Dictionnaire des rimes
Les rimes en : gaufrette
Que signifie "gaufrette" ?
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- Petite gaufre, souvent fourrée d'une crème ou d'une confiture.
- Et les petits gâteaux qu’on se servait soi-même dans les boîtes en fer, nougats-gaufrettes, cartes à jouer, poissons fourrés de confiture, macarons fendillés, gaufrettes à textes : « Qui veut m’aimer ? – Plus tard ! – Viendrez-vous ? – Pour l’éternité. – Avec grand plaisir ! » — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 34.)
Mots qui riment avec "ette"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "gaufrette".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aite , aites , ept , ète , ètes , ette , ettes , aîte , ête et êtes .
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quête
- Action par laquelle on cherche.
- « Nous sommes d’ailleurs en quête de nouveaux partenaires », souligne l’Angérien. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 18)
- Là-dessus, Capestang se mit en quête d'une auberge pour s'y loger avec Cogolin. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Agressif ou flatteur, impromptu ou acharné, le dragueur égrène tout au long de son infructueuse quête sa concupiscente litanie. On presse alors le pas, tête baissée, découragée et battue, tristement ramenée à son humiliante condition de femme […]. — (Djamila Saadi-Mokrane, « Petit lexique du dragueur algérois », dans La virilité en islam, sous la direction de Nadia Tazi & Fethi Benslama, Éditions de l'Aube & Intersignes, 1998, réédition de poche : Éditions de l'Aube, 2004, p. 261)
- D'une façon intéressante, les néoconservateurs, poursuivant une quête digne de Moby Dick pour trouver un monstre à occire — […] — sont, de par leur tempérament et leur point de vue philosophique, bien plus « fondamentalistes » que ceux qu'ils perçoivent comme leurs ennemis. — (Anjum Anwar & Chris Chivers, Autorités locales et dialogue interreligieux, une perspective britanique - Une occasion manquée, chap. 6 de Des dieux dans la ville : le dialogue interculturel et interreligieux au niveau local, édité par le Conseil de l'Europe, 2007, p. 174)
- Action de demander et de recueillir des aumônes pour les pauvres ou pour une œuvre de charité.
- Les capucines étaient non-seulement confessées et dirigées par les capucins, mais nourries par eux et du produit de leurs quêtes. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, p.92)
- Faire la quête dans l’église, à domicile, pour les œuvres de la paroisse, pour les pauvres.
- (Chasse) Action d’un valet de limier qui va détourner une bête pour la lancer.
- Aller en quête.
- (Chasse) Action du chien qui démêle la voie d’un gibier qu’on veut détourner.
- Un épagneul bon pour la quête.
- Ce chien est trop vif, trop ardent, il n’est pas bon pour la quête.
- (Chasse, Musique) Ton de chasse que l’on sonne pour exciter les chiens à trouver l’animal qu'on veut leur faire chasser.
- Lorsqu’on entre en chasse, il faut sonner la quête à de courts intervalles. Les chiens savent alors qu’il faut travailler. La quête les excite, les encourage, leur rappelle d’heureux souvenirs ; vous les voyez s’animer à l'envi les uns des autres, et déjà quelques uns lancent par-ci par-là des notes graves comme des points d'orgue. — (Elzéar Blaze, La musique de chasse, La France musicale, 1842.)
- Ce livre contient les tons de chasse suivants : la quête, deux tons pour chiens, le laissé courre royal, le forhu, pour remettre les chiens dans la bonne voye et pour le hourvary, le débucher, l’eau, la sortie de l’eau, l’hallali, l’appel, la retraite prise. — (Bon Dunoyer de Noirmont., Histoire de la chasse en France depuis les temps les plus reculés jusqu’à la Révolution, par le baron Dunoyer de Noirmont. Tome 2 , 1867.)
- Lorsqu’on entre en chasse, on sonne la quête pour encourager les chiens.— (Charles Diguet, Le livre du chasseur , 1881.)
- « Tu dis vrai, Nicamor (nom du chien)! » s’écriait-il… et il sonnait la quête et la requête…, l'hourvari, quand le vieux chien tombait à bout de voix…, la vue, alors que, changeant le lieu de sa reposée, le piqueur tentait de se dérober à la meute…, l’hallali, lorsqu'après une heure de chasse, Nicamor, démêlant toutes les ruses de la bête, aboyait au fort devant la nappe du cerf, dont l’honnête serviteur s’était fait un manteau; puis, la fête terminée, le gentilhomme regagnait sa demeure en sonnant de toutes les forces de ses poumons la joyeuse fanfare de la retraite prise. — (Adolphe d'Houdetot, La petite vénerie ou La chasse au chien courant, 1930.)
- (Marine) Inclinaison d’un mât vers l’arrière ou l’avant.
