Dictionnaire des rimes
Les rimes en : grandit
Que signifie "grandit" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de grandir.
- La venue de Mohamed Yattara (arrivé à Pau en début de semaine), qui a une carrière qui parle pour lui, prouve que le Pau FC grandit, qu’il fait les bons choix. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 27)
- Troisième personne du singulier du passé simple de grandir.
- En quelques jours, le chanvre trésit, poussa, grandit, mais avec une telle vigueur qu’on le voyait monter à vue d’œil, avec une tige, grosse, verte, rameuse à faire plaisir. — (Charles Thurier, Le seigneur et son fermier, in Contes populaires et légendes de Franche-Comté, Presses de la Renaissance, 1978, page 84)
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "grandit".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
-
adjoignit
?- Troisième personne du singulier du passé simple de adjoindre.
- Il redemanda les conseils de Schinner, auquel il adjoignit Joseph Bridau. — (Honoré de Balzac, Pierre Grassou, 1840)
-
décennie
?- Période de dix ans.
- De plus, le processus d’hyperdensification du site au cours des dernières décennies rend la composition d’origine quasiment illisible et nuit à la circulation et à l’orientation des étudiants. — (Catherine Compain-Gajac, Les campus universitaires, 2019, page 178)
- Le père n'aurait que vingt-trois ans de plus que son fils ? L’état civil se trompe ! Ce ne sont pas deux décennies et des poussières qui les séparent, mais une époque, une ère, les Plamproz. — (Gaston Cherpillod, « Une étrange clarté », dans La Nuit d’Elne, Éditions de l’Age d’Homme, 1985, page 37)
- Son parti politique «Viva l’Italia» a permis aux postfascistes d’abandonner la violence des décennies précédentes et d’entrer dans la gouvernance du pays. — (Maria-Pia De Paulis-Dalambert, L'Italie en jaune et noir, 2018, page 22)
- Je l’écoutais à peine. J'avais cédé de guerre lasse. Elle avait l’ardeur de ses 16 ans et moi la lassitude de mes sept décennies. — (Yvette Grémillon, « Ce sac à main », dans Boffo Ténouga et autres nouvelles, éditions Publishroom, 2016)
-
autobiographie
?- Biographie d’une personne écrite par cette personne même.
- Les autobiographies sont souvent mensongères.
- Le mot «autobiographie» est composé de trois racines grecques : graphein, «écrire»; bios, «vie»; et autos, «soi-même». — (Adeline Lesot, Georges Decote, Profil - L’autobiographie, 1988)
-
réussi
?- Qui a bien été exécuté, conforme aux attentes.
- Après des débuts réussis, le FC Nantes s’est sèchement incliné, jeudi, (3-0) sur la pelouse du FC Qarabag, à Bakou (Azerbaïdjan). — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 septembre 2022, page 18)
- Dans un autre journal, une annonce d’un type différent attira mon attention. Elle n’émanait ni d’un homme cherchant une femme, ni d’une agence matrimoniale promettant des mariages réussis, comme s’il s’agisssait d’une omelette. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 39)
-
compagnie
?- Réunion de plusieurs personnes assemblées pour le plaisir d’être en société.
- Une nombreuse compagnie.
- Il fut bien reçu, lui et sa compagnie.
- Aimer la compagnie.
- Recevoir compagnie chez soi.
- Il est très aimable en compagnie.
- Il n’y a ou il n’est si bonne compagnie qui ne se sépare ou ne se quitte : (Proverbial), souvent (Ironique) Pour faire comprendre, à une ou des personnes qu’on quitte, qu’on n’est pas fâché de s’en séparer.
- Un jeune paysan marchait devant, touchant alternativement de son aiguillon les cornes des bœufs.Sans modifier le pas, il ôta son béret.– Bonjour, Isabeline, dit-il, et la compagnie. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 31)
- « Allez, au revoir, la compagnie ! » — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 91)
- (Par extension) Plusieurs personnes que des habitudes ou des goûts communs rapprochent et qui forment une espèce de société.
