Dictionnaire des rimes
Les rimes en : gargarisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "gargarisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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académisme
- (Art) Observation absolue des traditions de l’école académique.
- Le côté expressif de cette sculpture heurtait violemment l’académisme qui s’essayait alors. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, Paris, 1959, page 215)
- Étudiant au Conservatoire, je copiais le coup d’archet de mon maître et jouais comme lui. Il n’était pas question d’imaginer autre chose. Lorsque j’ai découvert la musique baroque, il m’a fallu tout réinventer. Cet espace de liberté était une bouffée d’air par rapport à l’académisme du Conservatoire. — (Christophe Coin, L’archet qui danse, Journal La Croix, 6 janvier 2015)
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bigotisme
- Caractère du bigot.
- Cadogan faisait agir les prédicants, et remuait par leur moyen les passions du bigotisme protestant. — (Saint-Simon, 496, 255)
- Elle ajoutait à la pruderie le bigotisme, doublure assortie. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
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conformisme
- Tendance à se conformer aux idées, aux modes, aux mœurs, au langage du milieu dans lequel on vit, du groupe auquel on appartient.
- L’art qui se soumet à une orthodoxie, fût-elle celle de la plus saine des doctrines, est perdu. Il sombre dans le conformisme. — (André Gide, Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- Loin des réalités du front, les civils se laissaient plus facilement bourrer le crâne, selon l'expression familière aux combattants. À moins qu'ils n'aient adopté, par conformisme, le langage imposé par la société. — (Rémy Cazals, Les mots de 14-18, Presses universitaires du Mirail, 2003, page 21)
- L’homme, libre de se soumettre au conformisme ambiant, bombe le torse, étale ses décorations sur sa poitrine, fait le beau et peut ainsi satisfaire l’image idéale de lui qu'il s’est faite en regardant son reflet. — (Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976, Le Livre de poche, page 76)
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paganisme
- Religion des païens, sorte de polythéisme.
- Le paganisme des Grecs était l’une des principales causes de la perfection de leur goût dans les arts : ces dieux, toujours près des hommes, et néanmoins toujours au-dessus d’eux, consacraient l’élégance et la beauté des formes dans tous les genres de tableaux. — (Germaine de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, 1800)
- La Gaule était restée longtemps en dehors de cette christianisation. Pendant près de deux siècles, le paganisme résista aux entreprises de la nouvelle religion. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Jamais, peut-être, pareille orgie ne s’était déroulée à la face du ciel depuis les tristes âges du paganisme, et, si je n’avais été prévenu, je me serais cru transporté par un songe diabolique dans les sentines de Suburre, dans les lupanars de Capoue. — (Pierre Louÿs; Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- L’enfance de la jeune fille s’était écoulée pâle et décolorée, au milieu de pratiques religieuses outrées, dans ce pays où la religion du Christ est plutôt un paganisme que la foi pure, noble et simple de nos contrées. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
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associationnisme
- (Psychologie) Théorie d’après laquelle les idées élémentaires ont la propriété de se regrouper automatiquement, gouvernant de cette manière, au moins pour une part, l’ensemble de la vie physique.
- (Philosophie) Doctrine des philosophes empiristes, au (XVIIe siècle) et au (XVIIIe siècle), d’après laquelle les principes de notre vie psychique ne sont pas constitutifs de l’esprit, mais sont au contraire issus de lois procédant de l’expérience, au gré des circonstances, et indépendamment de la volonté du sujet conscient.
- — Toute la discussion que je viens de vous infliger, je n’aurais pu en échafauder les raisonnements sans le travail critique accompli par les philosophes modernes sur l’associationnisme, depuis les temps lointains de Hobbes et de Locke. — (Régis Messac, le Mystère de M. Ernest [1928], éditions de la Grange Batelière, 2022, première partie, chapitre VIII, p. 69)
- (Islam) Fait d’associer à Dieu d’autres divinités.
- Cet abandon à Dieu émane d’une conception absolue de l’unicité divine ; elle explique la véhémence avec laquelle Gazali rejette les causes secondes et refuse à l’univers une cohérence intrinsèque, même si elle n’exclut pas l’action divine. Il pense que l’affirmation d’une causalité même seconde mène vers l’associationnisme (shirk), si elle n’en n’est pas constitutive […]. — (Mustapha Hogga, Orthodoxie, subversion et réforme en Islam → lire en ligne)
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consumérisme
- (Économie) Protection des intérêts du consommateur par des associations.
