Dictionnaire des rimes
Les rimes en : grossesse
Que signifie "grossesse" ?
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- État d’une femme enceinte ou durée de cet état.
- Il considérait la reproduction comme un vice de l’amour, la grossesse comme une maladie d’araignée. Il a écrit quelque part : les anges sont hermaphrodites et stériles. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, pages 65-66)
- Quelle que soit l’époque de la grossesse à laquelle on examine le ventre par la plessimétrie, on trouve presque toujours que très en dehors, une étendue plus ou moins grande des régions iliaques est occupée par le cœcum et par l’S iliaque. — (Pierre Adolphe Piorry, Traité de Médecine pratique et de Pathologie iatrique ou médicale, vol.7 : Angiovopathies ou angiovies : Maladies de l’appareil génital de la femme, Paris : chez J.-B. Baillière, 1848, vol. 7, p. 14)
- Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ces petits inconvénients de la grossesse que la Dolly d’Anna Karénine […] trouvait plus pénible que les douleurs de l’enfantement. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 129)
- Nous avons un besoin urgent d’un médicament combiné, spermicide et virucide, qui puisse protéger à la fois contre la grossesse et les MST. — (Problèmes de planification familiale, dans Contraception : Contrainte ou Liberté ?, Odile Jacob, 1999, page 195)
- Elle affirmait ne pas savoir que les préservatifs étaient périmés, mais pouvait-il lui faire confiance ? Peut-être avait-elle manigancé cette grossesse depuis le début. — (Yvonne Lindsay, Aime-moi encore une fois, traduit de l’anglais, Éditions Harlequin, 2016, chapitre 16 — en recueil avec Un ténébreux Fortune, de Nancy Robards Thompson)
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "grossesse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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politesse
?- Bonne manière de vivre, d’agir ou de parler avec quelqu’un, civile, honnête ou courtoise.
- […]; et quand elles se parlaient, c'était avec politesse, mais avec une mutuelle indifférence. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Massalie répand sur quelques-uns de nos rivages, avec le langage de la Grèce, la politesse de ses mœurs et l'élégance de son génie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
- Il est à remarquer que la politesse française, autrefois proverbiale, a disparu depuis que l’on a cessé de porter l’épée. Les lois contre le duel achèveront de nous rendre le peuple le plus grossier de l’univers. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- La vieille politesse, en effet, n’est plus guère propre qu’à faire des dupes. Vous donnez, on ne vous rend pas. La bonne règle à table est de se servir toujours très mal, pour éviter la suprême impolitesse de paraître laisser aux convives qui viennent après vous ce qu’on a rebuté. Peut-être vaut-il mieux encore prendre la part qui est la plus rapprochée de vous, sans la regarder. Celui qui, de nos jours, porterait dans la bataille de la vie une telle délicatesse serait victime sans profit ; son attention ne serait même pas remarquée. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 201-202.)
- Sans doute les gamins qu’il évangélisait n’usaient pas toujours entre eux et avec leurs camarades des villages voisins d’une politesse et d’une mansuétude qui rappelaient la vieille galanterie française et la charité chrétienne, […] — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je fis mine d’ignorer que sa formule de politesse cachait en fait un ordre. — (Antoine Bello, Les Éclaireurs, 2009 ; édition Folio, 2010, page 261)
- Actions conformes à la politesse.
- Tous les passants que je rencontrais portaient la main à leur chapeau de feutre et m'honoraient d'un salut respectueux; ceux que je croisais pour la dixième fois me saluaient une dixième fois, et j'avais fort à faire pour tenir tête à un pareil assaut de politesses. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 49)
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presse
?- Action de presser.
- La noblesse d’Auch demande l’exemption de la milice en faveur des laboureurs et cultivateurs, hors le temps de presse, et que le tirage se fasse, lorsqu’il aura lieu, sous la direction des militaires commis à cet effet par les Etats de la province, p. 95, art. 16. — (Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs & politiques des chambres françaises imprimé par ordre du Sénat et de la Chambre des députés sous la direction de J. Mavidal et de E. Laurent, Première série (1787 à 1799), Tome 7, Table des cahiers des États Généraux, Librairie administrative de Paul Dupont, 1875, page 537)
- Mécanisme qui, à l’aide d’un effort minime, permet d’exercer une pression considérable.
