Dictionnaire des rimes
Les rimes en : hermétisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "hermétisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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méthodisme
- (Protestantisme) Mouvement protestant né en Angleterre au XVIIIe siècle.
- C'est surtout par son enseignement sur la sanctification que le Méthodisme s'est distingué des mouvements religieux qui l'ont précédé. Wesley a souvent répété à ses prédicateurs que leur tâche spéciale consistait à "répandre la sainteté scripturaire dans le pays". — (Matthieu Lelièvre, La Théologie de Wesley, Nîmes, Publications Évangéliques Méthodistes, 1990, page 186)
- Le grand voyageur Thomas Coke, dont le nom est lié aux méthodismes anglais, irlandais et américain, ne se joindra à Wesley qu'en 1777. — (Claude-Jean Bertrand, Le méthodisme, Paris, Armand Colin, 1971, page 84)
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aphorisme
- (Rhétorique) Courte phrase exprimant un principe ou un concept de pensée, souvent par un assemblage d’idées paradoxal, surprenant, voire comique.
- Par où, en généralisant, nous arrivons à cette conclusion inattendue : « la société perd la valeur des objets inutilement détruits, » — et à cet aphorisme qui fera dresser les cheveux sur la tête des protectionnistes : « Casser, briser, dissiper, ce n’est pas encourager le travail national, » ou plus brièvement : « destruction n’est pas profit. » — (Frédéric Bastiat, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, 1850)
- Il émit quelques aphorismes indiscutables, tels que : « Il y a plus de goût à un grain de sel qu’à un muid de chaux, » ou : « Nécessité est de raison moitié. » — (Paul et Victor Margueritte, Les tronçons du glaive, 1900)
- « Le mouvement perpétuel est impossible : il faut se tenir loin de ceux qui le trouvent. »Cet aphorisme incisif et précis est de Joseph Bertrand ; il devrait être écrit sur les murs des bureaux de brevets, car il détournerait peut-être certains inventeurs de la poursuite d’une vaine chimère. — (Aimé Witz, Le mouvement perpétuel de deuxième espèce, dans La Revue scientifique, 2e sem. 1910)
- Un jour, en rentrant chez lui, il trouva sur la table une lettre, […]. Elle commençait d’un ton très décidé : […]. Suivaient quelques aphorismes d’une si frappante justesse que nous croyons devoir les reproduire : « Qu’est ce que la vie, Une vallée d’amertume. - Le monde, Un ramas d’êtres insensibles. » — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Quelque citation latine banale de ci, de là, un aphorisme philosophique ou pédagogique, une ironie forcée mais acerbe, rehaussent son prestige. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Parfois, certes, un aphorisme se réduit à un cliché ou à une vérité générale facilement « retournable », ou d’une application si large qu’il ne résiste pas à l’analyse. — (Maurice Hambursin, Textes en archipels : anthologie, 2000, page 53)
- L'aphorisme se rapproche de l'énigme et de l'oracle : à maints égard Apollon le patronne. — (Charles Le Blanc, Le complexe d'Hermès, Presses de l'Université d'Ottawa, 2009, p. 144)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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corporatisme
- Doctrine qui donne à des corporations, formées par les patrons et les salariés d’une même profession, un rôle déterminant dans le domaine social, économique et politique.
- Organisation professionnelle basée sur les corporations.
- Leur sympathie pour le corporatisme, tel qu'avait tenté de l'établir le gouvernement Pétain sur le modèle de l’Italie fasciste et du Reich hitlérien, et qui, soumettant le travailleur au règne unique des traditions et des coutumes, c'est à dire de l’habitude, tend à ruiner en lui tout exercice de la liberté et de la raison. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, p.30)
- Attitude qui consiste à défendre exclusivement les intérêts des membres d’une profession au détriment de l’intérêt général.
