Dictionnaire des rimes
Les rimes en : graisse
Mots qui riment avec "esse"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "graisse".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
- rouesse
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décompresse
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de décompresser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de décompresser.
- Parce que ça me décompresse, ça me débonde, ça me débouillonne, ça me décoince, ça me débloque ! — (Françoise Dorin, L’Intoxe, suivi de Le tout pour le tout, 2015)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de décompresser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de décompresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de décompresser.
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survitesse
- (Technique) Vitesse dépassant les limites que le matériel peut supporter.
- Le moteur est parti en survitesse.
- (Par métonymie) Valeur de la vitesse maximale admissible.
- Réglez la survitesse à 3200 tr/min.
- Pour les cisailles d’éboutage et de morcelage, le calcul tient compte d’autres paramètres tels que taux de survitesse, coefficient de cadrage. — (Association française pour la cybernétique économique et technique, Association française de régulation et d’automatisme, Automatisme: Volume 19, 1974)
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vanesse
- Papillon de la famille des nymphalidés.
- Et le premier souffle chasse devant lui le bruissement de troupeaux invisibles pérégrinant quelque part au flanc bleu des alpages. Le second, le cri aigre d’un klaxon. Le troisième, une vanesse aux brillantes couleurs qui erre éperdument le long des pierres inhospitalières, danse un instant avec son ombre, et que le ciel aspire à nouveau. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 292)
- De grands papillons, des vanesses pénétraient par couples entre les courtines, et s’entre-poursuivaient là. — (Italo Calvino, Le Baron perché, 1957. Traduit de l’italien par Juliette Bertrand, 1959, page 241)
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jeunesse
- Partie de la vie qui est entre l’enfance et l’âge viril, adolescence.
- Avant-guerre, du temps de sa généreuse et brillante jeunesse de bohème malchanceux, il bondissait avec légèreté vers la thune quotidienne. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
- Philéas Beauvisage, garçon sage et plein de respect pour sa mère, eut bientôt conclu l’affaire avec son patron ; et comme il tenait de ses parents la bosse que les phrénologistes appellent l’acquisivité, son ardeur de jeunesse se porta sur ce commerce qui lui parut magnifique et qu’il voulut agrandir par la spéculation. — (Honoré de Balzac, Le Député d’Arcis, roman laissé inachevé par Balzac, 1847)
- Partie de la vie qui est au tout début de l'âge adulte.
- – Ah! mon cousin, comme vous dites ces choses-là!– J'ai vingt et un an. Je les dis comme je les sens.– Oh! jeunesse, jeunesse! dit Mme de Fargis, diamant sans prix et qui pourtant se ternit si vite! — (Alexandre Dumas, Le comte de Moret (Le sphinx rouge), 1865, II, page 3)
- Le fait d’être jeune ; les facultés intellectuelles, les sentiments qui se conservent jeunes même dans un âge avancé.
- Et chacun de me plaisanter ; ma jeunesse à son lever, mon parfum de fille fraîche, ma chair toute neuve en son premier éclat éveillaient chez les hommes de sournoises concupiscences, aiguisaient leur regard. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Mais Loïse, sa fille, insiste pour demeurer : elle aime la forêt, paraît-il, […], le père cède. Non qu’il ne pressente pas qu’autre chose travaille cette jeunesse. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il gardait une jeunesse d’esprit, une jeunesse d’imagination rare chez un vieillard.
- On remarquait chez lui une étonnante jeunesse de cœur.
- (Nom collectif) Ceux qui sont dans cet âge, et même ceux qui sont encore dans l’enfance.
