Dictionnaire des rimes
Les rimes en : honteux
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "honteux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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miséricordieux
- Qui a de la miséricorde ; qui est enclin à la miséricorde.
- Il songeait à la Vierge […]. Par delà les âges, Elle demeurait l’éternelle orante et l’éternelle suppliée ; miséricordieuse et reconnaissante, à la fois ; miséricordieuse pour ces infortunes qu’Elle allégeait et reconnaissante envers elles. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- La chose la plus miséricordieuse en ce bas monde est l’incapacité de l’esprit humain à mettre en corrélation toutes les informations qu’il contient. — (H. P. Lovecraft)
- L’enfer prouve que Dieu n’est ni bon, ni miséricordieux. — (Sébastien Faure, Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
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dangereux
- Qui met en danger, qui expose à un danger ; ou simplement, qui est nuisible, pernicieux.
- La recherche de micro-polluants organiques dangereux s’inscrit dans le concept de développement durable conciliant la protection de l’environnement et le développement économique. — (Nathalie Gyuran-Humbert, Mise au point de méthodes pour l’analyse de micropolluants organiques dans des matrices liquides ou solides en provenance de la filière cuir, 2004)
- Des repaires dangereux existaient où la police n’osait s’aventurer. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
- Nous parlons sans ménagement de cette paix qui fut jusque-là la seule dangereuse, des deux ou trois camarades communs qu'elle a fait périr. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Sur Twitter, le professeur en médecine interne Josh Barocas, dans le Colorado, a critiqué l’attitude dangereuse du chef d’État, qu’il a même qualifiée de « préjudiciable ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 septembre 2022, page 23)
- En Europe, au Moyen Âge, on donnait à l’aubergine le nom de malum insanum, ou « pomme de la folie », car, disait-on, elle était dangereuse pour la santé mentale. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 317)
- Qui a les moyens de nuire, ou à qui l’on ne peut se fier sans danger, avec lequel il y a danger à se lier.
- Une presse complaisante jusqu’à la servilité répandait dans le public, depuis les salons jusqu'aux mansardes, les idées les plus fausses et les plus dangereuses. — (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 240)
- Un ennemi dangereux.
- Un dangereux malfaiteur.
- C’est une coquette fort dangereuse.
- C’est un dangereux séducteur.
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impétueux
- Dont la course est violente et rapide.
- Des courses impétueuses lançaient les officiers zélés à la poursuite des soldats qui s’égaraient dans les fermes voisines, trouvant drôle « de cueillir çà et là » des lapins et des poules. — (Amédée Achard, Récits d’un soldat - Une Armée prisonnière ; Une campagne devant Paris, 1871)
- Un vent impétueux sorti du couchant, roule les nuages sur les nuages ; les forêts plient ; le ciel s’ouvre coup sur coup, et à travers ses crevasses, … — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- (Sens figuré) Qui ne sait pas se refréner.
- Les charmes quelque peu fanés de la descendante des Pignon-Mouillet n’étaient plus tels qu’ils attirassent encore irrésistiblement le mâle impétueux qu’était resté le vieux militaire. — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre I)
- Il était visible, à la contenance du maître, qu’il était d’un caractère franc mais impétueux et irascible. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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ingénieux
- Qui est plein de ressources, d’esprit, plein d’invention et d’adresse.
- Voilà, se dit le gentilhomme, une auberge qui s’annonce bien, et l’hôte qui la tient doit être, sur mon âme, un ingénieux compère. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Lorsque l’on se trouve dans une pareille circonstance, que le succès et la vie dépendent d'une nouvelle initiative, on devient ingénieux, plus ingénieux, beaucoup plus qu’audacieux. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (En mauvaise part) Retors ; habile.
- Vous êtes ingénieux à lui trouver des torts.
- Qui marque de l’invention ou de l’adresse.
- Dans le mémoire cité, M. Willems a proposé une autre étymologie du mot Gand, qui est sans doute ingénieuse et quelque peu poétique, mais qui nous paraît toutefois peu admissible. — (« Note sur l’origine et l’étymologie de Gand », par le chanoine J.-J. De Smet, dans les Bulletins de l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, tome 13, part. 2, Bruxelles : chez M. Hayez, 1846, p. 212)
- Cet ouvrage est tout à fait ingénieux.