- Il se retira à l’arrière de la dunette et braqua sa longue-vue au-dessus des bastingages. Il voyait deux mâts présentant une forte quête avec deux grandes voiles sombres, pareilles à des ailes. — (Alexander Kent, traduction d'Alain Bories, Capitaine de Sa Majesté, Phébus, coll. Libretto, 1992, p. 238)
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indigète
- (Antiquité) Adjectif qualifiant les héros divinisés, les demi-dieux particuliers d’un pays.
- Énée était à Rome un dieu indigète.
- Un homme de la plèbe, puissant par la parole, comme il s’en trouve beaucoup en Syrie, persuada aux Samaritains de s’assembler en armes sur le mont Gazim, qui passe en ce pays pour un lieu saint, et il promit de découvrir à leurs yeux les vases sacrés qu’un héros éponyme, ou plutôt un dieu indigète, nommé Moïse, y avait cachés, aux temps antiques d’Évandre et d’Énée, notre père. — (Anatole France, L’Étui de nacre, Calmann-Lévy, 1923, Collection Pourpre, page 11)
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fossette
- Petit creux formé sur certaines parties du corps.
- Le père prévenu, court furieux , après son voisin, lui lance un marteau de sellier, dont la partie tranchante s'enfonça dans l'endroit appelé la fossette du cou, et coupa la moelle épinière, ce qui occasionna la mort à l'instant même. — (Moelle, Dictionaire des sciences médicales, tome 33 (Mét-Moi)), Paris : chez C. F. L. Panckouke, 1819, page 561)
- Le père le reçut, puis l’ayant embrassé dans les cheveux, avec de gros baisers qui sonnèrent, il le passa à la mère qui à son tour l’embrassa à plusieurs reprises, à la même place et de la même manière, pendant que l’enfant riait aux éclats, en tapotant les joues de ses parents avec ses petites mains grasses à fossettes. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Elle me tendit le dos de sa main brune ; il y avait une petite fossette rose au commencement de chaque doigt. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 114)
- Il la regardait se laver : elle avait deux fossettes à la naissance des fesses, et les épaules toutes rondes. — (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 119)
- Petit creux que certaines personnes ont au bout du menton, ou qui se forme au milieu des joues quand elles rient.
- Un sphinx « souriant à deux fossettes », représentant un empereur romain, vient d’être mis au jour près du temple d’Hathor, d’où provient le célèbre zodiaque de Dendérah, à 500 km au sud du Caire (Égypte). — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 10 mars 2023, page 15)
- […] ; mais à les voir tous deux se roulant devant le feu, […], heurtant leurs visages roses, où la joie traçait des fossettes ingénues, certes un père et surtout une mère comprenaient ces petites âmes, […]. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- — Ça, c’est Clara, une petite marchande de journaux de la rue Demours. Elle m’apportait le Figaro tous les matins. Elle avait des fossettes aux joues, des nids à baisers. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 287)
- Juliette remercia avec ce petit air digne qu’elle avait, et la fossette qui apparaissait quand elle souriait rendait son merci plus précieux. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 29)
- La secrétaire sourit. Et je m’aperçus qu’elle avait deux fossettes sur les joues. Pas deux fossettes rondes, imprimées comme par des tampons de caoutchouc. Deux fossettes longues, furtives, pareilles à deux ombres de sourire. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 65)
- Petit creux que les enfants font en terre pour jouer à qui y fera tenir le plus de noix, de noisettes, de billes, de petites pièces de monnaie, etc., en les y jetant d’une certaine distance.
- Jouer à la fossette.
- MARTINE - Il n’y a pas trois semaines encore qu’un jeune enfant de douze ans tomba du haut du clocher en bas, et se brisa sur le pavé la tête, les bras, et les jambes. On n’y eut pas plus tôt amené notre homme, qu’il le frotta par tout le corps d’un certain onguent qu’il sait faire ; et l’enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette. — (Molière, Le Médecin malgré lui, Charpentier, 1910, acte II, scène 4, page 252)
- (Chimie, Physique) Dépression d’origine hydrodynamique à la périphérie d’un film liquide en cours d’amincissement.
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guette
- Lieu de guet, et plus particulièrement échauguette ou tourelle au sommet d’un château, d’un bâtiment.
- (Charpenterie) Demi-croix de Saint-André, posée en contre-fiche dans les pans de bois.
- (Charpenterie) Poteau de pan de bois qui est incliné de deux ou trois fois son épaisseur.
- (Suisse) Guetteuse, veilleuse de nuit.
- Suisse. À Lausanne, perché au sommet de la cathédrale, un veilleur de nuit qu'on appelle le « guet » crie les heures de 22 h à 2 h du matin. 365 jours par an depuis 1405. Pour la première fois, une femme, Cassandre Berdoz, va devenir « guette ». — (Bulletin ‘’Les bonnes infos’’ hello@bulletin.fr, 30 août 2021)
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épinglette
- (Art) Tige de cuivre fine et longue servant à maintenir la mèche de la cartouche d’un fourneau de mine pendant son bourrage.