- L'aberration du résultat ne s'est pas fait attendre: les féodalités, les corporatismes, les communautarismes, les réseaux sont souvent les plus forts. — (Nicolas Dupont-Aignan, Français, reprenez le pouvoir !, L'Archipel, 2006)
- Et pour que les usagers de base puissent aider les décideurs à dissoudre les poches de résistance des corporatismes intermédiaires de tous poils ? — (Alexandre Jardin, 1+1+1... = une révolution, Éditions Grasset & Fasquelle, 2002, page 121)
- On souhaiterait que les rapports entre un gouvernement élu et ses médecins se passent autrement qu’à coup de lois contraignantes. Malheureusement, le corporatisme médical est fort, les gouvernements sont désorganisés et les systèmes de santé du Canada favorisent la bureaucratie plutôt que les services. — (Mario Dumont, Les médecins doivent offrir une solution gagnante, Le Journal de Québec, 12 novembre 2021)
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dogmatisme
- (Philosophie) Caractère des doctrines philosophiques qui affirment certains principes, certaines vérités.
- La doctrine médicale de l’Ayurvéda est un pur dogmatisme ; elle est toute entière en théories, dont le dogmes, clairs et précis, se tiennent et se relient, et par leur solidarité composent un corps aussi nettement circonscrit que celui de la systématisation galénique. — (Augustin Cabanès, « Médecine », dans La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, par une société de savants et de gens de lettres, tome 23, Paris : Société anonyme de "La Grande encyclopédie", s.d. (vers 1900), p. 513)
- […] il se meut à l’aise dans le bel univers sphérique de son catéchisme, où la Sainte Trinité garantit tout : l’incorruptibilité des essences, la bonté de la création, le sens providentiel de l’histoire, l’infaillibilité du Pape, le dogmatisme ingénu des vicaires de village et des poètes catholiques. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- La rigidité du corps auquel il appartenait, se mariant avec une sévérité innée, l’emprisonnait dans un carcan de dogmatisme. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires : (I) Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Par extension) (Péjoratif) Disposition à donner à ses opinions, à ses raisonnements un caractère affirmatif, impérieux.
- Ce que nous reprochons au bon sens, c’est son dogmatisme, c’est d’être celui qui affirme toujours : — C’est ceci ! ou : c’est cela ! — et d’être celui qui a toujours, qui veut toujours avoir raison. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
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colonialisme
- (Histoire, Politique) Idéologie justifiant la colonisation entendue comme l’extension de la souveraineté d’un État ou d’un peuple sur un autre, en général moins développé.
- Enfermé dans un cycle infernal, le colonialisme se révèle, plus que jamais, intrinsèquement, rétif à toute évolution. — (Marc Quaghebeur, Bibiane Tshibola Kalengayi, Aspects de la culture à l’époque coloniale en Afrique centrale, 2008)
- Ensemble de relations administratives, économiques et sociales établies entre une métropole et ses colonies
- Polémique sur "les bienfaits", les méfaits du colonialisme.
- Longtemps perçus comme des sous-langues appartenant à des sous-races, les créoles ont été rejeté du revers de la main comme étant des appauvrissements, voire des perversions de la langue. On sent ici tout le poids du colonialisme. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 66.)
- (Par extension) Tendance dominatrice d’un peuple, d’un État.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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animisme
- (Religion) Doctrine philosophique qui fait de l’âme le principe de tous les phénomènes vitaux.
- Dès lors, plus d'hypothèses inutiles sur des forces vitales, sur un animisme distinct ou indistinct ; plus de disquisitions oiseuses sur les causes premières, inaccessibles à notre curiosité, autant qu'éloignées de notre but pratique : […]. — (Eugène Bourdet, Principes d'éducation positive, Paris : chez Germer-Bailliére, 1863, page VII)
- S’il existe un certain nombre de religions traditionnelles, l’animisme en est la forme la plus importante. — (Sophie Chautard, Géopolitique du XXe siècle et du nouvel ordre mondial, 2005)
- (Anthropologie) Perception d’une identité commune à tous les êtres vivants en même temps que d’une différenciation nette entre les différentes formes de manifestation de ce vivant. Prêter des intentions à des choses.
