Dictionnaire des rimes
Les rimes en : goudronneux
Que signifie "goudronneux" ?
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- Qui est de la nature du goudron.
- Des matières goudronneuses.
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "goudronneux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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preux
- (Histoire, Moyen Âge) Chevalier.
- En ordre de bataille il a formé ses preux. — (Felix Eugene Belly , Napoléon, ses exploits et sa mort, Éd. Ladvocat, Paris 1830)
- Le prince combattait au premier rang ; l’un de ses preux fut fait prisonnier à ses côtés. — (Louis-Antoine-François de Marchangy, La Gaule poétique, Éd. Hivert, Paris 1835)
- Comme bon nombre de nobles à l’époque de la Restauration, il avait ravivé dans son âme les idées chevaleresques, et, suppléant par la force de l’imagination à celle du sang, il croyait consciencieusement sentir celui des anciens preux couler, sans mélange, dans ses veines. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- (Par extension) (Littéraire) (Désuet) Valeureux chevalier.
- Ce glaive, ce cor, ce casque et ce bouclier étaient donc très probablement ceux du chevalier au cygne, et ce chevalier, sans aucun doute, était un de ces anciens preux qui avaient pris part aux croisades. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s’en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels, des enchantements de ses fées et de la gloire de ses preux ? — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
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poussiéreux
- Qui est plein de poussière ; qui est couvert de poussière.
- La sécheresse était encore plus forte, et la chaleur non moins intolérable sous le souffle poussiéreux du vent du nord, ce simoun des Pampas. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- L'ampoule, qui éclairait cette dégringolade d'objets de toute provenance […] se balançait, poussiéreuse, au bout de son fil, sous la voûte basse où le salpêtre faisait des croûtes. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Il frotte ses mains poussiérieuses l'une contre l'autre pour ne pas salir son pantalon à cinq cents dollars [...]. — (Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, p. 003.)
- Ici et là, on voit des péniches accostées à des silos se remplir interminablement de grains poussiéreux. — (Jean Rolin, Chemins d'eau, Editions de la Table Ronde, 2013, chap. 33)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Vieux, démodé, dépassé, rétrograde, fermé au progrès ou à l'évolution.
- Programme, esprit poussiéreux, idées poussiéreuses.
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matheux
- (Populaire) Personne qui étudie et aime les mathématiques.
- Ma mère eut un cavalier de son lycée pour les bals, un gars dans le genre matheux boutonneux, bien aise qu’elle acceptât de danser avec lui, car il fauchait en dansant […]. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 423).
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bouseux
- (Péjoratif) Paysan.
- J’suis peut-être un bouseux mais c’est moi qui te nourris !
- Au départ, l’homme n’avait pas grand-chose pour lui : un physique passe-partout, un accent de bouseux galiléen, et surtout il venait de Nazareth, le trou du cul du monde. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, 2000, collection Le Livre de Poche, page 88)
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caillouteux
- Qui contient des cailloux.
- Cette rue, maintenant peu fréquentée, chaude en été, froide en hiver, obscure en quelques endroits, est remarquable par la sonorité de son petit pavé caillouteux. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- Cette nappe caillouteuse à sa base, présente en couverture un dépôt limoneux brun, argileux, fortement oxydé […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Seuls, dans un des versants caillouteux de la forêt, deux ou trois vieux hêtres accusaient, par quelques feuilles roussies prématurément, l’arrivée prochaine de l’automne et la mort de l’été. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Sens figuré) Style littéraire ou musical manquant d'harmonie, de fluidité.
- Développer une prose caillouteuse.
- (Sens figuré) Qui est d'une rudesse désagréable
- Figure-toi l’imagination la plus vagabonde, le cœur le plus amoureux, l’âme la plus tendre, l’esprit le plus poétique, sans cesse en présence de l’homme le plus caillouteux le plus atrabilaire. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Au moment où le docteur entrait, le malade, à demi dressé dans son lit, se renversait en arrière pour tenter de retrouver son souffle caillouteux de vieil asthmatique. — (Albert Camus, La Peste, 1947)
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nerveux
- Relatif aux nerfs et au système nerveux.
- Quelle est l’importance de la théorie de Pavlov sur l’activité nerveuse supérieure pour la philosophie marxiste-léniniste ? — (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953, page 164)
- Inspirée par le fonctionnement des cellules nerveuses des organismes vivants, la logique neuromorphique propose une alternative à la logique booléenne. Ces concepts introduits en 1943 ont conduit à des applications relativement limitées jusqu'à ce jour. — (Hervé Fanet, Micro et nano-électronique: Bases, Composants, Circuits, collection Technologie électronique, Paris : Éditions Dunod, 2006, page 367)
- Qualifie une personne qui a les nerfs sensibles ou irritables.
- Plus le cheval est irritable, nerveux ou craintif plus il faut être modéré dans l’emploi de la chambrière ; […]. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l’homme de cheval, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865, page 255)
- Cette femme est très nerveuse.
