Dictionnaire des rimes
Les rimes en : héliodore
Que signifie "héliodore" ?
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- (Minéralogie) Variété de béryl de couleur jaune avec des nuances verdâtres ou miel dues au fer.
- Les qualités gemmes du béryl sont l’aigue-marine (bleue), l’émeraude (verte), le béryl doré (jaune canari à jaune d’or), l’héliodore (jaune-verte), la morganite (rose), le béryl rouge. — (Pierre Blazy et El-Aïd Jdid, Métallurgie du béryllium, 2005)
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "héliodore".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
- ivors
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rebord
?- Bord élevé et ordinairement ajouté, rapporté.
- Une pluie glacée tombait dans les rues miroitantes. Je marchais le long des boutiques, m’appuyant au rebord des devantures pour ne point m’écrouler sur le trottoir. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Ensuite, il prenait un fil électrique terminé par une pince crocodile, fixait la pince au rebord du bidon et branchait le fil dans une prise de courant. — (Max Hailier, Vieille Marine!, Éditions Publibook, 2016, page 135)
- Le rebord d’une balustrade. — Les rebords d’un fossé.
- (Couture) Bord replié, renversé.
- Rebord d’un manteau de velours.
- Bord sur lequel on s’appuie, on s’asseoit.
- Jimmy étais assis, nu, sur le rebord du lit. — (Jean-Pierre Alaux, Une dernière nuit avec Jimmy, Calmann-Lévy, 2010, page 137)
- (Géographie, Géologie) Bord d'un relief profond, le long d’une dénivellation.
- Auneuil est un village situé sur le rebord sud de la boutonnière du pays de Bray, où la structure géologique a permis l'affleurement de couches d'argile de grande qualité. — (Jean-François Belhoste et Paul Smith, Patrimoine industriel: cinquante sites en France, Éditions du Patrimoine, 1997, page 86)
-
conquistador
?- (Histoire) Conquérant, aventurier espagnol (principalement) ou portugais (plus rarement), envahisseur des empires aztèque et inca, au XVIe siècle.
- Ces fils des armateurs de Montevideo, des marchands de guano de Callao, ou des fabricants de chapeaux de l’Équateur, se sentaient dans toute leur personne et à tous les instants de leur vie, les descendants des Conquistadores. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- Chaque statue, celle de Faidherbe ou de Lyautey, de Bugeaud ou du sergent Blandan, tous ces conquistadors juchés sur le sol colonial n’arrêtent pas de signifier une seule et même chose : « Nous sommes ici par la force des baïonnettes… » On complète aisément. — (Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961, page 81)
- (Sens figuré) — Soit les assauts du conquistador s'arrêtaient au seuil de la couche, soit, si la consommation avait lieu, se déchaînaient ensuite une succession interminable d'examens médicaux : sida, syphilis, gonocoque, staphylocoque et j'en passe... — (Jean-Richard Freymann, Passe, Un Père et Manque, éditions Erès, 2012)
- Les abus des conquistadors ont été dénoncés dans la lettre apostolique Immensa Pastorum de 1741 et l'encyclique Lacrimabili Statu de 1912.
- mardor
-
massore
?- Exégèse du texte de la Bible, fait par les massorètes.
- Les docteurs furent appelés massorètes, du mot massore, qui veut dire tradition ; parce que ces docteurs s'attachèrent dans leur opération à conserver, autant qu'il leur fut possible, la tradition de leurs pères dans la manière de lire et de prononcer. — (Dumars., Mél. gramm. philos. Oeuv. t. IV, p. 55)
- En fait, il sʼagit seulement de lisibilité : le paragraphe explique dʼabord pourquoi la massore a été mise par écrit. — (Colette Sirat, La Conception du livre chez les piétistes ashkenazes au Moyen Âge, Numéro 23, 1996)
-
bord
?- Extrémité d’une surface ou ce qui la termine, la ligne qui forme le contour d’une chose.
- Un morceau de savon traînait sur le bord de la baignoire en bois. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Sens figuré) À cette nouvelle, il tomba sans connaissance ; sa douleur le mit au bord du tombeau ; il fut longtemps malade. — (Voltaire [François-Marie Arouet], Zadig ou la Destinée, I. Le borgne, 1748)
- Le bord d’une robe, d’un manteau, d’un verre. — Le bord, les bords d’un précipice.
- — Cette petite demoiselle va se réchauffer avec un doigt de vin chaud !Un doigt ? Le verre tendu, si le cafetier relevait trop tôt le pichet à bec, je savais commander : « Bord à bord ! » — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 40)
- (Sens figuré) Limite.