- (Armement)(Vieilli) Aiguille destinée à percer les gargousses lesquelles furent utilisées jusqu'au XIXème siècle.
- Broche, épingle de parure.
- Elle avait, dans une boîte, quelques rubans, une bague, une épinglette et un petit collier d’argent. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Mais voici que les musiques s’approchent. Un suisse doré, chamarré d’épinglettes, ouvre le cortège. Il a une hallebarde sur l’épaule et une canne au pommeau énorme dans la main droite. Il tend fièrement ses faux mollets en bas blancs. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 237-238)
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cuisinette
- (Bâtiment) Petite partie d’une pièce aménagée à usage de cuisine.
- Par logement vacant, on entend tout logement habitable, comprenant une cuisine ou une cuisinette, mais inoccupé lors du recensement, et qui était à louer ou à vendre. — (La Vie économique, volume 49, numéros 1 à 6, 1976)
- Françoise jouissait d’une chambre bien ordonnée – « j’ai le goût du ménage », disait-elle – avec pour appendicules une claire cuisinette, une douche, un petit rangement. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 115)
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pipelette
- (Péjoratif) Personne bavarde voire indiscrète.
- Il/Elle n’arrête jamais de parler, c’est une véritable pipelette.
- Caroline et Éric sont de véritables pipelettes avec un grand P.
- Les enfants, on sait ce que c’est, n’est-ce pas ! On peut le répéter : des braillards, des insolents, des crève-culotte, côté garçons ; des sournoises, des mijaurées, de petites pipelettes, côté filles. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 141)
- (Populaire) Concierge.
- Il s’rend aux endroits en question et passe la loge d’la cloporte, une serviette sous le bras. « Eh bien ! crie la pip'lette, où qu’vous aller ? » — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Contrairement à la tradition qui représente les pipelettes sous des traits carabosses, c'est une aimable dame, jeune et tuberculeuse, qui nous ouvre. — (Frédéric Dard, Viva Bertaga ! , 1968)
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nivelette
- (Chemin de fer) Petit voyant servant à régler la pente d’une chaussée entre des points rapprochés.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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baronnette
- (Noblesse) Petite baronne, fille d’un baron.
- Le plus beau des châteaux qui renfermait la plus belle des baronnettes. — (Voltaire, Candide, ou l’Optimisme)
- (Noblesse) Épouse d’un baronnet.
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muette
- Féminin singulier de muet.
- Les paroles et les attentions de Francine trouvèrent Marie muette, elle sembla dormir les yeux ouverts ; et cette longue journée s’écoula sans qu’un geste ou une action indiquassent cette vie extérieure qui rend témoignage de nos pensées. — (Honoré de Balzac, Les Chouans, chapitre II)
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oreillette
- (Anatomie) Chacune des deux cavités du cœur qui sont placées au-dessus des deux ventricules.
- L’oreillette droite., l’oreillette gauche.
- Écouteur discret, placé dans le pavillon de l’oreille.
- (Pâtisserie) (Occitanie) Genre de beignet composé d’une pâte frite très fine et croustillante, saupoudrée de sucre.
- (Botanique) Asarum europaeum [1], l’asaret d’Europe (plante herbacée).
- (Botanique) Appendice situé à la base du limbe d’une feuille ou d’une bractée embrassante, ou encore à la base du pétiole, de part et d’autre de la ligne d’insertion.
- Anse d’un récipient.
- Avec d’infinies précautions, elle passa un tisonnier dans l’oreillette du pesant ustensile et le recula un peu. — (Pierre Benoit, Le lac salé, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 154)
- (Habillement) Élément d’une coiffure qui couvre les oreilles.
- Cléophas Pesant, fils de Thadée Pesant le forgeron, s’enorgueillissait déjà d’un habillement d’été de couleur claire, un habillement américain aux larges épaules matelassées ; seulement il avait gardé pour ce dimanche encore froid sa coiffure d’hiver, une casquette de drap noir aux oreillettes doublées en peau de lièvre, au lieu du chapeau de feutre dur qu’il eût aimé porter. — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- (Armement, Histoire) Partie de casque (camail, etc.) qui couvrait l'oreille.
- Ce camail est en toile métallique bombée, et ressemble beaucoup pour la forme au masque du tireur d'armes. Il est simple, ou avec oreillettes, ou encore avec oreillettes et rebord postérieur comme en ont certains casques. — (L'Apiculteu, 1859, page 157)
- [...] spécial à l'infanterie dans le principe, mais adopté par les cavaliers à la fin du XVIe siècle, en y ajoutant une visière articulée dite bavière ou garde-face, qui s'attachait aux deux oreillettes par des crochets, [...] — (Rene comte de Belleval, La panoplie du XVe au XVIIIe siecle, 1873, page 5)
- Élément latéral du dossier d'un fauteuil, destiné à reposer la tête. — Note : On le nomme aussi oreille.