- C’était la première fois dans sa vie que Zaheira avait ajouté foi à des prédiction de ce genre. La compagnie des femmes du village, depuis son mariage, l’avait peu à peu inclinée vers ces superstitions. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Monsieur de C. aime à répéter l’irrévérencieux dicton : « Princes russes et marquis italiens sont de petite compagnie. » — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 352)
- Introduire quelqu’un dans une compagnie.
- La bonne compagnie, ensemble des personnes distinguées par leur éducation, leur politesse, leur bon ton.
- Sa maison est le rendez-vous de la bonne compagnie.
- Il a le ton de la bonne compagnie.
- Être de bonne compagnie, avoir un bon ton, de bonnes manières.
- Et voilà pourquoi la bonne compagnie, en France, est arrivée à une époque de décadence. Nous sommes arrivés au siècle de Sénèque et n’osons plus agir et parler comme du temps de madame de Sévigné et du grand Condé. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- La mauvaise compagnie.
- Deux ou plusieurs personnes qui sont ensemble, qui font ensemble la même chose.
- Voyant que M. Filloteau partait le lendemain par la diligence pour rejoindre le régiment, Lucien lui demanda la permission de voyager de compagnie. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Depuis ce jour, Célestin et Amycus vécurent de compagnie. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 32)
- On le citait partout et en toutes occasions, soit qu’il galopât son cob irlandais, le matin au Bois […] soit qu’il apparût, le soir, dans une avant-scène de théâtre, en compagnie d’une jolie fille. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Ils vinrent de compagnie.
- Elle y alla de compagnie avec sa sœur.
- Il sortit en compagnie d’un tel.
- Tenir, faire compagnie à quelqu’un.
- Il serait bien aise de jouir un moment de votre compagnie.
- La tête en l’air, qui suit à Oxford quelques cours de botanique, se prépare à devenir pasteur quand une chance imprévue s’offre à elle : on lui propose de partir, au titre d’homme de compagnie du capitaine Robert Fitz-Roy, âgé de vingt-six ans et au caractère difficile, pour un très long voyage d’étude. — (Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, 2010)
- Être bête de compagnie, aimer la société et se laisser facilement mener où les autres veulent.
- Il fera ce que vous voudrez, il est bête de compagnie.
- Chose ou animal qui peut distraire quelqu’un dans la solitude, l’empêcher de se sentir seul.
- Son chien, son oiseau est pour elle une compagnie.
- Le feu lui tient compagnie.
- Les livres lui tiennent compagnie.
- (Chasse) Troupe, bande.
- Une compagnie de perdreaux, de faisandeaux.
- La femme, les enfants couraient comme un vol de perdreaux, se posaient haletants derrière un buisson. Et parfois le tireur s’acharnait sur cette compagnie. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 277)
- Ils [des perdreaux] ne prirent par leur vol, comme si ma présence désarmée n'exigeait pas les grands moyens. Alors, je ramassai des pierres et je les lançai devant moi : un bruit énorme, pareil à celui d'une benne de tôle qui vide un chargement de pierres, me terrorisa ; pendant une seconde, j'attendis l'apparition d'un monstre, puis je compris que c'était l'essor de la compagnie, qui fila vers la barre, et plongea dans le vallon. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 303)
- Bêtes de compagnie : Jeunes sangliers qui vont par troupes.
- Ce sanglier a quitté les compagnies : Il commence à aller seul.
- (Nom collectif) (Ornithologie) Groupe d’oiseaux en particulier des perdrix.
- (Commerce) Société commerciale.
- De grands embarras financiers avaient conduit le gouvernement à signer avec des compagnies de chemin de fer des conventions que les radicaux avaient dénoncées comme étant des actes de brigandage. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. VI, La Moralité de la violence, 1908, page 281)
- Peu de temps après, mon père entre au service de la Compagnie de l’Ouest. Il reçoit mission de construire le chemin de fer du Mans à Angers. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- L’anarchisme s’est surtout manifesté par des grèves dures, conduites dans les secteurs les plus sensibles de l’économie d’exportation : bananeraies de Colombie, compagnies pétrolières du Mexique. — (Pierre Vayssière, Les Révolutions d’Amérique latine, Éditions du Seuil, 1991, page 105)
- Untel et compagnie, Untel et ses associés.
