Dictionnaire des rimes
Les rimes en : guipure
Que signifie "guipure" ?
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- (Dentelle) Sorte de dentelle de fil ou de soie où il y a de la cartisane.
- Je voudrais bien qu’on fît de la coquetterie Comme de la guipure et de la broderie. — (Molière [Jean-Baptiste Poquelin], L’École des maris, acte II scène 9 - cité par le Littré)
- Devant moi s’étendaient en nappe blanche les terres stériles des Syrtes, piquées des mouchetures de leurs rares fermes isolées, bordée de la délicate guipure des flèches des lagunes. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, 1951)
- Et Jasper Hobson, étendant la main vers le sud, montrait l’espace infini qui s’étendait devant ses yeux, vaste plaine blanche, capricieusement découpée comme une guipure. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- …campanules, marguerites, liserons et chèvrefeuilles le couvrent d’une guipure dense et bleue, finement dessinée. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- De ses mains ferventes et pures,Elle a couché l’astre vital,Dans les somptueuses guipures,Du grand linceul occidental. — (Anatole Le Braz, Thrène, 1859/1926)
- […] ce lit dont les rosaces de fonte argentée retenaient dans leur chute des rideaux de guipure blanche, doublés d’un bleu impitoyable. — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, coll. Livre de Poche, 1960, page 25)
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "guipure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
-
coulure
- Ce qui s'écoule, en parlant d'un liquide, d'une substance, de peinture.
- Au dire des deux frères, il y avait trop peu de temps que je ne grattais plus pour les manger, au long des chandelles, les « coulures » en forme de longues larmes. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 100.)
- Une atmosphère de délaissement presque accablante se glissait dans ces couloirs vides où le salpêtre mettait de longues coulures. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- Il faut aimer plonger les mains dans la mécanique, se prendre la tête avec les plans d’un moteur, bichonner une peinture pour éviter les vilaines coulures… — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, coll. Raconter la vie, page 95)
- (Métallurgie) Ce qui s’écoule, en parlant du métal qui s’échappe par les interstices du moule et des grains de la grappe qui tombent quand le raisin commence à se nouer.
- Ce qu’on fait couler, enfoncer.
- Les coulures d’un filet, Les cordes d’un filet munies de liège à l’extrémité supérieure et d’un caillou à l’extrémité inférieure.
- (Botanique) Chute des fleurs ou des jeunes fruits à la suite de conditions climatiques qui altèrent le pollen et empêchent la fécondation.
- Petits rendements à Palmer, […]. Comme partout, ce résultat est dû en partie à la « coulure », la mauvaise floraison par temps froid, et aussi à l'orage de grêle du 28 mai (juste avant la floraison) qui a frappé plusieurs parcelles : […]. — (Jacques Dupont, Le guide des vins de Bordeaux, Éditions Grasset & Fasquelle, 2011)
-
impure
- Féminin singulier de impur.
-
parmenture
- Variante de parementure.
- C'est le point le plus couramment utilisé pour fixer un ourlet replié en simple épaisseur, ou une parmenture et dans tous les cas similaires. — (Line Jaque, Coudre vite et bien, 1982)
-
affure
- (Argot) (Rare) Profit, bénéfice, gain, licite ou non.
- Eh vite ! Ma culbute, quand je vois mon affure, je suis toujours paré. — (Vidocq, Les Voleurs, Paris, 1837)
- Vingt briques d’affure pour moi ! — (Jean Amila)
- (Par extension) Affaire qui procure un profit.
- […] elle rêve d’une industrie de bon rapport. Oh, pas un gros business, juste une affur’ perso., une entreprise unipersonnelle, un artisanat d’art, un petit tapin de campagne. — (Écriture, n°49-50, Éditions Bertil Galland, 1997, page 197)
- (Argot) (Vieilli) Avance d’argent sur un ouvrage, dans le jargon des ouvriers.
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incisure
- Découpure irréguliére.
-
cassure
- Endroit où un objet est cassé.
- La cassure était nette, comme si elle eût été produite par un instrument tranchant. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Le marbre des guéridons portaient aux angles des cassures où il apparaissait plus blanc, d’un grain serré, friable. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Sur l’escarpement voisin de la verticale, croissent dans les fentes ou les petits replats ménagés par la cassure géométrique de la roche […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 76)
- (Plus rare) Fragment de ce qui est cassé.