- Cette comparaison est ingénieuse.
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sacredieu
- Juron blasphématoire.
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lacuneux
- Qui comporte des lacunes, des espaces vides.
- Le tissu lacuneux est constitué par des cellules ovalaires, laissant entre elles des lacunes étroites. — (Journal de botanique, Volume 23, 1910)
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calomnieux
- Qui contient une ou plusieurs calomnies, qui relève de la calomnie.
- Ce sont des propos calomnieux.
- Une accusation calomnieuse.
- Des paroles calomnieuses.
- Un écrit calomnieux.
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dieux
- Pluriel de dieu.
- Ils n’avaient pas plus le droit d’auspicium, i.e. le présage envoyé par les dieux et consulté par certains magistrats, non plus que l’imperium, i.e. le pouvoir le plus élevé comportant la juridiction et le commandement militaires. — (Jean-Philippe Feldman, La bataille américaine du fédéralisme: John C. Calhoun et l’annulation, 2015)
- Chose très remarquable, Bullinger indique que la même expression Fils des Dieux en grec se calcule gématriquement par 3 123 = 21 × 153. — (Louis Colombelles, Une promenade au jardin des nombres, 1987)
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délicieux
- Qui procure des délices.
- Il y a de bons mariages, mais il n’y en a point de délicieux. — (François de La Rochefoucauld, Maximes, 1664, n° 113)
- Nous nous aimions, une vie délicieuse s’ouvrait devant l’ardeur de notre jeunesse, l’espoir, le bonheur, de longs jours de félicité se dressaient dans l’avenir. — (Judith Gautier, La Marchande de sourires, G. Charpentier, 1888, acte II, scène 2)
- Quels délicieux entretiens avec la brise qui passe, avec l’insecte qui bourdonne, avec le murmure lointain du torrent ! — (Auguste Blondel, L'Âme des choses, A. Lemerre, 1889, page 182)
- Durtal le connaissait ce moment délicieux où l’on reprend haleine, encore abasourdi par ce brusque passage d’une bise cinglante à une caresse veloutée d’air. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Spécialement) Qui est agréable aux sens.
- Nous disons d’un mets, d’un vin, qu’il est délicieux, lorsque le palais en est flatté le plus agréablement qu’il est possible. Le délicieux est le plaisir extrème de la sensation du goût. — (Article « Délicieux » dans ’'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, vol. IV, 1751, page 784)
- Que voulez-vous, Monsieur ? demanda- t-elle au jeune homme d’une voix qui bruit à ses oreilles comme une musique délicieuse. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- C’était, dans l’air, un délicieux parfum des dernières violettes et des premières roses. — (Armand Silvestre, Arlette, Nilsson, 1907, p. 76)
- Qui est charmant, en parlant d’une personne ou de ses attributs.
- C’était bien un couple délicieux de volupté, de grâces, d’abandon lascif, de pudeur craintive. — (Alfred de Musset, Gamiani, ou Deux nuits d’excès, 1833, 1re partie)
- Ne suis-je pas aussi belle que votre Vénus de Milo ? dit-elle avec une petite moue délicieuse. — (Théophile Gautier, La Toison d'or dans Nouvelles, Charpentier, 1852, p. 201)
- Sa voix est une musique délicieuse, et les notes tendres en ont un charme pénétrant. — (Francisque Sarcey, Mademoiselle de Belle-Isle dans Quarante Ans de théâtre, t. 4, 1901, p. 105)
- (Ironique) Qui procure de l’amusement.
- Quoi de plus délicieux que de se moquer des gens avec talent, de les forcer à rire eux-mêmes de leur naïveté, ou bien, quand ils se fâchent, de se venger avec une nouvelle farce ? — (Guy de Maupassant, La Farce dans Gil Blas, 18 décembre 1883)
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courlieu
- (Zoologie) (Désuet) Ancien nom vernaculaire du courlis, nom qui survit essentiellement aujourd'hui dans le nom standard d’une des espèces de courlis, le courlis corlieu (Numenius phaeopus).
