Dictionnaire des rimes
Les rimes en : gazoline
Que signifie "gazoline" ?
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- (Automobile) Essence liquide, très volatile, obtenue à partir de la distillation du pétrole.
- Au premier étage, un quinquet à la gazoline fumait à côté d'une large porte vitrée sur laquelle, en caractères dépolis, le mot Salone était inscrit. (— (Gide, Les Caves du Vatican, 1914, page 782)
- L’Internationale n'est pas riche, en ce moment, et les envois de matières premières sont bien nécessaires. Enfin, ils font ce qu'ils peuvent : gazoline, pétrole, armes, instructeurs. — (Malraux, Conquér., 1928, page 74)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "gazoline".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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mélusine
- De sorcière, envoûtant.
- Il y avait la jolie dame de la région Centre et ses yeux mélusine, Graziella la savoyarde incendiaire ou encore le diamant océan venu de Tahiti. — (Joris Karl, Boulevard Voltaire, « Miss France : ils ont osé voter Marine ! », 11 décembre 2012)
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clandestine
- Celle qui agit de manière clandestine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Botanique) Plante ainsi nommée parce que ses tiges croissent dans la terre ou sous la mousse, de nom scientifique Lathraea clandestina.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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lapine
- (Mammalogie) Femelle du lapin.
- Connais-tu la différence entre un lapin et sa femelle ? Le mâle fait des pételles rondes, la lapine, pointue aux deux bouts. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Péjoratif) Femme qui a beaucoup d’enfants.
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marsouine
- Femelle du marsouin.
- En dehors du type du prince russe, on se souvient également qu'en 1854 Doré faisait naître le premier Russe de la liaison d'un ours blanc avec une marsouine (cf. le chapitre I.3.4.). — (Charlotte Krauss, La Russie et les Russes dans la fiction française du XIXe siècle (1812-1917), 2007, page 202)
- Je cherche Bulle, une marsouine qui nous accompagnait, ainsi que Loul, la plus ancienne dauphine du d… — (Hugo Verlomme, Mermère, 2020)
- (Canada) (Injurieux) Personne qui mérite peu de considération (pour un homme, on dit : marsouin).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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ergotine
- (Pharmacie) Substance extraite de l’ergot de seigle, principalement utilisé pour arrêter les hémorragies.
- [...] les sages-femmes hindoues utilisent, en guise d’ergotine, le verre pilé dans la bouse de vache; [...] — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- L'Ergotine, principe actif du précédent [le Seigle ergoté (Secale cornutum)], en a les avantages sans les inconvénients, [...]. Tonique puissant, il est hémostatique et emménagogue. — (Dr Céleste Bouglé, Sécurité des Sexes, Paris, Jules Rousset, 1913, 330 p., page 137)
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échine
- Partie du dos de l’homme ou de certains animaux, en forme d’épine, qui va de la nuque au coccyx.
- Il a une douleur le long de l’échine.
- Il entre, souriant, l’échine basse, frétille autour de vous, vous appelle « cher maître », et ne s’en ira pas sans emporter votre dernier livre. Rien que le dernier ! — (Alphonse Daudet, Le dernier livre, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 183)
- « Gardes ! Au Roi ! » cria Philippe le Bel.Sa voix fit passer le froid dans l’échine des assistants, et se répercuta, insolite, terrible, à travers le château et la nuit. — (Maurice Druon, Les Rois maudits, tome 1, « Le Roi de fer »)
- (Sens figuré) Il sentait couler dans ses veines toute la sanie des rêves impuissants, des appétences infécondes, et sur son échine s'appesantissait le fardeau de la résignation et de la timidité. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 27)
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cuisine
- (Construction) Pièce où l’on prépare et fait cuire les aliments.
- Zaheira disparut vers la cuisine, revint avec des plats alléchants, disposa gentiment l’eau et le pain sur la table. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Gaspard vit avec joie la femme poser une soupière fumante sur la table de la cuisine. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif. — (Honoré de Balzac, Le Curé de Tours, 1832)
- (Par métonymie) Ensemble du personnel travaillant dans cette pièce à l’élaboration des plats.
