Dictionnaire des rimes
Les rimes en : herbeux
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "herbeux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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amoureux
- Qui aime d’amour.
- Modeste n’est pas seulement amoureuse, elle aime quelqu’un ! répondit obstinément la mère. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les deux frères devinrent amoureux de moi, chacun avec les nuances de son caractère. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Dès le lendemain du crime, je devins éperdument amoureux de Rosalie. Je songeai aussitôt à en faire ma maîtresse, […]. — (Octave Mirbeau, Le colporteur)
- – « Je me marie parce que je suis… amoureux », fit David un peu gêné.Joseph rougit fortement et baissa les yeux. Il eût préféré que David ne se servît pas de ce mot suspect qui semblait couvrir un péché. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, pages 182-183)
- Qui est enclin à l’amour.
- Être d’un tempérament amoureux, de complexion amoureuse.
- Qui exprime, qui marque de l’amour, qui est plein de sentiments d’amour, ou qui tend, qui est propre à inspirer de l’amour.
- Bon vin, bons mots, gaillardes chansonnettes ;Sont aiguillons aux amoureux désirs,En toute porte entr’ouverte aux plaisirsL’adroit Amour aisément s’insinue. — (Jean de la Fontaine, Le Sassenage -1691- Conte, dans Contes et nouvelles en vers, Vol. 3, 1762, page 185)
- (Par extension) Qui a une grande passion pour quelque chose.
- Être amoureux de la gloire, de la liberté. - Il est amoureux de la peinture. - Il est amoureux de tableaux.
- Il ne pouvait croire que je fusse amoureux de ses vers. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 350)
- Qui est relatif à l’amour.
- Et ce fut sans plus tarder, parmi la paille, préparée d’avance bien sûr, la culbute amoureuse, l’éclair des cuisses sans pantalon, l’étreinte farouche et brutale. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les excès amoureux donnent plus d’entraînement que de lassitude et sont moins difficiles à recommencer le lendemain que la semaine suivante. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre VIII)
- La jeune fille arabe est toujours un enfant, et c’est par là qu’elle donne le ton (de même que la vierge hellène) à la poésie amoureuse toute naïve qui refleurit depuis trois mille ans autour des mers levantines. — (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, 1901, dans Archipel, 1932)
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caillouteux
- Qui contient des cailloux.
- Cette rue, maintenant peu fréquentée, chaude en été, froide en hiver, obscure en quelques endroits, est remarquable par la sonorité de son petit pavé caillouteux. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- Cette nappe caillouteuse à sa base, présente en couverture un dépôt limoneux brun, argileux, fortement oxydé […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Style littéraire ou musical manquant d'harmonie, de fluidité.
- Développer une prose caillouteuse.
- (Sens figuré) Qui est d'une rudesse désagréable
- Figure-toi l’imagination la plus vagabonde, le cœur le plus amoureux, l’âme la plus tendre, l’esprit le plus poétique, sans cesse en présence de l’homme le plus caillouteux le plus atrabilaire. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Au moment où le docteur entrait, le malade, à demi dressé dans son lit, se renversait en arrière pour tenter de retrouver son souffle caillouteux de vieil asthmatique. — (Albert Camus, La Peste, 1947)
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hargneux
- Qui dénote la hargne, qui est d’humeur chagrine, agressive.
- Arsène André perçait enfin la brume de ce préambule. Ah ! ah ! l’hypocrisie hargneuse le circonvenait comme un filet de chasse ; […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Ce 4 mars, Hébert, hargneux, enflammait les tribunes du club des Cordeliers pleines à craquer de « bonnets rouges ». Comme ceux qui venaient de le précéder au perchoir, il désignait Robespierre et ses alliés sans les nommer, préférant employer le mot faction. — (Jean-Pierre Fournier La Touraille, Le jeu de quilles en or, Paris : Éditions Plon, 2014, chap. 26)
- Ils se tenaient rassemblés autour d'une arène délimitée par du cordage où se poutraient deux insectes hargneux. C'étaient des scarabées d'assaut, des bêtes pataudes, iridescentes, grosses comme la main, de nature solitaire, agressives lorsqu'on les forçait à endurer la présence d'un congénère – donc parfaites pour ce sale sport. — (China Mieville, Merfer, Éditions 12/21, 2016, chapitre 3)
- Qui mord, qui rue.
