Dictionnaire des rimes
Les rimes en : habitue
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "habitue".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
-
ininterrompu
- Qui n’est pas interrompu ; qui est sans intervalle de temps ou d’espace.
- La région que nous parcourons est une vaste plaine monotone, […]. Son sol est formé d'une couche presque ininterrompue d'une terre végétale noire et grasse qui, au printemps, se couvre de blé, d'orge, de maïs, de fèves, de pois chiches. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- C'est durant près d'une lieue un défilé ininterrompu et très curieux, de voitures et de piétons, de bonnes femmes relevant leurs jupons et secouant les râchas de terre rouge, de bicyclistes, de gens de la montagne, descendus en Plaine. — (Émile Badel, Dix ans du Souvenir français en Lorraine, Nancy : chez A. Crépin-Leblond, 1907, page 84)
- Dans le quotidien soignant, il y a un « entre-nous » qui se concrétise, partiellement, à tout moment, lors d’une consultation ou d’un échange entre soignants, rétablis et patients et il est célébré tous les deuxième vendredi de chaque mois, de façon ininterrompue, lors du Grand Cirque. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 4 (une échange corrigé en un échange))
- De plus en plus nombreux étaient les malheureux qui demandaient des soins et de la nourriture. C'était un défilé ininterrompu de clopineux, d’idiots de naissance, de rachitiques, d’épileptiques, d’ulcéreux, de variqueux perdus […]. — (Charles Le Quintrec, La Traversée du lac, Albin Michel, 1995, chapitre 4)
-
statut
- (Droit) Ensemble de lois, de règlements, coutumes, spécialement applicables, soit à des personnes, ou des groupes de personnes, soit à des biens.
- Ainsi pourvue d'un statut légal et de moyens financiers, la vulgarisation se développe rapidement, surtout dans la mouvance du syndicalisme. — (Paul Houée, Les politiques de développement rural, page 120, INRA, 1996)
- La femme marocaine continue de subir un statut défavorable qui la soumet à tutelle, dans divers domaines. Le code du statut personnel (moudawana) contient de nombreuses discriminations et sa réforme est demandée par de nombreuses femmes et associations de terrain. — (Amnesty International Belgique, Le statut des femmes marocaines ici et au Maroc, janvier 2003)
- État fixé par une loi, un règlement, etc.
- Obtenir le statut de réfugié. — Statut d'administrateur.
- (Par extension) Situation d'une personne dans un groupe.
- Quand les aînés devenus grands quittent la maison ou ne pratiquent plus l'alternance, son statut s'apparente alors à celui d'un enfant unique. — (Valérie Josselin, Famille recomposée, quid de l'enfant "trait d'union" ?, Version Femina n° 737, 15 mai 2016)
- Rappeler l’éminence de son statut social n’est guère évident quand l’autre risque en réponse de vous roter à la gueule ou de lâcher un pet. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 33)
- Cette assimilation au statut « d’homme », ce nivellement, cette rapidité de communication profonde avec les gens de notre âge, cet univers quotidien brusquement peuplé de gens de quarante ans finissent par être si évident à Berthoux qu’il hyper-simplifie et se met à inclure dans sa quarantaine tout individu qui recoupe son orbite. — (Michel Barba, Les buffles, 1969)
- (Droit) (Au pluriel) Règlement écrit établissant les caractéristiques et le fonctionnement d'une personne morale de droit privé.
- De la société : Les statuts doivent être établis par écrit. Ils déterminent, outre les apports de chaque associé, la forme, l'objet, l'appellation, le siège social, le capital social, la durée de la société et les modalités de son fonctionnement. — (Article 1835 du Code Civil français, 1978)
- Selon les statuts de cette société savante, ses futurs membres s'engageaient à offrir, pour leur intronisation, leur portrait grandeur nature. Bach fit donc peindre son portrait par Elias Gottlob Haussmann, le peintre officiel de Leipzig. — (Philippe Charru & Christoph Theobald, L'esprit créateur dans la pensée musicale de Jean-Sébastien Bach, Éditions Mardaga, 2002, page 269)
- Dans les rapports entre associés, et en l'absence de la détermination de ses pouvoirs par les statuts, le gérant peut faire tous actes de gestion dans l'intérêt de la société. — (Article L221-4 du Code de Commerce français, 2009)
- Message émis sur un réseau social par Internet, et spécialement sur Facebook.
- Légers cernes violacés sous ses yeux — trop de soirées tard devant la télé, trop d'heures devant l'ordinateur à produire des statuts enflammés. — (Nicolas Langelier, Année rouge, Atelier 10, Montréal, 2012, p. 39)
-
courut
- Troisième personne du singulier du passé simple de courir.
