Dictionnaire des rimes
Les rimes en : gouttelette
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "gouttelette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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fête
- (Religion) Jour consacré particulièrement à des actes de religion, cérémonies religieuses par lesquelles on célèbre ce jour.
- Les fêtes religieuses de l’antiquité.
- Les païens célébraient la plupart de leurs fêtes par des sacrifices et des jeux.
- (En particulier) (Christianisme) Célébration du service divin en commémoration de quelque mystère, ou en l’honneur de quelque saint.
- Nous avons, en effet, de lui, un sermon composé pour le jour de l’Ascension et prononcé dans la ville d’Antioche avant son épiscopat et il n'y a aucun motif de prétendre que cette fête ait été célébrée un autre jour que le quarantième après Pâques, par conséquent un jeudi. — (Jacques Archatzikaki, Étude sur les principales fêtes chrétiennes dans l'ancienne Église d'Orient, éd. Fr. Weber, 1904, page 109)
- (En particulier) Jour de la fête du saint dont une personne porte le prénom.
- Souhaiter une bonne fête à quelqu’un.
- C’est samedi prochain la fête de mon père.Ma mère me l’a dit soixante fois depuis quinze jours.« C’est la fête—de—ton—père. »Elle me le répète d’un ton un peu irrité ; je n’ai pas l’air assez remué, paraît-il.« Ton père s’appelle Antoine. »Je le sais, et je n’éprouve pas de frisson ; il n’y a pas là le mystérieux et l’empoignant d’une révélation. Il s’appelle Antoine, voilà tout.Je suis sans doute un mauvais fils. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Réjouissances publiques qui se font en certaines occasions extraordinaires. — Note d’usage : Dans ce sens, on l’emploie souvent au pluriel.
- L’arrivée du steamer est une fête pour les marchands danois exilés dans cette localité, qu'aucun fil télégraphique ne relie au reste du monde ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- À Saint-Georges, un hôtel possédait une magnifique piscine, où je vis plusieurs fêtes nautiques. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est une fête de quartier, une petite fête discrète pour pauvres, organisée à la bonne franquette en marge du quai, dans une faible lueur orangée. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Les fêtes de roses qui se multipliaient, surtout autour de Paris, à Brie-Comte-Robert ou Grisy-Suisnes, en Brie, à Fontenay-aux-Roses, et ailleurs, étaient plus proches de la kermesse que de la mondanité. — (François Joyaux, La rose, une passion française (1778-1914), Éditions Complexe, 2001, page 177)
- Réjouissances qui se font dans des assemblées particulières.
- Fête de famille. — C’est un homme que l’on se dispute, il n’y a pas de fête sans lui.
- Vous serez tous de la fête.
- (Suisse) (Canada) Anniversaire (fête annuelle du jour de la naissance d’un individu).
- Bonne fête Corey Perry, qui souffle ses 36 chandelles aujourd’hui. — (Michel Beaudry, Le lancer frappé, Le Journal de Montréal, 16 mai 2021)
- On a amené un gros gâteau pour la fête de Paul. Quarante ans, ça se fête !
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dînette
- Variante, dans l'orthographe traditionnelle, de dinette (orthographe rectifiée de 1990).
- Ah ! gueux ! brigand ! c’est comme ça que tu fais la dînette avec des blondes ... sans en rien dire aux camarades ! — (Eugène Chavette, La Chambre du crime, 1875)
- — Oui, oui, oui, il faut faire la dînette.Alors furent apportées des petites tables rondes, et des serviettes grandes comme des feuilles de lilas, et des verres profonds comme des dés à coudre, et des assiettes creuses comme des coquilles de noix. Le repas fut de chocolat et de sucre en miettes ; et le vin ne pouvait pas couler dans les verres, car les petites fioles blanches, longues comme le petit doigt, avaient le cou trop mince. — (Marcel Schwob, Le Livre de Monelle, Mercure de France, 1895)
- Sur les bancs de pierre des Tuileries, les dînettes s’organisent. Quatre sous de frites ! deux sous de gâteaux de la veille ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 342)
- Les don Quichotte qui pourfendent la « théorie du genre » s’effraient en effet que des filles jouent avec des voiturettes ou que des garçons changent les couches d'un poupon ou jouent à la dînette. — (Thierry Hoquet, Des sexes innombrables. Le genre à l'épreuve de la biologie, Éditions du Seuil, 2016, introduction)
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broquette
- Sorte de petit clou de fer à tête.