- M. de La Fontaine, de l'Académie française, a écrit un poème : « La Chose impossible » pour apprendre à la jeunesse que les poils de certaines femmes ne peuvent être défrisés. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Je parie que vous avez encore commis des imprudences! Jeunesse, va! — (Greg et Alain Saint-Ogan, Zig et Puce – Le voleur fantôme, éditions du Lombard, 1974, page 27)
- À la télé, cette semaine, on a pu voir deux images de la jeunesse : des jeunes cravatés qui discutaient business avec le ministre Legault ; et des jeunes anarchistes qui lançaient des boules de billard aux flics. — (Jacques Julien, Le cours de la valeur « Dieu » dans la dynamique générationnelle, dans Pluralisme religieux et quêtes spirituelles: incidences théologiques, sous la direction de Marc Dumas & François Nault, Éditions Fides, 2004, page 185)
- (Nom collectif) Ensemble des personnes jeunes d'une collectivité, formant la relève.
- La tête du cortège, c'était nous, c'est-à-dire Germinal, la jeunesse syndicaliste derrière son drapeau noir. C'est ici qu'étaient groupés les éléments les plus ardemment révolutionnaires de la jeunesse du pays. — (Christian Dupuy, Saint-Junien, un bastion anarchiste en Haute-Vienne, 1893-1923, Presses universitaires de Limoges, 2003, page 125)
- Personne jeune, garçon ou fille.
- C’est une jeunesse.
- Cette jeunesse-là fait la fière.
- — Pensez donc ! deux jeunesses sur le pavé de Paris ; on peut faire de si mauvaises connaissances ; il y a des hôtels qui sont si mal fréquentés ; ce n’est pas comme ici, où l’on est tranquille ; mais c’est le quartier qui veut ça. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Les jeunesses d’à présent ne savent pas ce que c’est que d’avoir de la misère. Quand elles ont passé trois mois dans le bois elles se dépêchent de redescendre et d’acheter des bottines jaunes, des chapeaux durs et des cigarettes pour aller voir les filles. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- — D’ailleurs, monsieur Yves, je puis bien vous le dire, vous êtes d’âge à savoir, il n’y a plus rien entre nous, depuis des années… vous pensez ! on n’est plus des jeunesses. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 202)
- Nous allons rechercher sur quoi porte principalement l’intérêt, dans l’aventure de cette jeunesse qui s’est éclipsée avec un amoureux. — (Léon Frapié, La bonne leçon, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 228)
- Mercredi, les jeunesses (j'aime les appeler ainsi, parce qu'ils ne sont plus vraiment des enfants, mais pas encore des ados, à 12 et 13 ans) se lançaient des objets dans la classe dès que j'avais le dos tourné. — (Nadia Plourde, La gloire de mes élèves, éditions Les 400 coups, Montréal, 2008, page 79)
- Vous êtes bien difficile à contenter, vous, monsieur, mais au moins vous savez ce qui est bon. Ce n’est pas comme ces jeunesses. Elles ne se connaissent pas en cuisine. C’est souvent le meilleur qu’elles trouvent le pire et le mauvais qui leur semble bon, à cause du cœur qui n’est pas encore bien assuré à sa place, tant et si bien qu’on ne sait que faire avec elles. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy, réédition Le Livre de Poche, 1967, page 182)
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blesse
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe blesser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe blesser.
- La valeur probante de la thèse se joue donc sur la gématrie. Et c’est là que le bât blesse. — (La Nouvelle revue française, 1990)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe blesser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe blesser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe blesser.
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décaisse
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décaisser.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décaisser.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décaisser.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décaisser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décaisser.
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chasseresse
- (Chasse) (Poétique) Variante de chasseuse, féminin singulier de chasseur.
- La ministre, ex-DRH de Danone puis patronne de l’agence Business France, est aussi, à ses heures, une photographe chasseresse d’oiseaux rares, qu’elle shoote en noir et blanc à travers le monde, de l’Afrique du Sud au Mexique, et de l’Indonésie au Japon… — (David Fontaine, Une ministre oiseau rare à Pékin, Le Canard Enchaîné, 6 septembre 2017, page 5)
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caisse
- Contenant rigide, de forme cubique ou parallélépipédique, constitué par l'assemblage de panneaux pleins ou à claire-voie, dans lequel on peut mettre des objets, pour les stocker ou les transporter.
- Ces pierres factices […] sont composées d’un mortier parfaitement dur, mêlé de cailloux concassés de la grosseur d’un œuf, et ont dû être façonnées dans des caisses de bois. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Lors de mon déménagement, j'ai mis toutes mes affaires dans des caisses.