- Les entreprises devaient cesser de considérer le consumérisme comme une menace à leurs intérêts, et y trouver plutôt une source de nouvelles possibilités. — (John V. Petrof, Comportement du consommateur et marketing, 1993)
- (Sociologie) (Par hyperbole) Mode de vie centré sur la consommation.
- Nous employons ici le mot « consumérisme » au sens répandu en sociologie (bien que douteux du point de vue étymologique) qui définit une attitude et un mode de vie centrés sur la consommation. Il ne s'agit donc pas ici du sens, lui aussi courant, qui définit l'« action concertée de consommateurs ». — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 682)
- C’est la victoire du consumérisme égoïste sur la responsabilité intergénérationnelle ! — (Nathalie Elgrably-Lévy, Passeport vaccinal : soyons réalistes…, Le Journal de Québec, 30 avril 2021)
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barbarisme
- (Linguistique) Mot ou forme incorrecte, ou dont le sens est altéré, dévié. → voir impropriété et solécisme
- Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer ; des solécismes ne s’y établissent jamais sans la détruire. — (Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, 1848)
- Par un barbarisme de la basse latinité, on a dit essere au lieu de esse, pour se conformer à la terminaison ordinaire des infinitifs latins; essere ensuite a été contracté en ser; et le futur est composé de cet infinitif et du présent du verbe auxiliaire: ser-ai, ser-as, ser-a. — (August Wilhelm von Schlegel, Observations sur la langue et la littérature provençales, Paris : Librairie grecque-latine-allemande, 1818, page 92 (dans les notes))
- Il y a (dit Voltaire sur un vers du Cid) un dictionnaire d’orthographe où il est dit qu’« invaincu » est un barbarisme. Non ; c’est un terme hasardé et nécessaire. Il y a deux sortes de barbarisme, celui des mots et celui des phrases. Égaliser les fortunes pour égaler ; éduquer, pour donner de l’éducation, voilà des barbarismes de mots. — (François Génin, « De l’Étymologie », chap. 1 de Récréations philologiques, ou Recueil de notes pour servir à l'histoire des mots de la langue française, 2e éd., Paris : chez Chamerot, 1858, p. 28)
- — Jusque midi, je corrige les devoirs de mes élèves. Ce n’est pas amusant…— Ah ?— De lire quinze copies qui, s’il y avait un barbarisme à faire, le contiennent quinze fois. Au crayon rouge, j’inscris mes notes dans le coin : mal, très mal, inepte… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, pages 97-98.)
- Quant au terme « érotisme », il n'est pas plus dans le Littré qu’humanisme, ces barbarismes étant nés au même moment engendrés par un même père ; la fascisation. — (Thérèse Plantier, Le discours du mâle : logos spermaticos, Paris : Éditions Anthropos, 1980)
- (Par extension) Faute contre la règle ou le bon goût.
- (Par confusion avec barbarie) Acte qui relève de la barbarie.