- Mon chien "Youki" était un chien hargneux, mais je l’aimais quand même. — À cheval hargneux, il faut une écurie à part.
- (Sens figuré) — L’accès en est impossible. Des clôtures hargneuses le gardent; des montants de fer, aux pointes aiguës, reliés par tout un hérissement de ronces artificielles le défendent mieux qu’un cordon de gendarmes. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
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morveux
- Qui a la morve au nez.
- Les petits voleurs restaient, les uns debout, les autres accotés contre le lit ou la huche, tous morveux et sales, bien portants d’ailleurs, grugeant leurs prunes sans rien dire, mais regardant l’étranger d’un œil sournois et narquois. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- (Hippologie, Médecine vétérinaire) Qui est atteint de la maladie appelée la morve.
- Ne donnez au cheval morveux que du son mouillé; faites lui faire un exercice modéré, […] . — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- Le maquignon de bas étage […] ne craint pas de vendre un cheval morveux après avoir essayé de cacher le jetage en introduisant une éponge dans un naseau, et avoir pratiqué l’églandage. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
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cuivreux
- Qui comporte du cuivre.
- Dans cette zone tampon (…) se tenait un socle de statue inoccupé. Charles Fourier (1772-1837), son titulaire depuis 1899, avait disparu depuis le décret du gouvernement de Vichy du 11 octobre 1941 ordonnant qu'« il sera procédé à l'enlèvement des statues et monuments en alliage cuivreux sis dans les lieux publics et dans les locaux administratifs qui ne présentent pas un intérêt artistique ou historique ». — (C'est quoi cette pomme ? Un brillant hommage à Fourier, rue89.com, 6 février 2011)
- (Chimie) Qualifie un ion de cuivre dans sa forme la plus réduite.
- Parmi les produits cupriques utilisables en pulvérisation, il faut citer l'hydroxyde de cuivre, l'oxyde cuivreux en émulsion huileuse et l'oxychlorure tétracuivrique. — (CUIVRE; page 219; Index phytosanitaire de l'ACTA ; 2006)
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majestueux
- Qui a de la majesté.
- Deux pages parurent, portant des flambeaux et éclairant une femme d’une taille imposante, d’un maintien majestueux, et surtout d’une admirable beauté. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- (Par extension) Qui donne l'apparence de la majesté.
- Je lui apportais les bonbons, les gâteaux, les oranges que dans nos représentations les enfants nous donnaient d’un air majestueux en nous disant : « Pour le chien ». — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- En plein Atlantique, […], se dresse un étrange rocher, majestueux et terrible dans son isolement. […]. Rokall dresse son sommet à 21 mètres, hauteur d'une maison de cinq étages, et sa circonférence est d'environ 100 mètres. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les montagnes s'élevant à des hauteurs majestueuses formaient une espèce de cirque, d'immense amphithéâtre naturel autour du bassin qu'était la rade. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il y a le pin d’Italie à écorce rouge avec son majestueux parasol ; il y a un cèdre âgé de deux cents ans, des saules pleureurs, un sapin du Nord, un hêtre qui le dépasse ; puis, en avant de la tourelle principale, les arbustes les plus singuliers, un if taillé qui rappelle quelque ancien jardin français détruit, des magnolias et des hortensias ; enfin, c’est les Invalides des héros de l’horticulture, tour à tour à la mode et oubliés, comme tous les héros. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- C'était une grande pièce de laine, de couleur écrue, un habit majestueux mais lourd et encombrant. La toge était jetée sur l'épaule gauche, drapée sous le bras droit, […]. — (Barry S. Strauss, La mort de César, traduit de l'anglais par Clotilde Meyer, Paris : Albin Michel, 2018)
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gypseux
- Qui est de la nature du gypse.