- (En particulier) Coffret dans lequel on serre argent et valeurs.
- […], Rinaldi expliquait si gaiement comme quoi, son père le destinant à la moinaille, on l'avait enfermé en un couvent d'où il s'était enfui, un beau jour, avec la caisse de l’économe, la nièce de l’abbé et une douzaine de mots latins dans la cervelle pour tout bagage, […]. — (Adrien Paul, Les Malvivants, ou le Brigandage moderne en Italie, Paris : Librairie centrale, 1866, page 131)
- (En particulier) (Commerce) Machine dans laquelle le marchand enregistre les transactions et place l'argent qu'il reçoit du client lors d'un achat.
- Les courses sont faites ! Passons à la caisse maintenant.
- (Par métonymie) Comptoir où les transactions au comptant se déroulent.
- David, le vendeur fier comme un p'tit banc, l'accompagna à la caisse où une fausse blonde – […] – ramassa, avec un doigté qui n'avait rien à envier à un proctologue, prestement les trois talbins de cinquante euros dont Triquard se fendit. — (Georges Hudiné, Les Coquelicots de Chaville, Société des Écrivains, 2013, page 20)
- Fonds dont dispose un banquier, un négociant, une administration, etc.
- Les coopératives ont été longtemps dénoncées comme n'ayant aucune utilité pour les ouvriers ; depuis qu'elles prospèrent, plus d'un politicien fait les yeux doux à leur caisse […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, page 208)
- Sa caisse est de six cent mille francs.
- Livre de caisse. Registre de la caisse.
- Établissement où l’on dépose des fonds pour différentes destinations.
- Caisse d’amortissement.
- Caisse d’épargne.
- Caisse des dépôts et consignations.
- (Par extension) Système où les fonds servent soit ultérieurement, soit sont répartis.
- Les affaires courantes de la Caisse, en tant qu’elles ne sont pas expédiées par les employés de la Caisse, pourront, par décision du Conseil d’administration, être confiées à des commissions spéciales […]. — (Statut de la Caisse locale générale de secours en cas de maladie pour l'arrondissement de Metz-campagne - Valable à partir du 1er janvier 1914, § 90, imp. H. Jauch, Metz, 1914, page 44)
- (En particulier) (fr) (Loire) Caisse primaire d’assurance maladie.
- (Par métonymie) (fr) (Loire) Arrêt maladie, arrêt de travail.
- Être en caisse.
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mairesse
- (Administration territoriale) (France), (Canada), (Suisse) La première officière municipale d’une commune, municipalité ou (Canada) arrondissement, élue, en France, par les conseillers municipaux à l’issue des élections municipales, en Suisse et au Canada, directement par le corps électoral.
- Tel est le comble de cette histoire. Car la mairesse qui a eu ma peau a elle aussi été condamnée – pour avoir organisé un faux mariage. Elle a marié un homme dans le coma. — (Jérôme Morin, On ne réveille pas un fonctionnaire qui dort : Avant propos à la nouvelle édition, éditions de l’Archipel, 2014)
- Commémorations pour les héros et pour Hidalgo la mairesse de Paris, les à-côtés de la plaque, marchant à côté de leurs pompes… funèbres.D’un côté des héros, de l’autre des zéros pour l’orthographe. — (Guy Maillet, 2016, dépôt de bilan, des pots de départ et la farce tranquille !, Publibook, 2017, page 13)
- En ayant beaucoup d’élus sortants, la mairesse a un avantage organisationnel avec un parti financièrement en santé et des militants passionnés. — (Elsie Lefebvre, « La bataille de Montréal : où en sommes-nous? », dans Le Journal de Québec, 20 janvier 2021 [texte intégral])
- (Désuet) Épouse du maire.