- Cette maison de commerce, de banque est sous la raison Gauthier, Lefèvre et compagnie.
- Réunion de personnes formant un corps, une assemblée, tels que des magistrats, des gens de lettres, des savants, des artistes, des religieux.
- Tel fut l’avis de la compagnie.
- Il a eu tous les suffrages de la compagnie.
- La Compagnie de Jésus, la société des jésuites.
- (Militaire) Unité de formation d’infanterie sous les ordres d’un capitaine.
- Longue marche dans le brouillard. Le régiment tousse, moins la compagnie du lieutenant Viard, où la toux est punie et où les soldats se rattrapent sur l’éternuement. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Nous errons tristement dans les rues quand nous avisons une compagnie de la Wehrmacht en train de popoter à la roulante sur la place du village. — (Louis Boyé, Un jour, le grand bateau viendra : Chronique de la résistance, L’Harmattan, Paris, 1996, page 359)
- Et dans ce moment même, sans qu’on sût comment et pourquoi, ce peuple qui s’élançait sur les compagnies se mit à reculer… — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Le plan de Gage est simple : lever cinq compagnies de 60 hommes chacune […] — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, page 522)
-
abattit
?- Troisième personne du singulier du passé simple de abattre.
- Il abattit son pare-soleil et se regarda dans le miroir de courtoisie. — (Alain Demouzon, Le retour de Luis, 1977, chapitre 5)
- Et la brave charcutière qui dépeçait et refaçonnait du porc à longueur de commande ne put en supporter davantage ; elle pensa « Mon Dieu » et s’abattit sur le sol. — (Michèle Ressi, Le mort du bois de Saint-Ixe, Fayard, 1973)
-
écris
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de écrire.
- J’écris ou plutôt j’écrivote. — (François Mitterrand, Lettres à Anne (1962-1995))
- J’écris des articles dans des blogs à propos des repas que je prépare tandis que j’essaie de mieux prendre soin de moi, et avec chaque nouveau post je me rends compte que je suis en train de me désabîmer après des années de laisser-aller. — (Roxane Gay, Bad Feminist, 2018)
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de écrire.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de écrire.
-
aphonie
?- (Handicap, Médecine) Perte plus ou moins complète de la voix.
- La raucité ou lʼaphonie sont la conséquence de la paralysie des muscles principalement constricteurs de la glotte. — (Jean-Pierre Morat, Traité de physiologie: Volume 2, 1902)
-
machinerie
?- Ensemble des moteurs d’une usine, d’un bateau, etc.
- (En particulier) Ensemble des machines concourant à un spectacle de théâtre, opéra, etc.
- [Tous ces auteurs et compositeurs] s'emprisonnent dans cette boîte de convention, parfaitement aménagée et sertie de tous les prestiges milliflores de la toile peinte avec la plus extrême minutie, obéissant aux lois sacro-saintes de la "prospettiva", servie par l'art complexe et industrieux de la machinerie. — (Jean Vilar, De la tradition théâtrale, L'Arche, 1955. Cent ans de théâtre)
-
esprit
?- Substance incorporelle et immatérielle.
- (Mythologie) Âme désincarnée douée de pensée et de vie.
- Château abandonné, château hanté, château visionné. Les vives et ardentes imaginations l’ont bientôt peuplé de fantômes, les revenants y apparaissent, les esprits y reviennent aux heures de la nuit. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 17-27)
- Debout devant la porte du salon, la codia, secouant d’un geste large un encensoir, accueille les visiteuses et récite les formules qui doivent appeler les esprits. — (Out-el-Kouloub, « Nazira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Dans la nuit, la jeune targuia avait eu un sommeil agité. Surexcitée, les yeux brillants, elle avait fait alors comprendre à Lylianne qu'elle venait de parler aux esprits des anciens ; […]. — (Florence Ferrari, Le passeur d'âmes, Éditions Le Manuscrit, 2004, page 141)
- (Philosophie) Principe de la pensée et de la réflexion.