- Presse à vis.
- Or comment voulez-vous qu’on vienne prendre tous les détenteurs de presses à copier pour leur faire un procès ? — (revue La Céramique, volume 17, 1914 page 64)
- Les relieurs se servent de plusieurs sortes de presses.
- Mettre du linge, des étoffes à la presse.
- (En particulier) (Agriculture) Machine destinée à presser et mettre en balles ou ballots le foin, la paille.
- Le ramasseur fonctionne à la manière d’un râteau rotatif qui soulève le fourrage ou la paille en andain sur le sol et l’élève vers les organes internes de la presse. — (Fiches sécurité machines agricoles et forestières: fonctions, conception, utilisation, Cemagref Éditions, nov. 2002, page 99)
- (Imprimerie) Machine au moyen de laquelle on imprime soit les feuilles d’un livre, soit des gravures, etc.
- Je converse avec Homère et Cicéron, les Homères et Cicérons des siècles à naitre converseront avec nous, en sorte qu’on peut hésiter à prononcer si une presse n’est pas autant un véritable sens intellectuel, révélé à l’homme par Gutenberg, qu’une machine matérielle. — (Lamartine, Gutenberg)
- Dans la nuit du 9 au 10, les sectionnaires et les fédérés, dont le principal centre d’impulsion semble avoir été le club électoral siégeant à l’Évêché, brisent les presses des imprimeries girondines — (Jean Poperen, Introduction du tome II des textes choisis de Robespierre, Éditions sociales, 1957)
- (Sens figuré) (Collectif) (Journalisme) Ensemble des journaux.
- La presse aussi ne laissait pas échapper une occasion de les dépopulariser. Des articles de journaux, conçus dans les termes les plus virulens, des pamphlets satiriques, et enfin tout ce que peut inventer l’esprit de parti fut mis en œuvre pour attirer la vengeance sur les nouveaux parias politiques. — (Anonyme, Mexique.- Situation des partis, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Une presse complaisante jusqu’à la servilité répandait dans le public, depuis les salons jusqu’aux mansardes, les idées les plus fausses et les plus dangereuses. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), page 240, Bloud & Barral, 1883)
- La presse se réjouit ouvertement de ces manifestations et félicite le peuple du fait que les juifs « ne peuvent plus maintenant comploter contre l’État sous couvert de services religieux ». — (Livre blanc anglais no 2 - « Documents concernant les traitements infligés en Allemagne aux nationaux allemands » ; présenté au Parlement par le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, traduction officielle, 1939)
- Tous les gouvernements le tolèrent parce qu’ils y trouvent leur compte - et certains le favorisent parce que, grâce à des presses salariées et à des majorités vénales, ils sont pratiquement asservis aux Rois de la Haute Banque et de la Grande Métallurgie. — (Victor Margueritte, Debout les vivants !, 1932)
- Oui, mon petit… la presse indépendante… la presse d’idées… À peu près morte… dès sa naissance… C’est ce salaud de Girardin qui l’a zigouillée le jour où il a tué Armand Carrel… — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- N’est-il pas invraisemblable que le prince de Bismarck, qui manœuvrait sa presse comme un régiment, ait été étranger à cette campagne ? — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Une immense joie s’empare de toute l’Italie, alimentée par les reportages dithyrambiques des journalistes embeded, comme on dirait aujourd’hui. La presse chante la victoire de la civilisation européenne sur l’obscurantisme des musulmans […]. — (Tewfik Farès, 1911 : la Libye en guerre, déjà, dans Libération (journal) du 18 mars 2011, page S12)
- Foule, multitude de personnes qui se pressent les unes les autres dans un espace plus ou moins limité.