- L’animisme est la propension à détecter chez les non-humains — animés ou non-animés, c’est-à-dire les oiseaux comme les arbres — une présence, une « âme » si vous voulez, qui permet dans certaines circonstances de communiquer avec eux. […] À ceci s’ajoute que chaque catégorie d’être, dans l’animisme, compose son monde en fonction de ses dispositions corporelles : un poisson n’aura pas le même genre de vie qu’un oiseau, un insecte ou un humain. — (Philippe Descola, Interview par Olivier Pascal-Moussellard, Télérama no 3392, janvier 2015)
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gigantisme
- (Médecine) Exagération du développement de certaines parties du corps humain ou du corps en général, dans le sens de la hauteur.
- Né en 1761, Charles Byrne était atteint de gigantisme, en raison d’une tumeur bénigne de l’hypophyse non diagnostiquée. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 20 janvier 2023, page 17 (la l’hypophyse corrigé en l’hypophyse))
- Dans l’acromégalie, comme d’ailleurs dans le gigantisme, maladie qui a tant de points communs avec elle, le trouble de la nutrition qui fait les déformations squelettiques serait le phénomène primitif; la tumeur de l’hypophyse est secondaire. — (Revue neurologique, volume 11, 1903)
- (Sens figuré) Énormité.
- Le « Virtuosa » est un vaisseau clinquant, joyeux, coloré, kitch, digne représentant assumé du gigantisme et de tous les superlatifs, devant lequel il est difficile de rester impassible. — (journal Sud-Ouest, supplément C’est l’été au n° du 11 juillet 2022, page 4)
- Affectés par leur gigantisme et par des contestations croissantes au sein des démocraties en raison de leurs coûts prohibitifs, les grands événements sportifs sont plus souvent tombés dans le giron des Etats autoritaires ou illibéraux.. — (Jérôme Latta, « La fable de l’apolitisme du sport ne devrait pas survivre à 2022 », 27 décembre 2021)
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machinisme
- Système de production qui consiste à remplacer le travail de l’homme par la machine.
- Emploi des machines dans la vie, dans l'agriculture, dans l’industrie, dans le commerce.
- Mais, à côté de ces favorisés, il y a la masse des autres paysans qui n’ont pas de bonne terre à faire valoir ; ceux-là, devant l’extension du machinisme, trouveront de plus en plus difficilement à affermer des champs où leur force de travail puisse s’employer. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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confucianisme
- Doctrine que l’on peut tirer de l’ensemble de l’œuvre de Confucius.
- Concernant plus spécialement la manière dont le confucianisme imprègne les principes éthico-moraux dans les réalités des mentalités et comportements, j’ai attiré l’attention sur la particularité du Sud Viêt Nam dans le processus de modernisation. — (Bui Tran Phuong, Viêt Nam 1918-1945, genre et modernité : Émergence de nouvelles perceptions et expérimentations, 2007)
- (Religion) Religion qui met en pratique la philosophie de Confucius.
- … fournit un cadre officiel au dialogue interreligieux et à la coopération entre les six religions officiellement reconnues par l’État Indonésien : islam, catholicisme, protestantisme, hindouisme, bouddhisme et confucianisme. — (François d’Alançon, « À Manado, Indonésiens chrétiens et musulmans veulent vivre ensemble », La Croix, 22 juillet 2014 → lire en ligne)
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jésuitisme
- Doctrine, système de religion et de conduite attribués aux jésuites.
- (Péjoratif) Escobarderie, acte qui semble manquer de franchise et de sincérité.
