Dictionnaire des rimes
Les rimes en : gouine
Que signifie "gouine" ?
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- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "gouine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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entérine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de entériner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de entériner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de entériner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de entériner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de entériner.
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méthémoglobine
- (Biologie) Hétéroprotéine de couleur brune, dérivée de l’hémoglobine. L’hème qu’elle contient possède un atome de fer à l’état ferrique et est incapable de fixer de l’oxygène.
- J’ai constaté qu’une fois sur trois ou quatre, ces malades sont plongés dans une cyanose épouvantable, leur sang est absolument décomposé, il devient couleur chocolat ; l’hémoglobine s’est transformée en méthémoglobine. — (Académie nationale de médecine, Bulletin de l’Académie de médecine, Volume 18, 1836)
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balsamine
- (Botanique) Genre (Impatiens) de plantes angiospermes sauvages ou ornementales, dont les capsules, quand on en froisse l’extrémité, lancent les graines qu’elles renferment.
- Voyons ! entre nous, quand on voit un Minard, une cruche dorée, aller complimenter le roi, se pavaner aux Tuileries ; un Popinot en train de devenir ministre… ; et vous, un homme rompu au travail administratif, qui a vu dix gouvernements, repiquant ses balsamines… — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- balsamine. Impatience. — Les anciens faisaient entrer cette plante dans la composition d’un certain baume (balsamum) dont elle a emprunté son nom. Les botanistes l’appellent aussi noli me tangere : ne me touchez pas. La capsule de la balsamine, à l’approche de sa maturité, ne peut subir le moindre contact sans lancer aussitôt, et comme avec impatience, les graines qu’elle renferme. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d’oiseau, 1858, pages 18)
- Des balsamines, jaune paille, fleur de pêcher, gris de lin, blanc lavé de rose, emplissaient une autre vasque. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
- Ainsi de la balsamine, nommée Impatiens noli me tangere, à cause de la phrase adressée par le Christ à Marie-Madeleine après sa résurrection. — (Michel Bernardot, Sentiers botaniques, 2011)
- Une maladie de peau donnait à une partie de ses joues et à son nez recourbé, les tons rose vif de la balsamine. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 68)
- Balsamine double.
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églantine
- (Botanique) Fleur de l’églantier.
- Et l’églantine du ménestrel sera fanée, que fleurira toujours la giroflée, chaque printemps […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- C’étaient des regards doux et délicats comme les lotos bleus qui nagent sur les eaux, des expressions fugitives comme les faibles parfums de l’églantine, des mélancolies tendres comme le velours des mousses ; fleurs de deux belles âmes qui naissaient d’une terre riche, féconde, immuable. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, première partie : Les Deux Poètes)
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autodiscipline
- Discipline personnelle, créant de nouvelles habitudes ou actions en vue de s’améliorer et d’atteindre les buts que l’on s’est fixés.
- L’autodiscipline est le principe par lequel nous créons volontairement notre modèle de pensée pour le faire correspondre à nos objectifs et à notre volonté. — (Claudie Woehrlé, Comment rencontrer le Bonheur: Une fois pour toutes, 2013)
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brigantine
- (Marine) Grand-voile trapézoïdale, particulière au brigantin et au brick.
- Le capitaine don Orteva se trouva dès lors sous le vent du navire, masqué par la brigantine. — (Jules Verne, Un drame au Mexique , 1876)
- […], ce sont de grandes chaloupes ne dépassant pas dix mètres, pourvues d’un seul mât au premier tiers, et d’une brigantine surmontée d’un hunier. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 126)
- (Marine) Navire à deux mâts qui porte cette voile à son mât principal.
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maghrébine
- Féminin singulier de maghrébin.
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érythrine
- Minéral, synonyme d’érythrite.
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lettrine
- (Imprimerie) Lettre majuscule, simple ou ornée d’un corps supérieur à celui du caractère employé pour le texte, que l’on place au début d’un chapitre ou d’un paragraphe et qui occupe une ou plusieurs lignes.
- Lettre majuscule qui se met au haut des colonnes ou des pages d’un dictionnaire, pour indiquer les initiales des mots qui s’y trouvent.
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bernardine
- (Religion) (Catholicisme) Religieuse cistercienne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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crépine
- Passementerie travaillée à jours, sorte de frange qui est tissée et ouvragée par le haut et pendant en grands filets ou franges en bas.
- On couvrit la façade de l’Hôtel de Ville de grandes draperies rouges à crépines d’or ; […]. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Et le grand dais de velours pourpre, garni de crépines d’or, eut quelque peine à sortir par une des baies de la porte. — (Émile Zola, Le Rêve, Georges Charpentier et Cie, Paris, 1888)
- Sur le tapis, le cheval de bois, emprunté au manège, était couché, énorme, harnaché de velours et de crépines d’or, la tête couronnée d’une poignée de cuivre, figé dans son immobile galop. — (François Mauriac, Le drôle, 1933 ; Gedalge, 1956, page 37.)