- Clouer une estampe avec une broquette.
- Certaine quantité de ces petits clous.
- Acheter de la broquette.
- Clouer une tapisserie avec de la broquette.
- (Argot) Pénis de jeune garçon.
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minicassette
- Variante orthographique de mini-cassette.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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nivelette
- (Chemin de fer) Petit voyant servant à régler la pente d’une chaussée entre des points rapprochés.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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mette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de mettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de mettre.
- Je l’enverrai à une nation perfide, et je lui commanderai d’aller contre un peuple que je regarde dans ma fureur, afin qu’il en remporte les dépouilles, qu’il le mette au pillage, et qu’il le foule aux pieds comme la boue qui est dans les rues. — (La Sainte Bible, traduction de Lemaistre de Sacy, 1841, tome troisième, chapitre X, page 13)
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jupette
- Jupe courte qui descend au-dessus du genou.
- Et dans ce décor, la douce écrivain, qui est jolie, curieuse, l’air viril et des muscles apparents partout, car sauf une jupette pareille à un pagne, elle est nue. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- Quand les couturiers Carven et Balenciaga leur dessinaient de mignonnettes jupettes au-dessus du genou et de seyantes toques sur leurs cheveux, les « prunes » glissées par leurs doigts de fée sur les pare-brise avaient un autre goût. — (Frédéric Pagès, Rendez-nous les aubergines !, Le Canard Enchaîné, 7 février 2018, page 1)
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omette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de omettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de omettre.
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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passerinette
- (Ornithologie) Espèce de fauvette, la fauvette passerinette.
- Nous adoptons pour cet oiseau le nom de passerinette, qu’il porte en Provence ; c’est une petite fauvette qui diffère de la grande non-seulement par la taille, mais aussi par la couleur du plumage et par son refrain monotone tip, tip. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Oiseaux, tome IX, page 179)
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pendulette
- (Horlogerie) Petite pendule destinée à être posée sur un meuble
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aiguillette
- (Habillement) Cordon, ruban, etc., ferré par les deux bouts, pour servir à attacher, mais qui ne sert quelquefois que d’ornement.
- Abraham Knupfer distingue son chapeau à trois cornes, ses aiguillettes de laine rouge, sa cocarde traversée d’une ganse, et sa queue nouée d’un ruban. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Ces vieilles bandes, muettes et brillantes, offraient mille contrastes de couleurs dus à la diversité des uniformes, des parements, des armes et des aiguillettes. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Quand je m’ennuyais par trop dans cette ville sans mouvement, sans intérêt et sans vie, je me mettais en grande tenue, — toutes aiguillettes dehors, — et l’ennui fuyait devant mon hausse-col ! — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 41)
- En un clin d’œil La Mole écarta les aiguillettes de son pourpoint, et tira de sa poitrine une lettre enfermée dans une enveloppe de soie. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- (Sens figuré) Morceaux de la peau ou de la chair coupés en long, en parlant d’une volaille.
- Couper un canard par aiguillettes. - Découper adroitement en faisant des aiguillettes.
- Viande de bœuf de première catégorie.
- (Marine) Petit cordage d’une certaine longueur, servant à aiguilleter.
- Aiguillettes de bouées. - Aiguillettes d’amarrage. - Aiguillettes de culasse, etc.Une aiguillette (poisson)
- (Ichtyologie) Synonyme de bélonidé ou orphie (poisson).
- On pêche aussi anchois, maquereau, rouget, aiguillette et dorade en été. — (Denis Binet, Les Pêches côtières de la baie du Mont-Saint-Michel à la baie de Bourgneuf, 1999)
- Petite aiguille.