- Pierre gypseuse.
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piteux
- Qui est digne de pitié, de compassion ; qui est propre à exciter la pitié, la compassion.
- Il est dans un piteux état.
- Que tesmoins en soient ces piteux et tristes vers. — (Antoine de La Molère, Œuvres, Toulouse, Guyon Boudeville, 1562, pièce liminaire)
- (Péjoratif) Qui manque de dignité.
- Et sa voix fut si drôle, son attitude si piteuse, si suppliante, eût-on dit, que lady Makinson éclata d'un rire nerveux. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre III, Gallimard, 1937)
- Il est là, debout, piteux, le teint terreux : une vraie tronche à caler les roues de corbillard ! — (Jean-Paul Sermonte, La tombe buissonnière de Georges Brassens, Editions Du Moment, 2016, chap.6)
- (Péjoratif) Mauvais, sans valeur.
- Faire piteuse chère.
- Un second passage, […], me réservait des surprises. À peu près sur toute la longueur, et des deux côtés, il était flanqué d'hôtels meublés au piteux éclairage. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il vous a qualifié d’un mot qui est peut-être dur, mais qui n’est que juste : vous avez été piteux ! Le général le saura. — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, page 221.)
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comateux
- (Médecine) Relatif au coma.
- En voyant que son pénitent en revenait toujours à la honte de son inertie et à cet état de comateuse doléance dans lequel le plongeait la transe du Sacrement, le vieux prêtre lui dit : […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Lorsqu’on affirme qu’un patient comateux « s’enfonce » ou au contraire qu’il « remonte », la métaphore que nous utilisons vient implicitement de Jackson. — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 59)
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épineux
- Qui a des épines, des piquants.
- Les pâturages, enclavés dans les bois de tous côtés, sauf au levant, où des haies vives érigeaient leurs épaisses barrières épineuses, restaient d’un vert dru malgré la chaleur torride de cette fin d’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Qui est plein de difficultés, d’embarras, de contrariétés, etc.
- – La montée au temple de la Fortune qui se présente à vous est une des moins épineuses que j’aie vues. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La question d’argent devient épineuse. Je ne peux plus vivre que pauvrement dans cette grande ville. — (Albert Camus, L'Envers et l'Endroit, Gallimard, 1958, page 82)
- Qui fait des difficultés sur tout, en parlant des personnes.
- Il est désagréable d’avoir affaire à lui, il est trop épineux.
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raboteux
- Qui est noueux, inégal, en parlant du bois.
- Le cornouiller est raboteux. Des planches raboteuses.
- Qualifie toute surface inégale, et principalement des chemins, du sol où l’on marche.
- Je veux dire que sa chaleur aura avant peu changé l'aspect et la nature du pays, que la glace fondue ne présentera plus une surface favorable au glissage des traîneaux, que le sol redeviendra raboteux et dur. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Et nous sur la route raboteuse ou glissante nous allons droit devant nous, sans nous arrêter, et sans autre repos que le sommeil de la nuit dans une écurie ou dans une bergerie. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Il (le sentier) enjambait de gros blocs raboteux de telle sorte qu’il fallait sauter de l’un à l’autre. — (Robert Louis Stevenson, Les Gais Lurons, 1881, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- Sur les pierres les moins raboteuses, les ascidies composées étendaient leurs plaques luisantes, vertes, brunes, rouges, violettes, semées de figures d'une régularité géométrique. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Tous les dimanches, seul, il s'en allait à l'aube, suivant au hasard les routes raboteuses de la plaine et parfois les sentiers ardus de la montagne. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- (Sens figuré) Qui est rude, heurté, mal poli en parlant du style des ouvrages en vers ou en prose.
- — Nous irons à l'Engelbourg, nous irons au Thannerhubel ! on peut revenir par l'Albertsfelsen.Ils trébuchent sur ces mots raboteux. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- (Sens figuré) Qui est rude, heurté, en parlant de la voix.
