Dictionnaire des rimes
Les rimes en : hochequeue
Que signifie "hochequeue" ?
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- (Ornithologie) Nom vulgaire des oiseaux du genre Motacilla, à queue longue et très mobile.
- Nous foulions les cressons et les myosotis, et les hochequeues s’envolaient à notre approche. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 149)
- Le ruisseau s’étalait sur une longue grève plate, d’où émergeaient par places de gros galets noirs. Des hochequeues sautillaient de l’un à l’autre d’un vol fantasque, et de l’eau doucement bruissante montait une buée de soleil, un vague assoupissement de lumière, où flottaient les grandes saules. — (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
- Devant eux, venu de je ne sais où, un petit oiseau surgit, un pitoyable hochequeue. Il les attendait, jusqu’à ce qu’ils fussent presque sur le point de marcher sur lui. Alors, il repartait avec un cri imperceptible, pour aller se poser un peu plus loin, les attendre de nouveau et repartir encore. — (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 121)
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "hochequeue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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moelleux
- Qui est rempli de moelle.
- Un os moelleux.
- Un bois moelleux.
- (Sens figuré) Qui joint la douceur à la force et qui flatte agréablement le goût, qui n’a rien d’aigre ni de dur, qui a du corps et qui est souple, doux à la main.
- Cette hospitalité que j'ai sollicitée, je l'accepte à une condition, dit Laura, c'est que tu me permettes de confectionner, pour toi et Guillaume, un gâteau de mon enfance, un gâteau moelleux aux pruneaux qu'on nomme dans mon pays far, le far breton. — (Claudette Combes, Une rose pour le soleil, Cid éditions, 1987)
- Nous nous affalons côte à côte dans le grand canapé blanc, moelleux comme un marshmallow géant ; mon corps s'enfonce confortablement dans les coussins tandis que Damen attrape la télécommande et se blottit contre moi. — (Alyson Noël, Éternels, tome 5 : Une étoile dans la nuit, traduit de l'anglais (États-Unis) par Maud Desurvire, 2012, chap. 2)
- Voix moelleuse. — Étoffe moelleuse. — Un lit moelleux. - Des tapis, des coussins moelleux.
- (En particulier) (Peinture) Qualifie un pinceau dont les touches sont larges, grasses et bien fondues, et ces touches elles-mêmes.
- (Par extension) Qualifie des contours souples et gracieux.
- Puis, ces formes trop arrondies, trop moelleuses, arriveront à diminuer la force des aspects, leur virilité. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 180)
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honteux
- Qui éprouve de la honte.
- Les bons pauvres ne savent pas que leur office est d’exercer notre générosité ; ce sont des pauvres honteux, ils rasent les murs. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 31)
- […], je vénère Faulkner et je ne peux oublier qu'en vérité c'est un pochetron, un pochetron honteux qui se cachait sous des façons collet monté. — (Pierre Michon, Le Roi vient quand il veut : Propos sur la littérature, Albin Michel, 2007)
- N’êtes-vous pas honteux de vous être emporté de la sorte ?
- Qui cause de la honte.
- C’est une chose honteuse.
- Un crime honteux.
- Un honteux trafic.
- Un procédé honteux.
- Qui est en lien avec les organes sexuels.
- Et à l'été de la Saint-Martin, l’oie est à point. Et l’oie, on s’en fourrait jusque-là, même les morceaux honteux. Et pas que l’oie, d’ailleurs. Du potage gras, et des huîtres […]. — (Jean-Luc Hennig, Érotique du vin, éd. Zulma, 1999, page 91)
- Nerf honteux (ou pudendal) — Vaisseaux honteux, artère ou veine honteuse
- (Belgique) Mauvais, vilain.
- C’est devant lui qu’un brave Belge apostropha une servante, qui vidait son eau sale jusque dans la direction de son pantalon : « Alleye, honteuse ! » — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 305)
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érythémateux
- Relatif à un érythème.
- Rash érythémateux.
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rocheux
- (Géologie) Qui est couvert de rochers ; qui est formé de rochers.
