Dictionnaire des rimes
Les rimes en : goyencourt
Mots qui riment avec "our"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "goyencourt".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : our , ours , ourt , ourts , ourd , ourds , oure , oures , ourre , ourres , ourg et ourgs .
- chauffecourt
- frechencourt
- flocourt
- brignancourt
- baudoncourt
- blour
-
carrefour
- Endroit où, dans les villes et à la campagne, se croisent plusieurs rues, routes, chemins.
- (…), tous les trois brisés du voyage, effarés et perdus au milieu du vaste Paris, le nez levé sur les maisons, demandant à chaque carrefour la rue de la Michodière, dans laquelle leur oncle Baudu demeurait.— (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883 ; Éditions Gallimard, 1980, page 29 ISBN 2070409309)
- Aux carrefours, des plaques tentatrices indiquent Colmar, Strasbourg, Fribourg, avec le nombre de kilomètres le plus réduit, en évitant d’atteindre un chiffre rond, comme dans les grands magasins : 59, 99, 119. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Un aqueduc du IIe siècle, long de 3 km amenait l’eau de la fontaine Bonnet pour alimenter des thermes gallo-romains, situés à un carrefour des voies antiques près de l’actuel presbytère d’Arthon. — (Le Petit Futé Loire-Atlantique 2012-2013, page 119)
- (Sens figuré) Moment clé.
- Au carrefour de l’histoire.
- (Sens figuré) Lieu de rencontre d'idées, de cultures, de doctrines ou de peuples différents.
- C’est pourquoi Avignon, corsetée de frontières dont certaines sont littéralement à sa porte, est un étonnant carrefour culturel, surtout depuis qu’elle a été la résidence des papes. — (M. Venard, "Mosaïque politique, carrefour culturel et frontières confessionnelles dans la province ecclésiastique d’Avignon au XVIème siècle", in Les frontières religieuses en Europe du XVe au XVIIe siècle, actes du XXIe colloque international d’études humanistes, 1992)
- billancourt
- delincourt
- chauffour
- courcourt
- briancourt
- evricourt
- frebecourt
- bassoncourt
- bazincourt
- barricourt
-
sourd
- Dont l’acuité auditive est diminuée de façon importante ou totale, en parlant d'une personne ou d'un animal.
- Elle s’y installait dès juillet, sous la garde d’une sœur aînée de son père, tante Clara, vieille fille sourde qui aimait aussi cette solitude parce qu’elle n’y voyait pas, disait-elle, les lèvres des autres remuer et qu’elle savait qu’on n’y pouvait rien entendre que le vent dans les pins. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Devenue totalement sourde, cette cagole de Catherine ne leur prêtait nulle attention. Un mince sourire flottait sur son visage et elle lisait. — (Maurice Lemoine, Les cités interdites, Éditions de l'Encre, 1987, page 129)
- Vieux... et sourd. Une catastrophe pour le chanteur, mais pas nécessairement pour l'homme. "Être sourd n'est pas un malheur quand on sait tout ce qui se dit : ce serait même un bonheur dans ce monde de fourberies", confiait-il avec sarcasme au cinéaste Fraser. — (La Presse canadienne, L'auteur-compositeur-interprète Raymond Lévesque est décédé, radio-canada.ca, 16 février 2021)
- (Sens figuré) Qui ne tient pas compte de ce qu'on lui dit, qui refuse de comprendre.
- […] il y a le nageur intrépide qui, sourd aux appels du maître baigneur, dépasse les limites du bain surveillé, gagne la pleine mer et est emporté par une lame de fond. — (Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Qui est peu sonore, qui rend un son étouffé.
- La pénombre le dissimulait, la rumeur sourde des vaches qui ruminaient dominait le bruit de sa respiration précipitée […] — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] et, à cet instant précis, le halètement sourd d’une locomotive et son cri rauque montant dans un jet de vapeur, m’emplirent d’un tel tumulte de sensations heurtées qu’eussé-je vu l’océan surgir et balayer de contraste le hideux mur de l’hôpital Lariboisière, ma stupéfaction n’aurait pas été plus profonde. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pendant que les lames attaquaient mon vaillant navire et que leurs coups sourds faisaient résonner la coque qui vibrait et se plaignait sous les chocs, je restai allongé sur ma couchette […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Linguistique) Se dit d’un son du langage qui ne fait pas vibrer les cordes vocales.
- En français oral, les consonnes sourdes sont p, t, k, f s ʃ. Les autres sont dites sonores.
- (Sens figuré) Qui est peu sensible, qui se perçoit peu.
- Et, peu à peu, de la douceur primordiale, un peu timide et avide de tendresse de son caractère, montaient une sourde irritation, une rancœur et une révolte. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Une colère sourde et terrible, qu’il tentait vainement de refréner, l’envahit et le domina. — (Louis Pergaud, « La Vengeance du père Jourgeot », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Lorsqu’au bout de quelques semaines Elhamy la remercia, avec une cordialité souriante, du bien qu’elle avait fait à son fils, une émotion sourde étreignit sa gorge. — (Out-el-Kouloub, « Zaheira », dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Art) Qualifie les tons qui manquent d’éclat.
- La violence de la lumière était encore atténuée par des rideaux en coton épais d’un bleu sourd. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Se dit de certaines choses qui se font secrètement, sans bruit, sans éclat.