- J’achève de vivre, en robe de chambre, dans l’appareil des grands malades incurables, au fond d’un fauteuil à oreillettes où ma mère a attendu sa fin. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 23)
- 20 mai 1940 – La soirée s’est passée à faire de la stratégie de salon, grand-mère dans le fauteuil à oreillettes et les autres membres de la famille dans des fauteuils de confort décroissant avec l’âge des occupants. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 20)
- C’était en fait des sortes de fauteuils larges et profonds, recouverts de tissu à motifs floraux façon tapisserie, avec des accoudoirs rembourrés et des appuis-tête à oreillettes. — (Alain Demouzon, Le Crime du Lorient-Express, in Le Crime de la porte jaune et autres nouvelles, 1985)
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odelette
- Petite ode du genre gracieux.
- Et, du samedi soir au dimanche matin, il enfouissait sa grosse tête dans la généreuse chevelure mordorée de celle qu’il avait dans la peau, et lui susurrait de odelettes galantes comme si jamais les nuages algériens n’étaient venus voiler le pur soleil de son amour. — (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 36.)
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rainette
- (Zoologie) Une des espèces de petites grenouilles vertes (ou d'autres couleurs), souvent arboricoles, de la famille des Hylidés.
- Nous suivions le bord d’un canal où l’eau des pluies nourrissait les rainettes. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1893)
- J'effraye Michal comme on effraye une cousine en Normandie, avec l'aide d'une rainette, d'une araignée. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Du jardin, les œillets de bordure envoyèrent une odeur très douce ; un chant de rossignol entra ; puis, du côté de l’étang, les rainettes commencèrent à se faire entendre et, bientôt, leurs voix innombrables furent partout. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- Bientôt, en effet, les six gosses arrivés devant les roseaux de la rive et écarquillant les yeux, ne virent que l’eau ensoleillée, mais point de rainettes. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Outil de charpentier à pointe recourbée pour tracer des lignes ou encore pour redonner de la voie aux dents de scies.
- (Désuet) Nom populaire de différentes variétés de pommes d’hiver à peau grisâtre ou tachetée.
- Rainette du Canada, rainette du Mans, rainette d’Angleterre...
- À ne considérer que son visage, elle m’aurait plutôt rappelé une pomme de rainette conservée pendant l’hiver dans le grenier d’une sage ménagère. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 146)
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épinochette
- (Zoologie) Espèce de petit poisson osseux d’eau douce, parfois d’eau de mer en Europe, une épinoche de petite taille à neuf épines dorsales.
- Ce sont l’épinoche (Gasterosteus aculeatus) et l’épinochette (Pygosteus pungitius). — (David McFarland, Le comportement animal: psychobiologie, éthologie et évolution, 2001)
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décachette
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décacheter.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe décacheter.
- Il prend la lettre, la tourne, la retourne, la décachette. — (Honoré de Balzac, Physiologie du mariage (méditation XXVII))
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe décacheter.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe décacheter.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe décacheter.
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cassolette
- Vase ou boîte dans laquelle on fait brûler ou évaporer des parfums et qui a ordinairement un couvercle percé d’ouvertures par lesquelles s’échappe la fumée ou la vapeur.
- […] ; une petite lampe de forme très ancienne brûlait, vacillante : une sorte de petite cassolette carrée en fer où nageait dans l’huile une mèche grossière. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- […] ; des Victoires aux ailes dorées portant des lances de trois mètres, au bout desquelles s’arrondissaient des cassolettes de parfums ; […] — (Pierre Louÿs, Une fête à Alexandrie, 1896, dans Archipel)
- Je me prenais à bégayer quelques mots d’une chanson, ceux par exemple d’une ronde enfantine dont je me souviens encore :En allant à la violetteJ’ai cassé ma cassolette… — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 149)
- (Par extension) (Vieilli) Odeur qui s’en exhale.
- (Ironique) (Vieilli) Mauvaise odeur.
- (Sens figuré) (Architecture) Ornement figurant un vase d’où s’échappent des flammes.
- Indiquons en passant, et pour mémoire, quelques fontaines d’un rococo très-corrompu, mais assez amusant, le pont de Tolède, d’un mauvais goût très-riche et très-orné, avec cassolettes, oves et chicorées. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- (Cuisine) Petit récipient cylindrique utilisé pour la cuisson et la présentation de certains mets.
- (Par métonymie) Contenu de ce récipient.
- Des œufs en cassolette. Une cassolette de fruits de mer.
- (Botanique) Espèce de poire de petite taille, on dit aussi poire de cassolette ou poire cassolette. Elle est aussi nommée verdasse ou muscat vert.