- Pour élucider cette idée, je me propose d’embrasser l’Univers dans un seul coup d’œil, de telle sorte que l’esprit puisse en recevoir et en percevoir une impression condensée, comme d’un simple individu. — (Edgar Allan Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire)
- Lorsque l’on ne peut faire autrement que d’affronter le mauvais temps, les forces humaines se décuplent et l’esprit devient plus clairvoyant. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Une étrange contagion, en ces contrées, s’était emparée des esprits. Pas d’enfants ! Aujourd’hui, tous les biens, ici, tombent en déshérence ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le Parlement et les jurats de la ville avaient beau faire, les esprits étaient tellement surexcités qu’on était en droit de redouter le pire. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Aptitude intellectuelle particulière.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs […] des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur […] — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Le cabotinage était poussé par Murat jusqu’au grotesque, et les historiens n’ont pas assez remarqué quelle responsabilité incombe à Napoléon dans cette dégénérescence du véritable esprit guerrier. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La Morale des producteurs, 1908, page 359)
- Nietzsche s'est dressé face au siècle. Et l’adversaire qu'il s'est choisi, c'est l’esprit de lourdeur, notre poids naturel, notre faculté naturelle de retombement dans la coutume. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, note n° 1, page 105)
- Gorbatchev y affirme bien que l'élargissement de l' OTAN constituerait une trahison de ce qu'était selon lui «l' esprit» des discussions de l'époque, mais réaffirme qu'aucun engagement formel n'avait été pris. Les Russes continuent d'affirmer que les Occidentaux auraient néanmoins offert des garanties informelles. Une théorie qui a l'avantage d'être par nature impossible à vérifier. — (Elie Guckert, Cette promesse de l'OTAN à la Russie qui n'a jamais existé, 14 décembre 2021)
- (En particulier) Vivacité dans la réflexion.
- Tous les soirs, la Bête lui rendait visite, l’entretenait pendant le souper avec assez de bon sens, mais jamais avec ce qu’on appelle esprit dans le monde. — (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1756)
- Or dans le château de Genappe demeurait alors le dauphin Louis, fils de Charles VII, méditant son prochain règne au milieu d'une société de gens d’esprit qui n'étaient pas renommés pour professer les opinions de tout le monde. — (« Bulletin bibliographique » dans la Bibliothèque de l'École des Chartes, volume 4, Paris : chez Firmin Didot, 1842-1843, page 584)
- Un sot qui a un moment d’esprit, étonne et scandalise, comme des chevaux de fiacre au galop. — (Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort, Maximes et pensées, caractères et anecdotes)
- — Wood, n’est-ce pas que vous n’avez pas d’esprit ? J’ai en horreur les gens d’esprit. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 98)
- On fait volontiers honneur à « M. Tout-le-Monde » d’avoir plus d’esprit que M. de Voltaire ; on se trompe, c’est plus de bon sens qu’il faudrait dire : l’esprit est individuel, tandis que, ce qui appartient à la communauté, c’est le bon sens. — (Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- (Par extension) Mémoire, ensemble des pensées d’une personne.
- — Je le sais, fit-il ; rien n’est plus malaisé que de se désencombrer l’esprit des images qui l’obsèdent […] — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Pendant toute une période, la motocyclette accapara à tel point l’esprit de Bert qu’il resta indifférent au nouveau genre d’exercice et de délassement que recherchait l’impatience humaine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 15 de l’édition de 1921)
- À cette occasion, il me revient à l’esprit certain passage de Marcel Schwob, cet admirable artiste qu’il est toujours précieux de relire […] — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Et Ouroz apercevait en esprit leur peuple minuscule qui, aussi loin que portait le martèlement des sabots, se tenait aux aguets, bruissait, crissait, chuchotait. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Par extension) État d’esprit.
- Il lui était doux de les avoir auprès de lui, mais il désirait que leur attitude n’offusquât en rien le nouvel esprit qui se manifestait en France, et entendait leur imposer la simplicité qu'il s’imposait à lui-même par goût autant que par calcul. — (Adolphe Thiers, Histoire du Consulat et de l'Empire faisant suite à l’Histoire de la Révolution française, Paris : chez Lheureux & Cie, 1861, livre 58, tome 19, page 403)
- Caractéristique, sens d’un texte, d’un ensemble d’idées ou de sentiments, etc.