- Et aussi le mot « nerveux » quand il est appliqué à Lili prend son sens positif… « Elle est nerveuse » veut dire : « Quelle force vitale elle a, comme elle est vivante ! » — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 160-161)
- Qualifie un état de nervosité accidentelle ou passagère.
- Dès qu’il fut descendu de voiture, celui-ci, contrairement à toutes ses habitudes, ne monta pas directement à sa chambre, il entra dans le salon et s’y promena, le visage à l’orage, très agité, très nerveux, s’impatientant de ce qu'on ne servît pas. — (Revue des deux mondes, 1890, volume 102, page 502)
- Qui a de bons nerfs ; qui a de la force dans les muscles.
- Bras, corps nerveux.
- C’est un petit homme nerveux.
- Un cheval nerveux.
- (Sens figuré) Qualifie ce qui a de la fermeté, de la vigueur.
- Le pinot meunier, rouge aussi, régulier et rustique, atténue l’acidité mais donne des vins fins moins nerveux. — (Alain Ségelle et Monique Chassang, Les vins de France, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1999, page 63)
- Ce style, ce discours est nerveux.
- Qui est plein de nerfs et de muscles.
- Le pied est la partie du corps la plus nerveuse.
- (Cuisine) Qualifie une viande trop dure.
- (Foresterie, Menuiserie) Qui tend à se déformer après l’abattage, en particulier lors de son utilisation en menuiserie.
- Un bois est parfois qualifié de nerveux lorsqu’il se déforme au moment du sciage alors que ces déformations ne sont dues qu’à des tensions internes. Il peut également être qualifié de nerveux lorsque, pendant le séchage, les débits subissent des déformations dues à de grandes différences entre retrait radial et retrait tangentiel. — (Bois tropicaux, éditions Quae, 1983, page 24)
- Le mélèze développe un bois brun-rougeâtre, résineux, aux qualités mécaniques remarquables (pour les arbres de montagne) et de très bonne durabilité naturelle. Le mélèze de plaine aurait des propriétés mécaniques inférieures, mais serait aussi moins nerveux. — (CRPF Grand Est, Le mélèze d’Europe, 2005 → lire en ligne)
- Qualifie un charbon particulièrement dur.
- Le charbon à travers lequel on se frayait un passage était ce que les mineurs appellent nerveux, c’est-à-dire très-dur, — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
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macareux
- Oiseau marin de la famille des alcidés au plumage noir et blanc et au bec coloré, vivant en colonies dans les régions tempérées fraîches de l'Atlantique et du Pacifique nord.
- L’Islande est un lieu de séjour préférentiel pour les oiseaux de mer : sternes, macareux, fous de Bassan et bien d’autres. — (Hideko Bertrand, François Bertrand, Que notre monde est beau !, 2014)
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chatouilleux
- Qui est fort sensible au chatouillement.
- La plante des pieds est une partie très chatouilleuse.
- Je suis très chatouilleux.
- Qualifie un cheval qui est sensible à la cravache, à l’éperon.
- Ce cheval est chatouilleux.
- (Sens figuré) (Familier) Qui s’offense aisément ; qui se fâche pour peu de chose.
- Avant 1789, les gentilshommes verriers ne sortaient jamais sans leur épée, c’était toujours cette arme à la main qu’en présence de deux témoins se vidaient les querelles et différends qui souvent s’élevaient entre ces hommes, susceptibles et chatouilleux. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Mais il est un autre point où cette confession apporte à ma conscience un total apaisement ; un point sur lequel je me suis examiné avec plus de sévérité, et sans avoir atteint, pendant longtemps, je l’avoue aujourd’hui, à calmer cette conscience chatouilleuse. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 161-162)
- La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu’à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération. — (Johannes Westenfelder, Nicht Sprachschöpfer, sondern Sprachverwerter: San Antonio als Produkt der Crise de français, Kovač, 1991, page 20)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui exige des ménagements
- Une affaire chatouilleuse.
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ombrageux
- Qui produit de l'ombre.
- On a trouvé le moyen de dépouiller de leurs feuilles les ombrageux mûriers qui sont le plus bel ornement de la place Castellane, et cela, pour l'énorme et fabuleuse somme de vingt-cinq francs. — (L'Avenir de Port-Vendres, Collioure, Banyuls et de la région du 14 juin 1885)
- Se dit au propre des chevaux, des mulets, etc., qui sont sujets à avoir peur et à s’arrêter, ou à se jeter subitement de côté, quand ils voient leur ombre ou quelque objet qui les surprend.
- Tel un cheval ombrageux à qui on oublie de mettre les œillères.
- À l’aspect de ce monde si nouveau pour moi qui m’entourait à cette campagne, je me sentis d’abord d’une curiosité bizarre, triste et profonde, qui me faisait regarder de travers comme un cheval ombrageux.— (Alfred de Musset, La Confession d'un enfant du siècle, 1836, éd. GF 2010)
- (Sens figuré) Se dit d’une personne qui s’inquiète pour la moindre raison.