- CASSOLETTE : Cette Poire eſt de moyenne grandeur, de forme aſſés longue, diminuänt vèrs la queuë. Sa peau eſt tant ſoit peu rude de couleur brune ou grisâtre ſur un fond verd , dévenant en mûrifſſant un peu jaune. — (Johann Hermann Knoop, Pomologie, éd. Magérus, Amsterdam 1771)
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brochette
- (Cuisine) Petite broche de fer, de bois, et quelquefois d’argent, dont on se sert, soit pour assujettir la viande à la broche, soit pour faire rôtir ou griller de petites pièces de gibier, des rognons de mouton et d’autres viandes.
- Mon oncle avait une longue canne, terminée par une brochette de fer, au moyen de laquelle il enfilait les limaces et les escargots, mangeurs de salades. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- (Par extension) (Cuisine) Petites pièces de gibier, des rognons de veau, des morceaux de foie, des petits poissons, etc., ainsi rôtis ou grillés.
- Pareil pour les yakitoris, des brochettes de légumes et de poulet. — (Françoise Bourdin, Dans les pas d’Ariane, Belfond, 2011, chapitre 3)
- Puis il envoya chercher une brochette de mouton, délicatement entourée de fines herbes, des confitures de rose et de gâteaux au miel. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- Petite broche qui sert à porter ensemble plusieurs croix ou médailles.
- Une brochette de décorations.
- (Par extension) (Ironique) ou (Péjoratif) Ensemble de personnes ou de choses malfaisantes, inopportunes, fâcheuses, etc.
- Alors la causerie générale ressemblait étrangement, moins les poses et l'extériorité grossière, à un souper d'hommes. Jamais d'idée générale, des brochettes d'anecdotes et des discussions sur des riens : […]. — (Joséphin Peladan, La décadence latine (Éthopée), tome IX : La Gynandre, Paris : chez Dentu, 1891, page 237)
- Alignés en brochette, on était vraiment beaucoup sur la scène, dont une bonne moitié de resquilleurs. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 311)
- Lorsque le célèbre professeur prononce la brochette de mots « maladie orpheline, incurable, pour l'instant, et pas mortelle », j'ai l'impression qu'il fait un exposé à ses étudiants sans penser à l'impact de ses paroles sur l'être humain qui lui fait face. — (Sophie Bennarosh, Maladie de Lyme, empoisonnement aux métaux lourds : Non, ce n'est pas dans ma tête ..., ni dans la vôtre, Éditions Leduc.s, 2017, page 29)
- (Imprimerie) (Vieilli) (Désuet) Petite trigle de fer qui attachait la frisquette au châssis du tympan.
- (Fonderie) (Vieilli) (Désuet) Échelle campanaire.
- (Marine) (Vieilli) (Désuet) Baguette servant de mesure.
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obsolète
- (Grammaire) Qui n’est plus utilisé, en parlant d’un mot, d’une locution.
- « Écornifleur » se compose du verbe « écorner » (dévaluer l’intégrité de) et du verbe obsolète « nifler », certes moins connu que son dérivé « renifler », mais de même sens. — (Bernie de Tours, Le Mauvais Tour de Babel : Pérégrinations ludiques au royaume des mots, Scali, 2007, page 263)
- (Par extension) Ancien ou suranné ; qui n’est plus utilisé, qui n’a plus cours.
- Les entreprises, en particulier, risquent aujourd’hui de conserver une organisation obsolète si elles n’investissent pas sur la capacité de chacun à se poser comme porteur à part entière des projets qu’elles défendent. — (Denis Pansu, « Les Réseaux d’échanges réciproques de savoirs, nouveau modèle de communication en France ? », dans L’Idiot du village mondial : les citoyens de la planète face à l’explosion des outils de communication : subir ou maîtriser ?, Paris: Charles Léopold Mayer & Bruxelles : Luc Pire, 2004, page 191)
- Et elle repose, selon le père Émile Shoufani, grec catholique, sur un concept erroné ou tout au moins obsolète : les chrétiens de Terre sainte. Un mythe. — (Catherine Dupeyron, Chrétiens en Terre sainte : Disparition ou mutation, chap. 2, Albin Michel, 2007)
- Il est toujours possible, aujourd’hui, de dessiner et de produire des plans corrects avec une version 2000, c’est plus l’évolution de l’informatique (matériels et systèmes d’exploitation) qui rend le logiciel obsolète. — (Patrick Diver, Les Secrets du dessinateur AutoCAD, Paris : Pearson Education France, 2010, page 294)
- Formé sur le participe présent du latin obsolescere, le substantif obsolescence et son dérivé adjectival obsolescent sont des néologismes créés d’après l’anglais. Ils désignent tout ce qui est tombé en désuétude. Leur emprunt s’explique par le fait que l’adjectif obsolète, ayant le même sens et venu lui aussi de l’anglais d’après le latin obsoletus, a un champ d’application sémantique limité. Terme littéraire et vieilli, il se dit, non exclusivement mais surtout, de ce qui se rapporte à la langue, au vocabulaire, à la grammaire. Est obsolète ce qui est dépassé, suranné, désuet, vieillot, bref, ce qui ne fait plus partie des normes actuelles du langage. — (« obsolescence / obsolescent, ente / obsolète », Juridictionnaire, Centre de traduction et de terminologie juridiques (CTTJ), Faculté de droit, Université de Moncton & Bureau de la traduction du Gouvernement du Canada, 2015)
- (Histoire naturelle) Peu apparent ; presque effacé.
