Dictionnaire des rimes
Les rimes en : hébergeur
Mots qui riment avec "eur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "hébergeur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eur , eurs , eure , eures , eurre , eurres et œur .
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bûcheur
- (Familier) Celui qui travaille beaucoup dans le domaine intellectuel.
- Paillardin. — Ah ! en voilà un qui ne pense pas à la gaudriole. C’est un bûcheur qui ne songe qu’à piocher sa philosophie ! — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- Je ne ressemblais en rien à ces enfants qui sont toujours premiers en faisant semblant de ne se donner aucun mal. J’étais un « bûcheur » et m’en faisais gloire : un bûcheur, rien que cela. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- Il en était déjà ainsi quand il fréquentait le lycée. On le prenait pour un bûcheur parce qu'il était toujours enfermé dans sa chambre. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
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cambrioleur
- Voleur qui a la spécialité de dévaliser les appartements.
- Un ingénieur complice avait-il rédigé un message d’avertissement destiné aux cambrioleurs qui pratiquaient le langage morse : « Attention, immeuble ultra-surveillé, ami voleur, passe ton chemin » ? — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 6)
- Les voleurs de voitures, les pickpockets, les pilleurs de troncs d'église et surtout les cambrioleurs sont le lot quotidien de ces policiers qu'il est fréquent de croiser dans les couloirs du troisième étage du Quai des Orfèvres, […]. — (Roger Borniche, L'affaire de la môme Moineau, Grasset, 1986, chapitre 12)
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collimateur
- (Optique) Dispositif optique permettant d’obtenir un faisceau de rayons parallèles à partir d’une source de lumière.
- Il est composé d’un collimateur qui permet d’obtenir un faisceau de rayons de lumière parallèles, d’une lunette de visée et d’une plate-forme sur laquelle on place le cristal. — (Cécile Michaut, Patrimoine scientifique : ces instruments sauvés de l’oubli, Le Monde. Mis en ligne le 18 décembre 2018)
- (Militaire, Optique) Dispositif optique qui permet un pointage précis et sert dans les instruments de visée.
- Le collimateur d’un canon.
- (Sens figuré) Être dans le collimateur de quelqu’un : Être surveillé de près avec une connotation menaçante[1]. → voir dans le collimateur
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autorégulateur
- Qui s'autorégule, qui est autorégulé.
- I faut en finir avec l'utopie du marché autorégulateur.
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acheteur
- Celui qui achète.
- Caton disait que le père de famille doit être vendeur plutôt qu’acheteur.
- (Commerce) Client d’une activité commerciale ou industrielle.
- Puis, en grosses lettres, cette phrase : « Plus il y aura d’acheteurs de blé, meuniers ou négociants, plus les agriculteurs vendront le leur facilement et cher. » Il est hors de contestation que, si des éléments de concurrence nouveaux devaient surgir, le cultivateur y trouverait son compte. — (Annales de la Chambre des députés : Débats parlementaires, Paris : Imprimerie du journal officiel, 1921, page 1002)
- La clientèle étant réfractère[sic] à ces prix, supérieurs de 50 % à ceux qui se pratiquaient au début du mois de septembre, les acheteurs restent dans l’expectative et ne passent leurs ordres que par petits paquets et au jour le jour. — (Le Progrès agricole et viticole, 1929, vol.92, page 360)
- La Guerre Civile durait depuis trois mois, elle avait cinq cents abonnés et huit cents acheteurs au numéro, […]. — (Paul Nizan, La Conspiration, 1938, p.44)
- Le marketing tente d’influencer le comportement de l’acheteur en l’amenant à catégoriser les marques et les établissements de détail d’une certaine manière parce qu’ils en infèrent des effets souhaitables. — (Paul Pellemans, Le marketing qualitatif : perspective psychoscopique, 1998)
- (En particulier) Celui dont c’est la profession d’acheter.
- Il est acheteur pour une chaîne de supermarchés.
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monsieur
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Bonjour, monsieur !