- L’oued En-Nedja coule à nos pieds dans un ravin verdoyant et se perd dans un paysage rocheux au Sud-Ouest. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 111)
- C’étaient de hautes falaises rocheuses, des cascades et de larges fleuves bouillonnants et désolés, des bouquets d’arbres et des fourrés de plus en plus rabougris. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910s 265–266)
- Les espèces plus haut citées se retrouvent encore sur des aires réduites qui, sans être rocheuses, présentent une très faible couverture de terre végétale formant autant de petites unités topographiquement et floristiquement bien définies. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 103)
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fallacieux
- Qui est fondé sur un mensonge ou un faux.
- Quoiqu’un peu gêné par cette pluie de compliments dont j’étais le seul à connaître le caractère fallacieux, je jouai la comédie de l’élève studieux qui trompe son monde (ce qui était l’exacte vérité présente) mais qu’il convient de ne pas juger […]. — (Robert Ichah, Juif malgré lui: 1940-44, la guerre d’un gamin de banlieue, Éditions Romillat, 2000, page 203)
- Puisqu’il ne faut jamais mentir, alors il faut mentir de temps en temps : l’obligation d’être véridique à tout prix contraint à mentir quand la vérité elle-même est plus fallacieuse que le mensonge. — (Raphaël Enthoven, Le Mensonge, Philosophie Magazine no 20, novembre 2009)
- Qui vise à tromper.
- Keith Alexander, qui s’exprimait devant une commission du Congrès américain, put ainsi déclarer : « Je préfère amplement me trouver devant vous aujourd’hui à débattre » de ce programme « plutôt qu’essayer de vous expliquer pourquoi nous n’avons pas su empêcher un nouveau 11-Septembre ». […] L’argument relève de la propagation de la psychose la plus éculée et la plus fallacieuse qui soit. — (Glenn Greenwald traduit par Johan-Frédérik Hel Guedj, Nulle part où se cacher, JC Lattès, 2014, ISBN 978-2-7096-4615-4)
- Ces jeunes filles fallacieuses nous firent faire une route bien étrange ; - il faut ajouter qu’il pleuvait. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Illusoire, sans fondement.
- Si j’avais consulté, ce jour-là, une cartomancienne et si elle ne m’avait pas déclaré « qu’une femme brune me voulait du mal », j’eusse été fondé à lui refuser le paiement de ses oracles fallacieux. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 106)
- La sensation fallacieuse de liberté s’explique du fait que ce qui conditionne notre action est généralement du domaine de l’inconscient, et que par contre le discours logique est, lui, du domaine du conscient. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 72)
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aveux
- Pluriel de aveu.
- Mais, deux semaines plus tard, Raoul, qui s’amusait fort auprès de ce funèbre fantoche, profita d’une ripaille plus complète pour lui arracher des aveux. — (Maurice Leblanc, La Barre-y-va, chapitre 7)
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miteux
- Qui a l’apparence misérable.
- — Tâche à présent, si qu'tu écris des articles sur ici, d'pas oublier d'marquer dans ton canard qu'un bal au jour d'aujourd'hui n'est plus miteux comme autrefois. Y a d'la lumière. C'est propre. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Je crains que cette théorie n’apparaisse insuffisante et, pour tout dire, miteuse aux observateurs sérieux. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 277)
- Il admirait en moi l’œuvre admirable de la terre pour se persuader que tout est bon, même notre fin miteuse. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 27)
- Il a une cravate noire, aussi miteuse que le reste de ses vêtements. Le genre de gars qui, malgré sa misère, tient encore à conserver une image de classe. — (Patrick Senécal, Aliss, Éditions Alire, Québec, page 16)
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banlieue
- (Géographie) Étendue de pays qui entoure une ville et qui en est souvent une dépendance.