- Il rentra dans la remise, saisit un rusquier, en changea deux hameçons ; dans un vieux sac, il sortit une palangre et courut à la cuisine chercher une miche de pain, puis reprit le chemin des Bélugues. — (J.-P. Eveno, Retour à Contandré, éditions Publibook, Paris, 2005 (changeât corrigé en changea))
-
haïku
- (Poésie) Petit poème japonais de trois vers comportant respectivement 5, 7 et 5 mores (ou syllabes en français) et contenant un kigo (mot de saison).
- Il y a deux formes de poésie moderne dans le Japon : le haïku et le tanka.
- André Duhaime est un pionnier du haïku au Québec et par son écriture, et par ses initiatives pour encourager cette forme d'écriture. Dès 1981, il publie le premier de plusieurs recueils de haïkus, puis en 1990 un recueil de tankas. — (Nuit blanche n° 167, été 2022, p. 25)
- Ne décrivant ni ne définissant, le haïku (j’appelle ainsi finalement tout trait discontinu, tout événement de la vie japonaise, tel qu’il s’offre à ma lecture), le haïku s’amincit jusqu’à la pure et seule désignation. C’est cela, c’est ainsi, dit le haïku, c’est tel. — (Roland Barthes, L’empire des signes, Éditions du Seuil, 1970, page 114)
-
échu
- Participe passé au masculin singulier de échoir.
-
griffue
- Féminin singulier de griffu.
-
cohue
- (Histoire) Nom du lieu où les petites justices, dans quelques provinces, se tenaient.
- Le procureur était à la cohue.
- Assemblée bruyante et tumultueuse.
- Toute cette cohue se dispersa. — (Antoine Hamilton, Gramm. 3.)
- Si… en pareille cohue on me peut retenir. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Sat. III.)
- Minerve seule à Samos descendue Avait du ciel suivi les souverains ; Mais du Dieu Pan, des Faunes, des Sylvains, Elle évitait l’indécente cohue. — (Malfil., Narcisse, ch. III.)
- Et votre complaisance un peu moins étendue De tant de soupirants chasserait la cohue. — (Molière, Le Misanthrope II, 1)
- Je serais mort en quatre jours, s’il me fallait vivre en homme du monde : je suis tranquille au milieu du tintamarre et solitaire dans la cohue. — (Voltaire, Lett. Mme Florian, 12 octobre 1767)
- Confusion dans une assemblée trop nombreuse.
- Quelle cohue sur les trottoirs et comme il est difficile de se mouvoir parmi ces gens qui, sans penser à mal, vous coudoient ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Désuet) Criaillerie, clameur.
- On lui a fait une cohue dont il a été fort touché. — (Paul Scarron, dans Richelet)
-
goulue
- Féminin singulier de goulu.
-
décru
- Participe passé masculin singulier de décroître (ou décroitre).
-
dissolue
- Féminin singulier de dissolu.
-
canut
- (Lyonnais) (Soierie) Ouvrier tisserand de soie travaillant sur un métier à tisser, au XIXe siècle.
- Les canuts n’ayant pas de vinAux Charpennes courent soudain. — (Complainte historique sur le triste événement arrivé dans la ville de Lyon au mois d’août 1786, occasionné par une révolte faite par les ouvriers en soye et garçons chapeliers, manuscrit, août-septembre 1786, Bibliothèque municipale de Lyon)
- Un canut travaille tout le jour dans le mauvais air, gagne vingt sous, et meurt de faim. […]. Un canut est libre direz-vous ? Libre de quoi, s'il vous plait ? Libre de se promener, s'il a le temps ; de boire, manger ? s'il a de quoi de vivre ? pas toujours ; de se tuer ? davantage, si on ne l'empêche pourtant : c'est un esclave lié, garrotté par la misère, la faim, le froid, la loi, les gendarmes, tous maîtres qui ont la main rude et d'entrailles peu, sans compter le fabricant, qui par métier les a de bronze. — (R. T. (anonyme), « Variétés : Boutade », dans la Bibliothèque universelle des sciences, belles-lettres et arts, rédigée à Genève. 1832 - tome 1 : Littérature, Genève : Imprimerie de la Bibliothèque universelle & Paris : chez Rossance père, page 420)
- Je suis entré chez un canut pour demander mon chemin ; l’homme dormait sur son métier — pauvre figure jaunâtre, maigre, avec une barbiche noire, des yeux battus. — Beaucoup de ces ouvriers doivent travailler debout ou courbés, ce qui est malsain. Ils ne font pas d’économies, et les chômages sont terribles. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Le bruit des métiers semblait être la respiration de maisons vivantes, les grandes maisons de canuts, avec rien d’autre que les fenêtres et cette respiration. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 73)
- Mais, tenez, il y bien plus grave. Vous pensez amadouer le correspondant de quartier d’un grand quotidien, au détour d’un zinc, en vous disant que deux grands blancs l’apprivoiseront et que le communiqué que vous souhaitez voir publier le lendemain est sur les bons rails — ouf, merci Robert ! — et vous voilà embarqué dans une discussion où les canuts débaroulent en armes de la colline, où Laurent Mourguet rive son clou à Érasme en personne et où vous vous demandez si votre interlocuteur ne serait pas, si ça se trouve, le prochain lauréat du prix de l’Association des Écrivains lyonnais. — (Robert Luc, Contes du gros caillou, Éditions Lyonnaises d’arts et d’histoire, 2000, page 3)
- (Par extension) Personne très pauvre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
abstrus
- (Littéraire) Qui est difficile à comprendre, à saisir par l’esprit.
