Dictionnaire des rimes
Les rimes en : gloriette
Que signifie "gloriette" ?
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- (Construction) Pavillon en pierre situé dans un parc, pouvant être ouvert ou cloisonné.
- Au centre d’un grand parc qui descendait en pente douce vers une plage de sable fin, une construction ancienne, de style local, assez petite, sans étages, s’était développée d’année en année, était devenue le soleil d’une constellation de pavillons de toutes grandeurs et de tous styles, gloriettes, marabouts, bungalows, entourés de vérandas, disséminés à travers le parc et reliés entre eux par des galeries à claire-voie. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 145)
- (Construction) Berceau de treillage en fer ou en bois le long duquel peuvent grimper des plantes.
- Elle revit la cour d’auberge, plantée d’arbres mal venus, ceinte, de gloriettes où, toutes en sueur, les fillettes buvaient des sirops entre les quadrilles. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- Ce jardin est petit, mais des allées sinueuses, des plis de terrain en allongent la promenade. Des saules trempent le bout de leurs branches dans un bassin où nagent des canards. À l’angle de la rue, sur un tertre, s’élève une gloriette légère et une pelouse fraîche s’étend devant la maison. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 189)
- Petit retranchement derrière le four d’une boulangerie.
- C’est la boulangerie du quartier. Marius et quelques autres y conduisent celle qui voulait mourir. Ils descendent par l'échelle de bois jusqu'à la gloriette, et là, devant la gueule béante du four, dans la pièce chaude, déposent l’inanimée . — (L’Action nationale, Volume 18, Québec, 1922, page 243)
- Cage à oiseau en forme de maison.
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "gloriette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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échauguette
- (Fortification) Petit ouvrage d'un château-fort médiéval, en bois ou en maçonnerie qui couronne le décrochement d’un mur de fortification ou les coins d’une tour carrée et permettant de surveiller les abords.
- L’archer qui tout le long du jour se promenait sur la courtine, dès que le soleil brillait trop fort, rentrait dans l’échauguette, et s’endormait comme un moine. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- La grosse traverse Z […], était couronnée par des mâchicoulis transversaux qui commandaient la porte H et par une échauguette crénelée qui permettait de voir ce qui se passait dans la caponnière, afin de prendre les dispositions intérieures nécessaires, ou de reconnaître les corps amis. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- La Louve avait été respectée, comme je l’ai dit, et il n’était point jusqu’à son échauguette, restaurée, bien entendu, qui ne dressât sa silhouette étrangement vieillotte au-dessus de l’azur méditerranéen. — (Gaston Leroux, Le parfum de la dame en noir, 1908)
- (Par extension) (Architecture) Petite tourelle placée au coin d’une maison d’habitation.
- La loge du concierge figure une tour carrée, avec une plate-forme à créneaux, garnie d’échauguettes. — (Octave Mirbeau, Le gamin qui cueillait les ceps, dans La vache tachetée, 1918)
- Ces édicules, ces échauguettes, contenaient des tableaux et des objets d’art. — (Jean de La Varende, 'Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 23)
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parfaite
- Féminin singulier de parfait.
- Rosebud se cherche toujours. Elle ne sait pas exactement ce qu’elle veut, mais elle sait très bien ce qu’elle refuse : retourner à Aix et devenir la parfaite épouse d’un pinardier. — (Michel Lebrun, Les ogres, French Pulp éditions, 2014, chapitre 21)
- Fort de son expérience d’officier du génie, il a mis au point un système qui permet de déséclisser les rails puis de les détirefonner, ce qui permet de faire dérailler les trains avec une discrétion parfaite. — (Guerres mondiales et conflits contemporains, volume 43, 1993 page 175)
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casquette
- Couvre-chef traditionnellement d’homme, fait d’étoffe ou de peau, qui a ordinairement une visière sur le devant.