- On s’est habitué, de notre temps, à mettre monseigneur devant un nom propre, à dire monseigneur Dupanloup, monseigneur Affre. C’est là une faute de français ; le mot « monseigneur » ne doit s’employer qu’au vocatif ou devant un nom de dignité. En s’adressant à M. Dupanloup, à M. Affre, on devrait dire : monseigneur. En parlant d’eux, on devrait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’archevêque d'Orléans. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 154)
- Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c’est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d’expert-comptable, monsieur le directeur. — (Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L’Harmattan, 2012, page 41)
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Un monsieur et une dame passent devant moi, interrompant leur conversation pour que je ne les entende pas, comme s’ils me refusaient l’aumône de ce qu’ils pensent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Un monsieur, courant, une serviette sous le bras, le heurta sans ménagements et l’arracha à son hébétude. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- Il n’y a plus rienQue les pères et les mèresQue ceux qui t’ont faitQue ceux qui ont fait tous les autresQue les « monsieur »Que les « madame » — (Léo Ferré, « Il n’y a plus rien »)
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Mais super, super catholique pratiquante : les scouts, les rallyes, les premières communions, les jupes bleu marine, les cols Claudine, les talons plats, les madeleines confectionnées pour les vendre à la kermesse de monsieur le curé. — (William Rejault, Tous ces jours sans toi, Plon, 2010)
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Vous demandez monsieur, il est sorti.
- Lorsqu’il était tout près de mourir, les métayers disaient : « Après lui, il n’y aura plus de monsieur, ici. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Il est venu un monsieur vous demander.
- — moi, je ne connais pas les monsieurs les uns des autres. Ça me paraît qu’ils sont tous habillés et tous faits de même. C’est la vérité que je n’y connais rien, ma foi ! — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Quelques minutes s’écoulèrent, puis apparut un grand jeune homme qui n’était pas un ouvrier, mais bien un monsieur, beaucoup plus monsieur même par ses manières et sa tenue soignée que l’ingénieur et les employés. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- LE VALET DE CHAMBRE, frappe et entre. – Je demande pardon à Madame ; mais c’est un Monsieur, ou plutôt un homme, qui demande Madame la duchesse. Vu sa tenue, je dois dire à Madame que je n’ai pas osé l’introduire. — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- Personnage d’un rang important (→ voir grand monsieur).
- Leur père, le Granger, gros cultivateur, mi-paysan, moitié monsieur ayant, comme on dit, du foin dans ses bottes, était bien avec toutes les grosses légumes du canton […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite : une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers. — (Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection "Savoir', librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
- Oui, c’est le maître. Il faut que ce soit queuque gros, gros Monsieur, car il a du dor à son habit tout depis le haut jusqu’en bas ; et ceux qui le servont sont des Monsieux eux-mesmes ; et stapandant, tout gros Monsieur qu’il est, il serait, par ma fique, nayé, si je n’aviomme esté là. — (Molière Dom Juan ou Le Festin de pierre acte 2, scène première)
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- Au XVIe siècle encore, chez nos voisins la bière était la boisson du peuple et des domestiques « comme moins chère et plus commune » (Traité du Sidre, par Paulmier, 1573), et le cidre la boisson de luxe réservée aux maîtres. Nous avons vu qu’il en était tout différemment dans le Bas-Maine, à cette époque où le vin était appelé « Monsieur », et le cidre « Gilles du Pommain, breuvage de maczons ». — (A. Angot, Le cidre, son introduction dans le pays de Laval, 1889)
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- La Condamine avait exigé aussitôt de Hugo un quart-de-cercle tout semblable pour Bouguer et lui-même, et Godin n’avait pu s’y opposer, mais depuis monsieur faisait bande à part et ne communiquait plus ses résultats comme il en avait été connu. — (Patrick Drevet, Le Corps du monde, Seuil, 1997, page 173, ISBN 2020323117)
- On aurait pu se demander si Joseph n’avait pas seulement parlé pour lui seul, pour s’entendre dire ce qu’il venait de découvrir: le mot de la fin en matière des monsieurs Jo. — (Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950, Folioplus classiques, page 77, ISBN 207030728X)
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contrefacteur
- Celui qui est coupable de contrefaçon.
- Il a été puni comme contrefacteur.
- Un contrefacteur doit certainement avoir le droit de se défendre devant le tribunal du pays où il est supposé avoir commis cette violation. — (La Propriété industrielle, Volume 78, 1962)
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douceur
- Qualité de ce qui est doux ; la chose même qui a cette qualité. — Note : S’emploie au propre et au figuré.