- Jean-Jacques Rousseau écrit bien ; mais par son caractère ombrageux, il était sujet à voir mal. — (Diderot)
- Très modeste d’ailleurs, d’une timidité longtemps ombrageuse, il lui avait suffi de rester en correspondance avec ses anciens professeurs et quelques amis nouveaux, au sujet des très remarquables mémoires qu’il envoyait parfois à l’Académie de médecine. Toute ambition militante lui manquait. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893)
- Ainsi l’avait-elle bien vite tourmenté par sa vanité un peu ombrageuse.— (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, Éditions Gallimard, France, 2013, page 36)
- (Sens figuré) Qui est porté à prendre ombrage, à s’offusquer pour un rien.
- C’est un homme fort ombrageux. Un esprit ombrageux.
- Ce que de pareilles confidences avaient dû coûter à une conscience ombrageuse et si longtemps fermée, je le devinais, et je le remerciai d’un geste attendri auquel il ne répondit que par un mouvement de tête. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 234)
- Rapace et vaniteux, retors et ombrageux, Clovis est le type même du voyou de haute volée, qui jalonnera toute sa carrière d’assassinats commandités, dans le plus pur style mafiosique. — (Pierre Lance, Alésia : un choc de civilisation, Presses de Valmy, 2004)
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sacrebleu
- (Vieilli) Juron familier marquant l’admiration, la colère ou l’étonnement.
- — Pour dire, il faut savoir.— Pour savoir, il faut réfléchir, et tu ne m’en laisses pas le temps ! Sacrebleu ! un peu de silence… et puis, que Léonard lâche la crosse de son revolver : ça me dérange. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Le vieux monsieur, perdant patience. — Sacrebleu ! Madame, vous ne voulez tout de même pas passer votre vie à regarder la même petite partie. — (Bernard Shaw, Retour a Mathusalem, pentateuque métabiologique, Éditions Montaigne, 1959, page 241)
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givreux
- (Commerce) Se dit d’une pierre précieuse ayant un ou plusieurs givres (éclat ou petite tache blanche).
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cheveu
- (Anatomie) Filament organique synthétisé par l’épiderme du crâne humain.
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, les lèvres d’un rouge vif, de beaux cheveux noirs et bouclés naturellement, des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur. — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Sais-je où s’en iront tes cheveuxCrépus comme mer qui moutonneSais-je où s’en iront tes cheveuxEt tes mains feuilles de l’automneQue jonchent aussi nos aveux. — (Guillaume Apollinaire, Marie, dans Alcools, 1913)
- Les cheveux humains viennent surtout de la Chine et du Japon où on peut se les procurer assez facilement. […]. Leur emploi, assez restreint, est limité à la fabrication des filtres, presses, des articles de maroquinerie et de voyage et à des articles de luxe. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Ses petits cheveux filasse, frisottants, hérissés autour du front, lui donnait un aspect farouche de méduse domestique. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Chevelure.
- Les jeunes filles relèvent leurs cheveux à la mode la plus nouvelle, avec des bouffantes sur le devant de la tête. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Sous son chapeau, à bords retroussés, apparaissaient, riches et crépus, des cheveux plutôt roux que blonds. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Par un mystérieux tour de force, il avait réussi à se raser et à lisser ses cheveux dorés. Son visage était tout à fait séraphique. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 262 de l’édition de 1921)
- Des dames viennent me voir parfois, accompagnées de demoiselles et de petites filles. Les unes enlèvent leur chapeau, et leurs cheveux nus apparaissent, mais leur visage perd sa bonté et son calme, car une tête sans chapeau frappe brutalement vos yeux comme une lampe sans abat-jour. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 21)
- Ses cheveux, étalés en frange sur le front, s’y déroulaient avec une élégance foraine du meilleur aloi. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Elle se poudra rapidement, passa un peigne dans ses cheveux, donna un coup d’œil prompt dans l’armoire à glace. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 10-11)
- […] autour d’elle sans cesse il tournait, occupé à la parer, à la parfumer, à la friser et il poudrait ses cheveux et il les teignait tour à tour de toutes les couleurs et il les disposait en guiches, en coques, en macarons, ornant le chignon tantôt de nœuds de rubans, tantôt de fleurs artificielles. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 58)
- (Sens figuré) (Familier) Difficulté.
- « Si c’est vraiment si beau, d’où vous venez, retournez-y. À moins qu’il y ait un cheveu. Eh ! bien, c’est précisément ce cheveu que nous voulons pas. Demi-tour. » — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 298)
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jeu
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du djongor de Bourmataguil.
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péteux
- (France) Peureux, pleutre.
- Il y a une femme malade. Il faut que je la sorte et que je la mette au soleil pour la réchauffer et pour empêcher que cette bande de péteux ne crève de peur. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 95)
- Toujours prêts comme ils disent à foutre le bordel, au restau, à la cafétéria, devant les portes des amphis, mais bien sages à l’intérieur, un de mes étonnements. Pourtant j’en avais vu des blablateurs de première dans mon café, et des agités sur leur scooter, des péteux en réalité, je ne pensais pas en trouver à la fac, naïveté. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, pages 386-387)
- Il est si péteux qu’il s’est laissé faire sans rien dire.