- Sa voix se faisait douce comme une voix de femme qui laisse tomber un aveu ; puis elle était, parfois, pénible, incorrecte, raboteuse, s’il est permis d’employer ces mots pour peindre des effets nouveaux. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
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azoteux
- (Chimie) (Archaïsme) Dénomination ancienne de nitreux.
- À l'acide azoteux AzO2H correspondent les azotites utilisés (sels de sodium, de potassium) dans l'industrie des matières colorantes. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- pseudomembraneux
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dispendieux
- Qui exige beaucoup de dépenses.
- Quelles fonctions plus pénibles et plus dispendieuses que celles de capitaine et de chef de bataillon de la garde nationale, dans une commune de campagne ? — (François-Vincent Raspail, Organisation ruineuse ou féconde de la dépense, dans Le Réformateur, 5 février 1835)
- Ainsi sur les 93 kilomètres de route nationale, seuls les 23 de la récente RN3 sont en excellent état ; les autres ne sont maintenus dans un état circulable qu’au prix d’un entretien lourd et dispendieux. — (Guy Fontaine, Mayotte, p. 156, Karthala Éditions, 1995)
- (Canada) ou (Vieilli) en (France) Cher.
- Fixons des chiffres : personnellement nous considérons comme assez bon marché tout parlementaire mort qui nous sera offert pour une somme d’un à cinq millions selon grosseur. Cela peut paraître dispendieux. En réalité, un calcul du niveau de l’école primaire vous met immédiatement à même de vous apercevoir que, vivant, c’est encore plus ruineux. — (Boris Vian, Le prix d’un parlementaire, 1953)
- Sous le soleil franc de janvier, dans cette scène étrange, M. Jones nous salue joyeusement. Il remonte sur son vélo dispendieux. — (Émilie Dubreuil, Insurrection appréhendée ou le blues de « Full metal jacket, radio-canada.ca, 18 janvier 2021)
- Je ne peux pas l’acheter, c’est trop dispendieux.
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macareux
- Oiseau marin de la famille des alcidés au plumage noir et blanc et au bec coloré, vivant en colonies dans les régions tempérées fraîches de l'Atlantique et du Pacifique nord.
- L’Islande est un lieu de séjour préférentiel pour les oiseaux de mer : sternes, macareux, fous de Bassan et bien d’autres. — (Hideko Bertrand, François Bertrand, Que notre monde est beau !, 2014)
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furieux
- Qui est en fureur ; qui est en furie.
- Il vit, non loin du grand chemin, une femme éplorée qui appelait le Ciel et la Terre à son secours, et un homme furieux qui la suivait. […]. Cet homme l’accablait de coups et de reproches. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, 1748)
- L'homme emporté et furieux ne connaît personne, il se connaît à peine lui-même. Il n'est capable de rien entendre; la colère lui fait prononcer une multitude de paroles vagues, dont il perd jusqu'au souvenir; […]. — (« Œuvres oratoires de Jacques-Denis Cochin, curé de Saint-Jacques du Haut-Pas », dans la Collection intégrale et universelle des orateurs chrétiens, publiés par l'Abbé Migne, tome 98 (vol. 31 de la 2e série), Paris, chez J.-P. Migne, 1866, p. 587)
- Entendant leur cris, Océana sortie de la maison pour se trouver face à face à une quarantaine de femmes furieuses armées de torches. Elles commencèrent par lui crier de quitter l'île, qu'elle n'était pas à sa place ici. — (Viviane Traversy, Des étoiles dans les yeux, page 98, Éditions Melonic, 2004)
- Pour les Grecs, le cheval furieux est terrible à regarder et terrible à entendre, car le grincement des dents, le bruit du mors, rappellent le grondement des Érinyes : […]. — (Bernard Terramorsi, Le fantastique dans les nouvelles de Julio Cortazar: Rites, jeux et passages, page 38, Éditions L'Harmattan, 1994)
- (Par extension) Qui dénote ou qui exprime la fureur.