- Pour la énième fois, je me fis la réflexion que, depuis un certain temps, je brûlais la chandelle par les deux bouts. En fait, j’étais au bord du surmenage professionnel. — (James Patterson, Une ombre sur la ville, chap. 12, traduit de l’américain par Philippe Hupp, éditions L’Archipel, 2010)
- Tout ce qui s’étend vers les extrémités de certaines choses.
- (En particulier) Tout ce qui est depuis la partie concave d’un plat, d’une assiette, jusqu’à l’extrémité.
- (En particulier) Tout ce qui excède par en bas la forme d’un chapeau.
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds […] — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
-
implore
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de implorer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de implorer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de implorer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de implorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de implorer.
- isidore
-
saur
?- (Archaïsme) Desséché et fumé.
- Hareng saur..
- (Archaïsme) (Par extension) Jaune-brun, de couleur obtenue par la fumée.
- Un cheval saur.
- (Fauconnerie) Qualifie un oiseau de proie pendant sa première année, quand il possède encore son premier pennage de couleur rousse.
- Le fauconnier le dédaigne comme un ennemi inférieur; mais l'émir ordonna qu'on fît voir la plume au faucon saur. — (Louis Énault, La vierge du Liban, Éd. Hachette, Paris 1860)
-
messidor
?- Dixième mois du calendrier républicain, qui commençait le 19 ou le 20 juin.
- (Art) Se dit d’une lourde imitation des styles antiques, en vogue sous le Directoire.
- Beaucoup de gens sont encore de cet avis en Espagne, où le goût messidor fleurit dans toute sa pureté [...]. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- horps
- spadiciflore
- vercors
-
report
?- (Comptabilité) Action de reporter une somme, un total.
- Faire un report.
- Il désigne aussi la somme, le total même qu’on a reporté.
- report : tant.
- (Bourse) Opération qui consiste à acheter des devises ou des titres au comptant en les revendant à terme, ou bien à les acheter à terme en les revendant à un terme plus éloigné.
- Action de repousser quelque chose, de remettre à plus tard.
- Le principe de libre administration des collectivités territoriales ne paraît pas non plus être mis en cause par un report des élections. — (La Revue administrative: revue bimestrielle de l’administration moderne, volume 59, 2006)
- En 2021 et 2022, une partie des mariages sont des reports de 2020. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 33)
- (Finance) Différence positive entre le cours à terme d’un actif et son cours au comptant.
- givors
-
picore
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de picorer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de picorer.
- Le bécasseau variable picore son estran au gré des marées, tel un Sisyphe des sables. — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 28)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de picorer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de picorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de picorer.
- treport
-
fiord
?- Variante orthographique de fjord.
- L’hiver de 1799 à 1800 fut un des plus rudes dont le souvenir ait été gardé par les Européens ; la mer de Norvège se prit entièrement dans les Fiords, où la violence du ressac l’empêche ordinairement de geler. — (Honoré de Balzac, Séraphîta, 1835, chapitre premier)
- C’est une suite de petits fiords irréguliers et capricieux comme les fiords de Norvège. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Elle [la côte orientale du Groënland] offre à cette latitude une infinité de promontoires hardis, de fiords profonds et sinueux, bizarrement encaissés […] les voyageurs explorèrent, tour à tour en traîneau et en chaloupe, les baies profondes et des fiords aux vastes estuaires qui sont à l’ouest et au sud des îles du Pendule. — (J. Gourdault, Revue des Deux-Mondes, 1er février 1875, p.714 - cité par Littré)
-
altiport
?- Aérodrome en montagne.
- L’altiport a permis à un certain nombre d’agences, en majorité sherpa, d’y installer des magasins où elles peuvent déposer le matériel et les denrées non périssables pour toute la durée de la saison touristique. — (Christian Jamot, Pierre Vitte, Le tourisme diffus, 1995)
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malemort
?- (Vieilli) Mort funeste.
- Oh ! pourquoi n’es-tu pas mort de la malemort ? Nous t’aurions vengé ! — (Prosper Mérimée, Colomba, 1845)
- Après ce que dix ou douze eurent la dame efforcée et violée, ils les en voulurent faire manger par force, et puis les tuèrent et firent mourir de malemort. — (Victor Hugo, Napoléon le Petit, La Jacquerie, 1852)
- Un guet-apens ? Non, monseigneur Si je vous avais voulu la malemort que suppose un guet-apens, je n’avais qu’à laisser faire les alguazils qui vous ont été dépêchés. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Vieilli) Maladie mortelle. Nom donné autrefois à la peste par exemple.
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anaphore
?- (Grammaire, Linguistique) Mot ou syntagme qui, dans un énoncé, assure une reprise sémantique d’un précédent segment appelé antécédent ou, plus simplement, rappelle par un moyen grammatical une idée déjà exprimée ou un fait qui s’est déjà produit.