- Or, cette année-là, comme les élections étaient fixées au 1er mai, il y eut dès le 1er avril, une propagande active et des menées sourdes de part et d’autre pour conquérir les douteux. — (Louis Pergaud, « Deux Électeurs sérieux », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Victime de l’hostilité d'Arago en France et de Humboldt en Allemagne, Paravey a la mentalité d'un persécuté. Il se plaint dès 1835 « de sourdes et odieuses manœuvres qui tendent sans cesse à se renouveler.» — (Jean-Claude Drouin, Un esprit original du XIXe siècle : le chevalier de Paravey (1787-1871), dans la Revue d'histoire de Bordeaux et du département de la Gironde, 1970, page 67)
- blevaincourt
- neubourg
- chataincourt
- avrecourt
- dernancourt
-
amour
- (Psychologie) Sentiment intense et agréable qui incite les êtres à s’unir.
- Dans Thomas l’imposteur, il avait combiné à une apparence de psychologie « rudimentaire » des aperçus ou constats très fins et pénétrants, dépatinant les sentiments les plus convenus (amour, plaisir, ambition), les sortant du lieu commun. — (Pierre-Marie Héron, Cocteau, 2010, page 138)
- Non, l’amour, sentiment naïf et chaste qui se voile de pudeur et de fierté au sanctuaire du cœur, n’est point cette tendresse cavalière qui répand les larmes de la coquetterie par les yeux du masque de l’innocence ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- […] l’entière affection de cet homme, qui répondit par un amour unique à un unique amour, tout avait réconcilié cette pauvre femme avec la vie. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Or savez-vous quels sont ses deux instincts naturels, irrésistibles dans l’ordre psychique? c’est l’amour et la liberté. Ces deux instincts naturels se sont socialement combattus jusqu’à présent ; il a fallu que l’homme immolât ou plutôt subordonnât l’un à l’autre. — (Alexandre Dumas fils, La question du divorce, 1880, 12e éd., page 131)
- Déjà, Jacques aimait Yasmina, follement, avec toute l’intensité débordante d’un premier amour chez un homme à la fois très sensuel et très rêveur en qui l’amour de la chair se spiritualisait, revêtait la forme d’une tendresse vraie… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- L’amour, par l’enthousiasme qu’il engendre, peut produire le sublime sans lequel il n’y aurait point de morale efficace. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 342)
- L’homme a inventé les dieux et il a créé l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. L’amour a donné naissance au poète, puis au psychologue et, pour couronner l’humaine sottise, à cet enfonceur de portes ouvertes qui s’est baptisé psychanalyste. Le paladin du refoulement et l’écuyer servant la Haute Dame Libido. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- Personne que je sache, n’a encore osé dire que l’amour tel qu’on l’imagine de nos jours est la négation pure et simple du mariage que l’on prétend fonder sur lui. — (Denis de Rougemont, L’Amour et l’Occident, 1946)
- Je percevais au tremblement de leur voix, au miel de leurs paroles, cette terrible servitude qui les liait à ce qu’on nomme l’amour, d’un mot trop doux parce qu’on ne veut pas lui donner son véritable visage de bestialité et d’animalité. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Je veux mourir ès amoureux combats, Soûlant l'amour, qu'au sang je porte enclose, Toute une nuit au milieu de tes bras. — (Pierre de Ronsard, Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse)
- Affection profonde pour quelqu’un ou quelque chose. (Psychologie) Affect éprouvé lié à la libido qui fait tendre le sujet vers un objet affectif qui peut être une autre personne ou une partie d’une autre personne ou un objet[3].
- […] ce cœur qui s’ignorait soi-même avait tourné toutes ses pensées vers ses enfants, qu’elle s’était mise à adorer de toutes les forces virginales de l’amour maternel, le plus beau et le plus sain de tous. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De toutes les villes du département du Nord, Douai est, hélas! celle qui se modernise le plus, où le sentiment innovateur a fait les plus rapides conquêtes, où l’amour du progrès social est le plus répandu. — (Honoré de Balzac, La Recherche de l’Absolu, 1834)
- […] j’avais tâché d’en donner l’impression à Françoise en ne laissant pas paraître devant elle ma souffrance, parce que, même au moment où je l’éprouvais avec une telle violence, mon amour n’oubliait pas qu’il lui importait de sembler un amour heureux, un amour partagé, surtout aux yeux de Françoise qui, n’aimant pas Albertine, avait toujours douté de sa sincérité. — (Marcel Proust, Albertine disparue, in À la recherche du temps perdu, 1927)
- Je regarde MM. les délibérants aux assemblées d’élection et les députés aux États-généraux comme des juges aux pieds desquels tous ceux qu’anime l’amour du bien public doivent apporter le tribut de leurs pensées. — (Comte de Sanois, Questions proposées à toutes les assemblées, par un membre de la noblesse de celle de Meaux, 13 mars 1789)
- « Amour cérébral ? » Ne m’ennuyez pas avec cette sottise. Direz-vous que l’amour qui précipitait ces foules ingénues vers le tombeau du Christ était cérébral ? Et croyez-vous qu’on aime autrement la France ? — (Vercors, La marche à l’étoile, éditions de Minuit, 1943, éd. 1946, page 29)
- aubercourt
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.