- Aux deux autres [isles] il y a une telle abondance d’oiseaux de differentes especes, qu’on ne pourroit se l’imaginer, si l’on ne l’avoit veu, comme cormorans, canards de trois sortes, oyes, marmettes, outardes, perroquets de mer, beccacines, vaultours, & autres oiseaux de proye : mauves, alloüetes de mer de deux ou trois especes : herons, goillans, courlieux, pies de mer, plongeons, huats, appoils, corbeaux, grües, & autres sortes, lesquels y font leurs nids. — (Samuel de Champlain, 1632)
- Un rocher si élevé, haut et isolé, disparaissant sous les innombrables oiseaux de mer qui le couvraient : cormorans, goélands, canards, mouettes et pétrels, courlieux, grisards et macreuses voltigeaient autour, s’y posaient, rasaient les vagues à ses pieds, [...] et glapissaient avec des cris aigus. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 159-160, 2012)
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bleue
- (Populaire) (Par métonymie) Nom donné à l’absinthe
- L’alcool du café luxueux tue le riche, habitué du « Pernod », comme l’alcool du bistro tue l’ouvrier, habitué de « la bleue ». Les victimes du capitalisme et les victimes de l’alcoolisme ne sont pas nécessairement les mêmes. — (Benoît Malon, Georges Renard, Eugène Fournière, La Revue socialiste, volume 55, 1912, page 359)
- (Populaire) (Par métonymie) Nom donné à la liqueur de curaçao
- (Populaire) (Par métonymie) Consommation offerte, en général par le débitant de boisson.
- Il avait gardé des relations, trouvait de ci, de là ; quelques cachets à faire, en banlieue, un camarade pour lui payer la bleue, chaque soir, au « Café Français », et le crédit pour la croustille, chez nombre de marchands de vins[…] — (Yvette Guilbert, La vedette, 1902, page 318)
- Il offre même de me payer « la bleue » à la prochaine sortie :— Ça te décidera peut-être de sortir, au lieu d'écrire tout le temps là-haut. A qui diable peux-tu bien écrire comme ça tous les jours ? — (Albert Dauzat, Impressions et choses vues (juillet-décembre 1914) : Les préliminaires de la guerre. Le carnet d’un infirmier militaire. Le journal de Barzac, 1919, page 58)
- (Populaire) (Par métonymie) Nom donné à la cigarette Gauloise.
- – Et des cigarettes, patron… des « bleues » ! — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 201)
- (Élevage) Variétés de poules au plumage bleu, gris ou blanc herminé.
- (Élevage) Variété de vaches à la robe bleue.
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mélodieux
- Qui est agréable à l’oreille.
- Toujours il croyait entendre résonner à son oreille les notes suaves et mélodieuses de la voix de la jeune fille, quelque effort qu’il fit pour oublier ; […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Les spectateurs les accompagnaient en battant rythmiquement des mains et en chantant des airs tahitiens plus mélodieux que la dure langue mangarevienne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Mélodique.
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pêcheux
- (Pêche) Variante régionale de pêcheur.
- Ces discussions entre pêcheux et pétras, rien ne les arrête. — (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, page 230)
- On partait à heure normale, c’est-à-dire au petit jour, comme disent les pêcheux, bien qu’en vérité on fût alors dans une sorte d’obscurité grise qui fatiguait la volonté scrutatrice des yeux. — (Les Idées, volume 9, 1939, page 127)
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gueux
- (Vieilli) ou (Ironique) Qui est indigent, nécessiteux.
- C’est une famille fort gueuse.
- (Sens figuré) (Architecture) Trop dénué d’ornements.
- Cette corniche est gueuse.
- (Vieilli) Qui n’a pas de quoi vivre selon son état, selon ses désirs.
- C’est un hobereau fort gueux.
- (Proverbial) Un avare est toujours gueux, un avare se refuse jusqu’au nécessaire.
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vieux
- D’un certain âge (relatif à un autre).