- Je commence à en avoir plein le dos de votre comportement de péteux ! Vous allez me faire le plaisir de me faire une bonne insulte, et de vous foutre en rogne une bonne fois pour toutes ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre II, épisode Les Classes de Bohort)
- Prétentieux et snob, qui se la pète.
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malicieux
- Qui a de la malice, qui est porté à nuire, à mal faire.
- Il est malicieux comme un singe.
- Intention malicieuse.
- Qui est porté à la plaisanterie.
- Un enfant malicieux.
- Son esprit malicieux égaie la conversation.
- Qui dénote un esprit espiègle.
- Il songe à tout, aux plus petites choses. Il crayonne de malicieux portraits, raconte avec enjouement des anecdotes spirituelles, […]. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- (Spécialement) (Vieilli) Qualifie cheval qui rue de côté, qui semble user d’adresse contre celui qui le monte ou qui l’approche.
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feu
- Phénomène calorifique et lumineux produit par la combustion d'une matière inflammable ; un des quatre éléments des Anciens. Note : Utilisé avec l’article défini : « le feu ».
- La maîtrise du feu est souvent considérée, avec celle de l’outil, comme une des caractéristiques qui distinguent l’homme de l’animal. — (Jacques Collina-Girard, Le feu avant les allumettes, Paris, éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1998, page 1)
- Brasier de petite envergure allumé à dessein pour éclairer, chauffer ou cuire.
- Lorsqu’une bande de baleines est signalée, la nouvelle se répand aussitôt dans tout l’archipel au moyen de feux allumés sur les montagnes ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 37)
- Ils arrivèrent à la grotte, tout le monde se les gelait sérieusement. Ils décidèrent de faire un feu pour la nuit. — (Eva Kavian, L'Homme que les chiens aimaient, ONLIT Éditions, 2016, page 98)
- Ils allumèrent des feux qu’ils entretinrent nuit et jour, et les hommes qu’on envoyait à la corvée du bois aux environs devaient tenir les loups en respect. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 271 de l’édition de 1921)
- Je m’habillai hâtivement et redescendis jusqu’à la salle à manger, la température était glaciale, le feu n’avait pas pris, je n’avais jamais été doué pour le feu, je ne comprenais rien à l’assemblage de bûches et de brindilles qu’il convenait de bâtir, c’était un des nombreux points qui me séparaient de l’homme de référence – mettons pour situer Harrison Ford – que j’aurais souhaité d’être, enfin pour l’instant la question n’était pas là. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 280)
- (En particulier) Incendie.
- En saison sèche, les Garde-bœuf suivent les feux de forêt et de savane, pour manger les animaux mis à nu par la disparition de la couverture herbacée. — (Jean Claude Ruwet, Les Oiseaux des plaines et du lac-barrage de la Lufira supérieure (Katanga méridional) : reconnaissance écologique et éthologique, Université de Liège & Fondation pour les recherches scientifiques en Afrique centrale, 1965, page 41)
- (Familier) (Par métonymie) Dispositif autonome destiné à produire une petite flamme (briquet, allumette, allume-cigare…).
- Prête-moi ton feu.
- Avez-vous du feu ?
- Y a-t-il du feu dans la voiture ?
- (Vieilli) Bougie allumée pour indiquer le temps durant une mise aux enchères publiques.
- Deux antres feux successivement allumés sur cette dernière somme s’étant éteints sans enchère, la maison dont il s’agit, a été définitivement adjugée à bail à M. Nicolas Lhérault, sus-nommé, […]. — (F. M. Sellier, Le manuel des notaires, Paris : Librairie Cotillon, 1841, volume 1, page 135)
- (Par métonymie) (Vieilli) Torche.
- Il nous guidait grâce au feu qu’il portait dans la main.
- Source de chaleur pour la transformation des aliments.
- Laissez cuire vingt minutes à feu doux.
- Appareil de cuisson des aliments, cuisinière.
- Des racines coupées et des feuilles de betteraves, bouillant dans une marmite sur le feu, mêlaient leur parfum âcre à l’odeur de renfermé qui semblait stagner dans les encoignures. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Si tu veux, j’ai encore de la soupe sur le feu.
- (Par métonymie) Endroit où l’on fait du feu.
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?— Bien certainement, j’aimerais mieux un bon lit et le coin du feu.— Le veux-tu, le coin du feu et le bon lit, avec le travail bien entendu ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- […] et l’on court se mettre en pantoufles et en robe de chambre pour popoter avec lui au coin du feu. — (Octave Uzanne, Les Zigzags d’un curieux, Maison Quantin, 1888, page 218)
- (Par métonymie) (Vieilli) Foyer ; famille.