- La caſſure de barreau, ainſi coulée reſſemble beaucoup à celle de l’acier poule ; il ſe trouve à ſa ſurface des petites cavités qui paroiſſent dues au retrait de la matière. — (« Résultat des expériences & observations de MM. De Ch… & Cl… ſur l’acier fondu », Journal de physique, de chimie, d’histoire naturelle et des arts, tome XXIII, partie II, juillet 1788, Paris, pp. 46–47)
- (Sens figuré) Écart net entre deux parties.
- Après un début de Championnat qui n’avait jamais été aussi serré en bas, avec longtemps une dizaine de clubs en deux ou trois points, une première cassure nette s’est formée ce week-end : cinq unités séparent la quinzième et la seizième place. — (Nathan Gourdol, Ligue 1 : le gruppetto du maintien est-il formé pour de bon ?, lequipe.fr, 9 décembre 2019.)
-
plissure
- Manière de faire des plis ; assemblage de plusieurs plis.
- Cette plissure est bien faite.
- Çà et là un ou deux étangs qui, sous un vent faible, développent incessamment le bataillon mouvant de leurs plissures. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
-
roture
- (Histoire, Moyen Âge) (Vieilli) Défrichement, puis terre défrichée, puis le sens glissa vers celui de petite culture.
- (Histoire) État d’une personne ou d’un héritage qui n’est pas noble.
- Les récits ne disent pas clairement si sa fortune est en rapport avec celle de Barbe-Bleue, ce silence suggère qu'il est ostensiblement riche, mais qu'il a une tare cachée, la roture. — (Catherine Velay-Vallantin, L’Histoire des contes, Fayard, 1992)
- Terre en roture.
- Ce n’était pas un fief, une seigneurie, c’était une roture, ce n’était qu’une roture.
- Posséder en roture.
- (Collectivement) (Au singulier) Ensemble des roturiers, en tant que classe sociale.
- Si la noblesse peut revendiquer dans le passé les hauts faits d'armes et le renom militaire, il y a aussi une gloire pour la roture, celle de l'industrie et du talent. — (Augustin Thierry, Lettres sur l'histoire de France, 1e lettre, 1820, dans Philosophie des sciences historiques, publié par Marcel Gauchet, Presses Univ. Septentrion, 1988, p.57)
-
pâture
- (Élevage) Nourriture des bêtes, des oiseaux, des poissons.
- […] la plus grande partie des richesses domestiques des propriétaires saxons se composait de nombreux troupeaux de porcs, et cela surtout dans le voisinage des forêts, où ces animaux trouvaient aisément leur pâture. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Derrière lui, notre bateau laissait un sillage écumeux au milieu de l’eau jaune, sur laquelle flottaient des débris de toutes sortes, des planches, des bouts de bois, des cadavres d’animaux tout ballonnés, des bouchons, des herbes ; de temps en temps un oiseau aux grandes ailes s’abattait sur ces épaves, puis aussitôt il se relevait, pour s’envoler avec un cri perçant, sa pâture dans le bec. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Parmi les facteurs locaux, nous citerons d'abord la dégradation des pâturages causée par les abus de la transhumance, d'immenses troupeaux ayant été amenés des pays du Sud pour y trouver, pendant l'été, leur pâture. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Je vérifiai mon révolver et bouclai mes cantines avec la quasi-certitude que le surlendemain nous servirions de pâture aux corbeaux du Saïs. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 280)
- (Élevage) Lieu où croît la nourriture des animaux qui paissent.
- Il fauchait les touffes d’échaudures qui poussaient dans la pâture de derrière. — (Daniel Bernier, Les terres meurtries, volume 2 : Léona, Éditions l'Archipel, 2004)
- La plus grande métairie en superficie était Mauvy : 140 hectares environ, mais la surface labourable ne représentait que 18 % des terres (25 hectares), car l’essentiel était constitué de bruyères (72 hectares), de pâtures (24 hectares) et de taillis (14,3 hectares). — (Isabelle Aristide, La fortune de Sully, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1990, Open Edition book, 2014, page 311)
- Nourries au foin, les biquettes ne donnaient pas un lait aussi savoureux et parfumé. Rien ne valait les pâtures gourmandes du printemps et de l'été. — (Jérôme Deliry, L’Héritage de Terrefondrée, Éditions Calmann-Lévy, 2013, chapitre 6)
- Des épines il en fallait. Beaucoup. Des kilomètres d’épines pour limiter les pâtures. — (Gilles Clément, Éloge des vagabondes: Herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde, 2014)
- (Agriculture) Action de faire pâturer.