- Le roi a passé tous les jours gras à la Muette, et, le jeudi gras, il est venu au bal de l'Opéra. Il y avait tant de monde qu'il a été expressément (note: C'est-à-dire positivement, en termes exprès) pressé, sans pouvoir aller, ni venir. Toute sa compagnie était en bergers et bergères, et lui en chauve-souris. Cette presse l'a un peu dégoûté de ce bal. — (Edmond Jean François Barbier, Avocat au Parlement de Paris, Journal anecdotique du règne de Louis XV, édition de 1847, note de l'édition de 1849, p. 5 février 1739)
- Tous ces gens, serrés les uns contre les autres […], se bousculaient […]. Si la presse devenait plus étouffante, des cris s’élevaient : « Ne poussez pas ! » — (Anatole France, Les Dieux ont soif, 1912, page 70)
- L’aubergiste avait dressé ses tables dans la grange ; à l’entrée, il y avait presse. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- C’est un des orchestres les plus appréciés du moment, aussi y a-t-il une grosse affluence – trop grosse même : la presse est telle qu’on transpire à grosses gouttes et qu’on entend mal l’orchestre au milieu du bruit des conversations, des danseurs. — (Hugues Panassié, Cinq mois à New-York, Éditions Corrêa, 1947, page 78)
- Hâte, action de se hâter, fait d’être pressé, impatience.
- Je ne suis pas plus avancé pour de Maistre : pas un document de ceux que j’attendais ne m’est venu […] Un beau jour, de guerre lasse, je décrocherai ; mais il n’y a pas de presse. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Correspondance, t. 4, 1841, page 105)
- Aux moments de presse, les patrons de bar savent ce que leur coûte le vol au rendez-moi, car s’ils refusent de s’exécuter, l’agent qu’on appelle donne forcement raison au voleur. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Elle admettait au temps de grande presse une femme de journée pour les lessives, plus abondantes à cette époque de l’année. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 22)
- Méthode d’enrôlement forcé dans les forces armées.
- Le résident supérieur du Tonkin organisa la presse, c’est-à-dire l’enrôlement forcé, à la fin de janvier 1916, quand on exigea de lui un contingent dans les trois jours ; la collaboration totale des hauts mandarins lui facilita grandement la tâche. — (Mireille Le Van Ho, Des Vietnamiens dans la Grande Guerre : 50 000 recrues dans les usines françaises, 2014, pages 57–58)
- cardesse
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cresse
?- Nom de la passerage.
- senesse
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ogresse
?- (Mythologie) (Fantastique) Ogre femelle.
- Ces petites Ogresses avoient toutes le tein fort beau — (Charles Perrault, Le Petit Poucet, dans Histoires, ou Contes du temps passé, page 210. 1697)
- (Sens figuré) Femme avide de jeunes gens.
- — Oui, dis-je, mais selon Simon, elle le mange des yeux pendant que lui mange son « quatre-heures ». Peut-être qu’un jour ça ne lui suffira plus…— Qu’est-ce que tu veux insinuer ? Mais qui t’a appris…— C’est vrai, dit à mi-voix le Doyen, qu’il y a des ogresses… — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 21)
- (Désuet) (Argot) Femme qui louait aux prostituées tout ou partie de leur toilette.
- Les filles publiques nomment ainsi les revendeuses qui leur louent la pièce qui manque à leur toilette, au besoin même la toilette tout entière ; elles ne pouvaient vraiment choisir un nom plus caractéristique, et qui exprimât mieux l’idée qu’elles voulaient rendre ; rien, en effet, ne peut être comparé aux ogresses [...]. — (Eugène-François Vidocq, Dictionnaire argot-français, réédition : Éditions du Boucher, 2002, page 99)
- (Vieilli) (Argot) Tenancière de tapis-franc ou de maison close ; femme proxénète, maquerelle.
- Les dispensés, les vieilles bêtes, les ogresses du trottoir et les femmes du monde sur le retour contemplent d’un œil béat ce spectacle nauséabond. Le départ de la classe fait baver d’aise les catins et les bistros. — (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, pages 21-30)
- Un repris de justice, qui, dans cette langue immonde, s’appelle un ogre, ou une femme de même dégradation, qui s’appelle une ogresse, tiennent ordinairement ces tavernes, hantées par le rebut de la population parisienne ; forçats libérés, escrocs, voleurs, assassins y abondent. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, § 1, 1842-1843)
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souplesse
?- Qualité de ce qui est souple, de ce qui se plie aisément.