- Viennent ensuite les pays dont la population a été déterminée par plusieurs méthodes indirectes, telles que l’énumération de toutes les personnes sujettes à un impôt quelconque ; celle des familles ou feux ; celle des maisons, qu’il ne faut pas confondre, comme on le fait souvent, avec la précédente […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La paroisse compte une trentaine de feux, assez peu de fidèles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Leur population totale, qui en 1504 ne dépassait pas 69 feux ou ménages, comme le précise un compte de cette époque, atteignait 175 feux en 1789 (100 pour Vaux, 40 pour Euilly et 35 pour Tétaigne). — (Georges Hubrecht, Le Bailliage de Mouzon à la veille de la Révolution et ses Cahiers de doléances, Bière, 1969, page 65)
- Le rôle des tailles de Barques pour 1719 porte 41 feux, dont 33 masculins ; celui de Marques : 66 feux, dont 56 masculins. — (Jacques Dupâquier, Statistiques démographiques du bassin parisien, 1636-1720, éditions Gauthier-Villars, 1977, page 530)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Lumière.
- Des feux tantôt roses, tantôt d’un bleu acide qui tournait au vert pomme, scintillaient à l’extérieur des Folies. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’hypothèse a été avancée d’une extinction des feux de la piste d’atterrissage au moment de l’approche de l’avion ; mais cette version n’est pas validée, les feux ayant, semble-t-il, été éteints après le crash, dans un mouvement de panique. — (Paul Quilès, Bernard Cazeneuve et Pierre Brana, Enquête sur la tragédie rwandaise (1990-1994), édition Assemblée nationale (rapport), décembre 1998, pages 216-217)
- (Sens figuré) Signal lumineux.
- Un officier de police traverse la rue pour donner une contravention à une dame n'ayant pas immobilisé son véhicule au feu rouge. — (Veronica Brathwaite, Arrête! Le feu est rouge!: Traverser en toute sécurité, Xlibris Corporation, 2013)
- Les signaux A45 et A47 sont accompagnés de feux clignotants rouges ou blancs. — (Claude De Bruyn, Feu vert pour le permis de conduire : Je réussis l’examen, De Boeck, 2008, page 80)
- (Par métonymie) (Familier) (souvent au pluriel) Dispositif électrique qui régule le flux des véhicules et des piétons à l’aide de lumière de différentes couleurs.
- Arrête-toi aux feux !
- Brûler un feu.
- (Par métonymie) Phare maritime.
- Le vendredi 13 mars, j’aurais dû apercevoir dans la soirée le feu de Sombrero, sur lequel je voulais atterrir […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le ciel, clair au départ de Saint-Louis, devient brumeux vers Dakar. Nous apercevons dans un trou le feu de la pointe du Cap-Vert, à 4 heures. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page84)
- (Par métonymie) Dispositif lumineux permettant de signaler la présence d'un véhicule ou d'un aéronef, ses changements de direction, ses arrêts.
- Le troisième feu stop est maintenant obligatoire.
- Les feux de croisement sont les seuls à servir en ville et sur route.
- Les feux de navigation équipent tous les avions, du petit appareil d'aéroclub au plus gros des avions de commerce.
- (Sens figuré) (Poétique) Étoile, corps céleste brillant.
- Les feux de la nuit.
- (Sens figuré) Éclat, scintillement.
- Dans l’azur à peine noirci du couchant, l’étoile du berger brillait d’un feu paisible, sans un scintillement ; l’air était calme […] — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Sens figuré) Saveur brûlante, en particulier d’un alcool.
- Le feu de l’absinthe.
- (Littéraire) Excitation ; passion.
- […] le prince Jean, monté sur un palefroi gris plein de feu, caracola dans la lice à la tête de sa suite joviale […] — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. VII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cette Gourguin était, comme l'on dit chez nous, un vrai chat noir, qui n’avait que la peau et les os ; toutefois, un grand feu d'esprit, et les plus beaux yeux, avec des manières hautaines : dangereuse, artificieuse, accusée de beaucoup de noirceurs ; […]. — (Élémir Bourges, « Prologue : Le mémoire d'Ivan Manès », avril 1871, dans Les Oiseaux s'envolent: et les Fleurs tombent, en feuilleton dans La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, Paris : Librairie Plon, novembre 1892 (A1 - T6), page 56 & Éditions Ligaran, 2015)
- Deux ou trois images de femmes rencontrées lui apparaissaient à l’imagination et il les suivait, d’abord pour se délasser. Puis tout le feu de ses vingt ans s’animait, tous ses sens sentaient (sic) ce que contient une femme qui passe. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 60)
- Ainsi songe Thérèse qui voudrait bien ne pas rejoindre les deux hommes ; mais dans le feu de la discussion, ils s'arrêtent au milieu de la route et gesticulent. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- L’âme de Wesley avait besoin d’un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, 1937)
- Les cerfs, bien qu’imbelles, se livrent des combats lorsque les feux de l'amour les y poussent. — (Les études classiques, volume 65, Université de Namur, 1997, page 124)
- Il y a, ô brahmane, trois sortes de feu qu’il faut abandonner, qu’il faut éloigner, qu’il faut éviter. Quels sont ces trois feux ? Ce sont le feu de l’avidité, le feu de la haine et le feu de l’illusion. — (Bouddha)
- Source d’excitation, de passion.