- Sur ces sillons descendent obliquement de petites côtes longitudinales obsolètes, presque effacées, et dont plusieurs individus manquent tout-à-fait. — (Gérard Paul Deshayes, Description des coquilles fossiles des environs de Paris, vol. 2 : Mollusques, Paris : Béchet jeune, Baudouin frères & Treuttel et Wurtz, 1824, p. 652)
- Dessous des inférieures d’un jaune-ochracé plus ou moins pâle, avec la bordure d’un brun pâle, précédée de deux raies maculaires plus ou moins obsolètes, de la même couleur […] — (Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval, Species Général des Lépidoptères, volume 1 (volume 9 de l’Histoire naturelle des insectes), Paris : Roret, 1836, page 496)
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permette
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de permettre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de permettre.
- Le plus souvent les deux taillants sont parallèles ou se rapprochent à peine vers leurs extrémités, mais peuvent aussi converger au point qu’une diminution suffisante de largeur à l’une d’elles permette à la main d’empaumer la pièce et d’assurer une prise convenable comme le ferait un manche. — (Bulletin de la Société préhistorique française, 1961, volume 58, page 280)
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poussette
- (Vieilli) Nom de divers jeux d’enfants.
- (Puériculture) Petite voiture que l’on pousse, et qui sert généralement à déplacer les enfants en bas âge.
- L'enfant se calme et s'endort bientôt, alors délicatement elle le pose dans sa poussette et continue à le bercer. — (Claudine Jacques, Le cri de l'acacia, éditions Au vent des îles, 2013, page 56)
- En effet, l'un des éléments primordiaux pour pouvoir être mobile à l'arrivée de jumeaux est une poussette double. Or, à qualité égale, une poussette de jumeaux coûte environ 2,5 fois plus cher qu'une poussette simple. — (Muriel Decamps, Les Jumeaux: idées reçues sur les jumeaux, Le Cavalier Bleu Éditions, 2015)
- Votre poussette doit être conforme à la norme européenne EN 1888 relative aux exigences de sécurité publiée en 2003, amendée en 2005 et en avril 2012. — (Le Grand livre de mon enfant, sous la direction de Jean-Louis Chabernaud et Carole Bellemin-Noël, éditions Eyrolles, 2016, page 398)
- Poussette de marché : charrette fermée que l’on tire pour faire ses courses et les ramener chez soi, parfois avec 3 jeux de roues pour passer les escaliers.
- (Sport) Action de pousser un coureur dans une montée ou un passage difficile.
- Il existe deux grandes sortes de poussette. La poussette du spectateur, d'abord, qui ne peut avoir lieu que dans les grands cols, lorsque la différence de vitesse entre le piéton et le cycliste s'amenuise. — (Paul Fournel, Méli-Vélo : Abécédaire amoureux du vélo, Le Seuil, 2008)
- Toutefois, la poussette peut être maléfique. Elle déstabilise le coureur et peut le conduire à la faute. — (Alexis Philonenko, Du sport et des hommes, éditions Michalon, 1999, page 149)
- Nencini, qui le suit, profite des incessantes poussettes des tifosi pour le doubler et passer au sommet avec quinze secondes d'avance. — (Raphael Geminiani, avec Jean-Marc Millanvoye, Il était une fois Anquetil, éditions La Martinière, 2017)
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espagnolette
- (Serrurerie) Ferrure à poignée tournante servant à fermer et à ouvrir les châssis d’une fenêtre.
- Les malles allaient être faites, lorsqu’il voulut rouvrir un volet, que le vent venait de rabattre ; mais, par la fenêtre entrebâillée, ce fut un tel engouffrement, qu’elle dut accourir à son secours. Ils pesèrent de tout leur poids, ils purent enfin tourner l’espagnolette. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XI)
- Depuis une demi-heure je me trempais jusqu’aux os d’une radée qui ne décessait pas, quand j’entends le bruit d’une espagnolette. — (Alphonse Daudet, La Petite paroisse, 1895)
- À peine avait-il eu le temps de se refourrer dans sa cachette d’ombre, que l’espagnolette de la fenêtre grinça, puis celle de la persienne, qui s’ouvrit toute grande.— (Jean Richepin, La Glu, édition de 2010 chez José Corti (originale de 1881), page 208)
- (Textile) Sorte de ratine fine, anciennement fabriquée en Espagne, qui a été imitée en France.