- J'avais beau plonger des yeux furieux dans ses prunelles sombres, je n'y trouvais ni contact, ni étincelle, rien qu'une veulerie menaçante noyée dans de l'eau morte. — (Max Olivier-Lacamp, Les deux Asies, Grasset, 1967)
- Et pendant ce temps-là voilà la foule qui s'amasse et, comme de juste, prend fait et cause contre moi, pousse des cris furieux et veut qu'on me conduise en prison. — (Anatole France, Rabamor, dans Récits de vieux marins,)
- Dans leurs rangs éclata une furieuse colère : elles ne se sauvèrent pas, mais se jetèrent sur les cailloux et se mirent à bombarder les crânes de la cavalerie qui avait chargé. — (Un militant syndicaliste franco-polonais: La vie errante de Tomasz Olszański (1886-1959), traduit par Mylène Mihout, p.289, Presses universitaires de Lille, 1993)
- Qui, dans sa folie, se porte ou peut se porter à des actes de violence.
- Ainsi il n'a rien à faire dans les premières loges de l'Hôpital-Général en 1717 pour le fou non furieux, pas plus que dans les chambres voûtées réservées au fou furieux en 1722-1723. — (Jacques Laplante, Psychothérapies & impératifs sociaux: Les enjeux de la connaissance de soi, page 29; De Boeck Supérieur, 1995)
- Qui est impétueux, véhément, violent.
- Pour lancer contre nous ces furieux prédicateurs, il faut que les chefs du clergé se soient sentis bien atteints. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, préface de la 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, p.I)
- Il la couvrait avidement de caresses, murmurait les mots d'amour les plus doux, et tous deux se perdaient dans une extase furieuse et passionnée. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Vers le soir je remarque que l’étai de foc s’use beaucoup et je me dispose à le réparer lorsqu’un coup de vent arrive si furieux et si sec que l’étai de foc et la bastaque bâbord, cèdent en même temps. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Hans avait une furieuse envie de rire au nez de ce polichinelle grandiloquent, à qui il ne manquait que la redingote, le col à manger de la tarte et l’écharpe mayorale pour personnifier le stupide-fonctionnaire-conscient-de-son-importance. — (Henri Ghils, La mare aux filles, Paris : Éditions du Grand Damier, 1955, chap. 6)
- (Sens figuré) (Familier) Qui est prodigieux, excessif, extraordinaire dans son genre. — Note : Dans cet usage, l’adjectif précède toujours le nom.
- C’est un furieux mangeur, un furieux menteur.
- Il s’est donné un furieux coup, une furieuse entorse.
- Il fait une furieuse dépense.
- (Héraldique) Se dit du taureau élevé sur ses pieds. À rapprocher d’acculé, cabré, effaré, effarouché, effrayé et forcené.
- Du Fenoil — d'azur, au taureau furieux et levé en pied d'or, et un chevron de gueules brochant sur le tout. — (Jacques Paul Migne, Encyclopédie théologique, t.13, p. 662, 1852)
- (Équitation) Qualifie une sorte d'allure de manège.
- Dans les passades, dites furieuses, le cheval est maintenu à la galopade jusqu'au milieu de la ligne droite, d'où il part au galop allongé jusqu'à deux ou trois pas de l'extrémité de cette ligne ; là on le remet à la galopade pour l’exécution de la demi volte ou de la demi pirouette ordinaire. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, page 245, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
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boutefeu
- Baguette garnie à son extrémité d’une mèche d’étoupe qui servait à mettre le feu aux pièces d’artillerie ou aux mines.
- Tantôt le boutefeu est composé de brins de roseau, ou de paille, ou d'aubier de tilleul... imprégnés de pulvérin... tantôt c'est de la poudre très fine enfermée dans une baguette creuse de Coudrier ou de sureau dont on a retiré la moelle. — (Thierry Veyron, Essai sur l'évolution technique des houillères françaises et belges: 1800-1880, L'Harmattan, 1999, page 25)
- Chaque canonnier était à sa place : l'un tenait une longue louche, un autre un boutefeu en bois et une grande bougie incandescente, prêt à allumer la poudre, […]. — (C.-J. Sansom, Corruption, Place Des Editeurs, 2011)
- (Par extension) Celui qui mettait le feu au canon ou à des pièces d’artifice.