- Pensant à son accoutrement, il se défit de son faux-col et de sa casquette blanche d’aéronaute, qui pouvaient le trahir […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- […] ils avaient des casquettes à visière de cuir et à galon d’or, comme les collégiens ou les « séminards » […] — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quand on se rappelle avoir vu passer aux mêmes endroits ces officiers gris, tout en hausse-cols et en casquette […], cela vous fait tout de même quelque chose. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Mais un grand escogriffe en smoking et coiffé d’une casquette à carreaux sortait de la limousine et accourait vers les trois femmes qui l’accueillirent fraîchement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le gosse séché et réconforté remonta sur le pont avec une superbe casquette de yachtman juchée sur le capuchon de son anorak. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Il préférait la musique classique et les chemisettes à carreaux mais, pour attirer les concupiscences, il devait avoir la tenue wesh-wesh, l'allure racaille, la casquette Nike, visière retournée en prime. — (Antoine Gouguel, Chifoumi !, Éditions du Frigo, 2011, page 77)
- Apanage du bourgeois et du voyou, le feutre est un accessoire qui se perd. Symbole de civilité, de tact. Secours des timides mal entraînés à la galanterie. Hautement préférable à la casquette de base-ball, grossier couvre-chef avec sa visière aussi allongée qu'une langue d'iguane et aussi raide qu'une queue de poêle à frire, flanquée de deux porte-jarretelles croisés sur la nuque. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, pp. 338-339)
- (Sens figuré) Ce que l’on représente dans un débat, une discussion, une négociation.
- Le maire [et enseignant] bénéficie d'une double casquette : il est à la fois agent de l'Etat et agent de la commune en tant que collectivité territoriale. — (Stessy Speissmann redevient enseignant, Vosges Matin, 15 mai 2016)
- (Familier) (Automobile) Accident de véhicule tout-terrain au cours duquel ce dernier bascule (par l’avant ou non) puis se retourne.
- Le 4x4 a fait une casquette dans les dunes, mais grâce aux arceaux, il y a eu plus de peur que de mal.
- (Commerce) Dernière étagère au sommet de la gondole permettant de placer de la décoration ou de déposer les produits qui ne rentrent pas dans le rayon.
- (Familier) Mal de crâne ; gueule de bois.
- Cette dernière se prend au jeu et entame une partie de « chat-bite »… Par chance, la femme de mon voisin ne s’en aperçoit pas, et pour cause, elle tient une de ces casquettes ! — (Jyhel, La Bulle du Temps, Éditions Publibook, 2011, page 85)
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conquête
- Action de conquérir ; la chose conquise elle-même.
- Avant la conquête française, la Kabylie ne connaissait pas d'autre mode de répression que la vengeance privée et les Kabyles n'étaient pas de mauvaises gens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.256)
- Depuis sa conquête par César et jusqu'à la fin du Ve siècle, la Gaule n'a été qu'une terre romaine, entièrement latinisée et son histoire se confond avec celle de Rome. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Je tirai sur la manette des gaz; le moteur répondit avec une docilité touchante, et nous voici partis à la conquête du ciel. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- À l'état naturel, les résineux comme les feuillus ont une grande puissance de conquête et une grande longévité. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.16)
- En mai 1925, Amundsen était parti en avion à la conquête du Pôle Nord, et la plus grande inquiétude régnait sur son sort. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Avant que le califat omeyyade de Damas n'eût cédé la place aux Abbassides de Bagdad, en 750, les conquêtes arabes avaient unifié politiquement une grande partie du monde, de l'Espagne à l'Inde. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- (Sens figuré) — D'abord réservées aux scientifiques, les Pyrénées ont ensuite accueilli un tourisme prudent en attendant les pyrénéistes, ivres de conquêtes. — (André Lasserre, Petite histoire de la Bigorre, Éditions Cairn, 2015)
- Alors, vous, monsieur Antoine, que pensez-vous de la conquête de l'espace ? Antoine, la bouche pleine de croissant : — Conquête de l'espace... quézaco ? — Comment ça quézaco ? Vous n'ignorez tout de même pas que des hommes se sont baladés en jeep sur la lune ! — (Pierre Dudan, Antoine et Robert: Saint-Exupéry, Brasillach, Éditions Antagnes, 1981, p. 38)
- (Spécialement) (Histoire) (Canada) Prise de possession, par les armes (1759-1760) puis par traité (1763), du territoire de la Nouvelle-France par l'Empire britannique. → voir Conquête
- Doit-on parler d'une « conquête » pour décrire les événements de 1754-1760 ou encore de 1763?Dans la perspective des Canadiens, le terme conquête n'est pas trop fort. Les Français ne l'aiment pas. Je ne sais pas quel mot ils préfèrent, d'ailleurs. Je pense qu'ils n'aiment tout simplement pas le souvenir du traité de Paris de 1763. — (Denis Vaugeois et Stéphane Savard, Entretiens, Boréal, Montréal, 2019, page 133)
- (En particulier) Action de séduire, en parlant de l’amour, de la sympathie, voire, comme dans le sens 1, la personne séduite elle-même.