- (Par métonymie) Ensemble d’ustensiles servant à préparer les aliments et qu’on peut transporter d’un lieu dans un autre.
- La poussière de craie donnait soif et cet automne était chaud. Je me souviens d’avoir bu un jour peut-être dix quarts de bouillon brûlant pris à la cuisine roulante. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 111, Hartmann, 1937)
- (Par extension) Ordinaire d’une maison, repas qu’on y prépare habituellement.
- Cela intéressait vivement notre maître d’hôtel pourtant, car le voici ceint de son blanc tablier, la mine souriante, la bouche en cœur, le visage jambonné par la chaleur des fourneaux et venant connaître notre opinion sur sa cuisine. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Action de préparer à manger.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Il me quitte ; il doit acheter du jambon et du vinaigre, car les officiers l’ont naturellement chargé de leur cuisine, comme ils en chargent immanquablement tout professeur, tout prêtre, tout poète. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- (Cuisine) Art d’apprêter les mets, les aliments.
- Ils étaient parfaitement d’accord, surtout sur la nécessité d’appeler toute la pharmacie de la nature au secours de la cuisine. Piments, poudres anglaises, safraniques, substances coloniales, poussières exotiques, tout leur eût semblé bon, voire le musc et l’encens. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; collection Folio, page 61)
- C’est chez la veuve Thorsdal que j’appris à savourer les délices de la cuisine islandaise. Le dîner se composait invariablement de poisson bouilli. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 45)
- Au début du XXe siècle, la papesse de la cuisine bourgeoise, la célèbre madame Saint-Ange, écrira avec émotion, à propos d'un plat traditionnel dans les bonnes familles : « […]. » — (Maguelonne Toussaint Samat, Histoire de la cuisine bourgeoise: du Moyen Âge à nos jours, Éditions Albin Michel, 2001, page 120)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- La cuisine française, ça me semble vieux et prétentieux, alors que la cuisine japonaise, ça a l’air… eh bien, ni jeune ni vieux. Éternel et divin. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 112)
- (Sens figuré) (Familier) Manœuvre ; intrigue.
- La cuisine électorale, parlementaire.
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fistuline
- (Botanique) Genre de champignons dont les tubes ne sont pas soudés entre eux.
- On ne voyait pas les brins de ses cheveux : juste une masse, épaisse comme une fistuline, un gros champignon collé au pied d’un chêne. — (Orlando de Rudder, Le comte de Permission, 2009)
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gabardine
- Tissu présentant une côte en diagonale sur l’endroit.
- Camille était vêtu de toile brune comme les chasseurs de France [...]. Le capitaine Philps, lui, était en fine gabardine beige. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, ch. II, Gallimard, 1937)
- (Par métonymie) Manteau imperméable fabriqué en gabardine.
- Mais ce bonhomme dont le ventre écarte les pans flottants d'une vieille gabardine et qui abrite son crâne luisant sous un journal à demi déployé, est-ce vraiment Fred ? — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- J'enviais ses fils de pouvoir partager avec lui des parties de ping-pong qu'il jouait, comme Columbo, sans quitter sa gabardine. — (Jean-Baptiste Harang, Nos cœurs vaillants, Paris, Grasset, 2010, pages 53-54)
- À l’arrière-plan, des hommes en gabardine appartenaient probablement aux services de sécurité américains. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 131)
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dissémine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe disséminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe disséminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe disséminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe disséminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe disséminer.
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indigotine
- (Chimie) Principe colorant retiré de l’indigo.