- À l'instant où je me penche à la fenêtre de cette chambre d'hôtel sous les toits, face à la cathédrale de Strasbourg et à ses aiguillettes vieux rose qui se haussent du col, je vois une souris courir dans la gouttière. — (Christian Bobin, Le Muguet Rouge, Gallimard, 2022)
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cacahouète
- Variante orthographique de cacahuète. (orthographe traditionnelle)
- Lily attrape une cacahouète dans le bol posé entre eux sur la table et la porte à sa bouche. — (Maggie O’Farrell, La Maîtresse de mon amant, 2003)
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jeunette
- Jeune femme.
- Robert le Supermégastressé […] avait réussi à sauter sa jeunette avec le concours du Viagra. — (Zoé Valdés, Soleil en solde, nouvelles, 1999, traduit de l’espagnol par Carmen Val Julián, page 45.)
- Au bled, le père s'était remarié en scred, discrètement, avec une jeunette, sans dire qu'il avait un fils de cinq ans. — (Rachid Djaïdani, Viscéral, Éditions du Seuil, 2007, p. 29)
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épaulette
- Bande de toile, d’étoffe, de ruban, cousue à la partie du vêtement qui couvre le dessus de l’épaule.
- Les épaulettes d’une chemise, d’une robe.
- (Histoire, Militaire) Bande de galon rembourrée que les soldats portaient sur chaque épaule, qu’on porte encore sur certains uniformes d’apparat, et qui est ordinairement garnie à son extrémité d’une touffe de franges pendantes.
- Les colonels portent aussi deux épaulettes à graine d’épinard, mais tout en or ou tout en argent ; ils ont encore deux galons au haut du schakos. — (Paul Dupuy, Abrégé élémentaire des différences les plus remarquables entre la France et l’Espagne, 1829, page 158)
- Cette partie, appelée passementerie d’or et d’argent, comprenait les épaulettes, les dragonnes, les aiguillettes, enfin cette immense quantité de choses brillantes qui scintillaient sur les riches uniformes de l’armée française et sur les habits civils. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- — « À la santé du roi ! dit-il en buvant ; il m’a fait officier de la Légion d’honneur, il est juste que je le suive jusqu’à la frontière. Par exemple, comme je n’ai que mon épaulette pour vivre, je reprendrai mon bataillon après, c’est mon devoir. » — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Qu’importe à un homme de votre sorte de faire la guerre comme sous-lieutenant ou comme capitaine ? Laissez la petite vanité de l’épaulette aux demi-sots. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces deux amis, pour qui la différence des épaulettes n’existait plus, atteignirent Francfort au moment où Napoléon débarquait à Cannes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Aujourd'hui) (Militaire) Bande de tissu sur un support rigide, portant l’indication d’un grade, que l’on glisse sur une patte d’épaule.
- (Entomologie) Pièce située à la base des ailes antérieures de hyménoptères.
- (Marine) Entaille dans l'arête d'une pièce de bois pour y faire rentrer un autre bois.
- (Typographie) Morceau de métal destiné à soutenir la partie supérieure de la colonne.
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comète
- (Astronomie) Petit corps du système solaire ayant une orbite elliptique le rapprochant du Soleil, ce qui déclenche une période d’activité de son noyau et lui fait éjecter de la matière et du gaz ionisé sous forme de queues.