- C’était la vilaine limite où l’on commence, par la laideur de la banlieue, à entrer dans l’activité du tourbillon de Paris. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 188)
- Nous rencontrons dans la banlieue de pauvres jardinets où les indigènes cultivent quelques légumes, et qu’ils ornent de saules, de sureaux et de groseilliers ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 35)
- L’opposition souvent faite entre banlieues françaises, réputées populaires et terres d’exclusion, et les banlieues anglo-saxonnes, réputées pavillonnaires et peuplées par les classes moyennes ou riches, est largement fausse. À Paris, la banlieue qui s’est d’abord développée, dans la première moitié du 19e siècle, est la banlieue bourgeoise (Maisons-Laffitte, Le Vésinet…), et c’est pour la desservir que le chemin de fer est apparu (ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye). — (techno-science.net)
- (Péjoratif) Espace populaire urbain habité principalement par une population en précarité économique et issue d’une immigration récente.
- “Meufs de (la) cité” sur France.tv : “Le pays d’origine de ces filles, c’est la banlieue” — (Emmanuelle Skyvington, Télérama, 2021.)
- De l’autre, ce sont les conflits autour de la définition et du contrôle (c’est-à-dire de l’appropriation) d’espaces d’appartenance collective — ce qu’on appelle de plus en plus, sans précision, « les banlieues », ou « les quartiers » (le pluriel sert à distinguer implicitement cette notion, purement politique, du concept spatial qu’est la banlieue ou le quartier…). — (Joseph Morsel, avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007.)
- L’autre jour, un ado, dans les clichés de la mode débile des banlieues, parlait à base de « yo » et de « wesh », ne sachant exprimer sa douleur abdominale : le nouveau beauf en quelque sorte ! — (Patrick Pelloux, On ne vit qu'une fois, Le Cherche Midi, 2014.)
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glaiseux
- Qui est de la nature de la glaise.
- Mais la terre jaunâtre et glaiseuse du Perche, désignée dans le pays sous le nom de gruette ou de bournais, exige périodiquement des marnages, en raison de son acidité. — (Jean Vassort, Une Société provinciale face à son devenir: le Vendômois aux XVIIIe et XIXe siècles, 1995, page 29)
- Après le repas, Papa nous a conduits jusqu’à la forêt de Kigwena pour voir les babouins. Nous avons marché presque une heure sur un petit sentier glaiseux sans rien repérer, excepté quelques touracos verts. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, page 34)
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papilleux
- Qui est pourvu de papilles.
- Pétales de 1,2-2,5 x 0,5-1,2 mm, ovales-rhombiformes, ovales-elliptiques à linéaires-lancéolés ou oblongs, droits ou légèrement falciformes, obtus ou tronqués à aigus, glabres, finement papilleux le long des marges vers le sommet. — (André Aubréville, Flore du Cameroun - Numéros 34 à 36 , 1998)
- Le groupe puberulum A comprend des truffes à ascocarpe à surface lisse ou sublisse, rugueuse, papilleuse. — (Louis Riousset, Gérard Chevalier, Gisèle Riousset, Truffes dʼEurope et de Chine, 2012)
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foireux
- (Vieilli) (Populaire) Qui se rapporte à la colique, la diarrhée.
- Ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique. — (Guillaume Apollinaire, Alcools)
- (Vieilli) (Populaire) Qui souffre de la colique, de la diarrhée.
- (Populaire) (Par analogie) Raté, peu efficace, pas clair...
- L’ancien écrou était « foireux » selon le mot du marchand. — (Jehan Rictus, Journal quotidien, cahier 93, page 24, 18 septembre 1917)
- S’agit d’ouvrir l’œil et de ne pas mettre le pied dans un coup foireux because, contrairement à ce qu’on s’imagine, dans mon job ça ne vous porte pas bonheur. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 27)
- Je ne fais un clonage système qu'au moment d'une grosse mise à jour. Je n’ai jamais eu à faire face à une révision foireuse. — (Florian Innocente, Témoignages : les pros ne se précipitent pas sur les mises à jour de macOS, MacGeneration, 26 septembre 2018 → lire en ligne)
- (Par extension) (France) Poltron, peureux, apeuré.
- On était aplatis dans la poussière, foireux, si on s’en sortait, c’est qu’en face c’étaient des manchots.