- […] ; mais vous avez certainement fait sa conquête, car ce n'est probablement pas pour moi qu'il passe sous nos fenêtres deux fois par jour depuis que vous êtes ici... Certes, il vous aime. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Certes Casanova n'est pas impie, n'est pas un démon, ne provoque ni Dieu ni les hommes. […]. Enfin il se contente de conquêtes faciles. — (Denis de Rougemont, Comme toi-même : Essais sur les Mythes de l'Amour, Albin Michel, 1961, note n°1, p.114)
- Décidément, on s’y perdait avec les conquêtes de ce Don Juan de l’opérette. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XIX, Série noire, Gallimard, 1956, page 174)
- Le coureur de jupons ne sait plus se tenir : En sa ligne de mire, une femme, messires ! Courant comme un heureux vers sa douce conquête On le soupçonne d’être un as de la quéquette ! Un mythe qui pourrait bien vite s’écrouler […]. — (Cassiopée M.D., Profilage (Portraits professionnels): Sociologie du monde du travail, Mon Petit Éditeur, 2013, page 26)
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mosette
- (Religion) Camail d’ecclésiastique catholique.
- Je ne parle pas ici, bien entendu, des chanoines honoraires ou des chanoines d’honneur. Ceux-là n’ont aucune obligation à remplir ; ils sont pourvus d’un simple titre honorifique qui leur permet de porter la mosette. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
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discrète
- Féminin singulier de discret.
- Je m’affuble de ma robe la plus somptueuse, je me maquille avec une opulence discrète, je me bijoute non moins discrètement et choisis entre deux accessoires le plus présentable : mon sac à main de tous les jours! — (Laurence Deonna, Femme et reporter, 1980, page 108)
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louvette
- (Zoologie) Synonyme de crocote (hybride).
- Juste à côté de cette piste, un louveteau (ou une louvette) suit la trace du gros mâle et il fait exactement la même chose que lui. — (Baptiste Morizot, Pister les créatures fabuleuses, 2019)
- (Désuet) (Sarthe) (Entomologie) Tique.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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canette
- (Ornithologie) (Cuisine) Petite cane.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Autre nom de la sarcelle d’hiver, (Anas crecca).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Héraldique) Meuble représentant un petit oiseau stylisé dans les armoiries. Elle est représentée de profil, ailes serrées, avec un bec et des pattes (à la différence de la merlette). Généralement, elle est représentée en nombre. À rapprocher de canard, cane, cygne, jars et oie.
- D’azur au lion d’or accompagné de cinq canettes d’argent rangée en orle 2, 2 et 1, qui est de Rignac de l’Aveyron → voir illustration « armoiries avec des canettes »
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ramassette
- (Belgique) (Lorraine) Pelle à balai.
- Prendre soin d'utiliser le balai comme un arrêt pour permettre à la ramassette de récolter le produit et non comme un balai pour pousser le produit sur la ramassette, car cela produit de la poussière au cours du nettoyage. — (Collectif , Assurance qualité pour les laboratoires d’analyse d’aliments pour animaux, Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture , 2016, page 69)
- Léger clayonnage fixé sur une faux, permettant de ramasser aisément et au fur et à mesure, ce qu’on vient de couper.
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goélette
- (Ornithologie) Hirondelle de mer, sterne pierregarin.
- Nous fûmes environnés d’une innombrable quantité de goëlettes, qui nous faisaient soupçonner que nous passions auprès de quelque île ou rocher. — (Voyages de La Pérouse, 1797)
- (Marine) Navire léger à deux mâts, à gréement aurique ou bermudien et jaugeant de cinquante à deux-cents tonneaux.