- Ou bien, d’une voix astucieuse et basse, il expliquait à des auditeurs imaginaires des questions abstruses de politique. Les autres malades l’écoutaient en silence […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 273 de l’édition de 1921)
- Et le plus dangereux de cette expérience abstruse n’était pas encore cette division de ma pensée à l’intérieur de moi-même, mais le fait que tout se passait en imagination… — (Stefan Zweig, Le Joueur d’échecs, traduction en 1944)
- On lut ce soir-là une pièce assez abstruse de Lycophron... — (Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien, Plon, 1958 ; coll. Folio, 1974, p. 169.)
- Les projets de « chèque vert » restent vagues. Et ses modalités abstruses. Pour l’heure, et c’est dommage, la taxe carbone reste une usine à gaz. — (François Sergent, Impôt, éditorial de Libération (journal) du 29 juillet 2009)
- Les communiqués de presse tombaient les uns après les autres, déclarant les choses les plus abstruses. — (Amélie Nothomb, Acide sulfurique, Albin Michel, Paris, 2005, page 179)
- La formule tournait dans sa tête mécaniquement : elle lui paraissait un peu abstruse, mais importante, imposante, comme ces sceaux des vieux parchemins officiels qui pincent le bout d'un ruban de soie. — (Julien Gracq, Un balcon en forêt, Jose Corti, 1958, page 245)
- (Péjoratif) S’applique quelquefois aux personnes.
- Ce philosophe m’a paru fort abstrus.
-
cornue
- Récipient qui sert à distiller.
- Note : Il peut être de verre, de terre ou de métal, renflé, arrondi et se terminant à sa partie supérieure par un tuyau étroit recourbé que l’on nomme col.
- Non, rien, si ce n'est, avec le sifflement de la cornue étincelante, les rires moqueurs d'un salamandre qui se fait un jeu de troubler mes méditations. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- On obtient d’ailleurs artificiellement le réalgar en chauffant dans des cornues un mélange, en proportions convenables, de soufre et d’arsenic, ou d’acide arsénieux, de soufre et de charbon mais, d’après M. Guibourt, la densité du sulfure artificiel n’est que de 3.243 et ce composé diffère notablement par sens propriétés du réalgar naturel. — (Dictionnaire universel théorique et pratique, du commerce et de la navigation. tome 2. H-Z, 1859-1861, page 1295-1296)
- Papa est debout devant une des tables, revêtu d’une longue blouse blanche, il tient dans la main une cornue, il l’agite doucement au-dessus de la flamme et puis la lève et l’examine à la lumière. — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 50)
- Le confinement de sa propre pensée à l’égard de l’environnement sus-jacent, de sa bulle ambiante, permet de mieux réfléchir, de communiquer subliminalement avec l’extérieur, de ratiociner la myriade d’observations organoleptiques acquises, de les distiller dans les cornues du laboratoire mental de la créativité et, enfin, de les faire fondre dans les creusets intellectuels miniaturés des haïkus. — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d’intérieur illustrés. Créatique, Québec, 2020)
- Les récipients étaient des creusets, des coupelles et des bonbonnes, dont la cornue qui deviendra le symbole de la chimie. — (Claus Priesner, L’alchimie, science hermétique, Pour la Science, 1er octobre 2002)
- Ces hommes vindicatifs ont fermé mes laboratoires et mes magasins, confisqué mes bouteilles, mes alambics et mes cornues. — (Anatole France, L’île des pingouins, 1908)
- (Par analogie)(Sidérurgie) Récipient métallique servant à diverses opérations dans les usines sidérurgiques.