- Il s'agit de prairies naturelles non retournables, mises en valeur par la fauche ou la pâture. — (Ingénieries : eau - agriculture - territoire, numéro spécial 2000, page 47)
- (Sens figuré) Nourriture.
- Ils étaient partis cependant, et j’avais longtemps attendu ma nourriture, ce qui n’est pas étonnant ; le sacristain goutteux était trop occupé de sa propre pâture pour songer à la mienne. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Ce qui nourrit, ce qui rapporte, ce qui apporte quelque chose.
- Il sonda malicieusement ce caractère propre à se courber aux exigences d’un plan pourvu qu’il y trouvât sa 'pâture. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre septième)
-
damassure
- (Tissage) Dessin figuré sur la toile damassée, en la tissant.
- Il est ainsi nommé, parce qu’en effet ses veines sont disposées de la même manière que le linge damassé. Il est d’un rouge plus brun, et le clair de la damassure fait valoir agréablement ses ondes. — (Louis-Georges-Isaac Salivet, Manuel du tourneur, volume 1, page 34, 1816)
- Je n’ai pas besoin d’ajouter que tous ces détails pris parmi la damassure sont exécutés de la manière la plus large et la plus ferme, et offrent un très-curieux spécimen du goût et de l’état de la lingerie de luxe à la fin du XVIIe siècle. — (A. Du Chatellier, Les cabanes de Belle-Isle-en-Terre - Le château de Tonquédec - Le serviettes de Louis XIV à Lannion, Bulletin monumental, Société française d'archéologie, page 95, 1865)
-
appoggiature
- (Musique) Ornement servant à préparer la note suivante sur laquelle on veut insister.
- Une appoggiature longue, brève, double, barrée, supérieure ou inférieure.
- Il importe donc, pour l’interprétation de leurs œuvres, de faire connaître comment ils comprenaient l’emploi et l’exécution de l’appoggiature, du grupetto et du trille. — (Amédée Méreaux, Les clavecinistes de 1637 à 1790: Histoire du Clavecin - Portraits et biographies de célèbres clavecinistes, 1867)
- Au lieu de se tenir en face de l’œuvre et de la servir du mieux qu’il peut, le voilà qui se met à en faire des tonnes, rajoutant des arpèges par-ci, des mesures par-là, brodant des trilles, des dandinements rythmiques et autres agréments d’exécution que nul ne lui demandait, appoggiatures et gruppetti, [...]. — (Jean Echenoz, Ravel, Éditions de Minuit, Paris, 2006, pages 96-97)
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siliciure
- (Chimie) Combinaison du silicium avec un autre corps simple.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cadrature
- (Horlogerie) Assemblage des pièces qui servent à faire marcher les aiguilles d’un cadran et à faire aller la répétition quand la montre ou l’horloge est à répétition.
- On appelle cadrature l’assemblage des pièces qui meuvent les aiguilles d’un chronomètre. — (Jules Thomas, Epigraphie de l'église Notre-Dame de Dijon, 1904)
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questure
- Dignité, charge de questeur.
- César brigua la questure.
- Il est candidat à la questure de la Chambre des députés.
- [...] bien avant les gentilles conférences inter-coloniales de Québec et de Charlottetown s'étaient exprimées la rage de dominer et la volonté de puissance frustrée d'une clique de marchands britanniques pressés d'en découdre avec le lien impérial si la métropole devait arrêter ou même ralentir leurs plans d'accaparement des richesses et des questures, des sinécures, des magistratures et autres offices de l'administration coloniale. — (Marc Chevrier, « La rançon de Brennus », in Argument, vol. 19, n° 2, printemps-été 2017, pp. 123-124)
- Durée des fonctions de questeur.
- Telle chose s’est faite sous sa questure.
- Bureau des questeurs d’une assemblée.