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cafardeux
- Qui est sujet au cafard.
- Je me suis senti cafardeux tout cette semaine.
- « Il paraît que vous mangez trop peu ? – Cet été j’étais cafardeuse. Je n’avais pas le courage de manger. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 27)
- Qui suscite le cafard.
- L’ambiance de cette soirée était plutôt carfadeuse.
- Si ma prose parle en rimes,C'est pour la difficultéDe mettre les mots ensembleSur le ton du quotidienSans que la syntaxe sembleNouée de ces nœuds gordiensPar quoi le sens s'embellit deCafardeuse étrangeté… — (Robert Vigneau, Bestiaire à Marie, 2000, page 89, ISBN 2-911991-10-9)
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fiévreux
- Qui cause la fièvre.
- (Sens figuré) — Mais le diable a soufflé là-dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L'homme a inventé les dieux et il a crée l'amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- (Par extension) Où les fièvres sont fréquentes.
- Pays, climat fiévreux.
- La poche mouillée d’un des garçons cachait le caleçon qu’il avait emporté aux étangs fiévreux […] — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, p. 9)
- Qui a tendance à avoir de la fièvre.
- Tempérament fiévreux.
- Fébrile, qui a de la fièvre.
- Ainsi que cela se produisait chaque fois qu’il avait trop pompé le jour d’avant, il se sentait la tête un peu fiévreuse, le front chaud, les nerfs excités et la gorge sèche. — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Fébrile, soumis à une agitation intense et désordonnée.
- Les musiciens tirèrent de leurs instruments un air brutal et voluptueux qui, aussitôt, pénétra l’assistance d’une fiévreuse pâmoison. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La nuit s’écoula sans qu’aucun bruit répondît à sa fiévreuse attente.
- Des scènes inouïes… La collision avec une baleine géante, les tempêtes épouvantables, les voiliers qui s’égarent, la recherche fiévreuse du minerai, les rencontres violentes avec les Inuits, dont l’un, que Frobisher kidnappe, par désespoir ou par défi, se mord la langue jusqu’à la sectionner. — (Jean-Luc Porquet, « Tout ce qui brille… », Le Canard Enchaîné, 21 juin 2017, page 6)
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industrieux
- Qui montre de l’industrie, de l’adresse, des ressources de l’esprit.
- Le jardinier industrieux, en écartant cette foule importune, mettra, par quelques secrets utiles, la Rose qu'il chérit à l'abri de ces ouvriers habiles et délicats qui semblent la préférer à toutes les autres fleurs ; il fera fuir les papillons volages, l’émeraudine verdâtre et le richard rubis ; […]. — (Pierre-Joseph Buc'hoz, Monographie de la rose et de la violette: considérées sous leurs aspects d’utilité et d'agrément, Paris : chez Chambon, an XII (1804), page 81)
- Vous avez le droit d’employer votre intelligence à l’augmentation de votre patrimoine, le droit d’être économes, industrieux, de placer des capitaux, enfin la possibilité de faire fortune sans déroger. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, dans Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- Les abeilles ne semblaient nullement effrayées des coups de hache, elles continuaient à rentrer et à sortir, se livrant en toute sécurité à leurs industrieux travaux. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Nous ne faisons que traverser Loqueffret, bourg chétif, mais industrieux, comme tous ceux de cette région, où chacun défriche, ensemence son arpent de landes, et exerce par surcroît une foule de petits métiers. — (Anatole Le Braz, Les Saints bretons d’après la tradition populaire en Cornouaille, Les Annales de Bretagne, 1893-1894, Calmann-Lévy, Paris, 1937, page 70)
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cérébelleux
- (Anatomie) Qui appartient au cervelet.
- Cette malade avait de l'analgésie avec quelques points douloureux aux deux jambes, des tremblements rapides des mains, marchait à petits pas, courbée, avec de la raideur des jambes, en titubant comme si elle était atteinte de troubles cérébelleux. — (Sigmund Freud, Études sur l'hystérie, traduction de 1956)
- Cette année-là, exceptionnellement, le 15 août tombera un vendredi 13 et j’apprendrai par Radio Mongol Internationale la nouvelle de cette catastrophe aérienne dans le secteur septentrional de mes hémisphères cérébelleux, […] — (Hubert-Félix Thiéfaine, Un Vendredi 13 à 5 H, 1984)
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élogieux
- Qui est rempli d’éloges.