- Admettre cette préséance, c’est léser l’esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871 […] ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- L’esprit de l’islam n’est pas rationnel, au sens grec du terme, puisque Dieu était au-delà de la raison et que « Son ordonnance de l’univers » devait être acceptée et non expliquée. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- C’est sous l’emprise de cette introspection que je me suis abîmé dans la contemplation, habité par l’esprit des temps qui courent. […] — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
- Il faut prendre en compte l’esprit de la loi, et non s’attacher à la lettre.
- (Grammaire) Signe diacritique grec.
- C’est l’esprit doux du grec placé dans la ligne, qui servira à rendre l’élif hamzé ou le hamzah arabe, de même que l’élif des autres langues sémitiques, lorsque leur orthographe demande qu’on les exprime dans une transcription régulière. — (Andreas August Ernst Schleiermacher, De l’influence de l’écriture sur le langage, 1835)
- Les Latins ont changé l’esprit rude des Grecs en r, comme dans plusieurs autres mots. — (J-B. Morin, Dictionnaire étymologique des mots françois dérivés du grec, 1809)
- Ces deux prononciations, dans le Grec, sont distinguées par deux esprits, le doux et le rude. — (Pierre Joseph d’Olivet, Traité de la prosodie françoise, 1805)
- (Histoire de la chimie) Fluide très subtil, ou vapeur très volatile, dans l’ancienne nomenclature chimique.
- Ceux qui font métier, dit-il, de manier le feu et d’en tenir à la bouche emploient quelquefois un mélange égal d’esprit de soufre, de sel ammoniac, d’essence de romarin et de suc d’oignon. L’oignon est, en effet regardé par les gens de la campagne comme un préservatif contre la brûlure. — (Jacques-Albin-Simon Collin de Plancy, Dictionnaire infernal, 1818, page 359)
- (En particulier) Alcool.
- L’eau-de-vie ordinaire est généralement à 49°, et l’esprit connu sous le nom de trois-six à 84° ; cela signifie que ces esprits contiennent respectivement 49 et 84 % d’alcool pur. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 142)
- Les fabricants et marchands d’appareils et de portions d’appareils propres à la distillation, à la fabrication ou au repassage d’eaux-de-vie ou d’esprits sont tenus d’inscrire sur le registre prévu par l’article 304 du code général des impôts […] — (Article 27, Code général des impôts, annexe 1, France, 2009)
- (Par métonymie) Être humain dans ses activités intellectuelles.
- Dans l’espèce humaine, la Parthénogénèse n’a été vue que par les yeux de la foi ; il n’en est pas ainsi dans les rangs inférieurs de l’animalité, et même à ce degré, la chose est si extraordinaire qu’elle a dû, au début, être accueillie par les esprits prudents avec certaines réserves, sinon même avec incrédulité […] — (Yves Delage et Marie Goldsmith, La Parthénogénèse naturelle et expérimentale, Flammarion, 1913, page 2)
- Pour les Martiens, Arcvad représentait le Messie. Pendant 130 ans cet esprit gigantesque avait enfanté inventions, poèmes, visions, harmonies nouvelles construites sur les débris d’esprits moins doués. — (Benjamin De Casseres, Arcvad le terrible, traduction d’Émile Armand, dans Les Réfractaires, n° 1, janvier 1914)
-
suffit
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de suffire.
- Son Diable amoureux, où la passion est kabbalistiquement analysée, suffit à lui assurer l’estime et la sympathie, non l’admiration des adeptes. — (Stanislas de Guaita, Essais de sciences maudites, tome 1 : Au seuil du mystère, 2015)
- Ainsi il se détache du monde et de la société, il se construit un univers qui se suffit à lui-même et qui, à force de se déconcrétiser et de se dématérialiser, se fige, se pétrifie pour n’être plus qu’une image, qu’une ombre idéalisée, une illusion, une chimère. — (Raymond Lauener, Robert Walser ou La primauté du jeu, 1970, page 201)
- Troisième personne du singulier du passé simple de suffire.