- L'humidité donne de la souplesse et de l'élasticité aux fils, et c'est en vue de la facilité du travail que les filateurs maintiennent l'air de leurs salles de préparation et de métier à filer à un degré hygrométrique suffisant. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Il avait saisi l’arbre à pleins bras, […]. À chaque effort, il se haussait d’une demi-coudée. Dans ses reins se mouvaient des souplesses de lézard ; l’écorce pétillait sous ses orteils nus ; […]. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.1, 1910)
- Le singe est un animal qui a beaucoup de souplesse.
- Ce cheval a de la souplesse dans les jarrets.
- (Sports d’hiver) Flexibilité.
- (Gymnastique) Renversement du corps vers l’avant ou vers l’arrière terminant en position verticale après un passage en pont.
- Les pouces joints, prêts à saisir la poutre, je ferme mon esprit à tout sauf à la trajectoire de la souplesse arrière — (Alpheratz, Requiem, 2015, page 22.)
- (Sens figuré) Qualité d'esprit, de style, de voix, etc., qui est souple
- Il a beaucoup de souplesse dans l’esprit.
- Il a une grande souplesse de talent.
- Son style a de la souplesse.
- Sa voix n’a aucune souplesse.
- (Sens figuré) Docilité, complaisance, soumission aux volontés d’autrui.
- Avoir de la souplesse dans les affaires.
- Il est difficile de réussir dans le monde, si on n’a pas à souplesse, si l’on manque de souplesse.
- Il a beaucoup, il a trop, il n’a pas assez de souplesse dans le caractère.
- (Œnologie) Caractérise un vin bien équilibré dont la teneur en tanin et en acide ne heurte pas le palais. Pour les vins qualifiés de souples, la rondeur l'emporte sur l'astringence.
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caisse
?- Contenant rigide, de forme cubique ou parallélépipédique, constitué par l'assemblage de panneaux pleins ou à claire-voie, dans lequel on peut mettre des objets, pour les stocker ou les transporter.
- Ces pierres factices […] sont composées d’un mortier parfaitement dur, mêlé de cailloux concassés de la grosseur d’un œuf, et ont dû être façonnées dans des caisses de bois. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Lors de mon déménagement, j'ai mis toutes mes affaires dans des caisses.
- (En particulier) Coffret dans lequel on serre argent et valeurs.
- […], Rinaldi expliquait si gaiement comme quoi, son père le destinant à la moinaille, on l'avait enfermé en un couvent d'où il s'était enfui, un beau jour, avec la caisse de l’économe, la nièce de l’abbé et une douzaine de mots latins dans la cervelle pour tout bagage, […]. — (Adrien Paul, Les Malvivants, ou le Brigandage moderne en Italie, Paris : Librairie centrale, 1866, page 131)
- (En particulier) (Commerce) Machine dans laquelle le marchand enregistre les transactions et place l'argent qu'il reçoit du client lors d'un achat.
- Les courses sont faites ! Passons à la caisse maintenant.
- (Par métonymie) Comptoir où les transactions au comptant se déroulent.
- David, le vendeur fier comme un p'tit banc, l'accompagna à la caisse où une fausse blonde – […] – ramassa, avec un doigté qui n'avait rien à envier à un proctologue, prestement les trois talbins de cinquante euros dont Triquard se fendit. — (Georges Hudiné, Les Coquelicots de Chaville, Société des Écrivains, 2013, page 20)
- Fonds dont dispose un banquier, un négociant, une administration, etc.
- Les coopératives ont été longtemps dénoncées comme n'ayant aucune utilité pour les ouvriers ; depuis qu'elles prospèrent, plus d'un politicien fait les yeux doux à leur caisse […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, page 208)
- Sa caisse est de six cent mille francs.
- Livre de caisse. Registre de la caisse.
- Établissement où l’on dépose des fonds pour différentes destinations.
- Caisse d’amortissement.
- Caisse d’épargne.
- Caisse des dépôts et consignations.
