Dictionnaire des rimes
Les rimes en : goglu
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "goglu".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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goulu
- Qui aime à manger, qui mange avec avidité.
- Toutes les femmes semblent échappées d'un carême ; elles se jettent à la viande, goulues; et pleines, et repues, elles laissent négligemment échapper « qu'un rien les indigestionne. » — (Edmond de Goncourt & Jules de Goncourt, Histoire de la société française pendant le directoire, 1864, 3e éd.p.189)
- Pourtant, si l’on avait l’artDe m’accommoder au lardUn bon plat de ces lentilles,Si petites, si gentilles,J'aurais le tort qu’ÉsaüA eu, Aussi goulu que velu. — (Arm. Gouffé, Chanson)
- (Par extension) Avide.
- Donnez-moi cette main qu’il ne baisera plus,Je veux la dévorer de mes baisers goulus. — (Paul Scarron, D. Japhet d’Arm. III, 4)
- C'est que chacun n'a pas cette amitié goulueQui n'en veut que pour soi. — (Molière, Éc. des femmes, II, 3)
- Sous la moustache blonde du grand gaillard, ses lèvres goulues cherchaient la bouche voluptueuse, cependant que l’autre, sans s’attarder à des bagatelles inutiles et connaissant la valeur du temps, troussait vigoureusement les jupes. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le cocher contemplait Thérèse avec une attention goulue. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
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réapparut
- Troisième personne du singulier du passé simple de réapparaître (ou réapparaitre).
- Lorsque la terre réapparut, ce fut à l’entrée du détroit de Magellan. — (Jules Verne, Maître du monde, 1904)
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foutu
- (Familier) Hors d’usage, cassé.
- Cette montre est foutue.
- Tordu, mais pas foutu.
- (Familier) Dont l'avenir est compromis.
- Le téléphone avait sonné plusieurs fois, des cons qu'elle n’avait pu s’empêcher d’envoyer aux pelotes, quelle importance puisque de toute façon, sans le moineau, l’émission était foutue. — (Janine Boissard, Loup, y es-tu?, Éditions Robert Laffont, 2009, chapitre 57)
- On abordait ce qu'il est convenu d'appeler le petit jour ; l'heure des insomniaques, des vrais. L'heure à laquelle on se dit que, si on ne s'est pas encore endormi, c'est foutu... — (Pascal Lesur, Les morts ont la vie dure, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 225)
- (Familier) (Péjoratif) Fait, agencé, vêtu.
- Puis une vague cousine de province, voile noir, mais foutue comme quatre sous. Genre pedzouille. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XII, Série noire, Gallimard, 1956, page 110)
- (Familier) Utilisé pour donner une valeur péjorative et emphatique au substantif qu’il accompagne.
- Il fallait encore gagner du temps mais, cette fois, je perdis pied : – Hein, dis donc, hé ! au fait, le moine maudit, qu'est-ce qu'il glandait, ce nase, ce radis noir, ce foutu ratichon ? — (Frédéric-H. Fajardie, « Panne sèche », dans Chrysalide des villes, Paris : Manitoba-les Belles lettres, 1999)
- J’ai expliqué au consul que j’avais tout fait, toute ma vie, à mes risques et périls, rien de nouveau, donc : allez, qu’il me donne ce foutu passeport ! — (Jorge Semprún, Exercices de survie, 2012, page 89)
- Tu n'es qu'un chichiteux, lui dit sa mère, un emmerdeur, précisent les autres membres de sa famille et ses amis, une foutue buse, déplore sa compagne. — (Sylvie Germain, Brèves de solitude, Éditions Albin Michel, 2021)
- (Familier) (Péjoratif) Capable.
- Il est foutu de tout casser.
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dévêtu
- Participe passé masculin singulier de dévêtir.
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cocu
- Dupé, trompé, victime d’infidélité conjugale.