- La première sélection des écrits de Maurras présentés en traduction au public britannique est donc condamnable à l'avance, parce que contaminée dès le point de départ par sa présupposée affinité avec le barbarisme nazi. — (Charles Maurras et la vie française sous la Troisième République, actes 1er Colloque Maurras, Aix-en-Provence les 6, 7 et 8 décembre 1968, Université d'Aix-Marseille : Institut d'études politiques, Centre Charles Maurras, 1972, p. 108)
- Dès le printemps 1940, il invite ses disciples à refuser de se « plier au barbarisme hitlérien » et publie au début de l'été 1940 un appel pour exhorter les chrétiens « à résister, du moins spirituellement, à la folie allemande qui horrifie les hommes ». — (Philippe Souleau, « Bordeaux, enjeu stratégique de la Seconde Guerre mondiale », dans Les villes en guerre (1914-1945), sous la direction de Philippe Chassaigne & Jean-Marc Largeaud, Armand Colin, 2004, page 52)
- Je ne supporte plus ce que l'Homme me force à faire. Sa haine, sa violence, son barbarisme, je n'en suis pas responsable. — (Razik Alex Menidjel, Les Premiers pas, Éditions Publibook, 2005, page 144)
- Je ne supporte plus cette violence, dit-elle. Où que j'aille à Londres, je ne vois que barbarisme et cruauté. — (Peter Ackroyd, William et Cie, traduit de l'anglais pat Bernard Turle, Éditions Philippe Rey, 2006, chap. 11)
- Puis-je demander au lecteur, […], de se vider l'esprit des images de ce monde, ravagé par les quelques millénaires post-néolithique de barbarisme ; cet antimonde qui se mirait sans cesse dans ses miroirs déformants... — (Pierre Meyer, Un siècle et demi après la fin du Monde, Éditions Publibook, 2011, page 9)
- […] si cette action était démontrée à l'encontre de Morelli, elle constituerait un crime de droit commun, l'achèvement d'un blessé étant un acte de barbarisme odieux, contraire aux lois de l'honneur et de la guerre, depuis longtemps indiscutées par les nations civilisées, et ce fait étant prévu par les dispositions de l'article 233 du Code pénal français. — (Jurisprudence française, 1807 à 1952. Période 1807-1926, page 730, André Bruzin, Jean Nectoux, 1954 - NOTE : Le Journal du droit international, vol. 57, 1930, page 109, pour la même phrase use du mot "barbarie".)
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individualisme
- Subordination de l’intérêt général à l’intérêt de l’individu.
- Des observateurs, […] signalent chez les campagnards du Lot comme une tare tout à fait caractéristique un individualisme outrancier, féroce, têtu, rétrograde qui leur a laissé ignorer jusqu’à ce jour les bienfaits de la solidarité, de l’entr’aide et même, dans bien des cas, de l’assurance et du remembrement. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Tout d'abord, j'aimerais souligner que l'individualisme est un point de départ normal dans l'état d'esprit du sujet en voie de s'éduquer. — (« Doit-on en finir avec le projet d'indépendance? » in Argument, vol. xx, n° 1, automne-hiver 2017-2018, p. 172)
- Les années quatre-vingt ont consacré l’enfant-roi mais aussi travaillé en profondeur les mentalités vers toujours plus d’individualisme, cet état ambivalent de l’autonomie et de l’hypersolitude. — (Emmanuel Lemieux, Génération Tonton, Éditions Don Quichotte, 2011)
- Doctrine qui place l'individu au-dessus de tout.
- Dans le nouvel état des choses, l’individualisme serait bien plus libre, plus intense, plus efficace qu’aujourd’hui. Je en parle pas du grand individualisme imaginaire des poètes que j’ai cités, mais d’un individualisme lui aussi grand et réel, latent chez tous les hommes. Car la reconnaissance de la propriété privée a vraiment nui à l’individualisme, l’a obscurci, en confondant l’homme avec ce qu’il possède. Elle l’a complètement foudroyé. Lui a assigné pour seule mission le gain, non l’élévation de soi. L’homme a cru qu’il importait d’avoir, ignorant qu’il importe d’être. — (Oscar Wilde, L’Âme humaine. 1891. Traduction de Nicole Vallée, 2006. p. 23-24.)
- L’individualisme libertaire, l’insoumission aux nécessités fondamentales d’une société la dissolvent. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il est paradoxal de voir à quel point les grands bourgeois, partisans de l’individualisme théorique, adoptent pour eux-mêmes un collectivisme pratique. — (Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot « III. Les espaces de la bourgeoisie », Michel Pinçon éd., Sociologie de la bourgeoisie. La Découverte, 2016, pp. 46-76.)
- (Par extension) Égoïsme.
- Le muflisme, c'est le triomphe du moi-égoïste sur le moi-humain. C'est la multiplication de cet individualisme qui dit : « Moi d’abord!... les autres s’il en reste ». C'est le puffisme appuyé sur l'argent et l’absence de scrupules. — (L'Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure)
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libéralisme
- Doctrine morale et philosophique qui réclame pour tous la liberté des opinions et la liberté de conscience.
