressaillir d’aise. Être transporté d’aise. Être ravi d’aise.
- Il ne se sent pas d’aise.
- Une nourrice, au plus épais, levait très haut son poupon, qui riait d’aise. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- État commode et agréable.
- Être bien à son aise.
- Vous êtes là bien à votre aise.
- Se mettre à son aise.
- Travailler à son aise.
- Je ferai cela à mon aise.
- Ainsi surprise dans son immobilité de songe, on eût dit pourtant qu’elle s’ébrouait dans une aise sans bornes, comme ces jeux silencieux qu’on surprend la nuit dans les clairières. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- (Au pluriel) Commodités de la vie.
- Me voilà sur les routes, moi aussi, à plus de trois kilomètres de mon palais, prêt à dormir dans un lit de hasard, sans aucune de mes aises ni de mes habitudes familières. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Comment cette jeune fille, habituée à toutes les aises de la vie, supporterait-elle les hasards de cette existence de privations ? — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- polysynthèse
- photogenèse
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.