- Le docteur, comme tous les gens qui font profession de jésuitisme, s’exagérait Paris ; il le voyait peuplé d’athées furibonds comme Diderot, ou ironiques comme Voltaire, et de pères jésuites fort puissants faisant bâtir des séminaires plus grands que des casernes. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Faites attention : ici il faudra choisir votre camp, il n’y a pas de place pour le double jeu. Ce qu’il me reprochait, en somme, c’était du jésuitisme. — (Jean de La Guérivière, Les bons pères, 2008)
- Cette conception des rapports avec un adversaire politique, ce jésuitisme détestable, a fait davantage pour détruire le mouvement ouvrier dans son ensemble qu’aucune des tactiques « sacrées » du bolchevisme. — (Emma Goldman, Trotsky proteste beaucoup trop, 1938)
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éthylisme
- (Médecine) Consommation régulière et excessive de boissons alcoolisées, résultats de cette consommation. → voir alcoolisme
- Du point de vue criminologique, l’éthylisme doit être envisagé d’abord sur le plan de l’éthylisme héréditaire ou chronique, ensuite sur le plan du passage à l’acte à l’occasion d’une crise d’éthylisme aigu. — (René Resten, Caractérologie du criminel, 1959)
- Rasé, en sabots et rêche tenue verdâtre, avec casquette de cuir coiffant sa calvitie, il passa de l’absinthe à l’abstinence, du péquet au piquet, de l’éthylisme à l’ascétisme. — (Patrick Roegiers, « Verlaine, Paul », dans Le Mal du pays : Autobiographie de la Belgique, Éditions du Seuil, 2003)
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idiotisme
- (Grammaire, Linguistique) Construction, locution propre à une langue et particulière à son génie.
- Cette maison n’est plus un amas de pierres superposées architectoniquement ; non, ce mot est, dans la langue des flaneurs, un idiotisme intraduisible. — (Honoré de Balzac, Madame Firmiani, dans Revue de Paris, volume 35, 1832, page 145)
- Beaucoup de ces tournures, et particulièrement les idiotismes de figures, constituent des bizarreries dans la langue même qui les a enfantées ; […]. — (Auguste Kerckhoffs, Cours complet de Volapük, contenant thèmes et versions, avec corrigés et un vocabulaire de 2500 mots, Paris : librairie H. Le Soudier, 6e édition, 1886, page 58)
- Les idiotismes réguliers n’ont besoin d’aucune autre attention, que d’être expliqués littéralement, pour être ramenés ensuite autour de la langue naturelle que l’on parle. — (Denis Diderot, Encyclopédie, 1780)
- (Par extension) (Informatique) Construction propre à un langage de programmation.
- Le fichier à formater est précédé du fichier standard init.me qui contient tous mes idiotismes généraux et du fichier FT.me ou IDS.me où se trouvent tous les paramètres dépendants de l'imprimante cible (taille du papier notamment). — (Christian Queinnec, ABC d'Unix, chap. 2.7 : Programmation de commandes, Paris ; Eyrolles, 1985, Paris, 1999, rev. 2000)
- (Médecine) (Rare) Idiotie ; absence d’intelligence ; bêtise ; stupidité.
- J’allai m’accouder sur la balustrade qui dominait les fossés de ceinture, et j’y restai je ne sais combien de temps dans des distractions de pur idiotisme. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 226)
- Dans le monde intellectuel: l'illumination des esprits obscurs, qui, de l'impuissance, de l'ignorance et de l’idiotisme, passent subitement à la puissance de l'éloquence et de la plus haute sagesse. — (Conférences du Couvent de Saint-Thomas-D’Aquin de Paris, par le R.P. Jacques-Marie-Louis Monsabré, tome 1, Paris : chez Veuve Poussielgue & fils, 1866, page 64)
- Le jeune docteur prometteur, opposé aux méthodes de son maître, se lance dans un défi irréfléchi : faire parler un patient atteint d’idiotisme, selon le diagnostic…— (Sonia Attias, Un bel hommage à l’histoire de la psychiatrie, Journal La Croix, 6-7 septembre 2014, page 19)
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pancosmisme
- (Philosophie) Doctrine philosophique d’après laquelle seul le monde existe.
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étatisme
- Doctrine qui préconise la concentration des organismes industriels, commerciaux, etc., entre les mains de l’État et qui exagère les droits de l’État au détriment de ceux de l’individu.