- Les disciples ont reproduit l’expérience du Sinaï : la Parole est un feu! — (Bruno Chenu, Disciples d’Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, page 81)
- (Littéraire) Passion, amour.
- Brûlé de plus de feux que je n'en allumai (…) — (Jean Racine, Andromaque, 1667)
- De mes feux mal éteints je reconnus la trace, Je sentis que ma haine allait finir son cours,Ou plutôt je sentis que je l’aimais toujours. (ibid.)
- (Argot) (Par ellipse) Arme à feu, pistolet.
- (Militaire) Tirs, lors d’un combat.
- — Il fallait vivre sous Louis XIV ; on passait son temps à la cour, dans la meilleure compagnie du monde, avec madame de Sévigné, M. le duc de Villeroy, M. le duc de Saint-Simon, et l’on n’était avec les soldats que pour les conduire au feu et accrocher de la gloire, s’il y en avait. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Notre régiment était presque à couvert du feu des Russes par un pli de terrain. — (Prosper Mérimée, L’Enlèvement de la redoute)
- Un capitaine réglait le feu : « À vous, Judin ! » Le petit lignard visait soigneusement, lâchait la détente. — (Paul Margueritte et Victor Margueritte, Le Désastre, Plon-Nourrit & Cie, 86e édition, page 168)
- M. de la Ferté s’était séparé de la première demi-section, qui avait obliqué vers la gauche, avec ordre pour Saumabère, dès qu’il entendrait les premiers coups de fusil, d’exécuter un feu à cartouches comptées, afin de donner à l’adversaire qu’il était tourné, ce qui en forêt est le prélude immédiat de la débâcle. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, réédition Cercle du Bibliophile, page 244)
- Le feu des fusils Mauser commença ; ce fut un vacarme épouvantable dans lequel on percevait le ronflement des obus à la lydite, le crépitement des fusils Metford, les éclats des mitrailleuses boers et les sifflements des Mauser. — (Le Mémorial d’Aix, 25 janvier 1900, page 1)
- En cueillant dans les blés le coquelicot rougeLa blanche marguerite et le bleuet si bleu– Ces couleurs du drapeau ! – parmi le blé qui bouge,Songez à nos soldats qui sont tombés au feu ! — (Marie Cassabois, Les Chants de l’écolier, Voix des tombes ; Édouard Privat, Toulouse, 1934, page 94)
- Il a sorti son feu et il a fait feu. — (Jean-Marc Agrati, Le chien a des choses à dire, On foutait que dalle)
- (Sens figuré) (Argot) Enthousiasme, excitation.
- L’autre jour les MCs ont mis le feu à la salle.
- Allumer le feu et faire danser les diables et les dieux. — (Pierre Jaconelli, Allumer le feu)
- (Athlétisme) (Par ellipse) Coup de feu, signal sonore qui autorise le départ d’une course. Départ d’une course.
- Dans les starting-blocks les coureurs attendaient que le feu retentisse pour partir.
- Il est parti dès le feu, sans attendre.
- (Sens figuré) Urgence, presse.
- Y a pas l’feu.
- (Familier) Il a le feu aux fesses.
- (Astrologie) Élément astrologique qui comprend les signes Bélier, Lion et Sagittaire.
- (Familier) Utilisé pour exprimer que quelque chose est génial.
- C’est le feu les licornes !
- Armoiries avec un feu (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant un ensemble de flammes dans les armoiries. Il est toujours représenté flammes vers le chef. Certains auteurs blasonne le nombre de flammes (trois d’ordinaire). Il peut être meuble seul ou utilisé en complément d’un autre (marmite par exemple). On le trouve également dans des meubles composites mais il porte alors un nom différent : immortalité pour le phénix, patience pour la salamandre. À rapprocher de flamme.
- Écartelé : au 1 d’azur à la tête de loup d’or, au 2 d’or au feu de gueules, au 3 d’or à l’enclume de gueules et au 4 d’azur à la tête de lion d’or, qui est de la commune de Robert-Espagne de la Meuse → voir illustration « armoiries avec un feu »
- (Régional) Brûlure de la peau.
- — Va-t’en à l'Hardilas, dit-elle, et ramène Julie la Rouge qui traite pour le feu. Il faut tout essayer. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Théâtre) Gratification accordée à chaque représentation.
- À la suite de cette représentation mémorable, le théâtre resta fermé pendant deux jours. Argent et relâche furent employés en banquets que j'offris, Amphytrion magnifique, à la troupe et aux habitués des coulisses. Je ne répondrais même pas que mes feux de quinze cents francs aient suffi pour acquitter la carte. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, tome 1, 1867)
- Un sociétaire à part entière gagne trois mille six cents francs par mois, plus cent cinquante francs « par feu », c’est-à-dire chaque fois qu’il joue. — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 239)
- Il trafiquait, par procuration, sur les billets, et il s’en était attribué, comme feux de directeur, un certain nombre qui lui permettait de dîmer les recettes. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
-
montueux
- Qui comporte des montagnes, des collines.