- […] : le parti clérical prétendait démontrer l’erreur fondamentale du libéralisme ; il organisait partout des sociétés de combat destinées à imposer sa direction au peuple et au gouvernement ; il se vantait de pouvoir bientôt écraser les défenseurs de la Révolution. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 301)
- (Politique) Doctrine civile et politique suivant laquelle il faut donner aux citoyens le plus de libertés possible et le plus de garanties possible contre l’ingérence de l’État ou l’arbitraire du gouvernement.
- M. Canning et M. De Metternich sont les dieux que ces opinons encensent ou maudissent. Le libéralisme loue le premier de ces hommes d’état cause de sa philanthropie ; les partisans de l’absolutisme ne voient en lui, au contraire, qu’un Procuste étendant les royautés sur le lit fabuleux. — (Anonyme, Des intérêts en politique, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Il y a longtemps que je le dis : le libéralisme ne nous livrera plus de bataille rangée ; il a renoncé aux conspirations, au carbonarisme, aux prises d’armes, il mine en dessous et se prépare à un complet Ote-toi de là que je m’y mette ! — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Doctrine économique qui s’oppose aux théories protectionnistes ou étatistes.
- À l’inverse, l’idéologie si moderne du libéralisme ne parvient à s’imposer qu’en s’appuyant ici et là sur des obscurantismes d’un autre temps. — (Pour un autre monde ; Un autre chemin, motion pour le congrès socialiste de Dijon du 16 au 18 mai 2003)
- La fin de la guerre froide a permis une floraison d'études sur le nouveau monde, le nouvel ordre international, l’universalisation du libéralisme ou le clash des civilisations. Les avions qui ont foncé sur les tours de New York dans le ciel bleu d'un beau matin de septembre ont jeté le doute sur tous ces exercices. — (Thérèse Delpech, L'ensauvagement, partie 3 : Le monde en 2015, Éditions Grasset & Fasquelle, 2005, p. 185)
- Il existe un libéralisme radical, dur, intransigeant, qu’illustre de manière presque trop parfaite Hayek, comme il existe des types de libéralisme plus souples, plus ouverts à certaines questions, ou même à d’autres traditions de pensée. — (Olivia Leboyer, Élite et Libéralisme, CNRS Éditions, 2012, page 248)
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monolithisme
- (Architecture) Système de construction avec un monolithe ou un petit nombre de très grosses pierres.
- (Sens figuré) Caractère monolithique, rigide et inébranlable, tout d’un bloc, d’une doctrine ou idéologie.
- Pour Nietzsche, il n’y a donc pas de vérité absolue si bien que le monolithisme de la métaphysique (cf. Le Crépuscule des idoles) est nié. — (Article Friedrich Nietzsche de Wikipédia)
- Le monolithisme de la doctrine du Parti communiste.
- L’un d’eux, la RPDC, est un régime socialiste totalitaire sans équivalent par son monolithisme idéologique et sa résistance aux coups de boutoir de l’Histoire [...] — (Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, collection « La Suite des temps », avril 2016, page 16, ISBN 9782070142491)
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hiératisme
- Caractère hiératique, aspect hiératique.
- La tour, qui permet d’accéder directement au toit, est une idée de Spreckelsen et le joujou de Reitzel. Esthétique avant tout : il s’agit de casser le hiératisme du grand Cube, d’y introduire de l’animation. — (Laurence Cossé, La Grande Arche, 2016, page 309)
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crétinisme
- (Médecine) Arriération mentale, intellectuelle et parfois physique due à une insuffisance thyroïdienne congénitale.
- Au milieu du XIXe siècle, on se mit à rechercher scientifiquement pourquoi le crétinisme affectait certaines vallées alpines.
- Ailleurs des enfants en haillons, atteints de malformations diverses ou donnant des signes évidents de crétinisme, jouaient à se rouler parterre. — (Léonie Martin, La prophétie de Xochil, volume 1 et 2, 2012)
- (Sens figuré) Stupidité, imbécillité.