- Dans la phrase « Jean n’avait pas de stylo : je lui ai prêté le mien. », « le mien » est une anaphore dont l’antécédent est « stylo ». De même dans la phrase « Oui, vous êtes déjà venu lundi, je le sais…», « le » forme une anaphore dont l’antécédent est « vous êtes déjà venu lundi ».
- (Littérature) (Rhétorique) Figure de style consistant en la répétition, la reprise d’un même segment ou d’un même mot, en tête de vers, ou en tête de phrase.
- Son anaphore, qui reflète probablement les traditions pré-nicéennes de la Cappadoce, comporte une préface dont la partie finale ne se distingue pas vraiment du type représenté par la préface déjà citée des Constitutiones Apostolorum VIII : la cour céleste chante le trisagion. — (Cinquante années d'études médiévales à la confluence de nos disciplines : actes du colloque organisé à l’occasion du cinquantenaire du CESCM, Poitiers, 1er-4 septembre 2003, Université de Poitiers : Centre d’études supérieures de civilisation médiévale, Éditions Brepols, 2005, p. 359)
- Comme dans la phrase suivante l’auteur utilise une anaphore en répétant le mot Paris : "Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !..." — (Charles de Gaulle Discours)
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confiteor
?- Prière de la liturgie catholique.
- Confiteor ! dit Caderousse en passant le diamant à son petit doigt — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 2, page 1020. En italiques dans l'original)
- Frénétiquement il se baisse, se relève, esquisse les signes de croix, les génuflexions, raccourcit tous ses gestes pour avoir plus tôt fini. À peine s’il étend ses bras à l’Évangile, s’il frappe sa poitrine au confiteor. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 200)
- U se diphtongue en ou dans un grand nombre de cas. […]. Aujourd'hui la tendance est si bien enracinée qu'en récitant le Confiteor, nos enfants disent mea keulpa, mea maxima keulpa. — (E. de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris, H. Champion & Autun, Dejussieu père & fils, 1878, page 23. En italiques dans l'original)
- Je m'agenouillai devant lui et me signai.– Il vaut mieux que tu me racontes ça en confession, me dit-il. Confiteor…Il s'agenouilla à son tour. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- Raoul, qui ne savait plus son confiteor, marmonna n’importe quoi, mais de grand cœur. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 91)
- Maxime exècre les remords humides et les confiteor, mais il était trop malheureux, ce jour-là, pour douter de la sincérité d’autrui. — (Pierre Moustiers, Demain, dès l’aube, 2005)
- larmor
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oxymore
?- (Rhétorique) Alliance de mots surprenante. Association étroite de deux mots de sens contraires pour renforcer une idée.
- « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille, Le Cid), « ces nains géants » (en parlant des hommes) (Hugo) ou « je me repose dans l'action » (Montherlant) sont des oxymores célèbres.
- Des Femen vêtues et silencieuses. L’oxymore étonne pour ces sirènes d'ordinaire hurlantes, activistes aux seins nus, habituées à l'attaque et contraintes ce mercredi matin à leur défense, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. — (Delphine de Mallevoüe, « Profanations de Notre-Dame et de la Madeleine : les Femen au tribunal », Le Figaro.fr, 9 juillet 2014)
- Toujours dans la même ligne d’interprétation, Daniel Delas relève que « l’inverse de l’oxymore est aussi imprédicable que l’expression elle-même : obscure clarté est absurde dans la mesure où la proposition reste impossible dans tout monde représenté par un langage logique ; obscure obscurité et claire clarté ont la même impossibilité ». — (Yavan Bourquin, « Le «Soleil noir», ou l’oxymore implicite dans l’évangile selon Marc », dans Emmanuelle Steffek et Yvan Bourquin, Raconter, interpréter, annoncer, Genève : Labor et fides, pages 93-94)
- Pour décrire sa politique étrangère, la nouvelle présidente a parlé d'« isolationnisme engagé », un oxymore qui a fait mouche lors de la campagne électorale. — (Argument, vol. xxii, n° 1, automne-hiver 2019-2020, page 101)
- (Sens figuré) — En trois coups de cuiller à pot et avec trois segments en italiques (les seuls du livre), l’auteure brosse un tableau apocalyptique de l’incessant oxymore temporel qui est celui des hommes et des femmes d’aujourd'hui : […]. — (Louise Dupré, Le tremblement de la conscience : Entretien avec Louky Bersianik, Voix et Images, n° 17 (1), Montréal : Éditions Université du Québec, 1991)
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naucore
?- (Entomologie) Insecte hémiptère hétéroptère de la famille des Naucoridae vivant en milieu aquatique.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.