- C'est la vallée de la Seine, le pays royal, où les routes et les forêts semblent continuer les beaux parcs, – où des oiseaux chantent toujours. C’est le commencement de l'été : on respire ; et l'on sent jusqu'au fond du cœur la douceur de la France. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 26)
- La vigogne a une toison formée de poils laineux très fins et d'une grande douceur. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Secteur aquitanien, qui doit à la douceur de son climat d’avoir conservé beaucoup de latéméditerranéennes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 85)
- (Par extension) (Au pluriel) Les friandises propres à flatter le goût.
- Arrivée d’une somptueuse corbeille de fruits et de « douceurs » offerte par Duke Ellington. Ô merveille, ils sont aussi bons que beaux ! — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 153)
- […], on lui glisse toujours quelques douceurs. Elle les refuse, puis finit par les accepter pour sa vieille mère : un pot de miel, une paire de grives, une hottée de pommes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Durant ma maladie, il m’apportait chaque jour des douceurs. — Acheter des douceurs à un enfant.
- (Par analogie) (Au pluriel) Choses morales qui flattent l’âme, l’esprit, comme les substances douces flattent le goût.
- Les douceurs de la fortune, du succès, de la renommée.
- (En particulier) (Absolument) Façon d’agir douce et éloignée de toute sorte de violence.
- On concédera aux partisans de la douceur que la violence peut gêner le progrès économique et même qu'elle peut être dangereuse pour la moralité, lorsqu'elle dépasse une certaine limite. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 256)
- Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
- Une lueur cynique brillait dans son regard et Isabel eut un frisson involontaire quand il ajouta avec une douceur trompeuse : — Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, c'est ce qu'on dit dans votre langue, je crois. Donc, je répète : quel est votre prix ? — (Diana Hamilton, L'amant espagnol, traduit de l'anglais par Françoise Pinto-Maïa, Éditions Harlequin, 2009, chapitre 3)
- (Par extension) Paroles aimables et particulièrement des paroles galantes qu’un individu adresse à un autre individu pour tâcher de lui plaire, de s’en faire aimer.
- Conter, dire des douceurs à une femme.
- Prêter l’oreille aux douceurs des galants.
- (Météorologie) Température agréable, chaleur modérée.
- La douceur d’une nuit d’été.
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chaleur
- Qualité de ce qui est chaud, sensation produite par un corps chaud.
- Chaleur naturelle.
- Chaleur vitale.
- Chaleur animale.
- Chaleur solaire, rayonnante.
- (Par extension) Sensation de chaud qui ordinairement est incommode.
- Avez-vous parfois enduré cette trinité de supplices : la faim, la soif, la chaleur ?... Avez-vous eu en même temps l’estomac creux, le gosier sec, le crâne en feu ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- A Éphèse, les premières grosses chaleurs estivales échauffent les esprits. Dans les églises, dans les rues, sur les places publiques, évêques, prêtres et moines, nestoriens et cyrilliens se prennent à partie et s'invectivent en termes crus. La situation devient intenable. — (Frédéric Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, Éditions Fayard, 2010, chapitre 6)
- Il apparaît assez tardivement , comme la plupart des hygrophores, préférant la fraîcheur des pluies automnales aux chaleurs de la fin de l'été. — (Jean-Louis Lamaison et Jean-Marie Polese, Encyclopédie visuelle des champignons, Éditions Artémis, 2005, page 126)
- Température produite par l’action du soleil, du feu ou de toute autre cause.
- Il s’agit de faire face à la bobologie courante, mais également aux malaises et déshydratations potentielles liées aux fortes chaleurs qui auront lieu pendant l’intégralité du festival. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 16 juillet 2022, page 13)
- Quand l'orge est bien germée, on la porte dans une étuve à courant d'air chaud, appelée touraille ; la chaleur arrête immédiatement la germination. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 139)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c’est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 125, Fischbacher, 1896)
- À la fin de la huitième lune, une chaleur lourde s'étendit sur la vieille cité et ramena avec elle une effrayante recrudescence de puanteur ambiante. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p.290)
- (Physique) Énergie calorifique.