- Tu veux vraiment qu'on sauve la vie amoureuse d'un gars qui est atteint de crétinisme au stade avancé? — (Camille Beaumier & Sylviane Beauregard, Ouate de phoque, éditions de Mortagne, Ottawa, 2012, page 154)
- La semaine dernière, je qualifiais d’« égoïsme pur » le choix d’aller dans le Sud en risquant de rapporter la COVID-19 au Québec et dans l’avion. Le reportage confirme qu’une dose sérieuse de crétinisme décomplexé y est aussi pour beaucoup. — (Josée Legault, Elvis Gratton (et ses clones) à la plage, Le journal de Québec, 29 décembre 2020)
- C'est du crétinisme ou de la mauvaise volonté.
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abstractionnisme
- (Art) Art abstrait, qui atteint ou recherche un niveau d’abstraction.
- C'est un abstractionnisme désincarné et morbide.
- Notre époque, empoisonnée par l’abstractionnisme galopant et par le nihilisme de l’art conceptuel, a besoin de quelqu’un qui dessine le visage de la contemporanéité.
- Il est chez nous des critiques d’art isolés prêts à affirmer que le plus grand malheur de notre art — est la diffusion insuffisante de l’abstractionnisme capable d’infuser une vie nouvelle à l’art socialiste. — (Notes et études documentaires, numéros 3051 à 3085, 1964)
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irrationalisme
- (Philosophie) Doctrine ou comportement qui s'établit sur le refus de la raison scientifique.
- C’est désormais une idée acquise dans l’analyse du fascisme : ce phénomène fut une manifestation d’irrationalisme politique. — (Stéphane Courtois, Les logiques totalitaires en Europe, 2006)
- Dans tous les cas, en Occident comme ailleurs, on observe aisément que le médiévalisme est corollaire de poussées d’irrationalismes identitaires, qui se cristallisent sur le nationalisme et sur les formes religieuses les plus traditionnelles (culte des saints…). — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
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mormonisme
- (Religion) Doctrine religieuse des mormons, religion s'appuyant sur cette doctrine.
- En ce moment, Dean Pitferge m'apprit, non sans déplaisir, que la conférence de Mr Hatch était interdite. Les puritaines du bord n'avaient pas permis à leurs maris de s'initier aux mystères du mormonisme ! — (Jules Verne, Une ville flottante, 1871)
- On le voit, l'elder William Hitch faisait du prosélytisme jusqu'en chemin de fer.Et alors il raconta, en passionnant son récit par les éclats de sa voix et la violence de ses gestes, l'histoire du Mormonisme, depuis les temps bibliques : «Comment, dans Israël, un prophète mormon de la tribu de Joseph publia les annales de la religion nouvelle, et les légua à son fils Morom (…) ». — (Jules Verne, Le tour du monde en quatre-vingt jours , 1872)
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bicamérisme
- (Politique) Système parlementaire qui divise le parlement en deux chambres distinctes, une chambre haute et une chambre basse.
- Le bicamérisme a vu le jour en Angleterre et est le fruit d’une longue évolution historique.
- Mais il est une autre tension, plus importante encore, que le bicamérisme tente de résoudre. — (Geneviève Verdo, L’indépendance argentine entre cités et nation: 1808-1821, 2006)
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brahmanisme
- (Hindouisme) Doctrine des brahmanes.
- Le bouddhisme lui prépare le terrain et le féconde, tandis que le brahmanisme ou l’islamisme le sèche et le brûle. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
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marginalisme
- (Économie) Théorie économique qui repose sur l’idée que la valeur économique résulte de l’utilité marginale.
- L'importance théorique du marginalisme tient au fait que les hypothèses théoriques sur lesquelles il s'est développé ont révolutionné la théorie de la valeur, c'est-à-dire la théorie des prix relatifs. — (Le Marginalisme)
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chimisme
- L’ensemble des opérations chimiques qui se font dans une plante, dans un animal, dans un sol.
- L'obstacle peut être dû à […] une modification du chimisme ou du milieu microbiologique du sol provoqué par les plantes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.29)
- Abus de la chimie dans ses applications à la physiologie ou à la pathologie.
- (Par extension) Modification de l'humeur d’une personne, assimilée à une réaction chimique.
- Ainsi, par le chimisme même de son mal, après qu’il avait fait de la jalousie avec son amour, il recommençait à fabriquer de la tendresse, de la pitié pour Odette. Elle était redevenue l’Odette charmante et bonne. — (Marcel Proust, Du côté de chez Swann, in À la recherche du temps perdu, t. I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1987, p. 299)
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monisme
- (Philosophie) Doctrine qui explique tout l’univers, choses et êtres, par les transformations d’un élément unique.
