Dictionnaire des rimes
Les rimes en : humorisme
Que signifie "humorisme" ?
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- (Médecine) Doctrine des médecins qui attribuent les affections aux humeurs.
- La première, issue de l’humorisme hippocratique et galénique met l’accent sur l’intérêt des régimes restrictifs et les cures de jeûne en cas de maladies chroniques. — (Alain Drouard, Les Français et la table: alimentation, cuisine, gastronomie du moyen âge à nos jours, 2005)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "humorisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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chauvinisme
- Sentiment de celui qui est chauvin (très patriote), le comportement qui en découle.
- Toutefois il nous semble qu’il entre dans les raisonnements de certains éléments intransigeants espagnols moins de raisons pratiques que de chauvinisme inquiet et que précisément ce chauvinisme ne nous est guère favorable. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in « La Revue de Paris », 1922)
- A l'antisémitisme politique s'associe immanquablement l'antisémitisme religieux : le chauvinisme exploite le fanatisme et le fanatisme se fait le paravent du chauvinisme. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- En même temps, les espérantophones se sentent profondément enracinés dans leur propre milieu ethnique, mais en évitant tout chauvinisme. — (Claude Gacond Découverte de l'espéranto)
- Elle doit aussi compter avec un chauvinisme officiellement encouragé au Maroc sur tout débat portant sur cette région et des lois punissant les propos remettant en cause la marocanité du territoire. — (La commission marocaine de vérité: Le devoir de mémoire honore a une époque incertaine, Human Rights Watch, novembre 2011, V.17, N°11(E))
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mérycisme
- (Nosologie) Trouble du comportement alimentaire caractérisé par la régurgitation et remastication des aliments.
- Le naïb était un vieillard frappé de paralysie et de mérycisme, au point de ne pouvoir parler que difficilement; il vivait constamment étendu sur sa couche. — (Arnauld d’Abbadie; « Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie », 1868)
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européisme
- Option politique préconisant l’intégration européenne.
- Le b.a.-ba de l’européisme, c’est Pascal Lamy qui, avec sa franchise coutumière, en rappelle la recette dans la revue Le Débat : on y fabrique du politique avec de l’économique, et c’est ainsi qu’il faut continuer. — (L’Express, 9 mai 2005)
- L’européisme espagnol n’a pas son équivalent en France malgré notre rôle pionnier. — (Le Nouvel Observateur, 21 février 2005)
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gallicisme
- (Linguistique) Construction ou emploi propre à la langue française.
- « Il vient de mourir, Il va venir, Si j’étais que de vous » sont des gallicismes.
- Il n’était même pas possesseur d’un anglais correct. Ses gallicismes, son accent le désigneraient chaque jour aux risées de sa femme… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 86)
- (Linguistique) Emprunt fait au français par une autre langue.
- Les Flamands "déjoualisent" : en accédant au statut de "nation", au cours des années soixante, les Flamands, jadis dominés par les Wallons francophones, se sont rendus compte que le "flamand", cet ensemble de dialectes et de patois du néerlandais, bourré d’archaïsmes, de régionalismes, de gallicismes et de germanismes, ne pourrait leur servir de langue nationale. — (L’Actualité, volume 1, 1976, page 68)
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manichéisme
- (Religion) Doctrine religieuse conçue par Mani, fondée sur la coexistence et l'antagonisme de deux principes cosmiques égaux et éternels : le bien et le mal ; conception qui admet le dualisme antagoniste d'un principe du bien et d'un principe du mal.
- Le manichéisme […] n’est pas seulement une secte ou une hérésie chrétienne […], mais une apparition religieuse entée, comme le christianisme, l’islamisme et le budhisme, sur une religion antérieure — (Renan, Avenir sc., 1890, page 282)
- (Par extension) Propension à considérer que l’on représente le bien, face au mal.
- On condamne volontiers ici et là le manichéisme, même si des deux côtés de l’Atlantique on ne s’abstient pas de s’enferrer dans son concept deux fois asservissants — Des bons et des méchants aux keufs et joueurs de grinche, en passant par les cow-boys et les indiens ou les rupins et les miskines, le sage a appris à ne dépendre pas moins du bien que du mal comme d’une paire de menottes. — (Jean-Laurent Pawlowski, Fils de chien!, Toulouse : La Vie en rose, 1998, page 22)
- Le manichéisme quasi infantile d’Éric Zemmour obère sa capacité future à unir les Français, décrédibilisant résolument sa candidature à la magistrature suprême. — (Manuel Valls, Zemmour, l’antirépublicain, Éditions de l’Observatoire, Paris, 2022, ISBN 979-10-329-2527-0, p. 35)
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panarabisme
- Mouvement politique et idéologique fortement séculier qui vise à réunifier tous les peuples arabes.