- Si la chaleur cosmique diminue, c'est donc que le monde n'a pas toujours existé, sans quoi, […], il y a longtemps qu'elle serait complétement usée. — (Chanoine Kir, Le problème religieux à la portée de tout le monde, Paris : imp. des Orphelins d'Auteuil, 1923, rééd. 1950, page 43)
- Le renforcement des alizés depuis vingt ans y a créé un énorme réservoir de chaleur, « les eaux chaudes y forment une couche plus épaisse », explique Cazenave. Est-ce un effet du changement climatique ? Mystère. — (Sylvestre Huet, Une vue plongeante sur les eaux, dans Libération (journal), 1er mars 2013, p.38)
- (Sens figuré) Ardeur, feu, véhémence des passions, des sentiments ou de ce qui sert à les manifester.
- Dans la chaleur du combat, dans le feu de l'action.
- Bientôt il entendit ses domestiques qui revenaient en se disputant avec une sorte de chaleur. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Mais je me figurais que tout le monde savait ça à Paris, que toute la France s’en était émue du moment que Médée, lui-même, s’emballait avec tant de chaleur en m’en parlant. — (Louis Pergaud, Un point d’histoire, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C'est José, un Marseillais pure laine, plein de chaleur, d'une quarantaine d'années, qui nous a accompagné pendant notre séjour. — (Henri-Paul Labonté, Une histoire d'engagement social, Éditions Publibook, 2011, page 88)
- (Sexualité) Œstrus, état d’une femme ou femelle qui est chaude.
- Être en chaleur.
- Gueuse en chaleur. — (Zola, La Faute de l'Abbé Mouret, 1875)
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contrecoeur
- Mauvaise orthographe de contrecœur.
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ardeur
- Chaleur extrême.
- L’ardeur du feu.
- L’ardeur du soleil.
- Pendant les ardeurs de la canicule.
- Chaleur âcre et piquante qu’on éprouve dans certaines maladies.
- L’ardeur de la fièvre.
- Ardeur d’entrailles.
- (Sens figuré) Chaleur, vivacité avec laquelle on se porte à quelque chose.
- Cette Messinaise était une petite femme appelée Rosina, fort brune, mais portant dans ses yeux noirs et fendus en amande toutes les ardeurs du soleil de la Sicile. — (Honoré de Balzac, Autre Étude de Femme, 1839-1842)
- Chez les peuples protestants, il y a d'autant plus d’ardeur morale que l’Église établie est plus fortement battue en brèche par des sectes dissidentes. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, page 301)
- Philéas Beauvisage, garçon sage et plein de respect pour sa mère, eut bientôt conclu l’affaire avec son patron ; et comme il tenait de ses parents la bosse que les phrénologistes appellent l’acquisivité, son ardeur de jeunesse se porta sur ce commerce qui lui parut magnifique et qu’il voulut agrandir par la spéculation. — (Honoré de Balzac, Le Député d’Arcis, roman laissé inachevé par Balzac, 1847)
- Nous préparions la Fête-Dieu avec une ardeur et une fébrilité d'autant plus vive que chaque quartier entendait exhiber le plus beau reposoir. Quelle mobilisation ! — (Yanny Hureaux, Bille de chêne: Une enfance forestière, Jean-Claude Lattès, 1996)
- L’ardeur que mettait John Wesley à convertir des femmes jeunes et jolies tenait à la fois du zèle religieux le plus sincère et d'un désir physique, peut-être inconnu de lui même. — (André Maurois, Histoire de l'Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p.600)
- (Sens figuré) (Littéraire) Passion amoureuse.
- Sa nuit de noce n'avait pas été pour elle une nuit d'amour. Elle avait subi son époux sans ardeur et sans répugnance. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
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amplificateur
- Qui amplifie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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conditionneur
- Personne qui s’occupe du conditionnement d’objets, de produits, de marchandises.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Appareil utilisé pour le conditionnement.
- Un conditionneur d’air.
- Une conditionneuse de fourrage.
- Le ventilateur tangentiel dont il est ici question, est incorporé à un dispositif intérieur d’un conditionneur d’air de pièce qui présente une ouverture d’aspiration dans sa partie supérieure mais n'a pas d'ouvertures sur le devant. — (Bulletin de l'Institut international du froid, Volume 70, 1990)
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copieur
- Individu qui copie, duplique des informations.
- Hou le copieur ! Hou le copieur ! criaient les enfants, pendant que Luc, honteux et rouge de confusion, rasait les murs en direction de la porte de la classe.