- Joint à la panique qui le tenaillait, cet effort suffit à l’épuiser : ce n’est pas impunément que vingt années durant on se laisse décalcifier par les travaux de bureau. — (André Benzimra, Le livre où rien n’était écrit, nouvelle, 1969)
-
lis
?- (Linguistique) Code ISO 639-3 du lisu.
-
agi
?- Participe passé masculin singulier de agir.
- Ils ont tous en commun — et bien que nous ne puissions être les fabricateurs de notre histoire, mais seulement les acteurs — de nous doter d’une certaine façon et dans une certaine mesure de la capacité de « désagir » ce que nous avons « agi », de maîtriser au moins partiellement les processus que nous avons déclenchés. — (Revue d’économie politique, 1978, volume 88, page 418)
-
mycologie
?- Science qui étudie les champignons.
-
anthropologie
?- Branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects à la fois :
- Science qui étudie la structure et l’histoire physique (anatomiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc.) de l’espèce humaine.
- J’ai moi-même été militant marxiste-léniniste et j’ai pourtant produit une thèse en anthropologie biologique en recourant au paradigme de la sociobiologie et de la psychologie évolutionniste. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n°58, p. 17, automne 2005)
- (Sens figuré) Cette anthropologie approximative du peuple satyresque laisse de côté l'embarrassante question des satyreaux, dont on se demande comment ils ont bien pu être engendrés dans cet univers sans femmes. — (Françoise Lavocat, La syrinx au bûcher: Pan et les satyres à la Renaissance et à l'âge baroque, Librairie Droz, 2005, p. 357)
- Science qui étudie l’être humain sur les plans culturels, socio-religieux, psychologiques, géographiques, etc.
- Ce que l’anthropologie traite de stupidité chez les vieilles races incomplètes n’est souvent qu’une force extraordinaire d’enthousiasme et d’intuition. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 59.)
- L’évolution est particulièrement nécessaire sur les questions morales, parce qu’elles sont toujours en lien avec une culture, une anthropologie. — (Anne-Bénédicte Hoeffner, Père Jean-François Chiron, L’élaboration de la doctrine de l’Église, Journal La Croix, page 14, 19 octobre 2014)
- L’archéologie et l’anthropologie locales sont coutumières, on le sait, d’une grande sérénité dans l’affirmation. Ledit Poignant ne s’en est pas tenu là : à une portée de fusil du tombeau de Merlin, l’« archidruide », il a retrouvé le tombeau de « son épouse » Viviane ! — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, p.95)
- Science qui étudie ce qui constitue l’être humain.
- Descartes propose en effet une nouvelle anthropologie, terme qu’il faut prendre ici au sens littéral d’un savoir sur l’être humain. Ce mot n’est pas tout à fait anachronique à son époque, et c’est précisément le sujet de son traité de L’Homme. — (Marie-Frédérique Pellegrin, Pensées du corps et différences des sexes à l’époque moderne. Descartes, Cureau de la Chambre, Poulain de la Barre et Malebranche, ENS Éditions, Lyon, 2020, page 10)
-
ennemi
?- Concept antagoniste, en conflit avec un autre.
- Au milieu de la lutte contre le chaos, dans le sillage de la famine, survint une autre vieille ennemie de l’humanité : la peste, la Mort Pourpre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 417 de l’édition de 1921)
- L’eau est l’ennemie du feu.
- La folie est l’ennemie de la raison.
- Le temps est l’ennemi de la jeunesse.
- Ces individus sont des ennemis, car ils veulent les mêmes terres.
- Celui, celle qui veut du mal à quelqu’un.
- Bien, bien, ma cousine ! il y a deux façons de me servir : l’une en exterminant mes ennemis, l’autre en secourant mes amis. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre XI)
- Le parti adverse est un parti de concussionnaires, d’ennemis du peuple, traîtres à la patrie, vendus à l’ennemi, à quelque parti que tu appartiennes […] — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- En passant au large d’El-Kçar, nous vîmes au flanc des montagnes des Ahl Serif le camp de Raïssouli, qui mettait à la raison les derniers partisans de son ennemi mortel le caïd Er-Remiki. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 241)
- Et puis, je peux faire clamser nos ennemis, en piquant d’une certaine façon un crapaud que j’aurai baptisé au nom de la personne condamnée. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pour le Chili du XIXe siècle, qui faisait l’expérience d’un début d’industrialisation, l’ennemi et le partenaire principal était l’Empire britannique. — (Armando Uribe, Le Livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot et Françoise Campo, Seuil, 1974)
- (Religion) (Absolument) (Au singulier) Le diable ; le démon. Souvent capitalisé en Ennemi.