- S’il a été incarné avec le talent que l'on sait par Abdel Gamal Nasser, le panarabisme est né bien avant lui : ses prémices sont à rechercher dans les courants modernistes des dernières décennies de l’Empire ottoman puis, après la guerre, dans le jeune État irakien de Fayçal, et en Égypte à partir des années 30. — (François Zabbal in Qantara d’octobre 2013, Vie et mort du panarabisme)
- Les Lions de l’Atlas se retrouvent leadeurs d’un panarabisme que les critiques envers le Qatar ont exacerbé. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 14 décembre 2022, page 18)
- [Au sujet de l’Égypte de Nasser] …par ailleurs l’idéologie nassérienne est cristallisée par la question palestinienne et la création de l’État israélien. Le panarabisme devient l’idéologie de l’État.
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lettrisme
- (Art) Art qui fait des lettres la matière première de la création, sans relation avec son utilité de représentation sonore ou sémantique.
- Les anarchistes sont concernés dans la mesure où les anarchistes s’intéressent à l'art, parce que le lettrisme est à la pointe du plaisir en art, en fait à la pointe de la culture. — (Maurice Lemaître, Où en est le mouvement lettriste ?, dans Le Monde libertaire, n°94, octobre 1963, p.10)
- Le lettrisme apporte en 1950 l’hypergraphie (d’abord nommée « métagraphie »), art basé sur l’organisation des lettres et des signes, et considérée comme un dépassement à la fois de l’art plastique figuratif et abstrait, et aussi du roman à mots.
- Cette passion l’a conduit à se concentrer sur le lettrisme, mouvement d’avant-garde théorisé en 1946 par Isidore Isou et Gabriel Pomerand, qui s’attache non au sens des mots mais à la poésie des sons. — (Roxana Azimi, François Letaillieur, Champollion du lettrisme sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 11 août 201, consulté le 11 août 2017)
- (Éducation) Capacité d’une personne, dans les situations de la vie courante, à lire un texte en le comprenant, ainsi qu’à utiliser et à communiquer une information écrite.
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anglicisme
- (Linguistique) Mot ou locution emprunté à la langue anglaise et utilisé dans une autre langue.
- Il y a lieu également d’éviter les anglicismes, tel l’emploi du verbe « présumer » pour « supposer », « impacter » pour « affecter », « générer » pour « engendrer » ou encore ministre « en charge de » pour « chargé de ». — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Si certains sont réfractaires aux anglicismes, force est de constater que le verbe spoiler est dans toutes les bouches, et décrit une révélation de nature à gâcher le plaisir. Un gros divulgâchis quoi, tabarnak ! — (Mathilde Degorce, Spoiler Alert, Hachette Heroes, 2018, p. 6)
- Eux qui adoraient les anglicismes, les voilà ébranlés par deux petites syllabes de rien du tout, « me » « too ».— (Raphaëlle Bacqué, Patrick Poivre d’Arvor, Nicolas Hulot, Gérard Louvin… Retour sur l’âge d’or des intouchables de TF1, Le Monde, 19 janvier 2022)
- Idiotisme propre à la langue anglaise.
- Il parle bien le français mais ses tournures sont parfois des anglicismes.
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anatocisme
- (Droit) Capitalisation des intérêts d’une somme due.
- Pendant longtemps, l’anatocisme a été interdit : on le considérait comme usuraire. — (Clément Thiry, Traité juridique et mathématique des opérations de banque, 1902)
- Leur comptabilité impitoyable ne fait pas grâce d'un centime, et les mystères de l’anatocisme ont bien vite fait doubler la dette du nhaqué, sans qu'il puisse en soupçonner le mécanisme. — (L’Asie française, Comité de l'Asie française, 1913, vol.13-14, page 113)
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économisme
- Focalisation, dans une science humaine, sur les seuls aspects économiques d’une théorie, d’un concept, d’une politique.
- L’économisme triomphant encourage l’oubli de cette réalité, ce qui se traduit entre autres par une haine de la taxation et un mépris du pauvre, qui serait seul responsable de son sort et phagocyterait les richesses produites par d’autres. — (David Robichaud et Patrick Turmel, La juste part, Atelier 10, Montréal, 2012, page 10)
- (Économie) Réduction de l’action politique et sociale à la seule sphère économique.
- On sait aujourd’hui que, dans la première phase de la lutte nationale, le colonialisme essaie de désamorcer la revendication nationale en faisant de l’économisme. Dès les premières revendications le colonialisme feint la compréhension en reconnaissant avec une humilité ostentatoire que le territoire souffre d’un sous-développement grave qui nécessite un effort économique et social important. — (Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961. p. 198.)