- Les affiches des manifestants sont d’ailleurs peu élogieuses à l’égard du gouvernement. — (Jean-François Racine, Le maire de Saint-Bernard à une manifestation de complotistes antivaccins, Le Journal de Québec, 11 février 2021)
- Discours élogieux.
- Parler de quelqu’un en termes élogieux.
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merdeux
- (Vulgaire) Sali d’excréments.
- Il est inutile de respecter les vivants, à moins qu'ils ne soient les plus forts. Dans ce cas, l’expérience conseille plutôt de lécher leurs bottes, fussent-elles merdeuses. Mais les morts doivent toujours être respectés. — (Léon Bloy, « On doit le respect aux morts », chapitre 65 de Exégèse des lieux communs, Paris : Société du "Mercure de France", 1902)
- Le grand souci de la nonne était de préparer les corps pour la résurrection. Elle les voulait pour cette occasion propres et décents. « Quand ils se dresseront avec leurs cuisses merdeuses, disait-elle, quelle figure ferai-je devant le Seigneur ? Il me dira : « Tu étais là et tu savais ; pourquoi ne les as-tu pas nettoyées ? » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 207)
- À chacun de vos pas, vous entendiez le liquide merdeux clapoter dans le seau, juste derrière vos oreilles. — (Dai Sijie, Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, Paris : Gallimard (Folio), 2000, page 24)
- (Familier) Foireux.
- La surprise de la chute sur le choix d'une modeste commune du Finistère, une bourgade merdeuse que personne n'ira jamais vous chicaner. Quelque chose comme votre Saint-Profond-des-Creux national ? — (Gérard Saint-Georges, 1, place du Québec, Paris VIe: letre à un éditeur ambissieu, éditions Quinze, 1982)
- Qui se sent minable.
- Son visage était décomposé. Il était évident qu'une fois toute seule dans sa cabine, elle s'était sentie merdeuse. — (José Varela, Rivière salée, Fleuve noir, 1995, chapitre 7)
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hébreux
- Pluriel d’hébreu.
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miraculeux
- Qui s’est fait par miracle, qui tient du miracle.
- Mais on devrait se rappeler que pendant un long temps la coïncidence de la rotation de la Lune avec sa révolution sidérale, […], a été considérée comme un fait positivement miraculeux ; et qu’il y avait, même parmi les astronomes, une singulière disposition à attribuer cette merveille à l’agence directe et continue de Dieu. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
- Les récits de guérisons miraculeuses foisonnent dans les vies de saints que les moines élaborent et recopient. — (Coppin, Brigitte, À la découverte du Moyen Âge, Père Castor Flammarion, 1998)
- Qui fait des miracles.
- Il avait grande confiance en une médaille miraculeuse rapportée de Palestine par un de ses ancêtres, qui lui avait fait toucher le tombeau du Christ. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- On voulait voir dans son fait de la superstition et de la magie ; on lui reprochait d'attribuer à certains objets, à ses armes, à son étendard, à ses anneaux, une puissance miraculeuse : […]. — (Jacques Porchat, La vie et la mort de Jeanne d'Arc, racontées a la jeunesse, page 145, Borrani & Droz, 1852)
- C’était un plastron en flanelle rouge, l’un de ces talismans quasi hygiéniques qui, avec les pilules et les spécialités pharmaceutiques, remplacent, chez les peuples protestants de la chrétienté, les images et les reliques miraculeuses. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 102 de l’édition de 1921)
- Mais elle était si chancelante, ses os paraissaient si minces qu'on craignit d'abord d'aller à Braux, au pèlerinage de Saint Vincent pour la faire passer sous le châsse miraculeuse qui délie les petits pas et chasse les podagres. — (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 28)
- (Par hyperbole) Qui est surprenant, merveilleux, admirable.