- C’était une charmante petite goélette de vingt tonneaux que la Tankadère, bien pincée de l’avant, très-dégagée dans ses façons, très-allongée dans ses lignes d’eau. — (Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, 1873)
- Il m’apprend […] qu’une goélette de deux cents tonneaux a mis quinze jours pour venir des côtes américaines et a subi de fortes avaries. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le Vieux-Port, où je me rappelle avoir vu naguère des rangées serrées de goélettes et de tartanes, le Vieux-Port n’est plus qu’un grand bassin des tuileries. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Des voiliers, goélettes, « sloops » ou « tapouilles » assurent la plus grande partie des transports entre Cayenne et les communes qui, pour la plupart, ne sont pas reliées par voie routière. — (Les transports maritimes aux Antilles et en Guyane française depuis 1930, coordonné par Roger Jaffray, Éditions de l'Harmattan, 2009, page 32)
- (Burkina Faso) (Mali) Camionnette aménagée pour le transport de personnes.
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bluette
- (Sens propre) Faible étincelle.
- C'est proprement la bluette que vous voyez, pâle et faible, luire, et s'évanouir presque aussitôt, sans produire ordinairement d'autre effet, sans laisser aucune trace sensible d'elle-même, lorsque vous cherchez du feu sous la cendre pour le rallumer; […]. — (François Guizot, Dictionnaire universel des synonymes de la langue française, Paris : Didier & Cie, 1863, 6e éd., p.108)
- Et le grillon s’était endormi, dès que la dernière bluette avait éteint sa dernière lueur dans la cendre de la cheminée. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Le froid avait repris, un froid sec qui faisait pétiller et crépiter les bûches enflammées avec de capricieuses étincelles et des bluettes qui tombaient sur le plancher où les écrasait une botte indolente. — (William Faulkner, Sartoris, trad. René-Noël Raimbault & Henri Delgove, éd. Gallimard, 1937, rééd. Folio, p. 416)
- (Sens figuré) (Par extension) Trait d’esprit plus brillant que juste.
- Nous avons des Pièces modernes qui n'empruntent point leur mérite des bluettes d'esprit, mais de la justesse de l’intrigue & de la vérité des caractères , qui forment un vrai comique digne de Molière. — (L'esprit des journalistes de Trévoux ou Morceaux précieux de Littérature, Paris : De Hansy le jeune, 1771, vol.2, page 457)
- (Sens figuré) Petit ouvrage ; ouvrage sans prétention ; badinage d’esprit.
- Cette comédie n'est qu'une bluette ; mais elle est très-agréable, & a eu du succès; le but moral en est bon, & plus d'une bourgeoise pourroit profiter de la leçon qu'elle renferme. — (L'Esprit des journaux, françois et étrangers, novembre 1786, page 341)
- L'histoire remontait à plusieurs années, mais tous continuaient de me brocarder à propos de bluettes que j'avais écrites avant de la rencontrer. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- Sentiment amoureux sans durée.
- Ne faites pas attention à toutes ces bluettes et toutes ces vapeurs. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- C'était une bluette du jeune temps. Une amourette bien innocente que la nôtre. Voilà le maximum de l'étreinte pédérastique auquel nous sommes parvenus : Un piano pour l'accompagnement. Un violoncelle. Et le susurrement d'un violon. — (Alexandre Lacroix, Quand j'étais nietzschéen, Éditions Flammarion, 2014, §.30)
- Chanson légère qui fait rêver.
- Je crus reconnaître Over the Rainbow, la chanson qu'interprétait Judy Gardland dans Le Magicien d'Oz. Jusqu'alors, je ne m'étais jamais vraiment penché sur cette bluette qui parlait d'espoir, de renaissance, d'amour, d'un certain idéal auquel on aspire tous au sortir de l'adolescence. — (Jean-Pierre Alaux, Une dernière nuit avec Jimmy, Calmann-Lévy, 2010, p. 137)
- Sous le cerisier le plus proche, Rinri me chanta des bluettes. Je ris, il prit la mouche : — Je pense ce que je chante. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 73)
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gypaète
- (Ornithologie) Grand rapace diurne qui vit en hautes montagnes et se nourrit de charognes.