- Je suis le plus vieux de ma classe.
- Un vieil homme, une vieille femme.
- De vieilles gens.
- La grand-mère, tellement vieille qu’on ne voyait plus ses yeux, dormait dans un antique fauteuil, au haut duquel perchait une pie. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c’est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 125)
- Il ne rendait visite qu’à sa mère et encore, cette dernière, entourée de vieilles personnes ridicules et sujette elle-même à des radotages, lui agaçait les nerfs […]. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Le vieillard, c’est l’anormal. L’abîmé. Le déjà plus là. Le rêve l’ignore. On ne se rêve pas vieux. On ne pense pas sincèrement à « quand on sera vieux ». Même vieux, on ne se pense pas vieux. Quelqu’un a-t-il déjà dit que l’inconscient ne vieillit pas ? Tout enterrement est celui d’un jeune homme. (Ou d’une jeune fille.) — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 294)
- Ancien, qui existe depuis longtemps.
- De vieilles rapsodies.
- Les vieilles coutumes.
- Un vieux proverbe.
- De vieux papiers, de vieux parchemins.
- Ce mot, ce terme est vieux : Il a cessé d’être en usage.
- Une vieille locution, le vieux langage.
- Ce qui m'amène à vous parler de la marotte de mon ami-prêtre homme de théâtre. Lui, c'étaient les vieilles choses. Vieux habits, vieilles chaises, vieux livres, vieilles voitures. Il fallait lui servir à manger du vieux fromage dans de vieilles assiettes, il buvait du vieux café dans de vieilles tasses, parlait des vieux pays, de vieilles traditions et se peignait avec un vieux peigne. Pourtant, de ma vie, je n'ai rencontré un homme si jeune. — (Félix Leclerc, Moi, mes souliers, 1955, I, 6)
- Chez les possédants, l'agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l'ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Qui appartient à une époque passée ou dépassée.
- D'abord, les transformations de la vieille Autriche qu'il évoque avec mélancolie, son charme suranné, la tradition artistique de Vienne qui se maintient d'abord dans les années trente alors que les nationalismes sont de plus en plus virulents, mais qui ne survivra pas à l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne hitlérienne en 1938 [...]. — (Nuit blanche, n° 163, été 2021, page 46)
- Qui a l'apparence de la vétusté ou les dehors de la vieillesse.
- Les gendarmes étaient venus à pied, par sept kilomètres de vieux chemins. — (Joseph Jolinon, Marie Bourgogne, Éditions Didier Richard, 1931, page 190)
- Il a un air vieux.
- Être vieux avant l’âge : Présenter prématurément des symptômes de vieillesse.
- S’emploie avec les adverbes plus et moins, et autres semblables, pour marquer la différence d’âge entre deux personnes ou choses.
- Il n’a que vingt ans, et vous en avez vingt-cinq, vous êtes plus vieux que lui.
- Il n’est pas si vieux que vous.
- Il est plus vieux que lui de six ans.
- Personne qui exerce une profession, un métier, qui mène un certain genre de vie depuis longtemps.
- Vieux magistrat.
- Vieux capitaine.
- Vieux soldat.
- La vieille garde.
- Un vieux garçon, une vieille fille : Un garçon, une fille qui a passé la jeunesse et qui est encore célibataire.
- Un vieil ami : Un ami de longue date.
- Nous sommes de vieux amis.
- De vieux époux : Des époux qui sont mariés depuis longtemps.
- Sert aussi à marquer les anciennes habitudes, et surtout les habitudes vicieuses.
- Vieil ivrogne.
- Vieux débauché.
- S’emploie familièrement dans des phrases de dénigrement.
- Vieux coquin.
- Vieux sorcier, vieille sorcière.
- Vieux fou, Vieille folle.
- Vieux radoteur.
- Vieil avare.
- Tiens, c'est toi, vieille saleté, crie-t-il, tu n'es donc pas mort? — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Tous les quarts d'heure,Un paon siffleurNous traite de péquenots, de vendus, d'abrutis,De vieux débrisEt j'en oublie. — (Les Frères Jacques, chanson « La gavotte des bâtons blancs »)
- S’emploie pour exprimer la vénération qu’inspire le nom d’un homme célèbre mort depuis longtemps, en laissant une grande renommée.