- […] il décoiffa en même temps une bouteille de laffitte mûri aux feux de la comète de 1811, et une bouteille de clos-Vougeot, enfant capiteux de l’année 1815 […] — (Théodore de Foudras, Les Chevaliers du Lansquenet, volume 3, chapitre 14, 1848)
- Il y a présentement ce qu’on appelle une crise dans le monde. […] Cette crise est arrivée au moment même où le monde se sentait de nouveau prospère et confiant, sans avoir été présagée par ces comètes en forme de flamme ou d’épée que savaient voir les astrologues. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- Les observations depuis la Terre ont permis la détection de l’acide cyanhydrique et du formaldéhyde dans la coma des comètes. — (Introduction de L’Environnement de la terre primitive, sous la direction de Muriel Gargaud, Jean-Paul Parisot et Didier Despois, Presses universitaires de Bordeaux, 2001, 2005, page 21)
- Le premier objet interstellaire à avoir été observé passant près de notre système solaire est Oumuamua. Classé à l’origine comme une comète, Oumuamua a ensuite été reclassé comme un astéroïde, parce qu’il n’avait pas de coma. — (Radio-Canada, La comète 2I/Borisov, la plus « pure » à visiter notre voisinage, radio-canada.ca, 30 mars 2021)
- (Sens figuré) Objet ou personne rappelant une comète, soit par sa forme, soit par son activité visible pendant une période relativement courte à l’échelle spatiale.
- J’allais, vivante comèteAvec son plumet,Voir le neveu du ProphèteEt l’héritier de Mahomet ! — (Jacques Offenbach, livret de Paul Ferrier, La Marocaine, 1879, page 46)
- Les chapeaux des femmes qui passent sont des comètes dans l’incendie du soir… — (Blaise Cendrars, Du monde entier au cœur du monde, Contrastes, 1957, page 84)
- Charles Churchill […] avait été cinquante ans plus tôt un satiriste célèbre et, comme Byron, comète d’une saison, avait eu son « année merveilleuse ». — (André Maurois, Don Juan ou la vie de Byron, tome 2, 1930, page 65)
- (Par analogie) (Héraldique) Meuble représentant une étoile à queue ondoyante dans les armoiries. Elle se représente généralement avec huit rayons et en pal.
- On le dit aussi d’une comète, lorsque sa barbe est d’un autre émail. Les comètes se distinguent en chevelue, barbue & caudée ou à queue. Lorsque la barbe d’une comète est du même émail que la comète, on dit barbue. — (Jésuites et imprimeurs de Trévoux, Dictionnaire universel françois et latin, 6e édition, 1771, page 757)
- D’argent, à la comète à 16 rais de gueules. Couronne princière sur l’écu, et couronne ducale sur le manteau. Tenants : deux sauvages, appuyés sur leurs massues. Cimiers : un chêne, issant d’un cercle de baron. Cri : Vaillance. Devise : Pro deo, pro rege. Deux étendards ou panons de gueules, à la comète d’argent sont passés en sautoir derrière l’écu. — (Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l’Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, volume 6, l’auteur, 1826, page 61)
- De gueules, à une comète d’or, qui est d’Arguel du Doubs — (→ voir illustration « armoiries avec une comète »)
- (Pyrotechnie) Fusée volante dont la tête et la queue sont également lumineuses.
- Les comètes peuvent être plus évoluées. Il existe par exemple les comètes à « fragmentation ». L’effet visuel est le suivant : ascension d’une boule de feu brillante possédant une trainée incandescente, puis trois ou quatre secondes après, l’explosion casse la boule de feu principale en quatre ou cinq boules plus petites possédant, elles aussi, des trainées identiques à la première. Il est aussi possible d’obtenir des comètes à changement de couleurs. Les comètes sont rarement utilisées seules, elles sont le plus souvent utilisées en très grand nombre pour compléter l’effet d’une autre pièce aérienne, cela grâce à la faible altitude. — (Charles-Henri Tschus, Lexique des effets pyrotechniques, pyro-valais.ch, 27 août 2018)
- (Habillement) (Normandie) Coiffe de femme portée surtout en Basse-Normandie, notamment au Sud Hague, et à Barneville-Carteret.