- Les gypaètes volaient en traçant d’immenses cercles. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, chapitre 191, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
- Des oiseaux passaient à grand bruit d’ailes, et le moindre d’entre eux, par suite de cette illusion d’optique, paraissait plus grand qu’un condor ou un gypaète. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
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castagnettes
- Pluriel de castagnette.
- J’avais acheté une vieille 4L dont les cardans exténués rendaient d’inquiétants sons de castagnettes et je roulais des journées entières sur des routes où la mort guettait à chaque virage. — (Bernard Fauconnier, Kaïros, Grasset, 1997, chapitre 3)
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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oeillette
- Mauvaise orthographe de œillette.
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épaulette
- Bande de toile, d’étoffe, de ruban, cousue à la partie du vêtement qui couvre le dessus de l’épaule.
- Les épaulettes d’une chemise, d’une robe.
- (Histoire, Militaire) Bande de galon rembourrée que les soldats portaient sur chaque épaule, qu’on porte encore sur certains uniformes d’apparat, et qui est ordinairement garnie à son extrémité d’une touffe de franges pendantes.
- Les colonels portent aussi deux épaulettes à graine d’épinard, mais tout en or ou tout en argent ; ils ont encore deux galons au haut du schakos. — (Paul Dupuy, Abrégé élémentaire des différences les plus remarquables entre la France et l’Espagne, 1829, page 158)
- Cette partie, appelée passementerie d’or et d’argent, comprenait les épaulettes, les dragonnes, les aiguillettes, enfin cette immense quantité de choses brillantes qui scintillaient sur les riches uniformes de l’armée française et sur les habits civils. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- — « À la santé du roi ! dit-il en buvant ; il m’a fait officier de la Légion d’honneur, il est juste que je le suive jusqu’à la frontière. Par exemple, comme je n’ai que mon épaulette pour vivre, je reprendrai mon bataillon après, c’est mon devoir. » — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Qu’importe à un homme de votre sorte de faire la guerre comme sous-lieutenant ou comme capitaine ? Laissez la petite vanité de l’épaulette aux demi-sots. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces deux amis, pour qui la différence des épaulettes n’existait plus, atteignirent Francfort au moment où Napoléon débarquait à Cannes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Aujourd'hui) (Militaire) Bande de tissu sur un support rigide, portant l’indication d’un grade, que l’on glisse sur une patte d’épaule.
- (Entomologie) Pièce située à la base des ailes antérieures de hyménoptères.
- (Marine) Entaille dans l'arête d'une pièce de bois pour y faire rentrer un autre bois.
- (Typographie) Morceau de métal destiné à soutenir la partie supérieure de la colonne.
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pipelette
- (Péjoratif) Personne bavarde voire indiscrète.
- Il/Elle n’arrête jamais de parler, c’est une véritable pipelette.
- Caroline et Éric sont de véritables pipelettes avec un grand P.
- Les enfants, on sait ce que c’est, n’est-ce pas ! On peut le répéter : des braillards, des insolents, des crève-culotte, côté garçons ; des sournoises, des mijaurées, de petites pipelettes, côté filles. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 141)
- (Populaire) Concierge.
- Il s’rend aux endroits en question et passe la loge d’la cloporte, une serviette sous le bras. « Eh bien ! crie la pip'lette, où qu’vous aller ? » — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Contrairement à la tradition qui représente les pipelettes sous des traits carabosses, c'est une aimable dame, jeune et tuberculeuse, qui nous ouvre. — (Frédéric Dard, Viva Bertaga ! , 1968)
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blanquette
- (Botanique) Petite poire d’été qui a la peau blanche.
- On a encore la grosse blanquette ronde, la blanquette à longue queue et la petite blanquette ou poire à la perle qui, comme la première n'ont d'autre mérite qu'une maturité précoce. — (Dictionnaire des sciences naturelles, Strasbourg & Paris : F.-G. Levrault & Paris : Le Normant, 1826, volume 42, page 110)
- Puis, les variétés des poires, la blanquette, l’angleterre, les beurrés, les messire-jean, les duchesses — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- (Botanique) Raisin qu’on nomme aussi « chasselas doré ».