- …il la conduirait devant le maire et devant le curé, se disant à lui-même, en manière de consolation, que, s’il était dans son destin de devenir cocu, il le serait certainement moins longtemps que s’il avait suivi l’exemple de ses anciens camarades et s’était comme ces derniers marié vers la trentaine. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- « Cocu » est un mot pour les riches. Moi, si ça m’arrivait, je ne serais pas cocu, je serais malheureux. — (Marcel Pagnol, La Femme du boulanger, 1936)
- Félicienne, disait-il, avait d’abord épousé un joueur de boules « professionnel » qui la quittait souvent pour aller triompher dans les concours, et c’est à cette occasion que j’appris le mot « cocu ». — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 371)
- — Regarde : toi et moi, on vient de se sortir d'un nombre d’emmerdements que même un polygame cocu il aurait pas eu assez de femmes pour faire moins bien. — (Sébastien Gendron, Road Tripes, Éditions Albin Michel, 2013, km 1245)
- On ne dit jamais d'une star qu'elle est alcoolo et cocue comme pas deux, on écrit : « D'aussi loin qu'elle se le rappelait, Simone avait toujours aimé les bons vins » et après on écrit : « D'aussi loin qu'il se le rappelait, Yves avait toujours eu beaucoup de succès auprès de la gente féminine. » — (Isabelle Alexis, Ta vie est belle : On n’a jamais conscience de son bonheur, éditions Flammarion, 2013, chap. 4)
- (Par antiphrase) Chanceux, veinard.
- Alors toi, aujourd'hui, tu es vraiment cocu, tu pourrais jouer les yeux fermés !
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cabus
- À tête pommée, en parlant de chou, de laitue, de rose.
- Mon oncle, sans vous commander, passez au jardin, rapportez-m’en quelqu'un, de ces bien pommés, bien cabus ! — (Pourrat, Gaspard des Montagnes, 1925, p. 242)
- La laitue cabusse, ou pommée. Sa feuille s'arrondit & tend d'elle-même à faire la pomme. Ce nom est devenu générique — (Encyclopédie œconomique ou Systême général : 1° d'économie rustique [...] 2° d'économie domestique [...] 3° d'économie politique [...], 1771, tome 9, page 40)
- La rose cent-feuilles (rose cabusse) est sans contredit la plus belle rose du monde — (Ludovic Chirat, Étude des fleurs : botanique élémentaire, descriptive et usuelle, 2e édition, Lyon, 1855, tome 3, pages 814-815)
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complu
- Participe passé masculin singulier de complaire.
- heuuuuuuuuuuuuuuuu
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campus
- (Éducation) Vaste ensemble de bâtiments universitaires.
- Retrouvez dans cette rubrique toutes les infos concernant la vie sur le campus : la culture, le sport, la restauration et logement, la santé et social. — (www.univ-tlse2.fr)
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élut
- Troisième personne du singulier du passé simple de élire.
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descendue
- Participe passé féminin singulier de descendre.
- Qu’un inconnu se présentât, les chiens s’imaginaient tous trois que le quidam en voulait à leur nourriture, laquelle ne leur était descendue que le matin, au réveil d’Abramko. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
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ictus
- (Médecine) Atteinte subite d’une maladie.
- Cependant la santé du roi Louis donne depuis quelques années de sérieuses inquiétudes. […]. En mars 1480, il présente aux Forges, près de Chinon, une première attaque, un premier ictus. — (Docteur J. Colombe, Portraits d’ancêtres - I - Jacques Coitier, Hippocrate revue d'humanisme médical, janvier 1949, n° 1, page 20)
- Accentuation forte d’un mot, d’une syllabe ou, dans un vers, d’un pied.
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fourbu
- (Médecine vétérinaire) Qualifie un équidé ou bovidé qui a une inflammation du tissu réticulaire du pied.
- ...un grand bai, qui aurait eu des chances, si on ne l’avait pas fourbu à l’entraînement. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- (Par analogie) Qui est harassé de fatigue.
- Dites donc, vous autres, – les apostropha-t-il […], – je meurs de fatigue, et je ne me tiens plus sur les jambes d’avoir été si longtemps en selle. Impossible de vous accorder une seule seconde d’entretien, je suis fourbu, esquinté. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 31 de l’édition de 1921)
- Nous sommes entrés dans un champ de blé où nous nous sommes laissés tomber par terre, fourbus, comme des rosses à bout d’haleine. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 187, 2012)
- (Par analogie) Usé.