- Tous les bancs de l’église étaient occupés par les familles qui les louent à l’année. Revêtus de leurs plus beaux habits, les paysans se pressaient jusque dans les chapelles latérales, et on ne voyait de tous côtés que ceintures et gilets rouges aux boutons de cuivre, la parure séculaire de ces farauds Bas-Normands. Dans la grande allée de la nef, ce n’était qu’une mer un peu houleuse de ces coiffes qu’on appela plus tard du nom éblouissant de comètes, et qui donnaient aux jeunes filles du pays un air de mutinerie héroïque qu’aucune autre coiffure de femme n’a jamais donné comme celle-là ! — (Jules Barbey d’Aurevilly, L’Ensorcelée, Alphonse Lemerre, 1916, page 261)
- Le Papillon d’Avranches, le Sabot de Cherbourg, les Comètes du Sud Hague… Ces noms ne vous disent rien et pourtant au XIXe siècle, toutes les femmes en portaient. Jusqu’au mois de novembre, il est possible de combler ses lacunes au musée du Bocage Normand, où Arlette Legallais-Poidvin expose ces coiffes, datant de la monarchie de Juillet. — (Lucy Embark, « Des coiffes du XIXe siècle exposées au musée du Bocage à Saint-Lô », www.ouest-france.fr, 20 mai 2017)
- (Par extension) (Normandie) Bonnet orné de décorations.
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côtelette
- (Cuisine) Côte détachée d’un animal et à laquelle on a laissé tenir une certaine quantité de viande.
- J'y ai dîné, et même assez mesquinement, car nous étions quatre inattendus, et la côtelette de veau jouait un principal rôle dans ce festin, comme sur nos tables d'hôte depuis quelques jours. — (Saintine, Les métamorphoses de la femme, Paris : Charlieu, 1857, page 202)
- Vous avez tort de ne pas goûter à mes côtelettes, dit celui-ci. J’ai un excellent cuisinier. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Avez-vous inventé des corsets mécaniques ou des biberons, des pompes à incendie ou des pare-crottes, des cheminées qui ne consomment pas de bois, ou des fourneaux qui cuisent les côtelettes avec trois feuilles de papier ? — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- (Au pluriel) (Rare) Sortes de favoris que les hommes se laissent pousser et qui s’élargissent au bas des joues.
- Est-ce que, vraiment, j’ai pu aimer ce bellâtre, avec sa face blanche et malsaine, ses côtelettes noires d’ordonnance, sa raie au milieu du front ? — (Octave Mirbeau, Journal d'une femme de chambre, chapitre XV, 1900)
- Et Garnier-Pagès, dans son faux col, Ferry, entre ses côtelettes, Pelletan, au fond de sa barbe, avaient l’air d’écoliers pris en flagrant délit d’ignardise. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Il y avait encore assez de jour pour qu’il pût suivre sur le visage blême, encadré de côtelettes cotonneuses, les progrès d’une terreur sans nom. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 117)
- ... un Français chauve dont les côtelettes larges comme la main lui mangeaient la moitié du visage... — (Pierre Lemaître, Le Grand Monde, Calmann-Lévy, 2022)
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maltraite
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe maltraiter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe maltraiter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe maltraiter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe maltraiter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe maltraiter.
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avocette
- (Ornithologie) Nom générique de quatre oiseaux de la famille des Recurvirostridae.
- Elle jeta un regard distrait sur le Peterson posé sous la lampe. […]. Il était ouvert à la page de l’avocette, des barges , des courlis et des glaréoles. — (Pascal Dessaint, Mourir n’est peut-être pas la pire des choses, chapitre 12, Rivages, 2013)
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ablette
- (Ichtyologie) Espèce de petit poisson osseux d'eau douce, de la famille des cyprinidés, souvent argenté et comestible pour l’homme.