- La Blanquette ou la Donne, sous variété du Chasselas, est assez commune dans les Vignes de la Gironde, de la Dordogne et de la Charente. C'est un très bon Raisin à manger ; mais il produit un vin faible et sans corps. — (Henri Louis Duhamel du Monceau, Traité des arbres et arbustes, que l'on cultive en pleine terre en France, Paris : Étienne Michel & Arthus Bertrand, 1819, volume 7, page 213)
- Nom donné à plusieurs cépages en fonction des régions. Il ne s'agit donc pas d'un nom officiel. Dans la région de Limoux nom donné au mauzac ; en Dordogne et en Gironde synonyme d'ondenc. C'est aussi un synonyme de graisse.
- (Œnologie) Vin blanc effervescent du Languedoc confectionné à partir du raisin blanc du cépage mauzac.
- 1929 : Delteil devient représentant en blanquette de Limoux, plus précisément de la bien nommée maison Génie. — (Joseph Delteil, Les Dossiers H : l'Age d'Homme, 1998, page 353)
- La blanquette de Limoux bénéficie d'une AOC.
- Il ouvrit le sommier, en ressortit un magnum de blanquette de Die. Le bouchon vola. Il but au goulot. — (Pierre Joinul, Dingoraminoir, L'Harmattan, 2012, page 191)
- (Cuisine) Ragoût fait de viandes blanches, telles que le veau, l’agneau.
- La grand-mère est très fière de sa blanquette. Il y en a pour trois. On est douze.On me présente le plat et j’en prends distrait le tiers.Deux autres font comme moi et les derniers se partagent la sauce.Grand-mère vante sa blanquette. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 269)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. Un symbole, un modèle éternel qui fait école, une sorte de mémoire collective. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française : traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- Produits de la première distillation de l’eau-de-vie.
- Les vapeurs du marc s'y condensent, le produit se rend au chauffage : cette distillation donne l'eau-de-vie faible, qu'on appelle vulgairement blanquette. — (Description des machines et procédés spécifiés dans les brevets d'invention, Paris : Huzard, 1825, vol.10, page 255)
- (Cuisine) Mâche (Valerianella locusta).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Ichtyologie) Sprat (blanchaille).
- Au temps où on trouvait du poisson à foison, on pêchait dans la Tamise la blanchaille – terme générique pour les jeunes et petits poissons –, le sprat – appelé aussi menuise ou blanquette – et même le hareng. — (Niki Segnit, Le répertoire des saveurs, Marabout, 2012)
-
flette
- (Marine) Petite embarcation au service d'un bateau plus gros.
-
finette
- (Textile) Étoffe de coton croisée pelucheuse sur une face, utilisée en bonneterie et en chemiserie.
- Doublure de finette.
- Chemise de nuit en finette.
- Il riait en boutonnant son gilet de finette et sa grosse capote verte. — (Erckmann-Chatrian, L’Ami Fritz, 1864)
- Un dimanche, Honoré s’avisa que son plus jeune frère, âgé de neuf ans, envoyait souvent rouler ses billes auprès du baquet ; il surprit sous les paupières à demi fermées un regard attentif qui cherchait à s’insinuer sous le jupon de finette de sa mère. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 57.)
- (Charpenterie) Pointe fine, sans tête, de 3 cm de longueur, utilisé par les charpentiers pour des assemblages provisoires.
- Ce cloueur PMP171 pour finettes sans tête va rejoindre votre matériel et outillage. — (Mode d'emploi du cloueur PMP171 de la marque Rapid)
- (Habillement) (Bas-Rhin) Vêtement ou sous-vêtement sans col ni manches.
-
esthète
- Celui, celle qui professe le culte du beau, qui aime la beauté. — Note : S'emploie parfois de manière péjorative.
- "Tu es un esthète et un anarchiste, me dit Médéric, et je lui rétorque : "Tu es un militaire et un prêtre". Nous devons avoir raison tous les deux. — (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
- Il avait deux raisons de mépriser la foule : d’abord comme aristocrate, ensuite comme esthète. — (Henryk Sienkiewicz, Quo vadis, Chapitre II)
- Ce fut une époque de beuveries à décarcasser un veau, parmi les vapeurs des pipes et les proclamations d’esthètes crasseux, toutes lavallières dehors. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- Il fallait voir, le jeudi 10 décembre 1896, tous ces pauvres petits bonhommes et toutes ces pauvres petites bonnes femmes, esthètes infortunés des deux sexes qui, l’œil noyé, tendaient le cou et ouvraient à demi la bouche pour communier en l'honneur d’Ubu. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., p.34)
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complète
- Féminin singulier de complet.