- (Par extension) Système où les fonds servent soit ultérieurement, soit sont répartis.
- Les affaires courantes de la Caisse, en tant qu’elles ne sont pas expédiées par les employés de la Caisse, pourront, par décision du Conseil d’administration, être confiées à des commissions spéciales […]. — (Statut de la Caisse locale générale de secours en cas de maladie pour l'arrondissement de Metz-campagne - Valable à partir du 1er janvier 1914, § 90, imp. H. Jauch, Metz, 1914, page 44)
- (En particulier) (fr) (Loire) Caisse primaire d’assurance maladie.
- (Par métonymie) (fr) (Loire) Arrêt maladie, arrêt de travail.
- Être en caisse.
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prophétesse
?- (Bible) (Religion) Celle qui prédit l’avenir par inspiration divine.
- Par exemple, avez-vous quelquefois réfléchi à certains mots irréguliers de notre langue qui ne prennent pas le féminin, comme les autres mots de la même famille, tels que : poëte, auteur, écrivain, peintre, sculpteur, architecte, compositeur, littérateur, etc. ? Pourquoi ne dit-on pas : peintresse, architectesse, poëtesse, comme on dit : prophétesse ou prêtresse ; ni sculptrice ou autrice, comme on dit : actrice ou lectrice ; ni littérateuse ou compositeuse, comme on dit : chanteuse ou danseuse ; ni écrivaine, comme on dit : souveraine ? Pourquoi, dans ces cas-là, faut-il avoir recours à la périphrase : une femme auteur, une femme peintre, une femme compositeur, et ainsi de suite ? — (Émile Deschamps, « Mémoire sur les femmes littéraires », dans L’investigateur : journal de la Société de l’Institut historique, 1847, vol. 7, 2e série, page 121 [texte intégral])
- Une prophétesse âgée de vingt-sept à vingt-huit ans fut arrêtée il y a environ dix-huit mois, et menée devant M. d'Alais. Il l'interrogea en présence de plusieurs ecclésiastiques. Cette créature, après l'avoir écouté, lui répond d'un air grave et modeste, et l'exhorte à ne plus tourmenter les vrais enfans de Dieu; […]. — (Mémoires du Maréchal de Villars, écrits par lui-même, dans le tome 9 de la Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe;, par MM. Michaud & Poujoulat, Paris & Lyon : chez Guyot frères, 1850, page 142)
- Je plaignais cette mère douée de voyance d’avoir peut-être participé au sort de toutes les prophétesses, qui est de savoir, sans pouvoir l’empêcher, l’avenir. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 117)
- En Grèce ancienne, la mousa de la mousikè avait pour nom Érato. Elle était une prophétesse de Pan, le dieu de la panique, voyageant dans la transe sous l’effet de la boisson et de la consommation de chair humaine. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 14)
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loess
?- Variante orthographique de lœss.
- La petite Russie, en général, et le gouvernement de Poltava en particulier, sont recouverts de ce même loess fertile qui nourrit toute la Chine et le Turkestan russe et forme un des sous-sol les meilleurs et les plus caractéristiques de la terre noire russe. Le loess typique, autrement dit terre jaune, est un terre argileuse marneuse, rarement zonée, de couleur jaune-clair, quelquefois jaune-pâle, de structure tendre, farineuse même, fortement, mais peu profondément poreuse, avec une foule de veines calcaires très fines et ramifiant dans tous les sens, de petits tubes et quelquefois de concrétions en forme de noix (chatons blancs) formés de la même substance. — (W. W. Dokoutchaïev, Les steppes russes, autrefois et aujourd’hui, traduit par F. Tastevin et D. Anoutchine, dans Congrès international d’archéologie préhistorique et d’anthropologie : 11-ème session, à Moscou, tome I, 1892)
- Le 4 avril 1700, un certain Schraishohn, grenadier du duc de Wurtemberg, découvrit accidentellement une accumulation de dents et d’ossements dans une couche de loess (un limon déposé par le vent durant les périodes glaciaires) à Cannstatt, près de Stuttgart. — (Éric Buffetaut, Fossiles et croyances populaires. Une paléontologie de l’imaginaire, Le Cavalier Bleu, 2017, page 43)
- langesse
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professe
?- Féminin singulier de profès.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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vitesse
?- Allure, rapidité lors d’un mouvement.