- L’indigo artificiel est identique à l’indigotine naturelle végétale et de composition invariable. — (Francis J.-G. Beltzer, La Grande Industrie tinctoriale, 1906)
- Sur les échantillons les plus anciens, ils ont mis en évidence la présence d’indigotine, responsable de la teinte bleue, et d’indirubine, plus rouge. — (Hervé Morin, « Un tissu péruvien vieux de 6 000 ans teint à l’indigo », Le Monde, 16 septembre 2016)
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carmeline
- Qualifie une laine qu’on tire de la vigogne.
- Une veste en laine carmeline.
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crinoline
- Étoffe de crin dont on faisait des cols, des sacs, des jupons.
- Une jupe de crinoline.
- Cinq ou six femmes, vêtues de robes de soie, très coquettes avec leurs chignons frisés et leurs crinolines rejetées en arrière, s’y agitaient en causant. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Une jupe évasée, une crinoline si large que j'entrerai difficilement dans l'autobus et un petit cardigan tout mignon. — (Camille Beaumier & Sylviane Beauregard, Ouate de phoque, éditions de Mortagne, Ottawa, 2012, page 55)
- (Par extension) Jupe de dessous garnie de baleines ou de lames d’acier flexibles.
- Il avait un logement au Prytanée, il l’a quitté à cause de la gêne et de l’obligation de s’habiller. « On ne rencontrait que crinolines et habits neufs dans le parc. » — Il paraît que la crinoline et l’ajustement tournent la tête de toutes les femmes ; les maris ont des appointements de dix-huit cents, deux mille, trois mille cinq cents francs ; un seul a quatre mille francs ; on doit rogner sur le bœuf et le potage pour fournir aux rubans. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- Que ne trouve-t-on pas dans les greniers ? […] ; des crinolines fripées, mais encore solides sur forme […] — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 82)
- On rit d’une mode différente de celles que nous voyons courir les rues ; les daguerréotypes de nos mères-grands en crinoline sont irrésistibles ; […] — (Lucien Fabre, Le Rire et les rieurs, Gallimard, Paris, 1929, page 200)
- Ma grand’mère, qui avait une coupe remarquable et beaucoup de goût, faisait à elle seule, pour chaque soirée, le tiers des toilettes, et ce n’était pas une mince affaire. La crinoline pouvait arriver à dix volants ; […]. — (Pierre Froger, Autrefois... chez nous : Livre de raison d'une Famille de l'Ouest, Angers : chez H. Siraudeau & Cie, 1950, page 93)
- Sur les pavés de la place Sainte-CatherineDansaient les hommes les femmes en crinoline. — (Jacques Brel, Bruxelles, 1962)
- (Par extension) Arceau d’acier qui entoure une échelle verticale, pour éviter la chute de ses utilisateurs.
- Les échelles à crinoline sont utilisées dans le cas ou l’accès entre les niveaux ne s’effectue que de façon occasionnelle, ou lorsqu’il n’est pas possible d’installer un escalier. — (Publicité)
- L’échelle à crinoline peut être un moyen d’accès parfois complexe, et doit être considéré sérieusement dès son implantation. Ce moyen d’accès est régi par la norme européenne NF EN ISO 14122-4.
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basquine
- Corset, vasquine en forme d'entonnoir, pourpoint porté avec une buse.
- Sorte de jupon que portent les femmes espagnoles.
- Des pensées ardentes enflammaient son âme, comme ses sens étaient embrasés par le spectacle de ces actrices aux yeux lascifs et relevés par le rouge, à gorges étincelantes, vêtues de basquines voluptueuses à plis licencieux, à jupes courtes montrant leurs jambes en bas rouges à coins verts, chaussées de manière à mettre un parterre en émoi. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, deuxième partie : Un Grand Homme de Province à Paris)
- Dites-moi, voisin,Si j’ai bonne mine,Et si ma basquineVa bien, ce matin,Vous me trouvez la taille fine ?Ah ! ah !Les filles de Cadix aiment assez cela. — (Alfred de Musset, Nous venions de voir le taureau, mis en musique par Léo Delibes sous le titre Les Filles de Cadix, 1874)
- (Par extension) Vêtement de femme formant une deuxième jupe relevée sur la première.