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argyrisme
- Intoxication aiguë ou chronique, professionnelle ou domestique, par l'argent ou ses sels.
- Fin 2007, la presse du monde entier a relaté un cas spectaculaire d'argyrisme: la peau du californien Paul Karason est devenue toute bleue après absorption d’argent colloïdal pour soigner des problèmes de sinus, dermatites, reflux acide, etc.
- On reproche à l’argent de provoquer une intoxication appelée argyrisme. — (Philippe-Gaston Besson, Je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi... !, 2011)
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iotacisme
- (Linguistique) Évolution, notamment en grec postclassique, d’une voyelle ou d’une diphtongue vers le son i.
- Entre le Ve et le IIIe siècle avant l’ère chrétienne, le grec ancien a subi un iotacisme à la suite duquel les lettres η et υ et les groupes de lettres ει, ηι, οι, et υι se sont tous prononcés [i]. Depuis cette époque, la langue grecque ne comporte plus qu’un unique son [i] pouvant être écrit de sept façons différentes : η, ι, υ, ει, ηι, οι, υι.
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dogmatisme
- (Philosophie) Caractère des doctrines philosophiques qui affirment certains principes, certaines vérités.
- La doctrine médicale de l’Ayurvéda est un pur dogmatisme ; elle est toute entière en théories, dont le dogmes, clairs et précis, se tiennent et se relient, et par leur solidarité composent un corps aussi nettement circonscrit que celui de la systématisation galénique. — (Augustin Cabanès, « Médecine », dans La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, par une société de savants et de gens de lettres, tome 23, Paris : Société anonyme de "La Grande encyclopédie", s.d. (vers 1900), p. 513)
- […] il se meut à l’aise dans le bel univers sphérique de son catéchisme, où la Sainte Trinité garantit tout : l’incorruptibilité des essences, la bonté de la création, le sens providentiel de l’histoire, l’infaillibilité du Pape, le dogmatisme ingénu des vicaires de village et des poètes catholiques. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- La rigidité du corps auquel il appartenait, se mariant avec une sévérité innée, l’emprisonnait dans un carcan de dogmatisme. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) (Péjoratif) Disposition à donner à ses opinions, à ses raisonnements un caractère affirmatif, impérieux.
- Ce que nous reprochons au bon sens, c’est son dogmatisme, c’est d’être celui qui affirme toujours : — C’est ceci ! ou : c’est cela ! — et d’être celui qui a toujours, qui veut toujours avoir raison. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
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millénarisme
- (Religion) Doctrine qui soutient l’idée d’un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l’Antéchrist et préalablement au jugement dernier.
- Le millénarisme a été l’objet d’une multitude d’études: théologiens, historiens et sociologues considèrent volontiers qu’il s’agit d'un courant de pensée digne d’intérêt. — (Pascal Bouvier, Millénarisme, messianisme, fondamentalisme: permanence d’un imaginaire politique, 2008)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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belgicisme
- Particularités du français parlé en Belgique. Il s’agit de vocabulaire ou d’expressions qui diffèrent du français de France. Les belgicismes proviennent souvent de l’ancien français, du néerlandais ou de dialectes wallons et sont parfois aussi employés (comme régionalismes) dans le Nord et l’Est de la France ou en Suisse romande.
- Nonante est un belgicisme.
- Ces mots ne sont pas des belgicismes, mais des mots français d’origine belge. — (Cléante, Tours et expressions de Belgique: prononciation, grammaire, vocabulaire, 2000)
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lesbianisme
- Homosexualité féminine[1].
- Bien que plus diffus, plus discret, moins affiché que l'homosexualité masculine, le lesbianisme est cependant tout aussi courant.
- Dans tous les cas évoqués ci-dessus, tout se passe comme s'il était déjà excessivement osé de parler des anormaux : évoquer l’homosexualité, le lesbianisme, la pédérastie et les pratiques pornographiques, sans les inscrire dans un discours descriptif, semble être déjà subversif en soi. — (Pierre Zoberman (directeur), Queer : écriture de la différence ?, tome 1 : Autres temps, autres lieux, l’Harmattan, 2008)
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béotisme
- Défaut de celui qui est béotien.
- On ne se convertit pas de la finesse au béotisme. — (Ernest Renan, L’Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, chapitre v, pages 102.)
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luthéranisme
- (Christianisme) Doctrine de Luther ; religion des luthériens.