- (Boucherie) Enveloppe graisseuse (épiploon) des rognons du mouton, du veau, du porc, qui est utilisée en cuisine.
- (Par métonymie) Plat qui en est entouré.
- J’ai accompagné d’une demi-bouteille de champigny de la mousse de pintadeau au genièvre, une crépine de pied de porc aux lentilles, un sorbet. — (L’Économie, 1982, n° 1504 à 1529, page 4)
- (Technique) Filtre qui sert à arrêter les grosses impuretés à l’extrémité d’une canalisation.
- Un filtre intéressant est le filtre-crépine autonettoyant qui est placé sur l’aspiration de la pompe.
- L. Vermeiren, G. A. Jobling, L’irrigation localisée, 1983, éditions Rome, page 135
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pelletiérine
- (Chimie) Alcaloïde toxique, tiré de l'écorce du grenadier, de formule chimique brute C8H15NO, parfois utilisé comme vermifuge. Il s'agit d'un liquide incolore dont le point d’ébullition se situe à 195°C.
- L’écorce et les racines contiennent des alcaloïdes, dont la pelletiérine, vermifuge efficace contre le ténia. Elle est inscrite au Codex de la Pharmacopée française depuis 1937. — (Jean-Paul Curtay, La grenade dans les traditions médicinales, medicatrix.be)
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limousine
- (Vieilli) Grand manteau de poil de chèvre ou de grosse laine que portaient les rouliers et dont on se servait aussi dans les campagnes.
- Les charretiers recommencèrent leur somme sous leurs limousines.— (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Il y avait un vieux gardeur de moutons, très-brave homme, qui tous les jours, à la même heure, menait ses bêtes brouter les herbes salées de la falaise. On l’apercevait, quelque temps qu’il fît, debout comme une sentinelle à deux pieds du bord escarpé : son chapeau de feutre attaché sous les oreilles, les pieds dans ses gros sabots remplis de paille, le dos abrité sous une limousine de feutre grisâtre. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 29)
- S’ils passent la nuit dehors, il passe également la nuit dehors, roulé dans sa limousine de laine noire, usée et graissée par tous les bouères d’avant lui. — (Claude Seignolle, Le Rond des sorciers, 1993)
- (Automobile) Voiture d’usage privé, de grande dimension, fermée et garnie de glaces.
- L’auto stoppa devant le perron. Mais ce n’était pas l’habituelle limousine du Pacha, où toute sa famille se logeait à l’aise. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Mais un grand escogriffe en smoking et coiffé d’une casquette à carreaux sortait de la limousine et accourait vers les trois femmes qui l’accueillirent fraîchement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le beau-frère de ma petite copine de l’instant étant chauffeur de limousine pour le Palace et ma petite copine étant bougrement amoureuse de moi, celle-ci fit des pieds et des mains pour m’avoir le même job que son beau-frère. — (Bertrand Latour, Un milliard et des poussières, Hachette Littératures, 2010)
- Le lit était une touche personnelle que j’avais fait rajouter pour soulager mes maux de dos, mais il présentait aussi l’unique avantage de transformer ma limousine à 96 000 dollars en baisodrome ambulant. Allez comprendre... — (Jordan Belfort, Le Loup de Wall Street, Le Livre de Poche, 2013, chap.4)
- (Horticulture) variété d'anémone verte, rouge et blanche.
- (Populaire)(Désuet) Feuille de plomb utilisée pour couvrir les toitures
- (Argot) Faire la limousine : Voler du plomb sur les toitures.
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bismuthine
- (Minéralogie) Synonyme de bismuthinite.
- La bismuthine est accompagnée d’agrégats de bismuth à l’état natif. — (Jörn Brinckmann, Isidore Bapfeguhita, La géologie et la minéralisation primaire de l’or de la Chaîne Kibarienne, nord-ouest du Burundi, Afrique orientale, 2001)
- (Chimie) (Indénombrable) Composé chimique inorganique de formule brute BiH3.
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pinne
- (Par ellipse) Pinne marine, grand coquillage.
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abyssine
- Féminin singulier de abyssin.
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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bitumine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe bituminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe bituminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe bituminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe bituminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe bituminer.
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esculine
- Hétéroside toxique et anticoagulante issue de l'écorce du marronnier d’Inde, (Aesculus hippocastanum.L). Son aglycone est l'esculétine un dérivé de la coumarine et son glucide le glucose.