- L’espagnolette est l’étoffe des redingotes et des manteaux. — (Marie Chiozzotto, « Les apparences vestimentaires de Louis XV : la composition de la garde-robe du souverain pour l’année 1772 », Apparence(s) : Histoire et culture du paraître, numéro 4 « Apparences vestimentaires en France au xviiie siècle », 2012, lire en ligne)
- (Rare) Jeune fille espagnole.
- Comment, petite espagnolette, ne savez-vous pas que nous avons condamné à la déportation tous les saints et toutes les saintes du paradis ? — (Charles-Pierre Ducancel, L’intérieur des comités révolutionnaires, ou Les aristides modernes, Paris : an 3 (1795), page 28)
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devinette
- Question à deviner par manière de jeu.
- Jouer aux devinettes.
- Proposer une devinette.
- Il y a une espèce de curiosité innée et naturelle de l’être humain à résoudre des devinettes. — (Jean Dieudonné, « Mathématiques vides et mathématiques significatives », in Penser les mathématiques : Séminaire de philosophie et mathématiques de l’École normale supérieure, Point sciences, 1982)
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gobette
- Gobelet en fer-blanc, d'un tiers de litre, au moyen duquel, autrefois, les prisonniers cantinaient leur vin.
- Ce gobelet sert aux détenus dans les prisons pour prendre une ration de vin à la cantine où ils ont droit à trois gobettes par jour, en payant bien entendu. — (Charles Virmaitre, Dictionnaire d'argot fin-de-siècle, article Gobette ; A. Charles libraire, Paris, 1894, page 136)
- (Par métonymie) (Désuet) Verre de vin ou d’un autre alcool.
- Jean-Paul s’est allongé, il se remet mal de ce qu’il a bu, il n’a pas l’habitude, il est jeunot comme moi. On n’est pas encore de vrais bons Français tous les deux, on ne tient pas suffisant à la gobette. — (Alphonse Boudard, Le corbillard de Jules, Éditions de la Table Ronde, 1979, page 234)
- Avec Pied de vigne il s'accrochait question idées, ils s'envoyaient des vannes sévères, seulement à la gobette ils se retrouvaient, ils faisaient la trêve devant la boutanche. — (Alphonse Boudard, L’Hôpital : Une hostobiographie, Éditions de la Table Ronde, 1972, page 192)
- (Populaire) Jeune fille.
- Pour me dégourdir les idées, j’organise une grande partie de « grue » avec mes camarades, et les « gobettes » de la deuxième division, qui deviennent assez grandes personnes pour que nous les admettions à jouer avec nous. — (Willy et Colette, Claudine à l’école, Le Livre de Poche, 1900, p. 68)
- Ma lettre fermée, je songe trop tard que la pauvre gobette n’y comprendra rien du tout. — (Colette, Claudine à Paris; Armand Colin, Paris, 1901)
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montagnette
- (Familier) Petite montagne.
- (Alpes) (Construction) Espèce d’habitation temporaire de montagne, mieux aménagée qu’un chalet et comportant des aménagements pour le bétail.
- La montagne et le village peuvent se dédoubler. À la partie inférieure de la zone pastorale, parfois même au-dessous de cette zone, existe alors la montagnette. Toujours occupée par les animaux au printemps et à l’automne, la montagnette est essentiellement un habitat pastoral, mais parfois elle possède des cultures, de sorte qu’elle doit être définie tantôt comme une montagnette pastorale, tantôt comme une montagnette pastorale agricole. Sous l’une comme sous l’autre forme, la montagnette n’est pas particulière aux Alpes françaises ; elle n’est autre, en effet, que le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maiensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, le fourest du Val Pellicce, la casina du Valcamonica, le stavolo des Alpes carniques. — (Philippe Arbos, La Vie pastorale dans les Alpes françaises : étude de géographie humaine, A. Colin, 1922)
- Le bas de l’étage pastoral, parfois même la bande située au-dessous, tôt débarrassés de neige, reçoivent le bétail au printemps et à l’automne : la montagnette des Alpes françaises, le mayen du Valais, le Vorsass ou Voralm de la Suisse allemande, le Maïensass allemand, la casolare italienne du Tyrol, la casina du Val camonica, le stavolo des Alpes carniques, autant de noms pour désigner cette station, — nous négligeons les nuances d’exploitation entre la montagnette pastorale et la montagnette agricole. — (Maximilien Sorre, Les Fondements biologiques de la géographie humaine, A. Colin, 1950)