- Rodolphe jeta un regard de pitié sur une paire de bottes fourbues. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
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rendu
- (Commerce) Qui est remis à destination. (Voir aussi rendu Rouen.)
- Cette barrique de vin coûte tant, rendue à Paris, rendue à domicile.
- Qui est arrivé à destination.
- Il n’y a plus qu’un petit quart de lieue d’ici chez nous, nous voilà bientôt rendus.
- La visite d'un Velpeau, d'un Nélaton, d'un Andral, coûte à peine quelques centimes par malade à l'Assistance publique parce que les malades sont tout rendus, réunis, alignés sous la main du docteur. — (Edmond About, Causeries, 1865)
- Sa petite-fille, encore plus douce et plus dorée dans l’air matinal que la nuit dernière, s’arrêta pour lui dire : « Il est rendu, votre cousin, Monsieur… Mais il n’aura plus à attendre longtemps, avec les événements ! » — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, pages 236-237)
- Qui est las, fatigué, qui ne peut plus marcher ; fourbu, crevé.
- L’équipage suait, soufflait, était rendu. — (Jean de La Fontaine, Le Coche et la Mouche, 1663, Livre VII, Fable 9)
- Depuis deux jours les voyageurs marchaient à travers des chemins exécrables, dormant à peine, ne s’arrêtant que le temps strictement nécessaire pour prendre un peu de nourriture, nous l’avons dit, ils étaient rendus de fatigue ; […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- La méchante femme était en nage, était rendue, sans avoir eu le plaisir de m’attraper seulement du bout de son fouet. — (Comtesse de Ségur, Mémoires d’un âne, 1860)
- Elle l'eût encore préféré veule, comme cet après-midi, rendu de fatigue, anéanti, dormant, inerte, mais en songeant plus à rien.— (Jean Richepin, La Glu, 1881, réédition 2010 chez José Corti, page 144)
- (Beaux-arts) Qualifie des objets ou des détails bien étudiés et rigoureusement exprimés.
- Un dessin, un modèle bien rendu.
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interrompue
- Féminin singulier de interrompu.
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imbu
- Qui est pénétré d’une idée, d’un sentiment.
- Chacun d'eux doit en être imbu dès l'enfance, et il n'y a peut-être pas un autre exemple d'une morale qui soit à la fois l'objet constant de la science et la base officielle de la politique. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d'Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- […]; vous voyez dans toutes les œuvres qui l'ont remplie le sentiment de la force et de la grandeur héroïque. L'artiste est imbu : il ne songe pas à autre chose. — (Hippolyte Taine, Philosophie de l’art, Germer Baillière, Paris, 1865, page 26-27)
- Le cens, qui accordait à deux cent mille privilégiés le droit de vote, irritait le peuple, qui, imbu des théories socialistes, demandait que l'État lui fournît du travail. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Je parie qu'il est imbu d'idées humanitaires, sociales et autres... du même genre. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- C'est alors que l'on commence à boire d'une façon plus suivie; à l’œnolisme aigu, succède peu à peu l’œnolisme chronique que nous constatons le plus souvent aujourd'hui, du moins chez l'ouvrier qui, imbu du préjugé que le vin donne des forces, arrive à boire, en moyenne, de 2 à 3 litres de vin par jour. — (Paul Carnot & Etienne Lancereaux, Intoxications, J.-B. Baillière et fils, 1907, p. 209)
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étendue
- (Didactique) Dimension d’une chose en longueur, largeur et profondeur.
- Celui qui, au sommet de l’Etna promène à loisir ses yeux autour de lui, est principalement affecté par l’étendue et par la diversité du tableau. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire)
- À l’inverse, l’étendue de telle plaine divisée en une mosaïque de parcelles culturalement distinctes se verra différenciée par des contenus, eux aussi dotés d’attributs géométriques et de surface […] — (Yves Poinsot, Comment l’agriculture fabrique ses paysages, Karthala Éditions, 2008, p. 15)
- (Philosophie) Le volume des choses. Peut s’entendre des trois dimensions.
- (Plus courant) Superficie d’une chose.