- On se raconte des pêches miraculeuses de harengs: 40 tonnes en un seul trait (espace parcouru en traînant un filet) de dix minutes. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
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pieux
- Qui a de la piété ; qui est attaché aux croyances, aux devoirs et aux pratiques de la religion.
- Les personnes vraiment pieuses doivent se faire un devoir de prier pour l’Église et d’honorer leur évêque; elles doivent aussi prier pour l’avantage spirituel et temporel de l’État, et honorer leur Souverain. — (Vies des saints pour tous les jours de l’année, 1846, note de bas de page 526)
- Ah ! Chartres, n’est pas précisément ce qu’on appelle une ville pieuse. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Par extension) Qui sert aux exercices de piété.
- En aucune province française on ne rencontre, autant qu'en Bretagne, de pieux monuments. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Image pieuse; médaille pieuse.
- Qui part d’un esprit touché des sentiments de la religion.
- Bientôt paraît le kesksou (cous-cous) traditionnel, et nous l’attaquons avec un pieux bismillah (au nom de Dieu). — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 31)
- Pensée pieuse. — Dessein pieux. — Pieuse méditation.
- De pieux établissements. — De pieuses largesses.
- (Familier) (Ironique) Peu éclairé.
- On a vu jusqu’ici ce qui se passa au village de Bun Hill, et comment le déluge des innovations submergea sa pieuse rusticité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 118 de l’édition de 1921)
- (Par extension) Qui tient à la piété filiale et à certains autres sentiments humains de vénération.
- Ses soins pieux ont prolongé la vie de son père.
- On l’entourait avec un pieux respect.
- J’ai conservé un pieux souvenir de ses vertus, de ses bienfaits.
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morbleu
- Euphémisme du juron Par la mort de Dieu.
- À l’instant même, morbleu ! s’écria M. de Rênal, ivre de colère, et cependant plus heureux qu’il ne l’avait été depuis douze heures. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 201)
- — Eh ! tant mieux, morbleu ! dit le préfet s’oubliant tout à fait. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Les « morbleu ! » les « sangdieu ! » les « morts de tous les diables ! » se croisaient dans l’air. — (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
- Vous, Dickson, assumez celle de Cruxley, puisque telle est votre mission, moi je me garderai moi-même et après cela stop ! Que la fête continue, morbleu ! — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Savant invisible, 1934)
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lépreux
- Qui est atteint de la lèpre.
- Un homme lépreux.
- Une femme lépreuse.
- Mais sa solitude lui est attachée plus étroitement qu’au lépreux son ulcère : « Nul ne peut rien pour moi ; nul ne peut rien contre moi. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- (Sens figuré) Qui présente des dégradations qui font penser aux taches de la lèpre, en parlant d’un mur, d’un bâtiment, etc.
- Seule, au milieu de cet étincelant ensemble, la maison déserte se trouvait dans l’ombre, et son toit lépreux, ses noires murailles, ses étroites fenêtres aux vitres brisées, formaient un sombre repoussoir, et évoquaient involontairement dans l'esprit des idées lugubres et de fâcheux augure.— (Xavier de Montépin, Le Moulin rouge, E. Dentu (Paris), 1866, page 146)
- Et il vit la splendeur de ce pays, la lumière seule, triomphante, vivifiant la plaine, le sol lépreux, en détruisant à chaque instant la monotonie… — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Le vieux le précéda par un couloir, étroit comme une fente et conduisant à une courette malpropre, véritable poubelle fumant à ciel ouvert, puis se prolongeant entre deux murs bas et lépreux, pour aboutir enfin à une petite porte qui fut ouverte avec mille précautions. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Bande de l'araignée, 1932)
- On accède au nid d’aigle des Katener par une cage d’escalier qui m’évoque étrangement celle de la rue Ferdinand-Duval. Étroite, lépreuse, odoriférante. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l’Olivier / Le Seuil, 2000, page 252)
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oléagineux
- Dont on peut tirer de l’huile ; qui est de la nature de l’huile.