- Au moral, la mairesse était, si vous voulez, du strass ; mais, pour les sauvages, le strass ne vaut-il pas le diamant ? — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre premier)
- Elle n’avait alors que cinquante-trois ans ; et, selon sa femme de chambre, devenue la femme d’un gendarme, une madame Soudry à qui l’on dit madame la mairesse gros comme le bras : « Madame était plus belle que jamais. » — (Honoré de Balzac, « Les Paysans », dans éditions Houssiaux, 1855 [texte intégral])
- On avait d’ailleurs, immédiatement après, un nouvel exemple de cette manière de former les féminins, car Françoise ajoutait : Mais sûr et certain que c’est à la Duchesse qu’est le château de Guermantes. Et c’est elle dans le pays qu’est madame la mairesse. C’est quelque chose. — (Marcel Proust, « Le Côté de Guermantes », dans Gallimard, 1921 [texte intégral])
- Certes, il existe le terme mairesse qui désigne traditionnellement la femme du maire (comme la préfète est aussi la femme du préfet) ; l’ennui, c’est que la terminaison en “esse” est souvent un peu péjorative […]. — (Claude Duneton, « Écrivain ou écrivaine ? Comment féminiser les fonctions ? », dans Science et Vie Junior, no 134, novembre 2000, page 87)
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politesse
- Bonne manière de vivre, d’agir ou de parler avec quelqu’un, civile, honnête ou courtoise.
- […]; et quand elles se parlaient, c'était avec politesse, mais avec une mutuelle indifférence. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Massalie répand sur quelques-uns de nos rivages, avec le langage de la Grèce, la politesse de ses mœurs et l'élégance de son génie. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, Revue des Deux Mondes, 1833, tome 1)
- Il est à remarquer que la politesse française, autrefois proverbiale, a disparu depuis que l’on a cessé de porter l’épée. Les lois contre le duel achèveront de nous rendre le peuple le plus grossier de l’univers. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- La vieille politesse, en effet, n’est plus guère propre qu’à faire des dupes. Vous donnez, on ne vous rend pas. La bonne règle à table est de se servir toujours très mal, pour éviter la suprême impolitesse de paraître laisser aux convives qui viennent après vous ce qu’on a rebuté. Peut-être vaut-il mieux encore prendre la part qui est la plus rapprochée de vous, sans la regarder. Celui qui, de nos jours, porterait dans la bataille de la vie une telle délicatesse serait victime sans profit ; son attention ne serait même pas remarquée. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, pages 201-202.)
- Sans doute les gamins qu’il évangélisait n’usaient pas toujours entre eux et avec leurs camarades des villages voisins d’une politesse et d’une mansuétude qui rappelaient la vieille galanterie française et la charité chrétienne, […] — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Je fis mine d’ignorer que sa formule de politesse cachait en fait un ordre. — (Antoine Bello, Les Éclaireurs, 2009 ; édition Folio, 2010, page 261)
- Actions conformes à la politesse.
- Tous les passants que je rencontrais portaient la main à leur chapeau de feutre et m'honoraient d'un salut respectueux; ceux que je croisais pour la dixième fois me saluaient une dixième fois, et j'avais fort à faire pour tenir tête à un pareil assaut de politesses. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 49)
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loess
- Variante orthographique de lœss.
- La petite Russie, en général, et le gouvernement de Poltava en particulier, sont recouverts de ce même loess fertile qui nourrit toute la Chine et le Turkestan russe et forme un des sous-sol les meilleurs et les plus caractéristiques de la terre noire russe. Le loess typique, autrement dit terre jaune, est un terre argileuse marneuse, rarement zonée, de couleur jaune-clair, quelquefois jaune-pâle, de structure tendre, farineuse même, fortement, mais peu profondément poreuse, avec une foule de veines calcaires très fines et ramifiant dans tous les sens, de petits tubes et quelquefois de concrétions en forme de noix (chatons blancs) formés de la même substance. — (W. W. Dokoutchaïev, Les steppes russes, autrefois et aujourd’hui, traduit par F. Tastevin et D. Anoutchine, dans Congrès international d’archéologie préhistorique et d’anthropologie : 11-ème session, à Moscou, tome I, 1892)
- Le 4 avril 1700, un certain Schraishohn, grenadier du duc de Wurtemberg, découvrit accidentellement une accumulation de dents et d’ossements dans une couche de loess (un limon déposé par le vent durant les périodes glaciaires) à Cannstatt, près de Stuttgart. — (Éric Buffetaut, Fossiles et croyances populaires. Une paléontologie de l’imaginaire, Le Cavalier Bleu, 2017, page 43)
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stresse
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de stresser.