- La région était montueuse, avec des bois de sapins et des plateaux dénudés. Des fermes nombreuses parsemaient les pentes ; les collines étaient profondément tranchées par des gorges. — (H.G. Wells, La Guerre dans les Airs, 1908 - Traduit en 1910 par Henry-D. Davray & B. Kozakiewicz, Mercure de France, éd. 1921, page 102)
- J’avais emporté quelques provisions pour déjeuner, et je m’assis auprès d’une de ces sources minces, fréquentes dans les pays montueux, fil grêle et rond d’eau claire et glacée qui sort du roc et coule au bout d’une feuille disposée par un passant pour amener le courant menu jusqu’à sa bouche. — (Guy de Maupassant, Histoire corse dans Contes divers, 1881)
- Nous apercevions de temps en temps une île montueuse, si légère en sa masse, si transparente, qu'on eût dit qu'elle était faite de la pâte sèche des nids de guêpes et qu'elle voguait sur les flots. — (Maurice Bedel, Le laurier d’Apollon, 1936, II, 3)
- Il devint pour tous le peintre des sommets, des vallées, des crêtes. C’étaient sur des arrière-fonds montueux que ses rares portraits de jeunes filles se détachaient, imitant du reste leurs sévères géométries. — (Stefano Massini, Le livre des mots inexistants, Globe, Paris, 2019, page 116)
- Qui a la forme de montagnes, de collines.
- La masse entière des arbres ne formait que de longs escarpements montueux et noirs, au pied desquels on distinguait les sinuosités blanchâtres des allées. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 225)
- Sa face, maigre et allongée, semblait creusée par le coup de pouce d’un sculpteur puissant ; le front montueux, les arcades sourcilières proéminentes, le nez en bec d’aigle, le menton fait d’un large méplat, les joues accusant les pommettes et coupées de plans fuyants, donnaient à la tête un relief d’une vigueur singulière. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. I ; réédition 1879, p. 11)
-
érugineux
- Dont la couleur est analogue (semblable) à celle de la rouille du cuivre (le vert-de-gris).
- pseudomembraneux
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fastidieux
- Qui cause de l’ennui, qui est insipide.
- Or, plus la vie est facile, plus ces occupations sont fastidieuses, à moins d’appartenir à la secte des quakers-tourneurs, à l’honorable corps des charpentiers ou des empailleurs d’oiseaux. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre deuxième)
- De fastidieuses productions de généalogies, de froides disquisitions sur les faits, d'insipides vérifications de dates sont les charges et les servitudes de l'écrivain. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 3e partie, livre 19, chap. 1, Paris, chez Boulanger et Legrand, 1851, tome 3, p. 4)
- Il remâchait, avec une sorte d'amère délectation, les heures de pourchas fastidieux, à l'affût de la poire charitable et tapable. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
- Eh! bien, ne reculant devant aucune tâche si fastidieuse fût-elle, ils pourvoiront, d'eux-mêmes, à la diffusion de ces ouvrages, en s'en faisant les traducteurs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- "[…]. J’avais un nombre limité de Lego beige et marron, alors ça a été un peu un défi pour représenter Mars. De même, la reproduction du robot en Lego n’a pas été facile", développe-t-il. Il a fallu, ensuite, prendre des centaines de photos puis les assembler et ajouter des effets sonores afin de créer la vidéo. "C’est un travail fastidieux", reconnaît Tyler Walsh. — (Thibault Jourdan, Un Winnipégois réalise une vidéo de Perseverance sur Mars avec des blocs Lego, radio-canada.ca, 6 mars 2021)
-
loculeux
- Synonyme de loculaire.
- Conceptacles tuberculés, loculeux, tubercules perforés contenant de peridioles hyalins avec des filets articulés. — (Jan Kops, Jan Christiaan Sepp, Herman Christiaan Van Hall, Flora batava - Volume 8, 1844)
-
intraveineux
- (Médecine) Qui se fait dans l’intérieur d’une veine.
- L’urographie intraveineuse montrait, de son côté, une dilatation de l’uretère, le non-fonctionnement du rein droit cependant que la radiographie du thorax révélait des métastases circutuelles… — (Michel del Castillo, Le Vent de la nuit, éditions René Julliard, 1972, troisième livre, douzième chapitre)
- La peroxydase du raifort en intraveineux ne passe pas dans le tissu cérébral, alors qu’elle diffuse très facilement dedans lorsqu’elle est injectée dans le LCR et pompée par les astrocytes. — (Jean-François Vibert, Alain Sebille, Marie-Claude Lavallard-Rousseau, Neurophysiologie, 2019, page 56)
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désastreux
- Qui constitue un désastre.
- Événement désastreux. — Mort désastreuse.
- Qui cause des désastres.
- Je suis une maîtresse de maison désastreuse, mais je rattrape le coup en mettant tout en place à la one again. — (Adama Mané, Rêveuse... en sursis, Les Éditions Numeriklivres, 2012)
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vieux
- D’un certain âge (relatif à un autre).