- Toute la métaphysique d'Aristote est conditionnée par la nécessité d'échapper au monisme du Père des Métaphysiciens, de Parménide. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Le monisme va à l’encontre des doctrines qui opposent deux principes contraires, comme l’âme et le corps.
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immobilisme
- Tendance à valoriser le statu quo, aversion au changement.
- 10 mai 1940 – Une sourde inquiétude règne ; on se plaignait cet hiver de l’immobilisme, mais maintenant on voudrait retarder le moment de commencer. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 12)
- [À propos du franquisme] pendant quarante années, l’Espagne vit sous la coupe d’un immobilisme tant sur le plan social qu’économique.
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fondamentalisme
- (Religion) Doctrine suivie par certains théologiens protestants prônant le retour aux fondements de la foi religieuse en s'inspirant du sens littéral des Écritures.
- Le fondamentalisme est né aux États-Unis, dans le contexte du protestantisme. En 1919, des pasteurs presbytériens, baptistes et méthodistes fondent la World's Christian Fundamentals Association, pour défendre les points de la foi qui leur paraissent fondamentaux. Ils soutiennent en particulier une interprétation littérale de la Bible. Prenant à la lettre le récit de la création du monde en six jours dans la Genèse, ils rejettent les théories de Darwin sur les origines de l'homme et sur l'évolution. — (Xavier Ternisien, Intégrisme, fondamentalisme et fanatisme: la guerre des mots, sur le site Le Monde (www.lemonde.fr/international/), 8 octobre 2001)
- (Par extension) Interprétation littérale de tous textes, par exemple juridiques ou religieux.
- Le fondamentalisme juridique.
- … le fondamentalisme est opposé à la séparation des ordres religieux et politiques et il entend subordonner le politique au religieux. C'est un principe ancien qui est particulièrement virulent dans l'islam aujourd'hui, mais qui a prévalu aussi dans d'autres religions dans le passé . — (Yves-Charles Zarka (philosophe),- Ses vrais adversaires et ses faux amis- Journal La Croix, page 12, 17 avril 2015)
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colonialisme
- (Histoire, Politique) Idéologie justifiant la colonisation entendue comme l’extension de la souveraineté d’un État ou d’un peuple sur un autre, en général moins développé.
- Enfermé dans un cycle infernal, le colonialisme se révèle, plus que jamais, intrinsèquement, rétif à toute évolution. — (Marc Quaghebeur, Bibiane Tshibola Kalengayi, Aspects de la culture à l’époque coloniale en Afrique centrale, 2008)
- Ensemble de relations administratives, économiques et sociales établies entre une métropole et ses colonies
- Polémique sur "les bienfaits", les méfaits du colonialisme.
- Longtemps perçus comme des sous-langues appartenant à des sous-races, les créoles ont été rejeté du revers de la main comme étant des appauvrissements, voire des perversions de la langue. On sent ici tout le poids du colonialisme. — (Anne-Marie Beaudouin-Bégin, La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 66.)
- (Par extension) Tendance dominatrice d’un peuple, d’un État.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cartésianisme
- (Philosophie) Philosophie de Descartes.
- Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance ; et cela se conçoit, car ce principe admis, l’autorité de la conscience et de la raison s’ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de : « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Mais, avec le triomphe du Newtonisme et de l’Empirisme en Angleterre, du Cartésianisme en France, le règne de la Scolastique prend fin. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- (Par extension) (Philosophie) Ensemble des philosophies qui se réclament des principes et des thèses de Descartes.
- Leibniz, Malebranche, et Spinoza sont les trois grandes figures du cartésianisme au XVIIIe siècle.
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étatisme
- Doctrine qui préconise la concentration des organismes industriels, commerciaux, etc., entre les mains de l’État et qui exagère les droits de l’État au détriment de ceux de l’individu.
- Son développement fut, donc, une lutte incessante contre les forces de l’étatisme et celle du capitalisme. — (Georges Guezennec, La Yougoslavie autogestionnaire: bilan critique d’une époque prestigieuse, 1991)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.