- De l’écorce des jeunes rameaux (de marronnier) de moins de 5 ans, on extrait aussi l’esculine, pour ses vertus médicinales. Au XVIIIe siècle, à une époque où l’acide salicylique n’avait pas encore été isolé, l’écorce des marronniers était recherchée pour ses effets fébrifuges quand le quinquina venait à manquer. Depuis la fin du XIXe siècle, l’écorce du marronnier d’Inde est aussi administrée contre les troubles de la circulation veineuse : varices et hémorroïdes. — (Tordjman, N., "Le marronnier", 95 p., pages 77-78, 1999, A. Sud, Le nom de l'arbre)
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margarine
- Matière grasse alimentaire composée de graisses et d’huiles (hydrogénées ou non) dispersées dans de l’eau.
- La margarine est initialement un dérivé animal, développé en France sous le Second Empire pour fournir aux pauvres une graisse bon marché.— (Erik Neveu, Sociologie politique des problèmes publics, 2015)
- Concernant les délais de consommation, le beurre et la margarine sont les produits pour lesquels les Français s’autorisent le plus de libertés.— (Pauline Fréour, Alimentation : engouement pour les sushis et les tartares, 12 juillet 2017)
- (Chimie) (Vieilli) Corps d’une couleur nacrée que l’on trouve dans le suif de mouton, dans l’axonge et dans quelques autres graisses animales.
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cuisine
- (Construction) Pièce où l’on prépare et fait cuire les aliments.
- Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de Balzac, Le Curé de Tours, 1832)
- (Par métonymie) Ensemble du personnel travaillant dans cette pièce à l’élaboration des plats.
- (Par métonymie) Ensemble d’ustensiles servant à préparer les aliments et qu’on peut transporter d’un lieu dans un autre.
- La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
- (Par extension) Ordinaire d’une maison, repas qu’on y prépare habituellement.
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Action de préparer à manger.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Cuisine) Art d’apprêter les mets, les aliments.
- Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, page 61)
- C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 112)
- (Sens figuré) (Familier) Manœuvre ; intrigue.
- La cuisine électorale, parlementaire.
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alépine
- (Désuet) Sorte d’étoffe de soie ou de laine.
- Sa robe d’alépine brune, beaucoup trop large, laissait deviner une taille fine, souple et ronde comme un jonc. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- La robe de chambre, en alépine noire, devenue luisante, portait la date de l’émigration polonaise. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- (Désuet) Noix de galle d’Alep.
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pepsine
- (Biochimie) Ferment contenu dans le suc gastrique et agissant au cours de la digestion sur les protéines.
- L'extrait stomacal est capable d'hydrolyser la lactoglobuline dénaturée, mais non la forme native. La pepstatin-A, inhibiteur spécifique de la pepsine, inhibe, complètement, les effets du suc gastrique, […]. — (Pierre Jouan, Lactoprotéines et lactopeptides: propriétés biologiques, page33, 2002)
- (Médecine) Médicament aidant à la digestion utilisant cette enzyme.
- Mon pauvre beau ! Il ne voulait rien me dire, d’abord : il cachait sa neurasthénie de Parisien surmené. Il s’était mis à croire aux vins de coca, aux pepto-fers, à toutes les pepsines, et un jour il s’est évanoui sur mon cœur… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- Quand Françoise, après avoir veillé à ce que mes parents eussent tout ce qu’il leur fallait, remontait une première fois chez ma tante pour lui donner sa pepsine et lui demander ce qu’elle prendrait pour déjeuner, il était bien rare qu’il ne fallût pas donner déjà son avis ou fournir des explications sur quelque événement d’importance — (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913)
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fulmine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de fulminer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de fulminer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fulminer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fulminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de fulminer.
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grenadine
- Suc de grenade.
- Sirop de grenadine.
- (Par analogie) Préparation sirupeuse industrielle à base de mélange de jus de fruits rouges, et destiné à être diluée pour l’alimentation humaine.
- Sur la table, près de la chevelure de la fille, un verre à moitié plein d'un liquide dont Louis se demanda, à cause de sa couleur, si c'était de la grenadine. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, pages 58-59)
- Ils s'assirent à une table dans le jardin de la ferme d'Auteuil et commandèrent deux laits grenadine. — (Patrick Modiano, Une jeunesse, Gallimard, collection Folio, 1981, page 115)
- À dix-sept heures, comme un grand nombre d’amoureuses locales, je reçus un kori à la grenadine. Je croquai la glace pilée et colorée avec enthousiasme. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 66)
- (Textile) Soie qu’on emploie dans la fabrication de la dentelle noire.
- Signalons encore le marabout qu’on mouline à nouveau après teinture, la soie à coudre, composée de trois à vingt-deux fils, la soie à tricoter, la soie tordue, l'ovalée, la plate, la grenadine. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Par analogie) Tissu léger fait de soie noire.
- Même, sans avoir la moindre envie d’en acheter, elle se fit montrer de la grenadine et de la gaze de Chambéry. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.