- Aller à la questure de la Chambre des députés.
-
talure
- (Agriculture) Tavelure, meurtrissure sur un fruit ou une branche.
- Dans ces derniers emballages on peut redouter des talures plus nombreuses car les fruits sont entassés sur 60-70 cm de hauteur et le risque d'écrasement est important. — (Revue pratique du froid et du conditionnement de l'air, 1968)
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clôture
- (Agriculture, Architecture, Jardinage, Maçonnerie) Enceinte qui peut être constituée de murs, de haies, de barrières, etc.
- […], et d’aucuns l’avaient vu, certain jour, les cognes à ses trousses, son fusil d’une main et un lièvre de l’autre, franchissant les clôtures de ronces artificielles et les murs de pâtures […]. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- L'accès en est impossible. Des clôtures hargneuses le gardent; des montants de fer, aux pointes aiguës, reliés par tout un hérissement de ronces artificielles le défendent mieux qu'un cordon de gendarmes. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
- (Sens figuré) (Religion) Obligation que les religieuses cloîtrées ont de ne point sortir de leur monastère.
- Elle […] arrive enfin avec les sœurs qu’elle emmène, à Oirschot où elle organise tant bien que mal la clôture dans une maison qui n’a jamais été agencée pour servir de cloître. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- (Sens figuré) Action d’arrêter, de terminer une chose, ou de déclarer qu’elle est terminée.
- La clôture d’un compte, d’une liste, d’un procès-verbal.
- La clôture d’une assemblée.
- La clôture d’une session.
- La clôture des débats dans une affaire criminelle.
- La clôture d’une discussion parlementaire, ou simplement
- La clôture.
- Demander la clôture.
- Parler pour la clôture, contre la clôture.
- La clôture fut prononcée à une très forte majorité.
- Suspension temporaire d’une série de représentations, de conférences, etc.
- La clôture d’un carême.
- La clôture d’un théâtre.
- On donnera telles pièces pour la clôture.
- (Programmation) Fermeture.
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motoculture
- Utilisation du moteur mécanique dans l’agriculture.
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saccharure
- (Pharmacie) Médicament qu’on obtient en versant une teinture alcoolique ou éthérée sur du sucre blanc cassé en morceaux, après avoir laissé s'évaporer à température ambiante l’alcool ou l’éther du mélange, on le réduisant en poudre grossière.
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fourbure
- (Médecine vétérinaire) Maladie aiguë ou chronique du cheval ou d'autres animaux ongulés qui sont dits fourbus, avec congestion inflammatoire d'une partie du sabot.
- La fourbure. Les chevaux et parfois les ânes et les mulets peuvent avoir une fourbure. Ils sont contaminés s’ils mangent trop de grain ou trop de végétaux verts ou quand ils ont bu trop d’eau froide lorsqu’ils ont encore chaud après avoir travaillé. — (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 276)
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pure
- (Par ellipse) (En particulier) La boisson en elle-même, plutôt fortement alcoolisée qui n’est pas coupé avec une autre plus légère ou sans alcool.
- — Qu’est-ce que tu t’enfiles: une pure, une amazone, une tomate, une hussarde ou une mominette ?— Un guindal de pivois sans lance. — (Napoléon Hayard, Dictionnaire Argot-Français, Paris, La Maison Hayard, 1907, page 39)
- — T’as pris quoi ? Une vodka ?— Ouais, une pure.
- — Rofl. Je ne trouve plus mon absynthe…— Ce ne serait pas la pure, là-bas ?
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lunure
- (Foresterie, Menuiserie) Présence dans le duramen d’une zone de bois aux caractéristiques d’aubier.
- À cause de l’hétérogénéité de couleur qu’elle entraîne, la lunure déclasse généralement la grume entière. — (Emmanuelle Brunin, Christophe Heyninck et Delphine Arnal, Carnet d’assistance pour l’évaluation qualitative des bois sur pied et abattus, Forêt wallonne, 2012, ISBN 2-9600251-6-4)
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cuniculiculture
- Élevage de lapins.[1]
- La première partie de l’article insistait sur la nécessité de planifier soigneusement les programmes nationaux de cuniculiculture. — (Revista Mundial de Zootecnia, Numéros 66 à 87, 1991)
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couture
- Action, art de coudre.