- Un des problèmes majeurs de la technique est que les vitesses circulatoires doivent être a priori connues pour éviter les phénomènes « d’aliasing » bien connus par les doppleristes. — (Francis Joffre, Traité d’imagerie vasculaire, 2015, page 45)
- Sans cesse sur le pont, ajustant les écoutes de mes voiles pour en obtenir le meilleur rendement, utilisant chaque souffle de vent, j’avais réussi à conserver la vitesse d’à peu près un nœud. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- […] la préoccupation qui, chez les hommes, semble dominer toutes les autres, c’est celle de la vitesse obtenue soit par leurs propres moyens, soit par des instruments, et des appareils de locomotion, au perfectionnement desquels ils appliquent le meilleur de leur ingéniosité et de leurs facultés inventives. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- La vitesse de circulation de la monnaie croissait ainsi de jour en jour et sa répudiation définitive semblait devoir être prochaine. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 Octobre 1923 - 11 octobre 1924), Presses universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
- Pour évaluer exactement les temps de pose, il est indispensable de pouvoir déterminer ou vérifier les vitesses des obturateurs. — (Agenda Lumière 1930, Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, Paris, page 143)
- La vitesse ne se marque pas tant, à mes yeux, par la distance parcourue en un laps de temps défini que par le pouvoir d’arrachement. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 195)
- (Mécanique) Dérivée de la position par rapport au temps.
- (Physique) (Ou métaphorique) Rapport entre une distance parcourue et une unité de temps.
- Le ciel est huit dixième couvert par cumulus et cumulo-nimbus, et un vent de S.-S.-E. à S.-E. de 60 kilomètres-heure augmente notre vitesse jusqu’à 240 kilomètres-heure. — (Jean Mermoz, Mes vols, Flammarion, 1937, page 91)
- Il y avait déjà deux jours que le bateau filait vers le grand Nord, à la vitesse maintenue de vingt nœuds. — (Jean Lhassa, Dernières Nouvelles d’ailleurs, Éditions Publibook, 2009, page 209)
- Les lois de la physique ne permettent pas de filer plus vite que la vitesse de la lumière. Si on s’approche de cette limite de vitesse, on peut bénéficier d’effets relativistes qui pourront diminuer le temps requis pour le voyageur, comme s’il voyageait à une vitesse plusieurs fois celle de la lumière. — (Louis Dubé, « Tourisme interstellaire envahissant », dans Le Québec sceptique, n° 70, automne 2009, page 33)
- (Physique) (En particulier) La valeur absolue d’un vecteur vitesse.
- (Chimie) (En particulier) Le taux d’une réaction chimique, la quantité de matière transformée par unité de temps.
- Combinaison motrice d’engrenages sur un véhicule.
- Mettre la vitesse sur le point mort pour démarrer la voiture.
- En 1869, certaines bicyclettes comportaient déjà des systèmes imaginés pour changer les vitesses.
- Épreuve de sport cycliste.
- Épreuve de vitesse, piste de vitesse, la vitesse olympique.
- porcheresse
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recomparaisse
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe recomparaître (ou recomparaitre).
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe recomparaître (ou recomparaitre).
- rouesse
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cesse
?- (Vieilli) Fin, relâche.
- Sa haine contre vous n'aurait jamais de cesse. — (Tristan, M. de Chrispe, II, 5.)
- Ô cruauté du sort qui n'a jamais de cesse ! — (Racan, Berg. II, 2, Lisimandre.)
- L'esprit [le démon] s’en va, n'a point de cesseQu'il n'ait mis le fil sous la presse. — (Jean de la Fontaine, Ch. imp.)
- Point de cesse, point de relâche. — (Jean de la Fontaine, Fab. V, 6.)
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pairesse
?- (Noblesse) Femme qui, en Angleterre, possède une pairie.
- Épouse d’un membre de la Chambre des pairs.