- (Courant) (Absolument) (Au singulier ou au pluriel) Nation armée avec laquelle une autre nation est en guerre.
- Tout ce qui sert votre ennemi vous nuit ; tout ce qui lui nuit vous sert. — (Machiavel, Maximes et pensées, traduction de Toussaint Guiraudet, Éditions André Silvaire, Paris, 1975)
- Les reflets du couchant, le vent de la mer nous viennent aussi ce soir de chez nos ennemis, de l’Est, du Rhin. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
- La soudaine irruption d’un ennemi prêt à l’offensive n’eut d’autre effet immédiat sur New York que d’accroître sa véhémence habituelle. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 212 de l’édition de 1921)
- Passer à l’ennemi.
- Repousser l’ennemi, les ennemis.
- Mettre l’ennemi en fuite.
- De nouvelles troupes qui n’ont pas encore vu l’ennemi.
- Personne, groupe de personnes ou sentiment intérieur contre qui ou contre quoi l'on combat.
- Par contre, si je considère ma peur comme un ennemi, je cours un grand risque d’être vaincu. L'ennemi est sournois; il n’a pas les mêmes règles du jeu et je ne les connais d’ailleurs pas. Il ne s’annonce pas clairement et peut me surprendre par derrière. Je considère donc mon ennemi comme plus fort et plus rusé que moi. […] Je n’ai pas confiance en moi face à cet ennemi et je sais qu’il m’aura par ses ruses. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, pages 151-152)
- (Sens figuré) C’est autant de pris sur l’ennemi : C’est toujours avoir obtenu quelque avantage, avoir tiré quelque parti d’une mauvaise affaire.
- Personne qui éprouve de l’aversion pour des choses bonnes ou mauvaises, justes ou injustes.
- Oui, nous nous avouons les ennemis de l’ordre, de cet ordre qui ne profite qu’à ceux qui, à force d’exploitation et de roueries, sont parvenus à empiler des millions dans leur coffre-fort. — (Virginie Barbet, dans le journal Égalité du 13 mars 1869 ; cité par Oscar Testut, L’Internationale, 1871)
- Ennemi de toute violence.
- (Proverbial) Le mieux est l’ennemi du bien. → voir mieux
-
zootaxie
?- Classification méthodique des animaux.
- [...] mais il n’en restait pas moins dans presque toutes les parties de la zoologie une confusion extrême, et, pour rendre plus fructueuse, abordable même, cette science agrandie de la sorte, il fallait avant tout y introduire de l’ordre, de la méthode. Ce besoin, toujours croissant, fit naître et développa rapidement une nouvelle branche de l’histoire naturelle des animaux que l’on appelle la zootaxie. — (Alphonse Milne-Edwards, Rapport sur les progrès récents des sciences zoologiques en France, Imprimerie impériale, Paris, 1867, page 8)
- Ces restes consistent surtout en molaires, qui présentent de l’un de ces types à l’autre les caractères différentiels les mieux accentués. D’après les règles de la zootaxie, elles appartenaient donc à deux espèces bien distinctes. — (Victor-Amédée Meunier, La Science et les savants en 1867, Germer-Baillière, Paris, 1868, page 135)
-
chérit
?- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de chérir.
- Privilégiez le naturel et la simplicité. Cela comblera d’aise la personne qui vous chérit le plus. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 36)
- Troisième personne du singulier du passé simple de chérir.
-
péri
?- Génie féminin qui, dans les contes persans, joue un rôle analogue à celui des fées dans les contes occidentaux.
- Le premier nom, La Péri, semble inspiré sans plus par l’orientalisme factice des musiciens de l’époque, d’un Massenet ou d’un Léo Delibes, ou plutôt par une ode du jeune Hugo. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 345)
- Tout, chez elle, était en harmonie avec ces caractères de la péri des sables ardents. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
-
accueilli
?- Participe passé masculin singulier de accueillir.