- Apprendre la couture.
- Elle ne veut pas quitter la couture.
- Assemblage de deux pièces d’étoffe, de cuir, etc., qui se fait au moyen de l’aiguille, de l’alène, avec du fil de la soie, etc.
- Faire une couture.
- Grosse couture.
- Couture menue, fine, ronde, plate.
- Double couture.
- Couture en surjet.
- Les coutures d’un vêtement, d’une chemise, d’un gant, d’un soulier, etc.
- Toile ennoblie, traitée déperlante, coutures surjetées antidéchirures, baleines en acier au carbone… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 3)
- Rabattre les coutures, les aplatir avec le carreau.
- Ensemble des personnes qui font métier de coudre.
- Elle est dans la couture.
- (Héraldique) Fine bande contrastante, limitée à un trait continu ajouté autour d’une pièce (ou d’un symbole d’armoiries tout entier) et dont l’émail (métal, fourrure ou de sable) uniforme, plan ou en relief, permet de poser la pièce par dessus d’autres (en les recouvrant partiellement) et de la mettre en évidence, tout en évitant les juxtapositions jugées disgracieuses ou non conformes aux règles héraldiques (métal contre métal, fourrure contre fourrure, voire aussi sable contre sable). On parle parfois aussi (mais improprement) de filet, qui désigne plutôt le trait de séparation entre deux pièces juxtaposées, dont aucune ne recouvre partiellement l’autre. Ne pas confondre avec le listel, plus épais et qui entoure le symbole héraldique tout entier et en fait partie.
- (Par analogie) Cicatrice qui reste d’une plaie, soit qu’elle ait été recousue ou non, et même des grandes marques que laisse la petite vérole sur le visage.
- Il a le visage tout plein de coutures.
- (Construction navale) Intervalle qui se trouve entre deux bordages et que les calfats remplissent d’étoupe. Il se dit également de l’étoupe même.
- Cette couture est ouverte, L’étoupe est sortie d’entre les joints.
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dure
- Femme pleine de dureté, insensible ou très sévère.
- Surface ferme du sol ; terre non aménagement ou plancher, à l’intérieur.
- Coucher sur la dure.
- Pour remèdier à cette incommodité & rendre mon coucher moins dure, je m'aviſai de caſſer une grande quantité de branches d'Ifs, dont les Forêts du Canada ſont remplies & j'en fis un lit; ce qui apprêtoit à rire à mes Sauvages qui me regardoient,en me diſant d'un ton badin: Que les François ſont comme des Femmes qui ne peuvent coucher ſur la Dure., — (Claude Le Beau, Avantures du Sieur Claude Le Beau. Voyage curieux et nouveau parmi les Sauvages de l'Amerique septentrionale, 1738)
- (Argot) Agression à main armée.
- Et les sentinelles se rassoient, avec des airs de paysans qui se reposent vers midi, et à qui l’on a porté la soupe dans les champs.Des robes à côté des vareuses, des petites blouses aussi. La bourgeoise et le moutard sont venus avec du bouillon et un rata ; on a mis la nappe sur la dure. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Des fois, ils vont à la dure... quoique ça soye pas les mêmes équipes. La dure, c'est l'agression, l'attaque nocturne à main armée.— Et alors ?...—Haut les pognes ! Et ils vous braquent. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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gravelure
- Propos, discours licencieux.
- Il y a bien des gravelures dans ce vaudeville.
- Puis elle se retraça d’autres jours plus sérieux, où, initiée par sa mère à de mystérieuses pensées, elle s’était éloignée des folles bergères qui se réunissaient pour conjurer la peur et pour chanter des refrains assez lestes, gravelures rustiques qui sont marquées, air et paroles, au coin du dix-huitième siècle. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Protégé par cette pure tendresse contre les gravelures de certains contes du dix-huitième siècle qui lui tombèrent entre les mains, il se plut surtout à s’enfermer avec elle dans les utopies humanitaires que de grands esprits, affolés par la chimère du bonheur universel, ont rêvées de nos jours. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Dans la partie verbale des tendances pareilles ont pour signe l’emploi de la gravelure et du calembour. — (Henri Ouvré, Les formes littéraires de la pensée grecque, 1900)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.