- porcheresse
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press
- (Journalisme) Presse.
- Never underestimate the power of the press.
- Pression, fait de presser, d’appuyer sur un bouton, une commande.
- The machine can do all this with the press of a button.
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maladresse
- Défaut d’adresse.
- Cette personne est d’une si grande maladresse qu’elle ne peut toucher à rien sans le briser.
- (Sens figuré) Manque de savoir-faire ou manque d'habileté à bien faire.
- […], il devenait taciturne, maussade, ne répondait qu’avec difficulté aux questions qu’elle lui adressait et avec cette maladresse habituelle aux amoureux peu aguerris, il saisissait le premier prétexte venu pour la quitter. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c'est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, p. 125, Fischbacher, 1896)
- Chez les écolos, l’erreur de distribution n’est pas un accident électoral, c’est une seconde nature. Cette maladresse congénitale finirait par les rendre sympathiques […]. — (Jacques Julliard, Impression, soleil couchant, dans Marianne (magazine), n° 772 du 4 février 2012)
- Les multirécidivistes sont paranos, […]. À chaque fois qu’ils tombent, ils analysent en détail le dossier judiciaire pour connaître ce qui leur a été fatal, apprenant de leurs maladresses. — (Fabio Benoit, Mauvaise personne, Lausanne & Paris : Éditions Favre, 2019)
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comtesse
- (Noblesse) Épouse ou veuve d’un comte.
- Quoique la comtesse aspirât à régner sur Paris et qu’elle essayât de marcher de pair avec mesdames les duchesses de Maufrigneuse, de Chaulieu, les marquises d’Espard et d’Aiglemont, les comtesses Féraud, de Montcornet, de Restaud, madame de Camps et mademoiselle Des Touches, elle ne céda point à l’amour du jeune vicomte de Portenduère qui fit d’elle son idole. — (Honoré de Balzac, Le Bal de Sceaux, 1830)
- Je connais des époux assortis : Quand « Monsieur » court le guilledou « Madame » court la prétantaine Et Madame gagne toujours d'une longueur.Voilà, comtesse, des steeples-chases autrement divertissants, avouez-le, que ceux de la Marche ou de Vincennes. — (Émile Villars, Les oeufs de Pâques de M. le Baron, dans Le roman de la Parisienne, Paris : librairie centrale, 1866, page 48)
- (Noblesse) Femme possédant un comté.
- En 1214, il fit hommage du sénéchalat de Champagne à la comtesse Blanche et à son fils Thibaut, mineur, qu'il jura de défendre, comme étant son homme lige, contre les fils du comte Henri et contre toute créature morte ou vivante. — (Paulin Paris, « Essai sur la généalogie des sires de Joinville », chap. 10 de la Notice sur les manuscrits du sire de Joinville, dans Histoire de Saint Louis, par Jehan Sire de Joinville, Paris : chez Firmin Didot frères, fils & Cie, 1859, p. cxxxiii)
- L’abbaye, dit-on, doit son origine à une comtesse Cuniga, une sorte de Barbe-Bleue en jupons, qui avait empoisonné ses sept maris et terrifiait toute la contrée par ses crimes. — (Maurice Grandjean, À travers les Alpes autrichiennes, page 147, A. Mame, 1893)
- […], la comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu. L’exécution eut lieu le jour de Pourim. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- landresse
- lasgraisses
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tresse
- Assemblage de petits cordons, de fils, de cheveux, etc. entrelacés.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (En particulier) (Coiffure) Natte ; mèche de cheveux tressée.