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cyclorameur
- Tricycle d’enfant, dirigé par les pieds et mû par la force des bras.
- Pour mes cinq ans, j’ai ainsi droit à un cyclorameur en métal bleu flambant neuf qui suscite la jalousie de mes copains du quartier... — (Jean Benguigui, Un parfum d’orange amère, 2014)
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cumulateur
- (Arithmétique) Dans une addition, l’opérande ajouté au cumulande pour obtenir la somme. Dans l’addition 2 + 1 = 3, le cumulateur est 1.
- Le nombre placé en haut est appelé cumulande tandis que celui du bas porte le nom de cumulateur. Le résultat final est la somme. — (Addition et report en base 10)
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conseilleur
- (Littéraire) Celui qui donne des conseils.
- Le conseilleur idéal reste à inventer. — (Vincent Boggio, Que faire ? Mon enfant est trop gros, 2002)
- (Péjoratif) Celui qui donne des conseils hors de propos.
- Le Brun n’hésite pas, frappe juste à chaque coup ; les remaniements ne viennent que des conseilleurs. — (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 179)
- C’est un ennuyeux conseilleur.
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accumulateur
- (Rare) Celui qui accumule.
- Un grand accumulateur d’écus, de vivres, etc.
- Au total, Edme Berteaux est à la fois un accumulateur de biens-fonds mais aussi un rassembleur de terres. — (Fabrice Boudjaaba, Des paysans attachés à la terre ?, 2008)
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amortisseur
- (Tous domaines) Dispositif mécanique, électrique, hydraulique ou pneumatique destiné à atténuer des chocs, des vibrations, un bruit, etc.
- On peut sortir de ces situations délicates en installant un amortisseur dynamique, appelé aussi absorbeur dynamique, batteur ou damper. — (Georges Spinnler, Conception des machines: principes et applications. Dynamique, 1997)
- (Mécanique) Ensemble des organes qui servent, sur un véhicule (voiture, camion, moto, bicyclette, etc.) à amortir les chocs et à améliorer la tenue de route.
- Les amortisseurs de cette voiture sont en mauvais état.
- Les premiers amortisseurs apparurent sur les bicyclettes en 1990.
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aspirateur
- Qui sert à aspirer.
- La force aspiratrice de l'aspirateur.
- On attendait le Père Lathuile avec véhémence ; il se forma, au milieu de l’église, un vide aspirateur. L’auditoire avait soif du Père Lathuile ; l’auditoire était pendu à la chaire ; comme un jeune pourceau qui presse, mordille et secoue une tétine. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 147)
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bonimenteur
- Vendeur sur un marché, qui vante les bienfaits de sa marchandise.
- Antoine de Maximy promène partout un air un peu distant de Kerouac aristocrate. Il pousse loin l’insolence du dialogue, avec une fausse hésitation, en retrait, plus efficace que l’excès familier des bonimenteurs de foire. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 134)
- (Cinéma) Présentateur chargé de commenter les films à l'époque du cinéma muet[1].
- En effet, par la suite, la bonimenteuse s’en tient le plus souvent à un titre énoncé au début du plan. — (Alain Boillat, Du bonimenteur à la voix-over : Voix-attraction et voix-narration au cinéma, 2007)
- (Par extension) Vendeur à l’argumentation habile.
- (Sens figuré) Celui qui tient des arguments plus ou moins fallacieux dans le but de séduire, persuader ou convaincre.
- Nous avons une bonne dizaine d'années devant nous pour contrer les effets toxiques des prédictions des millénaristes, des bonimenteurs religieux et des prophètes de malheur de toutes sortes qui prédisent un grand cataclysme pour l'an 2000. — (Claude Mac Duff, Survol des croyances et "religions" extraterrestres, dans Le Québec sceptique, n° 18, mai 1991)
- La Cour des comptes dénonce les bonimenteurs de l’ère Hollande. — (Hervé Martin, La Cour des comptes dénonce les bonimenteurs de l’ère Hollande, Le Canard Enchaîné, 28 juin 2017, page 3)
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consommateur
- (Économie politique) Celui qui acquiert des produits pour son usage personnel, et non pour les revendre, par opposition à revendeur, ou bien pour les incorporer dans un processus de production, comme les acheteurs professionnels.