- Une sorte de camisole d’indienne lilas, taillée comme les vestes à basquine que portent les Parisiennes par-dessus leur robe, constitue la seule originalité de leur vêtement. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 151)
- Elles se tapotaient les hanches, se lissaient la basquine et donnaient deux ou trois petits coups de croupion en poules faisanes pour placer leur faux-cul avant de repartir à la besogne […] — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 270)
- Décidément parvenue au rang de jeune personne, elle porte une jupe alourdie par d’épaisses basquines. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 295)
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alpine
- Chèvre alpine.
- Synonyme de préalpes du Sud, race de mouton.
- (Entomologie) Espèce (Malacosoma alpicola) de papillon de la famille Lasiocampidae.
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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lutine
- (Mythologie) (Fantastique) Petit démone ou esprit follet qui vient la nuit tourmenter les vivants.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) (Familier) Une femme espiègle.
- — Ce serait la seule, répondit Rigou ; mais elle n’est pas capable de nous servir ; elle croit qu’elle n’a qu’à se montrer pour être admirée ; elle n’est pas assez accorte, et il faut une lutine, une finaude… C’est égal, elle viendra. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, A. Houssiaux, Paris, 1855, page 441)
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fouine
- (Zoologie) Espèce de mammifère carnassier, de la famille des mustélidés (cf. martre, furet, putois) au corps mince et au museau allongé.
- La fouine saigne ses proies (volailles, petits rongeurs) et elle est chassée par l’homme pour sa fourrure assez appréciée.
- La fouine a la physionomie très fine, l’œil vif, le saut léger, les membres souples, le corps flexible, tous les mouvements très prestres. — (Buffon, Histoire naturelle des animaux)
- Maigre, la gorge plate, les épaules pointues, le visage en museau de fouine, singulièrement fouillé et accentué, elle n’avait pas d’âge ; on lui eût donné quinze ans ou trente ans, bien qu’elle en eût en réalité dix-neuf, quatre de moins que son mari. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- (Par extension) Par rapprochement avec le comportement associé à l’animal, homme rusé, indiscret, malin, qui se mêle de ce qui ne le regarde pas et en profite.
- Les agents des compagnies fiscales corrompaient les gouverneurs, pour piller les provinces. Celui-là flairait partout, avec sa mâchoire de fouine et ses paupières clignotantes. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Hérodias, 1897)
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érepsine
- Mélange d’enzymes protéolytiques (peptidases) présent dans le suc intestinal.
- Une érepsine, c'est-à-dire un ferment qui a le pouvoir de pousser très loin le broyage des protéiques, jusqu'aux acides aminés. — (Albert Policard, Précis d’histologie physiologique, 1922 (1ère édition), p. 296)
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alcaline
- Féminin singulier de alcalin.
- Les enzymes utilisées dans le conjugué sont principalement la HRP (horse radish peroxidase) pour une révélation chimioluminescente ou la PAL (phosphatase alcaline) pour une révélation colorimétrique. — (ANOFEL, Sandrine Houzé, Françoise Botterel-Chartier, Parasitologie et mycologie médicales, 2018, chapitre 11)
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gourgandine
- (Habillement) Corset qui se lace sur le devant.
- (Familier) (Désuet) Coureuse, femme de mauvaise vie, dévergondée.
- Toi, dit-il à Gabrielle, misérable gourgandine à langue de vipère qui as empoisonné ma maison ! — (Honoré de Balzac, L’Enfant maudit, 1831)
- Elle est malheureuse, mais c’est une gourgandine, puisqu’elle a un enfant, et les commères ajoutent : « C’est bien fait ! Elle n’avait qu’à mieux se conduire ! » — (Pierre Louÿs, Liberté pour l’amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- Ah ! si Messelon avait pu vivre un an de plus, ou seulement six mois ! Valtier avait le temps d’oublier sa gourgandine, et tout s’arrangeait. » — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 105.)