- (Parfois) Incendiaire.
- Non seulement Béranger sut leur résister, mais il se lança dans une fulgurante contre-attaque durant laquelle ses boutefeux incendièrent deux châtellenies du banneret de Roumégoux et un fief se trouvant dans la juridiction de l'évêque de Rodez. — (Michel Folco, Dieu et nous seuls pouvons, Le Seuil, 2014)
- Il aurait été provoqué par des boutefeux engagés par les Flamands et les Anglais. Plusieurs suspects furent arrêtés et pendus presque aussitôt. Avant leur supplice, ils auraient confessé leur nombre, plus de 400. Ils auraient été chargés d'incendier les plus grande villes du royaume pour le ruiner. — (Didier Le Fur, François Ier, éd. Perrin, 2015)
- (Sens figuré) Celui qui excite des discordes et des querelles.
- Nous savons de sources nombreuses, dit-elle, que les prêtres catholiques romains de l'Inde sont pour la plupart des rebelles, des boute-feu, des fauteurs de mécontentement et de sédition... — (« Mélanges », dans la Revue contemporaine: philosophie - histoire - sciences - littérature, Paris : 1858, tome 37 (2e série, vol.2); page 214)
- Il est un boutefeu d’extrême droite – un provocateur cherchant à nourrir les conflits et les pires préjugés anti-immigration. — (Josée Legault, Éric Zemmour, un provocateur inquiétant, Le Journal de Québec, 2 décembre 2021)
- (Industrie minière) Celui qui est affecté au tir des mines d’abattage et qui est chargé des procédures de sécurité, du chargement des mines, du tir et des procédures administratives inhérentes à la fonction.
- Des boutefeux sont spécialement chargés du tir des mines. Ce tir se fait électriquement : les boutefeux emportent avec eux la magnéto de tir, les fils de raccord et les amorces. Le piqueur a la charge des explosifs qu'il transporte dans une boite fermée au cadenas dont le boutefeu seul a la clef. — (J. Taffanel, Les catastrophes du puits West Stanley (16 février 1909) et du puits Pretoria (21 décembre 1910), H. Dunod et E. Pinat, 1911, page 16)
- La mise en œuvre des produits explosifs est effectuée par une personne à laquelle l’exploitant a conféré la qualité de boutefeu dans les conditions prévues au paragraphe 2. — (Règlement général des Industries extractives institué par décret nº 80-331 du 7 mai 1980 modifié, France)
- Il y a généralement un boutefeu par poste ayant à sa charge le minage, la surveillance de l'aérage et la tenue d'un rapport donnant à la maîtrise du quartier les renseignements relatifs à la durée de la foration, du bourrage, du scrapage. — (Industrie minérale, 1967, vol.49, n°1-6, page 376)
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papilleux
- Qui est pourvu de papilles.
- Pétales de 1,2-2,5 x 0,5-1,2 mm, ovales-rhombiformes, ovales-elliptiques à linéaires-lancéolés ou oblongs, droits ou légèrement falciformes, obtus ou tronqués à aigus, glabres, finement papilleux le long des marges vers le sommet. — (André Aubréville, Flore du Cameroun - Numéros 34 à 36 , 1998)
- Le groupe puberulum A comprend des truffes à ascocarpe à surface lisse ou sublisse, rugueuse, papilleuse. — (Louis Riousset, Gérard Chevalier, Gisèle Riousset, Truffes dʼEurope et de Chine, 2012)
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loqueteux
- Qui est en loques, en parlant des vêtements.