- Une difficulté se présente quand on recherche où se trouvent les montagnettes dans les diverses régions des Alpes françaises du Nord. Les bâtiments dont le rôle est celui que nous venons de rappeler ne portent pas toujours le nom de montagnette et il faut éviter de les confondre avec des remues ou des petites montagnes. Dans le Chablais, à Montriond et à Morzine, on utilise les pâturages du milieu, véritables montagnettes, puisque l’on y conduit le bétail au printemps et que le troupeau y revient pendant une quinzaine de jours en automne après l’inalpage. Dans la vallée d’Abondance (Chablais), et à Samoëns (Giffre) on emploie l’expression basse-montagne. Or certaines d’entre elles sont de véritables montagnettes, fréquentées du 20 mai au 21 juillet et, après l’inalpage, en septembre. Dans la vallée du Doron de Bozel, Saint-Bon, Pralognan, Saint-Jean, Saint-Martin possèdent des montagnettes mais, aux Allues, on a des mandes, à Planay et à Champagny-le-Bas, des hameaux ou métairies. En Maurienne, le paysan ne fait pas toujours de différences entre montagnette et petite montagne. Dans la commune de Valmeinier, les uns appellent montagnettes ce que d’autres désignent sous le nom de remue.II. — Les types de bâtiments : Les caractères générauxLa montagnette, intermédiaire entre le village et la montagne, tient également le milieu entre la maison permanente et le chalet. C’est une véritable habitation, plus petite, et d’un aménagement plus simple que celle du village, mais possédant l’essentiel pour permettre à un ménage de vivre pendant plusieurs semaines et, dans le cas des montagnettes agricoles et pastorales, plusieurs mois. Le plus souvent, une seule pièce à la fois cuisine, salle à manger et chambre à coucher. Pour le bétail, une ou deux écuries, parfois une porcherie, si possible isolée tout en s’accolant au bâtiment. Pour les récoltes, une grange. Pour le beurre et le fromage, comme il s’agit toujours de la tomme familiale, la cuisine suffit pour la fabrication. Un caveau à lait, parfois une cave à fromage complètent l’installation. Comparée au chalet de montagne, la montagnette est certainement plus vaste. La grange, destinée à contenir le fourrage réservé au bétail et celui que l’on descendra au village en automne et en hiver, ne ressemble pas à l’étroit grenier des chalets de montagne. La montagnette est aussi mieux construite. Grâce à des chemins relativement aisés, on peut apporter à pied d’œuvre des matériaux que l’on ne trouve pas toujours sur place, et la bâtisse dépendra moins que le chalet, plus difficilement accessible, des conditions du milieu. Enfin, la montagnette doit abriter humains et troupeau au printemps et en automne, à ces saisons intermédiaires où le climat capricieux peut connaître de brusques coups de froid, des chutes de neige tardives ou précoces. Alors que le chalet, demeure estivale, n’aura guère besoin de se protéger contre le mauvais temps, le bâtiment-étape devra se montrer plus prudent. — (Mélanges géographiques offerts au doyen Ernest Bénévent, professeur de géographie à la Faculté des lettres d’Aix, 1920–1953, Éditions Ophrys, 1954)
- Ainsi va le troupeau, de remue en remue. Après un séjour d’un mois à la montagnette juste le temps de faire quelques tommes pour les besoins du ménage, on donne le signal de l’emmontagnée, vers le 10 juin. Bêtes et hommes entament la longue marche vers les hauts alpages, proches des neiges éternelles qui narguent les blancs nuages. À la Saint-Michel (29 septembre), on prend doucement le chemin du retour, en s’accordant une étape généreuse à la montagnette, où le troupeau consomme la réserve de foin engrangée sur place au long de l’été.[…]Remue : déplacement des troupeaux, des hommes et du matériel d’un chalet à l’autre à l’alpage, ou entre le village et la montagnette.Montagnette : petite montagne [sic : Sens erroné !].Emmontagnée : la montée à l’alpage des troupeaux, des hommes et du matériel. — (Roger Loyet, Les Sentiers du petit bonheur, La Fontaine de Siloé, Montmélian, 2001, illustrations de Véronique Foltran et Jean-Luc Sollero, ISBN 2-842206-180-2 ISBN invalide)
- (Sens figuré) Petit tas.
- Je suis alors obligé par ma seule force psychique de dématérialiser cette montagnette de bois rouge, de la vaincre par les associations qui lui sont corrélées, tels le souvenir de parties effrénées ou la poésie que le jeu contient en lui-même avec ses caractères, ses bambous et ses dragons qui m’avaient tant plus que j’avais écrit à 20 ans 1 nouvelle intitulée 1 partie de mah-jong que je dois posséder dans mes archives, et qui racontait, autant qu’il m’en souvienne, le destin croisé de divers joueurs dans l’ambiance à la Duras et à la Paul Morand. — (Thomas Clerc, Intérieur, Gallimard, Paris, 2013)
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gaufrette
- Petite gaufre, souvent fourrée d'une crème ou d'une confiture.
- Et les petits gâteaux qu’on se servait soi-même dans les boîtes en fer, nougats-gaufrettes, cartes à jouer, poissons fourrés de confiture, macarons fendillés, gaufrettes à textes : « Qui veut m’aimer ? – Plus tard ! – Viendrez-vous ? – Pour l’éternité. – Avec grand plaisir ! » — (Philippe Delerm, Quiproquo, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 34.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.