- Le vieux Corneille.
- Le vieil Homère.
- (Sens figuré) Un homme de la vieille roche, noblesse de vieille roche. → voir roche
- Par comparaison et opposition à nouveau.
- La vieille ville.
- La vieille cour.
- Du vin vieux.
- La vieille mode.
- Vieux style. → voir style
- Choses qui sont usées, principalement des habits, des meubles, par opposition à neuf.
- Vieil habit.
- Vieux chapeau.
- Vieux linge.
- Vieux coffre.
- Vieille tapisserie.
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moutonneux
- Qui moutonne, qui commence à s’agiter et à blanchir.
- Mer moutonneuse.
- (Vieilli) Qui moutonne, qui est frisé et annelé comme la laine d’un mouton.
- Des analyses comparatives sur des laines […] ont montrés que celle travaillées électrolytiquement sont plus ouvertes, moins manipulées et moins moutonneuses. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Au-delà, mais fort loin, comme un horizon de nuages moutonneux, on apercevait la cime de vieux platanes dont les pieds baignaient dans la Loire. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 86)
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audacieux
- Qui a de l’audace, hardi, osé.
- Les ennemis de la liberté lèvent un front audacieux ; partout confondus, ils sont partout provocateurs. — (Danton, Sur l'établissement du tribunal révolutionnaire, Le Moniteur universel, 10 mars 1793)
- Lorsque l'on se trouve dans une pareille circonstance, que le succès et la vie dépendent d'une nouvelle initiative, on devient ingénieux, plus ingénieux, beaucoup plus qu'audacieux. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Spécialement) Qui a une noble hardiesse ou une grande intrépidité.
- Il est possible que, dans bien des cas, cet audacieux déploiement d’étendards, par une ville qui avait déjà capitulé, ne fût que le résultat du sans-gêne national, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 233 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) Qualifie un style et une conceptions de l’esprit, que l'on considère comme avoir de l'audace.
- Pensée audacieuse.
- Style audacieux.
- L’hyperbole est une figure audacieuse.
- (Sens figuré) Qui annonce beaucoup d’audace, d’intrépidité.
- Il a marqué les esprits durant son deuxième passage au pouvoir, beaucoup plus long (2012-2020) avec sa politique économique audacieuse surnommée les « Abenomics », combinant des relances budgétaires massives avec une politique monétaire ultra-accommodante, une stratégie qui perdure encore au Japon, malgré des résultats inégaux faute de réformes structurelles suffisantes. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 5)
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phlegmoneux
- (Médecine) Qui est de la nature du phlegmon.
- Inflammation phlegmoneuse.
- Érésipèle phlegmoneux.
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cieux
- Pluriel de ciel, utilisé dans un sens singulier.
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désaveu
- Parole ou acte par lequel on désavoue quelque chose ou quelqu’un.
- On prétendait qu’il avait tenu ce propos ; mais il a fait un désaveu formel.
- Désaveu de paternité.
- Former une demande en désaveu contre un avoué.
- Sa vie entière est un désaveu des principes qu’on lui suppose.
- En outre, ce désaveu n’arrangeait pas la réputation du jeune lord depuis longtemps compromise aux yeux des nobles du pays. — (Terri Brisbin, L’hôte du donjon, 2014)
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hernieux
- (Médecine) Relatif à la hernie.
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chatouilleux
- Qui est fort sensible au chatouillement.
- La plante des pieds est une partie très chatouilleuse.
- Je suis très chatouilleux.
- Qualifie un cheval qui est sensible à la cravache, à l’éperon.
- Ce cheval est chatouilleux.
- (Sens figuré) (Familier) Qui s’offense aisément ; qui se fâche pour peu de chose.