- Son développement fut, donc, une lutte incessante contre les forces de l’étatisme et celle du capitalisme. — (Georges Guezennec, La Yougoslavie autogestionnaire: bilan critique d’une époque prestigieuse, 1991)
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calvinisme
- (Christianisme) Doctrine de Jean Calvin.
- Cette porte, assez souvent répétée dans les petites églises du moyen âge que le hasard a préservées des ravages du calvinisme, est couronnée par un triglyphe au-dessus duquel s’élève une Vierge sculptée tenant l’Enfant Jésus. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
- Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Ainsi, ceux qui s’étaient séparés de l’Église romaine appartenaient déjà à deux sectes très distinctes : les uns au luthéranisme, les autres au zwinglianisme, précurseur du calvinisme. — (Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, Vol.6, 1858, page 158)
- Le calvinisme du XVIe siècle nous offre un spectacle qui est peut-être encore plus instructif ; mais il faut bien faire attention à ne pas le confondre, comme font beaucoup d’auteurs, avec le protestantisme contemporain ; ces deux doctrines sont placées aux antipodes l’une de l’autre […] — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 16)
- (Par extension) Église réformée qui suit cette doctrine.
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naturalisme
- (Didactique) Système de ceux qui attribuent tout à la nature comme premier principe.
- Le naturalisme de Lucrèce.
- Doctrine littéraire qui prétend s’inspirer directement et exclusivement de la nature.
- Et surtout, beaucoup d’indulgence, car le spectacle te semblera parfois d’un naturalisme plutôt cru. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- À distance, il est difficile de comprendre pourquoi cette « littérature de pontons » — suivant l’expression d’Huysmans — qu’était le naturalisme passionnait alors les esprits. Sans doute y avait-il là une réaction contre les fadeurs de Feuillet, de Feydeau, de Cherbuliez. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 55)
- Approche des sciences humaines qui part du principe que tout phénomène peut être décrit objectivement, et est donc stable et prédictible.
- Sous sa forme la plus stricte, le naturalisme estime qu'il existe une réalité objective et authentique répondant à un certain nombre de règles. Cette réalité est tenue pour indépendante du chercheur et de l'expérience personnelle qu'en a ce dernier. — (Argument, vol. xxi, n° 1, automne-hiver 2018-2019, page 144)
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antiracisme
- Opposition philosophique au racisme et à ses diverses manifestations.
- Je mentirais si je dissimulais cette perpétuelle défensive, le sentiment de percevoir, avant même qu’il ne soit né, l’hostilité ou la condescendance de ceux avec qui vous êtes apparemment au mieux ou qui vont clamer par exemple leur antiracisme pur et dur. — (Claude Olievenstein, L’Homme parano, page 34, 1992, Odile Jacob)
- Prenez certains militants de l’antiracisme. Leur attitude a aussi, très souvent, tous les traits d’une foi. — (Joseph Facal, Tous les costumes de la religion, Le Journal de Montréal, 15 octobre 2020)
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héliotropisme
- (Biogéographie, Morphologie végétale, Physiologie végétale) Attraction vers le soleil d’une plante ou d’une partie de cette plante, afin de favoriser l’apport de lumière à ses parties aériennes.
- Pour préciser les effets de cet héliotropisme, Stacey Harmer et ses collègues ont effectué plusieurs expériences. Ils ont attaché certains tournesols à des tuteurs, pour empêcher leur mouvement, et en ont retourné d’autres au crépuscule, de manière à ce qu’ils soient orientés vers l’ouest à l’aube. — (William Rowe-Pirra, « La ronde des tournesols est réglée par une horloge interne », in Pour la Science, 27 août 2016)
- (Géographie) Phénomène d’attirance des populations d’un pays vers une région plus ensoleillée.
- L’héliotropisme et surtout le vieillissement deviennent, dans ce cas, une cause de migration, d’autant plus que, l’âge venant, certains pays offrent des résidences médicalisées où la main d’œuvre est meilleur marché que chez soi, comme dans le sud du Portugal, par exemple. — (Sylviane de Wangen, Pedro Vianna, Méditerranée : Mare nostrum pour les migrants ?, 2013, page 27)
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industrialisme
- Système d’après lequel l’industrie est considérée comme le principal ressort de la société moderne.