- Il y est question d’un fils acoquiné avec une gourgandine. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 92.)
- (Malacologie) Sorte de bivalve.
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badine
- Verge que l’on porte en guise de canne, ou dont on se sert pour fustiger ou cravacher.
- […] tandis que Lucien faisait sauter, avec le bout de sa badine à pomme d’or incrustée de turquoise, les journaux dépliés. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, 1844.)
- En vain je parcourais les promenades d’un petit air vainqueur; je me dandinais, je frappais l’air de ma badine d’ébène, j’arrangeais mes cheveux, je dérangeais ma cravate; en un mot, je me donnais des grâces: rien n'y faisait. — (Édouard Lemoine, Une maison de Bouillotte, dans le Musée français, 1837, vol.2, page 254)
- Il brillait de tous ses feux, des guêtres, boutons de manchette, pommeau de la badine jusqu’au monocle ; il portait des gants beurre frais, semblait sortir des mains du barbier et n’avait sur la poitrine qu’un seul ruban, la décoration de chevalier de la Couronne d’Italie. — (Federico De Roberto, Le Vœu ultime, vers 1921, traduction de Muriel Gallot, 2014. p. 80.)
- Lorsque j’étais seul, j’avançais avec une canne, une petite badine d’osier qu’elle m’avait acheté à la vogue de Chèzeneuve. Je fouillais devant moi comme avec une trompe. — (Frédéric Dard, Georges et la dame seule, Gap : Éditions Ophrys, 1943 & Paris : éd. Fayard, 2003)
- Le capitaine badin jusqu’au bout de sa badine passa son doigt ganté de chevreau blanc sur la culasse luisante de graisse de son pistolet-mitrailleur démonté et le considéra souillé en demandant d’un ton où l’insolence le disputait à la perplexité : « C’est ça que vous appeler un pistolet-mitrailleur propre ? » — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, pages 47-48.)
- Le vrai secret, c’était le personnage grimpé sur un tabouret et qui tient à la main une longue badine, ou une espèce de perche, dont l’extrémité atteint le centre de la scène. Quel sens donner à son geste ? — (Philippe Delerm, La bulle de Tiepolo, Gallimard, 2005, collection Folio, page 59.)
- Il a sursauté comme jadis sous les coups de badine. Un nom charmant pour ce petit objet d'allure inoffensive, qui devenait cinglant dans les mains de sa mère, quand il était petit garçon. — (Wendy Delorme, Le corps est une chimère, 2018, Au Diable Vauvert, page 154.)
- (Au pluriel) Se dit de pincettes fort légères.
- Une paire de badines.
- (Au pluriel) Se dit de pincettes pour le feu et dont font usage les serruriers, les taillandiers [1].
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ombrine
- (Ichtyologie) Espèce de poisson osseux marin comestible, un sciaenidé de l’océan Atlantique et de la mer Méditerranée qui a un barbillon au menton.
- Ces poissons, dont certains sont - ou, malheureusement, ont été - d’un très haut intérêt pour le pêcheur sportif du bord de mer, comprennent dans l’Est Atlantique, les ombrines, les otolithes et le maigre ou courbine. — (Michel Margouliès, Pêcher la marée: Les flats, les plages, les estuaires, 2002)
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apomorphine
- (Médecine, Pharmacologie) Produit obtenu par déshydratation de la morphine et utilisé en médecine dans plusieurs domaines comme la maladie de Parkinson, le sevrage de l'alcool etc.
- L'usage de l'apomorphine en perfusion sous-cutanée continue (pompe à apomorphine) peut également être envisagé en milieu spécialisé chez les patients impossibles à équilibrer par les autres moyens thérapeutiques. — (Nicolas Danziger, Sonia Alamowitch, Neurologie, 2004)
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épépine
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de épépiner.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de épépiner.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de épépiner.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de épépiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de épépiner.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.