- Dans les vallées de la Meuse et de la Chiers, il existe également de belles prairies qui sont souvent d’une étendue immense. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 100)
- […] l’armée permanente de l’Islande se réduit à deux policemen, dont les gourdins suffisent à maintenir l’ordre le plus parfait sur toute l’étendue du territoire. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, page 48)
- C’est ainsi qu’à la ferme de la Faille près de Sainte-Marie-en-Chaux […] le Ranunculus fluitans déploie seul ses longues chevelures sur de larges étendues, masquant presque totalement les galets du fond. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 61)
- En haut, des milans planaient au-dessus des arbres et franchissaient l'étendue lisse du Nil, […]. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Absolument) — La bise enfile l'étendue, houle dans les sapinières à longue et morne plainte. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Ampleur.
- L’étendue du pouvoir, de l’autorité. - L’étendue de ses devoirs.
- Il voudrait donner à l’application de cette loi plus d’étendue qu’elle n’en doit avoir.
- Cette proposition, prise dans toute son étendue, serait fausse.
- Il connut alors toute l’étendue de sa misère.
- Un esprit d’une grande étendue, d’une vaste étendue.
- Une voix d’une grande étendue.
- Sa voix manque d’étendue.
- Il a une grande étendue de connaissances.
- L’étendue du mal, du danger.
- L’étendue d’un discours, d’une dissertation : Sa longueur.
- Vous devriez donner un peu plus d’étendue à ce chapitre.
- Longueur d’un temps, sa durée.
- Dans l’étendue de tous les âges, de tous les siècles.
- La vie de l’homme est d’une étendue bien bornée.
- (Optique) Produit de la surface éclairée, par l’angle solide sous-tendu par cette surface.
- L’étendue est proportionnelle à la luminosité. — L’étendue géométrique de l'interféromètre sphérique de Fabry-Perot.
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joufflu
- (Familier) Qui a de grosses joues.
- Petit-Pierre paraissait plus avisé que ses frères ; mais autant ceux-ci étaient gros, joufflus et vermeils, autant il avait l’air maigre, chétif et pâlot. — (Charles Deulin, Manneken-Pis)
- Une colossale figure du « Temps », soulève Terre et cadran sur ses vigoureuses épaules, tandis que des anges joufflus, des Amours pour mieux dire, se jouent tout autour, voletant et dégringolant jusque sur le fronton. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, 1923)
- Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chap. 1)
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aperçue
- Participe passé féminin singulier de apercevoir.
- L’art apparaît comme une pénétration de l’objectivité qui s’applique à la donnée aperçue pour la décorporaliser. — (Revue d’esthétique, 1955, volume 8, page 65)
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canut
- (Lyonnais) (Soierie) Ouvrier tisserand de soie travaillant sur un métier à tisser, au XIXe siècle.
- Les canuts n’ayant pas de vinAux Charpennes courent soudain. — (Complainte historique sur le triste événement arrivé dans la ville de Lyon au mois d’août 1786, occasionné par une révolte faite par les ouvriers en soye et garçons chapeliers, manuscrit, août-septembre 1786, Bibliothèque municipale de Lyon)
- Un canut travaille tout le jour dans le mauvais air, gagne vingt sous, et meurt de faim. […]. Un canut est libre direz-vous ? Libre de quoi, s'il vous plait ? Libre de se promener, s'il a le temps ; de boire, manger ? s'il a de quoi de vivre ? pas toujours ; de se tuer ? davantage, si on ne l'empêche pourtant : c'est un esclave lié, garrotté par la misère, la faim, le froid, la loi, les gendarmes, tous maîtres qui ont la main rude et d'entrailles peu, sans compter le fabricant, qui par métier les a de bronze. — (R. T. (anonyme), « Variétés : Boutade », dans la Bibliothèque universelle des sciences, belles-lettres et arts, rédigée à Genève. 1832 - tome 1 : Littérature, Genève : Imprimerie de la Bibliothèque universelle & Paris : chez Rossance père, page 420)
- Je suis entré chez un canut pour demander mon chemin ; l’homme dormait sur son métier — pauvre figure jaunâtre, maigre, avec une barbiche noire, des yeux battus. — Beaucoup de ces ouvriers doivent travailler debout ou courbés, ce qui est malsain. Ils ne font pas d’économies, et les chômages sont terribles. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Le bruit des métiers semblait être la respiration de maisons vivantes, les grandes maisons de canuts, avec rien d’autre que les fenêtres et cette respiration. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 73)
- Mais, tenez, il y bien plus grave. Vous pensez amadouer le correspondant de quartier d’un grand quotidien, au détour d’un zinc, en vous disant que deux grands blancs l’apprivoiseront et que le communiqué que vous souhaitez voir publier le lendemain est sur les bons rails — ouf, merci Robert ! — et vous voilà embarqué dans une discussion où les canuts débaroulent en armes de la colline, où Laurent Mourguet rive son clou à Érasme en personne et où vous vous demandez si votre interlocuteur ne serait pas, si ça se trouve, le prochain lauréat du prix de l’Association des Écrivains lyonnais. — (Robert Luc, Contes du gros caillou, Éditions Lyonnaises d’arts et d’histoire, 2000, page 3)
- (Par extension) Personne très pauvre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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imbue
- Féminin singulier de imbu.