- la fin de l'opération, la cornue est inclinée et les scories sont déversées dans la poche à scories. — (Edmond Dourille , La sidérurgie dans le monde depuis 1952, Éd. La documentation française, 1981)
- (Œnologie) Récipient de bois servant à transporter la vendange. → voir comporte et gerle
-
dépendue
- Participe passé féminin singulier du verbe dépendre.
-
dévolu
- (Droit) Transféré d’une personne à une autre, qui est échu à quelqu’un.
- De temps en temps les sauvages m’invitaient à descendre et à me laisser tuer avant la fin du jour, afin de leur épargner la peine de me dépecer pendant la nuit. J’étais dévolu pièce par pièce aux différents chefs dont chacun désignait celle qu’il voulait avoir. — (Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- Pierre Savary avait au surplus l'administration des fiefs de Boutervilliers et de la Grimbardière, dévolus à ses enfants sur la succession de sa femme. — (Jean-Claude Waquet, Les Grands maîtres des eaux et forêts de France de 1689 à la Révolution, Genève & Paris : Droz, 1978, page 128)
- (Par extension) Affecté, consacré à une personne ou un usage.
- Les aciers les plus purs, les chefs-d’œuvre de la métallurgie et de la balistique sont dévolus aux engins de destruction. — (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, p. 21-30)
- 9e "Nuit blanche" à Paris, dévolue à l'art contemporain — (Titre d’un article d’après AFP, lepoint.fr, 2 octobre 2010)
-
pue
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du gününa yajich.
-
ininterrompue
- Féminin singulier de ininterrompu.
- Dans le quotidien soignant, il y a un « entre-nous » qui se concrétise, partiellement, à tout moment, lors d’une consultation ou d’un échange entre soignants, rétablis et patients et il est célébré tous les deuxième vendredi de chaque mois, de façon ininterrompue, lors du Grand Cirque. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 4 (une échange corrigé en un échange))
-
devenue
- Participe passé féminin singulier de devenir.
- La biographie du macroniste fait toutefois douter : ancien consultant d’Euro RSCG, la puissante agence de communication de Stéphane Fouks devenue Havas Worldwide, Ismaël Emelien est très lié à son directeur des études, Gilles Finchelstein, avec lequel il a cofondé une société baptisée « Fink ». — (Odile Benyahia-Kouider, Macron à Las Vegas, ses conseillers au tapis, Le Canard Enchaîné, 5 juillet 2017, page 3)
-
absolu
- Complet ; sans restriction.
- C’est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d’un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l’impôt, page V, 1853)
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- Nécessité absolue.
- Commandement absolu.
- (Politique) Qui a le pouvoir absolu ; qui est souverain, sans contrôle, en parlant d’une autorité, d’un État.
- Et même au bled el-makhzen, où le Sultan règne en autocrate absolu, les révoltes contre son autorité ne sont pas rares. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 10)
- Impérieux ; entier.
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l’intransigeance la plus absolue avec l’opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, « La grève prolétarienne », 1908, page 159)
- Cet homme est absolu dans tout ce qu’il veut.
- Parler d’un ton absolu.
- Un caractère absolu.
- Total, sans exception.
- Une impossibilité absolue.
- Il y a peu de vérités absolues.
- C’est le calme absolu.
- « En plaçant le principe de l’autonomie au cœur de son projet politique, la CAQ s’inscrit dans une lignée qui, au cours de l’histoire, a fait de la défense des intérêts vitaux du Québec une priorité absolue. » « Absolue » : vous avez bien lu. — (Antoine Robitaille, L’autonomisme rabougri de Legault, Le Journal de Québec, 15 décembre 2020)
- (Chimie) Pur, en parlant d’un alcool.
- (Linguistique, Mathématiques, Philosophie, Physique) Qui n’est pas relatif, qui fait sens par lui-même et non par rapport à quelque chose.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- « Homme » est un terme absolu, « père » est un terme relatif.
- Le zéro absolu est la température théorique la plus basse pouvant exister ; il vaut environ -273.15 degrés Celsius.
- (Linguistique) Dans lequel le complément habituel ou logique est absent, en parlant de l’emploi d’un verbe ou d’un nom.
- Dans « il mange bien, il boit bien », « mange » et « boit » sont d’un emploi absolu.
- (Linguistique) Qui n’est régi par aucun mot exprimé dans la proposition, en parlant d’un ablatif ou d’un génitif.