- Ainsi, ceux qui s'étaient séparés de l'Église romaine appartenaient déjà à deux sectes très distinctes : les uns au luthéranisme, les autres au zwinglianisme, précurseur du calvinisme. — (Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, Vol.6, 1858, page 158)
- Mais enfin c'était un flot de luthéranisme qui envahissait l’Angleterre consentante. — (Berthe Gavalda, Les Églises en Grande-Bretagne, PUF, Que sais-je?, 1959, page 7)
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étatisme
- Doctrine qui préconise la concentration des organismes industriels, commerciaux, etc., entre les mains de l’État et qui exagère les droits de l’État au détriment de ceux de l’individu.
- Son développement fut, donc, une lutte incessante contre les forces de l’étatisme et celle du capitalisme. — (Georges Guezennec, La Yougoslavie autogestionnaire: bilan critique d’une époque prestigieuse, 1991)
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hépatisme
- (Médecine) Maladie du foie.
- Son action diurétique en fait un favori dans le traitement de lʼhépatisme, de lʼictère, des pierres aux reins et dans les engorgements lymphatiques. — (Sylvie Verbois, Plantes et herbes aromatiques. Saveurs et vertus, 2002)
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cyclisme
- Sport qui consiste à monter une bicyclette ou une motocyclette (bien qu’on dise plutôt motocyclisme dans ce second cas).
- Elle ne faisait sûrement pas assez de bicyclette pour avoir droit à la mention cyclisme, comme un coureur.. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, pages 95-96)
- Les pages qui suivent s’adressent au débutant comme au sportif confirmé et à toutes les personnes désireuses de parfaire leur condition physique en profitant je l’espère, des bienfaits que peut leur apporter le cyclisme, sport d’endurance par excellence. — (Bernard Lecoanet, Cyclisme et condition physique, 2011)
- Moi, je dis toujours « cyclisme », pas « vélo »…– Ah oui? – Oui, je pense qu’il y a un rayonnement supérieur dans le mot « cyclisme » qui convient mieux au sport en question.– Oui, c’est vrai, mais en même temps, le mot « vélo » fait un lien entre l’enfance émerveillée et le sport cycliste de haut niveau, si vous voulez…– Oui? Alors… c’est parce que moi…– C’est mieux « vélo » que « bicyclette », quand même.– Je sais pas…. « vélo », pour moi, c’est le facteur de Jacques Tati, enfin… c’est l’instrument quotidien des campagnes, des villes, c’est l’élément avec lequel on se transporte. Le cyclisme, c’est autre chose qui s’imprègne d'une certaine religiosité. — (Philippe Brunel et Alain Finkielkraut, à l’émission « Répliques », France Culture, le 4 janvier 2020 (vers 4:00))
- (Philosophie) Doctrine d’après laquelle tous les événements se reproduisent perpétuellement de manière cyclique.
- Le cyclisme peut alors être qualifié d’« intégral ». — (« forme cyclique » dans Wikipédia)
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machiavélisme
- Système politique de Nicolas Machiavel.
- Principes et actions où il entre de la mauvaise foi, de la perfidie.
- À première vue, il semble bien chimérique de croire à un tel machiavélisme. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Toutes les ruses, il les imagine et les déploie avec un machiavélisme qui parfois lui pèse. — (Michel Droit, De Lattre, maréchal de France, Pierre Horay, éditions de Flore, 1952, p.81)
- Mais personne n’ose dire que le facteur central de l’histoire des années 1920-1939 fut purement et simplement l’incompétence technique des classes dirigeantes et des gouvernements occidentaux. Leurs opposants préfèrent croire au machiavélisme. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 154)
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mormonisme
- (Religion) Doctrine religieuse des mormons, religion s'appuyant sur cette doctrine.
- En ce moment, Dean Pitferge m'apprit, non sans déplaisir, que la conférence de Mr Hatch était interdite. Les puritaines du bord n'avaient pas permis à leurs maris de s'initier aux mystères du mormonisme ! — (Jules Verne, Une ville flottante, 1871)
- On le voit, l'elder William Hitch faisait du prosélytisme jusqu'en chemin de fer.Et alors il raconta, en passionnant son récit par les éclats de sa voix et la violence de ses gestes, l'histoire du Mormonisme, depuis les temps bibliques : «Comment, dans Israël, un prophète mormon de la tribu de Joseph publia les annales de la religion nouvelle, et les légua à son fils Morom (…) ». — (Jules Verne, Le tour du monde en quatre-vingt jours , 1872)
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conservatisme
- (Politique) Philosophie ou idéologie politique qui prône le statu quo social, culturel et religieux.
- Mettre le conservatisme en bouteille et l’étiqueter est comme essayer de liquéfier l’atmosphère… La difficulté vient de la nature de la chose. Le conservatisme est moins une doctrine politique qu’une habitude de l’esprit, un manière de ressentir, un mode de vie.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.