- Né Gérard Dextrier, promu prince Séliman pour l’amour d’une belle Yankee, je suis à présent le secrétaire d’une pairesse britannique, non point par intérêt mais par désœuvrement. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 25)
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paisse
?- Nom donné au moineau domestique dans certaines régions de France.
- Pour bien se porter, il faut manger comme une paisse et chier comme une vache. — (Proverbe)
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gesse
?- (Botanique) Genre de plantes herbacées grimpantes, aux tiges ailées ou non, à feuilles comportant deux stipules, deux folioles à nervures parallèles, plus grands que les stipules, et une vrille, aux fleurs papilionacées, et formant des gousses.
- On cultive la gesse comme les pois, soit au champ, soit au jardin. Son produit est en raison de la qualité de la terre où on la sème ; mais pour qu'elle devienne d'un grand rapport , il faut la placer dans un bon fonds. — (Cours complet d'agriculture théorique, pratique, économique, et de médecine rurale et vétérinaire, […], ou Dictionnaire universel d'agriculture, par l'Abbé Rozier, tome 3, Paris chez Buisson, chez Léopold Collin & chez D. Colas, 1809, p. 580)
- La gesse réussit très-bien sur les terres calcaires et les sols légers, médiocres et perméables, les terrains argileux et humides ne lui conviennent pas. On la sème en automne et même dès le mois d'août sur un seul labour : […]. — (Guillaume-Louis-Gustave Belèze, Dictionnaire universel de la vie pratique à la ville et à la campagne, Paris : Librairie de L. Hachette & Cie, 1859, p. 835)
- La gesse se sème au printemps sous le climat de Paris et se récolte au moment de la formation des gousses. — (Raoul Gouin, Alimentation rationnelle des animaux domestiques, 1911)
- Graine de la gesse domestique ou gesse commune. — Note : Il est surtout utilisé au pluriel.
- Parmi les graines, on peut manger des gesses et des vesces en farine, assaisonnées sans huile et avec du cumin écrasé. — (Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque du roi et autres bibliothèques, tome 11, Imprimerie royale, 1827, p. 193)
- Même pour faire seulement de bonnes bêtes de travail, il faudrait rentrer le jeune bétail aussitôt que l'herbe devient rare sur les herbages et distribuer au râtelier une nourriture non-seulement bonne, mais un peu variée, donner des gesses, des vesces, du bon foin, en y ajoutant de petites rations de racines et de tubercules, […]. — (Jean-Henri Magne, Hygiène vétérinaire appliquée étude de nos races d'animaux et les moyens de les améliorer, 2e éd., tome 2, Paris : chez Labé, 1857, p. 388)
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patronnesse
?- Protectrice.
- La maison originaire de Trueba, fort ancienne alors, touchait la dîme comme patronnesse et fondatrice de l’église paroissiale du lieu. — (Lucien Louis-Lande, « Un Conteur espagnol contemporain - Antonio de Trueba », dans Revue des Deux Mondes, 1876)
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venderesse
?- (Droit) Femme ou personne morale de genre féminin, qui vend un bien qui lui appartient en propre.
- La Cour d'appel d’Anvers ne suit pas la position de l’administration et elle considère, entre autres, que l’existence d’un lien de parenté entre la venderesse et l’acquéreuse ne constitue pas en soi la preuve d’un animus donandi dans le chef de la venderesse. — (Tiberghien, Manuel de droit fiscal 2014-2015, Wolters Kluwer Belgium, 2015, page 1000).
- Il est intéressant de noter que certains féminins sortis de l’usage courant sont cependant conservés dans la langue juridique, comme demanderesse, défenderesse, venderesse, acquéresse et bailleresse. — (Michaël Lessard, Suzanne Zaccour, « Quel genre de droit ? Autopsie du sexisme dans la langue juridique », dans Revue de droit de l'Université Sherbrooke, no 47, 2017, page 227-298 [texte intégral])
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surbaisse
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surbaisser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe surbaisser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe surbaisser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe surbaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe surbaisser.
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besse
?- (Géographie) (Histoire) Qui concerne le peuple thrace des Besses.
- loubaresse
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.