- Du point de vue articulatoire, la différence fondamentale entre voyelles et consonnes est la suivante : alors que, pour les voyelles, l’air laryngé ne rencontre aucun obstacle, pour les consonnes, il y a toujours un obstacle, que ce soit un rétrécissement du canal buccal ou une obstruction complète, mais momentanée. — (Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, 1994)
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doucette
- Personne doucette (substantif dérivé de l’adjectif).
- Faire la doucette.
- C’est une petite doucette.
- Nom générique donné à la plupart des plantes de la famille des valérianelles et dont on consomme en salade les jeunes pousses, comme la mâche.
- Étoffe de soie fine et légère.
- Soude de mauvaise qualité.
- Variété de pomme.
- Variété de raisin très sucré.
- (Ichtyologie) Poisson méditerranéen nommé aussi souris de mer.
- (Boisson) Boisson légèrement alcoolisée.
- Madame Emilia ! Un litre de chicha, de la bien forte pour nous, et un petit verre, de la doucette, pour le petit ami ! — (Luis Sepúlveda, Le Monde du bout du monde, 1989 ; traduit de l’espagnol du Chili par François Maspero, 1993, page 27)
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épinette
- (Musique) Instrument de musique ressemblant à un petit clavecin.
- Jouer de l’épinette.
- Comme en un concert d’instruments, on n’oit pas un luth, une épinette et la flûte, on oit une harmonie en globe, l’assemblage et le fruit de tout cet amas. — (Michel de Montaigne, Essais, Livre III, chapitre VIII, 1592)
- Le piano à l’époque romantique a supplanté le clavecin et l’épinette sans les faire disparaitre pour autant.
- Il se leva, et, s’asseyant devant l’épinette séculaire, endormie en un coin, fit sortir une valse, une valse enrouée, larmoyante, du ventre geignant de la machine. — (Guy de Maupassant, La maison Tellier, 1881, collection Le Livre de Poche, page 54.)
- Ninon, coiffée d'un petit bonnet de nuit, allait et venait sur le parquet frais qui flattait la plante et les mignons doigts de son pied, soulevés et abaissés un à un comme les touches d'ivoire d'une épinette, car elle semblait faire fi des mules tenues à la main par Thérèse. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 59)
- (Vosges) Instrument de musique apparenté à la cithare.
- Contrairement à d'autres instruments, comme le dulcimer, la particularité de l'épinette est de permettre la distinction entre chanterelles et bourdons. — (Épinette des Vosges sur l’encyclopédie Wikipédia )
-
pichenette
- Coup de doigt que l’on donne du majeur ou de l'auriculaire, lorsque, après l’avoir plié et raidi contre le pouce, on le lâche sur le visage, le nez, les oreilles, etc.
- Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s’approchait, le gamin lui donnait une pichenette. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- D’une pichenette il fait disparaître un grain de poussière égaré sur sa manche, puis, automatiquement, en faisant aller les bras, il manœuvre en criant : une, deux ; une, deux. — (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
- On remarqua soudain qu’il rajustait sa perruque et faisait des pichenettes sur son jabot, d’où l’on augura que la voiture était en vue. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 47)
- Tout en trempant le croissant dans le café au lait et donnant des pichenettes à son journal pour qu’il pût se tenir grand ouvert sans qu’elle eût besoin de détourner son autre main des trempettes, elle disait : « Quelle horreur ! Cela dépasse en horreur les plus affreuses tragédies. » — (Marcel Proust, Le Temps retrouvé, chapitre II, 1927 ; édition Gallimard)
- De temps en temps, mon père ouvrait la bouche et attrapait au vol une pastille qu’il avait lancée en l’air d’une pichenette de l’index. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 59)
- Vargas inventait des histoires du haut de sa montagne, puis il leur donnait une pichenette et les regardait dévaler la pente. — (Antoine Bello, Les Producteurs, édition Blanche, 2015, page 256)
- (Informatique) Dans le contexte des téléphones intelligents, mouvement horizontal ou vertical rapide de l’index sur l’écran tactile.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.