- (Cosmologie) Qui est indépendant de tout repère conventionnel.
- (Littérature) Groupe ayant pour visée le renouveau du genre.
- (Philosophie) Qui a en soi sa raison d’être et qui n’a besoin ni pour être conçu ni pour exister d’aucune autre chose.
- L’Être absolu de qui tout dépend, c’est à dire à quoi tout autre être est relatif : Dieu.
- Autre sens philosophique: est absolu ce qui n’est corrélé à rien d’autre que lui-même pour exister. C’est la thèse de l’archifossile que développe Quentin Meillassoux dans Après la finitude[2], où il écrit: "Nous devons saisir comment la pensée peut accéder à un absolu: à un être si bien délié (sens premier d’absolutus), si bien séparé de la pensée, qu’il s’offre à nous comme non-relatif à nous - capable d’exister que nous existions ou non."
-
mut
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du muria occidental.
-
venu
- Participe passé masculin singulier de venir.
- La question qui l’obsède est de savoir comment on en est venu au règne de la Terreur, quels sont les « principes » qui « ont scélératisé tant de têtes ». — (Les Lieux de mémoire III : Les France, sous la direction de Pierre Nora, 1992, page 746)
-
détendu
- Lâche, non tendu.
- Ce lien est détendu.
- Relax, relâché.
- Selon les journalistes présents, Laporte est détendu et rieur. — (Jean-Charles Panneton, Pierre Laporte, Septentrion, 2012, page 382)
-
jacobus
- Ancienne monnaie d’or d’Angleterre, frappée sous Jacques Ier d'Angleterre et valant environ une guinée.
- Pendant qu’ils parlaient ainsi tout bas, un chanoine très vieux faisait la quête et présentait un grand plat de cuivre aux assistants qui y laissaient tomber tour à tour d’anciennes monnaies qui n’ont plus cours depuis longtemps : écus de six livres, florins, ducats et ducatons, jacobus, nobles à la rose, et les pièces tombaient en silence. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 90)
-
fondu
- (Cinéma, Télévision) Apparition ou disparition progressive de l’image obtenue par une variation de l’exposition.
- (Audiovisuel) Abaissement volontaire et progressif du niveau du signal son jusqu’à l’annulation.
-
fendu
- Qui présente une fente, une fêlure.
- Elle a saisi une pelle et une balayette en disant :« Ce n’est pas grave, Mrs. B., c’était l’assiette fendue. Elle était bonne à jeter, de toute façon.» — (Jennifer Worth, Appelez la sage-femme, traduction de Françoise Du Sorbier, Albin Michel, Paris, 2013)
- (Sens figuré) Qui présente les caractéristiques d’une fente.
- Des yeux bien fendus, des yeux grands et un peu longs.
- Par exagération et par plaisanterie,
- Avoir la bouche fendue jusqu’aux oreilles, avoir une bouche fort grande.
- Ce cheval a les naseaux bien fendus, il a les narines fort ouvertes.
- (Désuet) Être bien fendu, se dit d’un homme qui a les cuisses et les jambes longues.
- (Habillement) Qui présente une ou plusieurs longues ouvertures.
- Celle qui s’entretenait avec la cantatrice portait des bottes qui disparaissaient sous une jupe fendue. — (Jean-Paul Dollé, Véra Sempère, Grasset, Paris, 1983)
- Il paraît qu’une actrice chinoise, désolée de ne pouvoir danser le charleston au night-club du Majestic, se serait vu conseiller par le chef d’orchestre de fendre sa longue robe sur le côté. Avec sa robe fendue, l’actrice fait sensation sur la piste de danse et les Shangaiennes les plus branchées ne tardent pas à suivre son exemple. — (Bernard Brizay, Shanghai Le « Paris » de l’Orient, Pygmalion, Paris, 2010)
- (Héraldique) Se dit d'une pièce (en particulier un chevron) ou d’un meuble présentant un angle qui est absent de la représentation et laissant voir le champ. À rapprocher de brisé, découplé, rompu et tronçonné.
- Parti : au 1) d’azur au noyer arraché d’or, au 2) de gueules au bouquet de trois épis de blé feuillé d’or ; aux deux éclairs d’argent posées en chevron renversé se rejoignant sur le trait du parti, leurs pointes liées par trois ondes électromagnétiques circulaires de sable ; le tout sommé d’un chef ondé de sable soutenu d’une trangle ondée d’argent, chargé de trois chevrons fendus d’or, qui est de Noiseau → voir illustration « chevrons fendus »
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.