- Avant 1789, les gentilshommes verriers ne sortaient jamais sans leur épée, c’était toujours cette arme à la main qu’en présence de deux témoins se vidaient les querelles et différends qui souvent s’élevaient entre ces hommes, susceptibles et chatouilleux. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Mais il est un autre point où cette confession apporte à ma conscience un total apaisement ; un point sur lequel je me suis examiné avec plus de sévérité, et sans avoir atteint, pendant longtemps, je l’avoue aujourd’hui, à calmer cette conscience chatouilleuse. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 161-162)
- La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu’à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération. — (Johannes Westenfelder, Nicht Sprachschöpfer, sondern Sprachverwerter: San Antonio als Produkt der Crise de français, Kovač, 1991, page 20)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui exige des ménagements
- Une affaire chatouilleuse.
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désastreux
- Qui constitue un désastre.
- Événement désastreux. — Mort désastreuse.
- Qui cause des désastres.
- Je suis une maîtresse de maison désastreuse, mais je rattrape le coup en mettant tout en place à la one again. — (Adama Mané, Rêveuse... en sursis, Les Éditions Numeriklivres, 2012)
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miraculeux
- Qui s’est fait par miracle, qui tient du miracle.
- Mais on devrait se rappeler que pendant un long temps la coïncidence de la rotation de la Lune avec sa révolution sidérale, […], a été considérée comme un fait positivement miraculeux ; et qu’il y avait, même parmi les astronomes, une singulière disposition à attribuer cette merveille à l’agence directe et continue de Dieu. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
- Les récits de guérisons miraculeuses foisonnent dans les vies de saints que les moines élaborent et recopient. — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Qui fait des miracles.
- Il avait grande confiance en une médaille miraculeuse rapportée de Palestine par un de ses ancêtres, qui lui avait fait toucher le tombeau du Christ. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- On voulait voir dans son fait de la superstition et de la magie ; on lui reprochait d'attribuer à certains objets, à ses armes, à son étendard, à ses anneaux, une puissance miraculeuse : […]. — (Jacques Porchat, La vie et la mort de Jeanne d'Arc, racontées a la jeunesse, page 145, Borrani & Droz, 1852)
- C’était un plastron en flanelle rouge, l’un de ces talismans quasi hygiéniques qui, avec les pilules et les spécialités pharmaceutiques, remplacent, chez les peuples protestants de la chrétienté, les images et les reliques miraculeuses. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 102 de l’édition de 1921)
- Mais elle était si chancelante, ses os paraissaient si minces qu'on craignit d'abord d'aller à Braux, au pèlerinage de Saint Vincent pour la faire passer sous le châsse miraculeuse qui délie les petits pas et chasse les podagres. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 28)
- (Par hyperbole) Qui est surprenant, merveilleux, admirable.
- On se raconte des pêches miraculeuses de harengs: 40 tonnes en un seul trait (espace parcouru en traînant un filet) de dix minutes. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
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crapuleux
- (Vieilli) Porté sur la boisson, ivrogne.
- Je n’ai jamais été dissolu ni crapuleux, et ne me suis enivré de ma vie. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre VI)
- Qui se plaît dans la crapule.
- Individus crapuleux.
- Gens crapuleux.
- Sieste crapuleuse, lorsqu'on se couche pour faire l'amour et dormir.
- Qui a rapport à la crapule.
- Or cette fameuse bagarre ne se produisit pas. Une sorte de crapuleux délire empêchait toute discorde. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Et elle me bombarde, d’une voix mauvaise, avec un accent crapuleux, d’une bordée d’injures grasses. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 159)
- (Par hyperbole) Qualifie ce qui a trait aux ébats sexuels.
- […] celle en combinaison de dentelle et bas de soie noire avec laquelle, étant vierge, je me trouvai couché, une nuit de bombe crapuleuse, mais que je ne pus pas toucher parce que je me mis à dégurgiter sur les draps une nappe de vin rouge. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 145)
- Il dînait avec elle puis ils montaient tous les deux au grenier pour ne pas se faire voir de la mère Billant. Ils y passaient un p’tit moment crapuleux et, après le café-du-pauvre, Petitcorps se rentrait en son petit logis. — (Michel Keriel, Classé sans suite, Éditions Le Manuscrit, 2006, page 42)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.