- Ces deux courants dominants de notre époque, le nationalisme et l'industrialisme sont en conflit constant et inévitable. L'industrialisme tend à embrasser tout le globe dans sa sphère d'activité. — (Emery Reves, « Anatomie de la Paix », 1945)
- Viens te purifier au sein des solitudes,Si l’industrialisme a fatigué tes sens. — (Robert Caze, Ritournelles, Invitation ; Librairie Sandoz et Fischbacher, Neuchâtel-Paris, 1879, page 20)
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communisme
- Mise en commun des moyens de production.
- Voilà comment, dans ce pays, depuis un temps immémorial, les gens vivotaient heureux, pratiquant une espèce de communisme familial. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Idéologie qui prône un système économique et social basé sur l’élimination de la propriété privée au profit de la propriété collective.
- (Spécialement) Système économique et social, théorisé par Karl Marx, caractérisé par la propriété collective des biens et des moyens de production.
- Le communisme, une très bonne affaire pour les malins, une duperie pour ceux qui espèrent en la transformation sociale. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 167)
- Si le communisme ne devait pas conduire à la création d’un homme nouveau, il n’aurait aucun sens. — (Ernesto Che Guevara)[2]
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futurisme
- (Littéraire) Mouvement littéraire et artistique qui rejette la tradition esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
- Le futurisme est certainement l’un des mouvements d’avant-garde qui a le plus choqué. Il prône en effet l’amour de la vitesse, de la violence, de la machine, le mépris de la femme, la guerre « comme seule hygiène du monde ».
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lapinisme
- Fécondité excessive
- Le lapinisme est encouragé par la droite nataliste. Mais se multiplier, n'est pas forcément prospérer.
- Le terme « lapinisme » qu’il a choisi pour désigner la fécondité excessive est d’ailleurs des plus élégants et prouve, si besoin en était, en quelle estime ce monsieur portait les mortels qui n’étaient pas de sa condition. — (Gérard-Fernand Bianchi, Chronique des mots morts, 2018)
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légalisme
- (Philosophie, Religion) Doctrine qui impose le respect excessif, littéral de la loi au détriment de son esprit.
- En définitive, le réformisme et le légalisme des mouvements de citoyens ont donné leur marque à la « révolution pacifique » de l’automne 1989. — (Guillaume Mouralis, Une épuration allemande ; La RDA en procès 1949-2004, 2008)
- Le légalisme est la pratique qui respecte de manière absolue les lois religieuses prises à la lettre et qui soumet rigoureusement la vie religieuse à la régulation par les lois. — (Antoine Vergole, Dette et Désir, 1978)
- Si le légalisme du PCF participe à la baisse de la criminalité communiste pendant la guerre d’Algérie, c’est avant tout parce que ce dernier est accepté, intériorisé et réapproprié par la très grande majorité des membres du PCF qui, en vertu de leurs trajectoires militantes, de leur socialisation à la discipline partisane ou de leur attachement affectif et idéologique à l’institution, acceptent à des degrés divers et selon des modalités variées les contraintes pratiques du légalisme. — (Vanessa Codaccioni, Punir les opposants ; PCF et procès politique 1947-1962, 2013)
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gonochorisme
- (Zoologie) Mode de reproduction où un même individu d’une espèce n’est pas porteur de plus d’un sexe biologique et conserve cette sexualité tout au long de sa vie.
- De règle chez les vertébrés, le gonochorisme est également observable chez certains invertébrés.
- Mais un autre mode de sexualité assure avec une sécurité absolue la reproduction biparentale, donc le brassage entre les gènes des individus d’une population : c’est le gonochorisme. — (Max Aron, Robert Courrier, Entretiens sur la sexualité: Centre culturel international de Cerisy-la-Salle, 10 juillet-17 juillet 1965, 1969)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.