- …et les tresses de ses cheveux aux reflets bleuâtres pouvaient, lorsqu’elles étaient défaites, former un voile à tout son corps. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
- (Cuisine) Spécialité de pain au beurre composée de deux ou trois boudins de pâte tressés.
- (Pêche à la mouche) Partie du bas de ligne située entre la soie et la queue-de-rat, constituée de fils tressés.
- (Mathématiques) Réunion de brins deux à deux disjoints.
- Deux tresses sont équivalentes si et seulement si elles sont isotopes.
- Travail de vannerie.
- […] on y avait entreposé deux bêches, un râteau et un grand chapeau de paille de tresse grossière, comme ceux que portent les moissonneurs. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 396)
- (Alsace) (Boulangerie) Pain brioché sucré fait en tordant ensemble deux bandes de pâte.
-
nièce
- Fille du frère ou de la sœur.
- Voilà le moment de donner des preuves de votre amitié à ma malheureuse nièce, et je vous prie de venir auprès d’elle, sans perdre un seul instant. Vous savez combien le marquis de St. Alban était cher à toute la famille, à moi, à ma pauvre nièce ; l’année ne se serait pas passé sans qu’il entrât dans cette famille qui l’honorait, le chérissait : hélas ! il n’est plus de bonheur pour moi, pour nous — (Gabriel Sénac de Meilhan, L'Émigré, Brunswick, Fauche et compagnie, 1797, p. 218).
- (Par extension) Fille du cousin ou de la cousine.
- « Tu as bien vu. C’était ma nièce, Zara-Maria, la petite-fille de [mon oncle] Oktavius. Elle se cherchait une chambre où se coucher. [...] » — (Jean Raspail, Hurrah Zara !, Paris, Albin Michel, 1998, page 129 sq.).
- Épouse du neveu
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doctoresse
- (Médecine) (Vieilli) ou (Suisse) Femme titulaire d’un doctorat en médecine. Professionnelle de santé chargée de guérir et soigner les maladies, les pathologies, les blessures.
- N’y en a-t-il pas qui s’intitulent sur leurs cartes de visite : « Maître Gisèle Martin, avocat », et d’autres qui se font adresser leur correspondance au nom de Mademoiselle le Docteur Louise Renaudier ? Le bon sens populaire a jusqu’ici résisté à cette extraordinaire entreprise ; on dit couramment une avocate, une doctoresse, mais il est à craindre que la ténacité des intéressées n’emporte le morceau, et que cet usage ne finisse par s’introniser dans la langue française. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 320-321, § 277)
- Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Leurs systèmes éducatifs se réclament d’une pédagogie novatrice, auxquels des continuateurs de Pestalozzi, Frœbel, Itard, Seguin, etc., ont attaché leurs noms, comme John Dewey, le docteur Decroly, la doctoresse Maria Montessori. — (A. de Boismilon, « Montessori : plus d’un siècle de pédagogie alternative », dans Le Figaro, 8 avril 1936 [texte intégral])
- Les médecins y étaient nombreux et il y eut même une doctoresse juive, Sara de Saint Gilles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Éducation) (Rare) Femme promue dans une université au grade le plus élevé de quelque faculté.
- Eh bien, tu collectionnerais tous les diplômes de la création : licenciée, doctoresse, agrégée, académicienne… et même décorée, tu ne pourrais pas enseigner la grammaire. — (Léon Frapié, La Maternelle, 1908 (1re édition 1904), page 2)
- « Le jury de thèse m’a décerné le grade de doctoresse », assure d’emblée Caterina Vâlcu, contactée par Numerama. — (Marcus Dupont-Besnard, « Une université refuse le terme « doctoresse » : pourquoi féminiser les titres scientifiques reste difficile », dans Numerama, 16 octobre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) Épouse d’un médecin.
- Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? — (Nicolas Vassiliévitch Gogol, traduit par Ernest Charrière, Les Âmes mortes, tome 1, 1859, page 267)
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redresse
- (Marine) Cordage très solide, qui sert à redresser un bâtiment abattu en carène.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- tesse
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professe
- Féminin singulier de profès.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.