- Sélem, l’aîné des deux frères, s’écarta de notre groupe et, étendant son burnous loqueteux sur le sable, il commença à prier, grave et comme grandi. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune)
- Qui a des vêtements en loques
- Et bientôt, au milieu d’une foule grouillante où toutes les races se mêlent, assailli par une nuée de gamins loqueteux qui parlent « parisien », l’on débarque sur ce coin de terre chérifienne. — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in « La Revue de Paris » , 1922)
- Des garnis sans rideaux, des gargotes, des débits grouillants de vermine occupent — entre les loges des filles — la longueur des façades et une humanité malpropre, hébétée, loqueteuse s'y agite machinalement. — (Francis Carco, L’Amour vénal, chapitre I, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 8)
- Le serki de Sissy, grand vieillard maigre et loqueteux, arrive essoufflé. Il se déchausse pour m’aborder, esquisse un salut militaire et s’accroupit à l'entrée de ma paillote. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 34)
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chatouilleux
- Qui est fort sensible au chatouillement.
- La plante des pieds est une partie très chatouilleuse.
- Je suis très chatouilleux.
- Qualifie un cheval qui est sensible à la cravache, à l’éperon.
- Ce cheval est chatouilleux.
- (Sens figuré) (Familier) Qui s’offense aisément ; qui se fâche pour peu de chose.
- Avant 1789, les gentilshommes verriers ne sortaient jamais sans leur épée, c’était toujours cette arme à la main qu’en présence de deux témoins se vidaient les querelles et différends qui souvent s’élevaient entre ces hommes, susceptibles et chatouilleux. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Mais il est un autre point où cette confession apporte à ma conscience un total apaisement ; un point sur lequel je me suis examiné avec plus de sévérité, et sans avoir atteint, pendant longtemps, je l’avoue aujourd’hui, à calmer cette conscience chatouilleuse. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 161-162)
- La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu’à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération. — (Johannes Westenfelder, Nicht Sprachschöpfer, sondern Sprachverwerter: San Antonio als Produkt der Crise de français, Kovač, 1991, page 20)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui exige des ménagements
- Une affaire chatouilleuse.
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factieux
- Qui cherche à provoquer des troubles politiques ou civils.
- La diligence de Madrid à Séville, dans laquelle nous devions partir, et où il n’y avait plus de place, fut arrêtée dans la Manche par une bande de factieux ou de voleurs, ce qui est la même chose. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- C’était un cri jeté contre un bourreau, cri dont on pouvait être l’organe honorablement, et non pas ces hurlements de l’hypocrisie factieuse et d’un amas de gens sans aveu, sortis de la boue de Paris et vomis par ses égouts. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Autour de Monsieur se groupaient quelques gentilshommes, factieux, avides, remuants, qui ne pouvaient grandir et s’enrichir que par le désordre. — (Auguste Bailly, Mazarin, Fayard, 1935, page 104)
- Il a pour adversaire un aventurier mégalomane fou, quasiment factieux, habité par un fantasme de toute-puissance, qui entretient dans la moitié du pays qui le suit un état d’esprit insurrectionnel, je parle évidemment de Donald Trump. — (Mathieu Bock-Côté, Une nouvelle guerre de sécession américaine, Le Journal de Québec, 8 novembre 2022)
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yeux
- Pluriel de œil. Note : Souvent prononcé zjø par agglutination.
- La jeune nourrice obéit à Bras-Rouge mais, un jour qu’elle oignait le nourrisson, elle se frotta machinalement les yeux avec ses doigts encore enduits de pommade magique. — (Robert Colle, Légendes et contes d’Aunis et Saintonge, éditions Rupella, 1979, page 114)
- Isabelle a les yeux bleus. — (Les Inconnus, 1990)
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miteux
- Qui a l’apparence misérable.
- — Tâche à présent, si qu'tu écris des articles sur ici, d'pas oublier d'marquer dans ton canard qu'un bal au jour d'aujourd'hui n'est plus miteux comme autrefois. Y a d'la lumière. C'est propre. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Je crains que cette théorie n’apparaisse insuffisante et, pour tout dire, miteuse aux observateurs sérieux. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 277)
- Il admirait en moi l’œuvre admirable de la terre pour se persuader que tout est bon, même notre fin miteuse. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 27)
- Il a une cravate noire, aussi miteuse que le reste de ses vêtements. Le genre de gars qui, malgré sa misère, tient encore à conserver une image de classe. — (Patrick Senécal, Aliss, Éditions Alire, Québec, page 16)
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graveleux
- Qui est mêlé de gravier ; qui contient du petit gravier ou du sable grossier.