-
achromatopsie
?- (Nosologie) Absence de vision des couleurs.
- Trois enfants hospitalisés à l’âge de deux mois pour cardiomyopathie congestive ont présenté associée à leur cardiomyopathie une achromatopsie congénitale. — (Bulletin des sociétés d’ophtalmologie de France, volume 82, 1982)
-
muséographie
?- Ensemble des techniques de mise en valeur des collections (objets, contenus) au sein des musées.
- La muséographie fait appel à des métiers techniques ou scientifiques (architecte, restaurateur d’œuvres artistiques...), mais aussi artistiques (scénographe, installateur lumière...).
- On n’y voit pour ainsi dire rien : l’image montre de la blancheur à n’en plus finir, éclaboussée de tâches noires que la muséographie qualifie étrangement de bruits visuels et qui nous sont présentés comme de probables déprédations du temps et du froid sur la pellicule. — (Amélie Nothomb, Le Fait du prince, Éditions Albin Michel, Paris, 2008, page 101)
-
pharmacie
?- Science ayant pour objet la composition, la préparation et le contrôle des médicaments.
- La pharmacie est parfois encore, à la campagne, exercée par les médecins.
- École de pharmacie. Par extension,
- Études de pharmacie.
- Élève en pharmacie.
- Des étudiants en pharmacie, en pratique sage-femme ou en inhalothérapie, ou des étudiants qui deviendront infirmiers ou infirmières auxiliaires et des résidents en médecine pourront contribuer à la campagne. L’arrêté ministériel permettra aussi aux acupuncteurs, audiologistes, chiropraticiens, audioprothésistes, denturologistes, ergothérapeutes, hygiénistes dentaires d'administrer le vaccin. — (Audrey Paris, Lancement imminent de « Je contribue » à la campagne de vaccination au Québec, radio-canada.ca, 15 décembre 2020)
- Officine où l’on conserve, prépare et vend des médicaments ainsi que divers produits ayant trait à la santé, à l'hygiène, aux soins du corps etc.
- Ensuite il accompagna le médecin du Zeppelin dans une rue voisine, et força la porte d’une pharmacie où le major choisit les médicaments dont il avait besoin. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 304 de l’édition de 1921)
- Au commencement était le palfium, reprit la voix tandis que la caméra, installée à l’intérieur d’une voiture en marche, révélait à David une pharmacie qu’il reconnut aussitôt. — (Michel Grisolia, Flic ou voyou, 1989)
- Assortiment de produits de premiers soins et de médicaments d'usage courant que l'on garde chez soi ou que l'on emporte en voyage.
- À défaut de médecin j'emportai une petite pharmacie, c'était une précaution sage et elle me fut d'un grand secours. J'avais pris une ordonnance d'un jeune médecin de mes amis en cas d'attaque de vomito-négro : la prudence est la mère de sûreté. — (Anacharsis Brissot de Warville, Voyage au Guazacoalcos, aux Antilles et aux États-Unis, Paris : chez Arhus Bertrand, 1837, page 3)
-
acabit
?- Albert Dauzat déduit ce mot de l’occitan acabir ; Oscar Bloch et Walther von Wartburg le déduisent de l’occitan cabir ; tous deux du latin capere, acabit rejoignant ainsi acheter par son étymologie lointaine ; mais l’ancien occitan acabir n’offre aucune acception relevant de capere et cabir, bien attesté aux sens de « contenir », « être contenu, demeurer », fait difficulté pour expliquer le sens de acabit ;
- Ernst Gamillscheg (Etymologisches Wörterbuch der französischen Sprache) déduit l’ancien occitan acabir du latin caput ; de là acabir au sens de « mener à bonne fin, réussir » (→ voir acabar), mais il fait difficulté pour expliquer le sens de acabit. Remarquons que acabit n’est attesté dans aucune autre langue romane ; un emprunt fait au quinzième siècle d’un mot occitan attesté ni à cette époque ni en occitan moderne est peu vraisemblable, un hiatus chronologique et sémantique les sépare.
- mudit
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.