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malentendu
- Paroles ou actions prises dans un autre sens que celui où elles ont été dites ou faites.
- Les fraises des bois et le petit verre de jaune ou de verte — au choix — qu'on vous verse au café, dissipent un peu ce léger malentendu. — (Schweizer Alpen-Club, L'Echo des alpes, page 360, A. Jullien, 1894)
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels. […]. Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé ; […]. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.31)
- Ainsi tous les points ayant donné lieu depuis cinq ans à quelque malentendu, soit en France, soit à l’étranger, ne serait-ce qu’exceptionnellement, ont été l’objet d’explications supplémentaires. — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. i-xii)
- Le philosophe doit éviter les ambiguïtés ou les plurivocités, et décider du langage qu'il entend au juste parler. Dans le cas contraire, les portes sont grandes ouvertes aux malentendus. — (Robert Zimmer, Petites distractions philosophiques: Comment apprendre à penser sans jamais s'ennuyer, Librairie Vuibert, 2017, chap. 1)
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autobus
- (Transport) Véhicule de transports en commun, sur des lignes urbaines régulières, comptant des places pour voyager assis et d’autres pour voyager debout.
- À toute allure les autobus, les omnibus et les charrettes de commissionnaires voituraient malles et valises vers la gare ; sur les quai envahis, l’exode des hiverneurs d’élite se heurtait à la bousculade des voyageurs de toute espèce. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, T. 2, p. 260)
- Il haussa les épaules, et, lentement, tête baissée, il se dirigea vers la rue Drouot où il savait trouver son autobus. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 21)
- De volumineux autobus arrivent, chargés à craquer : leur toit est même garni de paysans hilares assis en rang, à la place des marchandises, comme sur une impériale. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le voyage de Zaheira fut pénible. L’autobus était bourré de paysans chargés de lourds paniers, de sacs de victuailles et accompagnés d’une marmaille d’enfants. Il cahotait sur toutes les ornières de la route. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Avec 56 lignes et 2 navettes, le réseau d’autobus est particulièrement bien développé sur le territoire métropolitain.
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dévolu
- (Droit) Transféré d’une personne à une autre, qui est échu à quelqu’un.
- De temps en temps les sauvages m’invitaient à descendre et à me laisser tuer avant la fin du jour, afin de leur épargner la peine de me dépecer pendant la nuit. J’étais dévolu pièce par pièce aux différents chefs dont chacun désignait celle qu’il voulait avoir. — (Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- Pierre Savary avait au surplus l'administration des fiefs de Boutervilliers et de la Grimbardière, dévolus à ses enfants sur la succession de sa femme. — (Jean-Claude Waquet, Les Grands maîtres des eaux et forêts de France de 1689 à la Révolution, Genève & Paris : Droz, 1978, page 128)
- (Par extension) Affecté, consacré à une personne ou un usage.
- Les aciers les plus purs, les chefs-d’œuvre de la métallurgie et de la balistique sont dévolus aux engins de destruction. — (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, p. 21-30)
- 9e "Nuit blanche" à Paris, dévolue à l'art contemporain — (Titre d’un article d’après AFP, lepoint.fr, 2 octobre 2010)
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déshabitue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshabituer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshabituer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshabituer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshabituer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déshabituer.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.