- Je suis le plus vieux de ma classe.
- Un vieil homme, une vieille femme.
- De vieilles gens.
- La grand-mère, tellement vieille qu’on ne voyait plus ses yeux, dormait dans un antique fauteuil, au haut duquel perchait une pie. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Dernièrement, j’avais eu la maladresse de m’enrhumer en pleine chaleur. Voilà pourtant ce que c’est que de devenir vieux : on ne peut résister à rien. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 125)
- Il ne rendait visite qu’à sa mère et encore, cette dernière, entourée de vieilles personnes ridicules et sujette elle-même à des radotages, lui agaçait les nerfs […]. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Le vieillard, c’est l’anormal. L’abîmé. Le déjà plus là. Le rêve l’ignore. On ne se rêve pas vieux. On ne pense pas sincèrement à « quand on sera vieux ». Même vieux, on ne se pense pas vieux. Quelqu’un a-t-il déjà dit que l’inconscient ne vieillit pas ? Tout enterrement est celui d’un jeune homme. (Ou d’une jeune fille.) — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 294)
- Ancien, qui existe depuis longtemps.
- De vieilles rapsodies.
- Les vieilles coutumes.
- Un vieux proverbe.
- De vieux papiers, de vieux parchemins.
- Ce mot, ce terme est vieux : Il a cessé d’être en usage.
- Une vieille locution, le vieux langage.
- Ce qui m'amène à vous parler de la marotte de mon ami-prêtre homme de théâtre. Lui, c'étaient les vieilles choses. Vieux habits, vieilles chaises, vieux livres, vieilles voitures. Il fallait lui servir à manger du vieux fromage dans de vieilles assiettes, il buvait du vieux café dans de vieilles tasses, parlait des vieux pays, de vieilles traditions et se peignait avec un vieux peigne. Pourtant, de ma vie, je n'ai rencontré un homme si jeune. — (Félix Leclerc, Moi, mes souliers, 1955, I, 6)
- Chez les possédants, l'agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l'ouvrier. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- Qui appartient à une époque passée ou dépassée.
- D'abord, les transformations de la vieille Autriche qu'il évoque avec mélancolie, son charme suranné, la tradition artistique de Vienne qui se maintient d'abord dans les années trente alors que les nationalismes sont de plus en plus virulents, mais qui ne survivra pas à l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne hitlérienne en 1938 [...]. — (Nuit blanche, n° 163, été 2021, page 46)
- Qui a l'apparence de la vétusté ou les dehors de la vieillesse.
- Les gendarmes étaient venus à pied, par sept kilomètres de vieux chemins. — (Joseph Jolinon, Marie Bourgogne, Éditions Didier Richard, 1931, page 190)
- Il a un air vieux.
- Être vieux avant l’âge : Présenter prématurément des symptômes de vieillesse.
- S’emploie avec les adverbes plus et moins, et autres semblables, pour marquer la différence d’âge entre deux personnes ou choses.
- Il n’a que vingt ans, et vous en avez vingt-cinq, vous êtes plus vieux que lui.
- Il n’est pas si vieux que vous.
- Il est plus vieux que lui de six ans.
- Personne qui exerce une profession, un métier, qui mène un certain genre de vie depuis longtemps.
- Vieux magistrat.
- Vieux capitaine.
- Vieux soldat.
- La vieille garde.
- Un vieux garçon, une vieille fille : Un garçon, une fille qui a passé la jeunesse et qui est encore célibataire.
- Un vieil ami : Un ami de longue date.
- Nous sommes de vieux amis.
- De vieux époux : Des époux qui sont mariés depuis longtemps.
- Sert aussi à marquer les anciennes habitudes, et surtout les habitudes vicieuses.
- Vieil ivrogne.
- Vieux débauché.
- S’emploie familièrement dans des phrases de dénigrement.
- Vieux coquin.
- Vieux sorcier, vieille sorcière.
- Vieux fou, Vieille folle.
- Vieux radoteur.
- Vieil avare.
- Tiens, c'est toi, vieille saleté, crie-t-il, tu n'es donc pas mort? — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Tous les quarts d'heure,Un paon siffleurNous traite de péquenots, de vendus, d'abrutis,De vieux débrisEt j'en oublie. — (Les Frères Jacques, chanson « La gavotte des bâtons blancs »)
- S’emploie pour exprimer la vénération qu’inspire le nom d’un homme célèbre mort depuis longtemps, en laissant une grande renommée.
- Le vieux Corneille.
- Le vieil Homère.
- (Sens figuré) Un homme de la vieille roche, noblesse de vieille roche. → voir roche
- Par comparaison et opposition à nouveau.
- La vieille ville.
- La vieille cour.
- Du vin vieux.
- La vieille mode.
- Vieux style. → voir style
- Choses qui sont usées, principalement des habits, des meubles, par opposition à neuf.
- Vieil habit.
- Vieux chapeau.
- Vieux linge.
- Vieux coffre.
- Vieille tapisserie.
-
bitumeux
- Qui a la consistance du bitume.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.