- Parmi les plantes oléagineuses, on cultive le colza et la navette, et, parmi les plantes textiles, le chanvre et le lin ; […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 101)
- Plusieurs savants se sont occupés du rôle de l’huile dans la germination des graines oléagineuses. Ils ont examiné la question de deux manières différentes : […]. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 2)
- Originaire du Mexique, le Tournesol a été introduit en Ukraine vers le milieu du XVIIIe siècle à titre de plante ornementale. Les premiers essais de sa culture en tant que plante oléagineuse remontent à 1830.— (Boris Tkatchenko, La culture du Tournesol en U.R.S.S. publié dans Journal d’agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 1949, page 227)
- Les fruits oléagineux et les céréales sont pauvres en lysine, on les associe aux légumineuses qui en sont riches. — (Guy Vermeil, Marielle Du Fraysseix, Anne-Marie Dartois, Alimentation de l’enfant: de la naissance à 3 ans, 2003)
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adieu
- (De nos jours) Terme de civilité et d’amitié dont on se sert en prenant congé de quelqu’un qu’on ne reverra plus pendant une longue période, si ce n’est jamais.
- Adieu, je m’en vais. — Je ne veux vous dire que « bonjour » et « adieu ». — Il est allé dire « adieu » à untel.
- Il ne dit jamais « adieu » à ses amis. — Il ne lui a même pas dit « adieu ». — Il y eut bien des larmes répandues quand ils se dirent « adieu ».
- Je ne vous dis pas « adieu ». ou Sans « adieu ».
- La guerre s’était enfin achevée. Pour avoir été séparés, nous serions ensemble plus heureux que jamais. Pourtant ces séparations que la vie nous ménage ne sont que la préparation de l’adieu définitif, auquel il faut arriver. Je n’étais revenu que pour quitter mes parents, cette fois sans retour. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 87)
- (Vieilli) ou (Régionalisme) Sert pour dire « Au revoir ».
- — Mon cher, vous me donnez des renseignements, et je les écoute comme un rapport sur la position occupée par l’ennemi. Du reste, adieu, au revoir. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- — Alors, adieu, à bientôt, n’est-ce pas ? tâchant par l’amabilité du regard et la contrainte du sourire de l’empêcher de penser qu’elle ne lui disait pas, comme elle eût toujours fait jusqu’ici :— À demain à Chatou, à après-demain chez moi. » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- « J'attendrai un messager pour vous faire savoir s’il faut me mettre en route pour la France. Adieu, mon cousin. Nous nous reverrons au souper. » — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- Adieu, à demain !
- (Familier) (Aquitaine) (Occitanie) (Savoie) (Suisse) Se dit pour saluer une ou des connaissances de façon amicale.
- A Genève, à Lausanne, à Neuchâtel, à Chambéry et dans le midi de la France on dit adieu à une personne que l’on aborde et qu’on est dans l’usage de tutoyer. — (Jean Humbert, Nouveau glossaire genevois, tome premier, Jullien, Genève 1852, pages 7-8)
- Soldignac, entrant. — Adieu ! — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
- (Sens figuré) (Familier) Se dit d’une personne qui est dans un péril évident ou d’une chose qui court un grand risque.
- Si la fièvre vient à redoubler, adieu le malade. — Si vous touchez à ce plateau, adieu mes porcelaines. — Adieu mon argent.
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aphteux
- (Médecine) Qui est caractérisé par la présence d’aphtes sur la muqueuse de la bouche.
- Il suffit de frotter la muqueuse, à la face interne des lèvres, avec un linge imprégné de bave virulente ou de liquide aphteux. — (Edmond Nocard, Emmanuel Leclainche, Les maladies microbiennes des animaux: Volume 1, 1903)
- Faut-il toujours te lutiner autant pour te faire exploser le corps et la tête ? Pâ ! Comme une boutanche de rouille ! J'en avais la langue aphteuse à tant cunnilinguer ! — (Alain Vial, Samba tristesse, Régine Deforges éditeur, 1990)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.