- Les poissons qu'on trouve dans la Charente sont la tanche, la truite, l’anguille, la plie, le barbeau, le chabot, l’âton, le dard, la brème, le goujon, l’ablette et l’écrevisse. Ceux qui remontent de la mer sont la lamproie, le meuil, qui s'arrêtent le plus ordinairement à Jarnac; la gathe, et rarement l’alose. — (J.-P. Quénot, Statistique du département de la Charente, Paris : chez Deterville & Angoulème : chez Trémeau & Cie & chez J. Broquisse, 1818, page 6)
- Nous eûmes bientôt dépassé Cacin, où nous traversâmes à gué un joli torrent de quelques pouces de profondeur, dont les eaux claires papillotaient sur le sable comme des ventres d’ablettes, et se précipitaient comme une avalanche de paillettes d’argent sur le penchant rapide de la montagne. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- L’imitation de la perle se fabrique avec les écailles de l’ablette, pilées et réduites en une sorte de bouillie qu’un ouvrier tourne et retourne sans trêve. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- Les poissons commençaient à sortir. Ils arrivaient dans « la poêle », un petit réservoir peu profond et barré à son extrémité par un grillage assez fin. Les premiers qui vinrent furent les ablettes ; elles arrivaient vivement par bandes nombreuses et puis, une fois dans cette eau déjà trouble de la poêle, elles semblaient reconnaître qu’elles avaient pris un faux chemin et s’efforçaient de remonter par le bondon. Mais le courant, trop fort, les ramenait et elles se mettaient à circuler éperdument. Après elles, vinrent les gardons, puis les brèmes. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- L’essence d’orient qui servait à fabriquer de la fausse nacre et des fausses perles, était extraite des écailles des Ablettes. Il en fallait environ 40 kg pour extraire un quart de litre d’essence ! — (Site du Strasbourg Université Plongée)
- malfaite
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gazette
- (Journalisme) Écrit périodique contenant les nouvelles politiques, littéraires ou autres.
- Ce fut un événement parisien du plus haut chic. Les gazettes vantèrent, sur le mode pindarique, la richesse de la mariée, l’élégance entraînante du marié, l’extraordinaire probité, l’inépuisable bienfaisance et les goûts artistiques d’Alexandre de Gavinard. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Les gazettes et les journaux accroissent alors leur public parce que leurs lecteurs se co-abonnent à une feuille et la font circuler dans de petites sociétés ou « coteries » de dix, vingt ou trente personnes ; ils peuvent faire encore mieux et louer un local à frais communs, payer le chauffage et l’éclairage, le gardiennage et l’entretien. — (Gilles Feyel, La naissance de la presse, disponible sur le site essentiels.bnf.fr)
- La vieille route est une fondrière que sauf le « piéton », porteur de la gazette ou de lettres, nul étranger n’emprunte plus…. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Québec) (Belgique) (Populaire) Journal.
- (Sens figuré) Personne qui rapporte tout ce qu’elle entend dire.
- Cette femme est la gazette du quartier.
- Véritable gazette vivante, Bouzille entreprenait alors de raconter à Hélène tous les commérages de ce monde de rapins et de faux antiquaires. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 5, page 626)
- (Sens figuré) Nouvelles diffusées entre les personnes d'un même groupe.
- Les frasques de Liane alimentaient notre gazette familiale. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Céramique) Protection en terre réfractaire utilisée pour l’enfournement et la cuisson de grès, terres, céramiques et porcelaines dans les fours à bois ou à charbon.
- (Par extension) Morceaux de moule de cuisson des assiettes en porcelaine, utilisés pour le pavage de certaines rues et cours de la ville de Limoges.
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embête
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de embêter.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de embêter.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de embêter.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de embêter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de embêter.
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frisette
- Petite boucle de cheveux frisés.
- Et puis c’était moi que ma mère aimait le mieux. Elle me disait : Viens, Berthe, que je te fasse des frisettes et que j’arrange bien tes cheveux. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 172)
- Plus d’une fille eût envié ses cheveux bruns et abondants, mais elle les disposait si simplement, sans bouffants ni frisettes, que la beauté de cette parure naturelle pouvait passer inaperçue. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 61)
- Mon bonnet tenait à peine sur toutes ces horribles frisettes. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, réédition Casterman Poche, page 196)
- Et voilà que sur le tard, devenu aussi laid et ridicule qu’il avait pu être mignon, des pardessus trop longs et une calvitie pâle et luisante couronnée de frisettes grasses, il épouse une veuve. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 376)
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escampette
- Action de s’escamper, de s’enfuir discrètement.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.