- Il y a plusieurs années, certaines personnes croyaient que les salles de cinéma manipulaient les consommateurs en leur présentant des messages subliminaux, comme « Mangez un maïs éclaté » ou « Buvez un Coca-Cola ». — (Karen Huffman, Introduction à la psychologie, De Boeck Supérieur, 2009, page 182)
- Québec, qui a conservé des parcelles de compétences sur le contenu (protection du consommateur, langue), n’a même pas à attendre quelque accord avec Ottawa avant d’agir. — (Antoine Robitaille, « Culture: le Québec doit se réveiller », Le journal de Montréal, 12 novembre 2020)
- Ces tensions entre citoyens et élus traduisent le pourrissement de la situation depuis l’installation, le 24 septembre 2021, des consommateurs de crack du jardin d’Éole sur le site de Forceval, adjacent à la porte de la Villette. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 23 septembre 2022, page 5)
- (En particulier) Celui qui boit, qui mange, qui dépense dans un café, un restaurant ou tout autre lieu de consommation.
- Si la buvette est ouverte, il me paraît que les consommateurs n’y peuvent trouver qu’un choix restreint de consommations. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VIII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- […]; des grappes de consommateurs pleins de quiétude, goûtaient aux tables des terrasses toute l’exquisité de l'heure apéritive. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 10-11)
- À travers les vitres des brasseries et des cafés, on distinguait confusément, un peu partout, la foule des consommateurs gesticulant parmi la fumée des cigarettes. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) Celui qui aime à consommer.
- Peu de consommateurs savent que les choux d'York, pain de sucre et cœur de bœuf, sont préférables sous le rapport de la saveur a toutes les autres espèces, quand on les laisse pommer complétement. — (Johann Christian Ferdinand Hoefer, Dictionnaire théorique et pratique d'Agriculture et d'Horticulture, Firmin Didot, 1855, page 177)
- C’est un petit être impulsif, le consommateur. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 62.)
- On peut dire que nous sommes ici sur le terrain de la morale des consommateurs; il ne faut pas s'étonner si les théologiens catholiques trouvent encore la morale d'Aristote excellente, car ils se placent, eux aussi, au même point de vue des consommateurs. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VII, La morale des producteurs, 1908, p.343)
- (Théologie) Celui qui mène une œuvre à sa perfection.
- Jésus-Christ est l’auteur et le consommateur de notre foi.
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langueur
- Affaiblissement physique et moral qui réduit considérablement les forces et l’activité d'une personne. Action, fait de languir.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, […], des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur ; […]. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Les sanglots longsDes violonsDe l’automneBlessent mon cœurD’une langueurMonotone. — (Paul Verlaine, Chanson d’automne, 1866)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921, page 61)
- Marguerite tombait en langueur. Elle travaillait toujours et personne ne pouvait lui faire de gros reproches à ce sujet, mais elle travaillait sans joie, d’une allure lasse, comme à regret. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 170)
- Atteint d’un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s’abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- État d’abattement d’une personne faible et malade.
- Il ne sent point les langueurs de l’âge.
- Maladie de langueur (On l’employait dans ce sens au pluriel).
- Louis XIII tomba dans un grand fauteuil garni d’oreillers, demanda et but un verre d’élixir préparé pour le fortifier contre les évanouissements fréquents que lui causait sa maladie de langueur, fit un geste pour éloigner tout le monde, et seul avec Richelieu, lui parla d’une voix languissante. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il y a deux ans, la reine le fit appeler pour soigner le dauphin atteint d’une maladie de langueur. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 193)
- — Tranquillisez-vous, ma petite. C’est un peu de langueur. Dans deux jours vous serez sur pied. Reposez-vous. Vous prendrez votre potion, bien sagement, comme je vous l’ai ordonné… N’est-ce pas ? Vous me le promettez ?… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 123-124)
- Ce qu’il appelle le «languishing», ou la langueur en français, c’est le sentiment de stagner, une profonde impression de vide. — (Anne-Sophie Roy, L’indifférence, ce nouveau mal de vivre qui frappe les gens, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Vieilli) (Littéraire) Cause d’abattement et de nature physique (maladie ou blessure).
- […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
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moralisateur
- Qui moralise.
- Influence moralisatrice.
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buccinateur
- (Anatomie) Qui occupe latéralement l’espace compris entre les deux mâchoires.
- Muscle buccinateur.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.