- Tandis que, sur cette longue colline graveleuse du Médoc, tant de châteaux sont bâtis au milieu des vignes qui occupent tout le terrain, celui-là s’élève au milieu de jardins aux pelouses verdoyantes et de bois ombreux. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- La terre que je cultive, située sur le territoire de Chanteheux, se monte à 500 jours de terre (100 hect.), et 140 fauchées de prés (28 hect.) ; le terrain est sec, sablonneux et graveleux. — (Paul Genay, Monographie de la commune de Chanteheux (Meurthe-et-Moselle), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, page 285 (appendice))
- Installé dans les parties surélevées des rives moins mouillées que le Caricetum limosae, ce groupement semble trouver son optimum écologique sur les sables graveleux tourbeux des petites dépressions. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 120)
- Les éléments sont très hétérométriques et composés à 70 % de granite dans une matrice graveleuse à sableuse. — (Sylvain Coutterand et Gérard Nicoud, Les stades de retrait du glacier de l’Arve entre le verrou de Cluses et l’ombilic de Chamonix. (Vallée de l’Arve, Haute-Savoie), Quaternaire, 16, (2), 2005, pages 85-94)
- Lors des vents de tempête, le reg graveleux est soufflé par le vent qui édifie ainsi ces rides de quelques centimètres de hauteur ; […]. — (Nicole Petit-Maire, Jean Riser et L. Blanc-Vernet, Sahara ou Sahel ? : quaternaire récent du bassin de Taoudenni (Mali), Centre national de la recherche scientifique, 1983, page 99)
- (Sens figuré) Qualifie un fruit dont le cœur ou la chair renferme de petits amas d’une espèce de concrétion dure en forme de gravier.
- Une poire graveleuse.
- (Médecine) Qui est relatif à la gravelle ou qui la dénote.
- Affection graveleuse. - Urine graveleuse. Ce qui était nommé sable ou gravelle correspond à des cristaux d’urate de sodium. Leurs éliminations avec l’urine, a fortiori leurs blocages de ces voies urinaires, pouvaient être très douloureux.
- (Médecine) Qui est sujet à la gravelle.
- Être goutteux et graveleux.
- (Sens figuré) Par extension, dès le XVIe siècle, se dit de choses désagréables, douloureuses. Référence nécessaire
- (Sens figuré) Se dit des propos, des discours, des récits licencieux, à la limite de l’obscène.
- Ces voisines avaient lu la Nouvelle Héloïse et trouvaient ce livre graveleux, elles l’avouaient franchement. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- La même année, 1773, l’abbé de Talleyrand fut béni par Voltaire et présenté à la Dubarry, qui lui donna deux abbayes pour une grosse impertinence qu’il dit au milieu d’une conversation graveleuse. Il s’était écrié, en soupirant, qu’il était plus facile d’avoir des femmes que des abbayes. — (Hippolyte Castille, Le Prince de Talleyrand, 1857)
- Si les femmes n’étaient pas là, on parlerait voitures et chevaux de courses, on raconterait des blagues graveleuses. La civilisation n’existerait pas. — (Philip K. Dick, Le Maître du Haut Château, 1962 ; traduit de l’anglais américain par Jean Sola, 2012, page 187)
- J’entends ses blagues graveleuses où la langue châtiée des politiques est supposée le céder au parler vrai de la foule et celui-ci au degré zéro de la parole que serait la langue des organes logés dans la seule culotte […]. — (Bernard-Henri Lévy, Le monde selon Trump, Le Point n° 2270, 10 mars 2016)
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érugineux
- Dont la couleur est analogue (semblable) à celle de la rouille du cuivre (le vert-de-gris).
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.