Dictionnaire des rimes
Les rimes en : future
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "future".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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bigarrure
- Juxtaposition de couleurs tranchantes ou mal assorties.
- Les musaraignes, petites souris microscopiques, grosses comme une noisette, se hasardaient hors de leur trou, et dessinaient sur le sol de capricieuses bigarrures du bout de leur petite queue pointue. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Là, c’était une bigarrure extraordinaire de couleurs, des rouges, des jaunes, des bleus qui détonnaient, toute une débauche d’arc-en-ciel dans l’or éclatant des cadres. — (Émile Zola, Madame Neigeon dans Naïs Micoulin,1884)
- Dans les rues, la veille encore animées par la bigarrure des costumes, où retentissaient les cris des marchands et les pas des chevaux, s’étendaient maintenant la solitude et le silence. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 161)
- Les Persans aiment surtout la bigarrure en leurs habits ; car leur justaucorps est d’une couleur, leur veste d’une autre, leurs chausses d’une autre, et leurs souliers, particulièrement ceux des femmes, sont ou verts, ou rouges, ou jaunes, ou violets. — (Jean-Baptiste Tavernier, Voyages en Perse (1679), Club des Libraires de France, 1964, page 278)
- (Sens figuré) Mélange d’éléments disparates.
- Ce pacte était un bienfait : il faisait disparaître, avec l'ancienne division territoriales, cette bigarrure de coutumes locales qui rendait en quelque sorte les provinces étrangères les unes aux autres, et perpétuait sur certains points des inimitiés d’origine féodale. — (Georges Touchard-Lafosse, Histoire politique et vie intime de Ch.-M. de Talleyrand, prince de Bénévent, Bureau de l'administration, 1848, page 39)
- L’homme, en tout et partout, n’est que rapiècement et bigarrure. — (Michel de Montaigne, Essais (XVIe siècle), édition établie par Charles Louandre, Charpentier, t. 3, 1862, page 117)
- La pièce voisine était tapissée de livres, mêlés et contradictoires comme toutes ces fièvres dont la bigarrure fait mon âme. — (Maurice Barrès, Un homme libre, Émile-Paul, 1912, page 32)
- Dès le 17 juin 1789, les États généraux, dont le but était de tendre au roi le miroir où contempler la bigarrure d’une société d’ordres, se donnent à eux-mêmes le nom d’Assemblé nationale et déclarent la représentation « une et indivisible ». — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 190)
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craquelure
- Fendillement qui se produit dans un vernis, dans un émail, etc.
- Ce tableau est plein de craquelures.
- Nous aimons la craquelure, les traces de la polychromie effacée, la mutilation de la tête. — (Suzanne Liandrat-Guigues, Les images du temps dans Vaghe stelle dell’Orsa de Luchino Visconti, 1995)
- (Chimie) (Polymères) Fissure de petites dimensions qui se forme dans un matériau polymère et dont les parois restent reliées par des filaments.
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nature
- Ensemble des êtres et des choses, monde, univers. Ensemble en tant qu’ordonné et régi par des lois.
- Nous sommes si éloignés de connaître tous les agens [sic] de la nature, et leurs divers modes d’action ; qu’il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes, uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. — (Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Mme Ve Courcier, Paris, 1814 (2e édition))
- Vue de loin, la nature semble harmonieuse. Vue de près, on y observe que les plantes cherchent à s’étouffer les unes les autres et que les animaux utilisent la prédation et le parasitisme. — (« L’Insoutenable Légèreté du darwinisme », dans Le Québec sceptique, no 60, été 2006, pages 40–47)
- Rainie adorait ces montagnes. […]. Elle pensait que la nature se devait d'être grandiose, une présence suffisamment majestueuse pour faire trembler dans leurs bottes les simples mortels. — (Lisa Gardner, Disparue, traduit de l'américain par Cécile Deniard, Éditions Albin Michel, 2008, chapitre 10)
- (Par personnification) Puissance, force active et créatrice.
- Ces malfaiteurs littéraires voudraient persuader de tels hommes qu’ils n’ont pas besoin d’excuse et que leur conduite se conforme au dictamen de la nature. — (Abbé Paul Buysse, Vers la Foi catholique : L’Église de Jésus, 1926, pages 188-189)
- La nature ne fait rien en vain.
- La nature agit, opère par les voies les plus simples et les plus courtes.
- La nature est admirable jusque dans ses moindres ouvrages.
- Les jeux, les caprices de la nature.
- Campagne avec ses aspects divers, mer, montagnes, bois, prés, rivières.
- Les spectacles de la nature, le sentiment de la nature.
- La nature étale ici toute sa magnificence.
- Les harmonies de la nature.
- Je suis heureux de voir que vous prenez plaisir à ces excursions ; je ne vous savais pas ami de la nature : goût délicat, plaisir des âmes simples et des esprits portés à l’enthousiasme. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (En particulier) Productions qui ne sont pas de la main de l’homme.
- L’art perfectionne la nature, ajoute à la nature.
- Dans ce magnifique jardin, l’art l’emporte sur la nature.
- Ma solution est grossière mais elle est à la mesure de l’urgence : arrêtons un moment de parler d’écologie, de nature, de salut de la planète, de protection de la biosphère. Pourquoi ? Parce que cela renvoie toujours à quelque chose d’extérieur, quelque chose que l’on considère comme à travers une vitre, qui nous concerne peut-être, mais à la marge. Vous aurez remarqué qu’il en est tout autrement dès qu’on parle de territoire.— (Bruno Latour, propos recueillis par « Il faut faire coïncider la notion de territoire avec celle de subsistance », Le Monde, 23 juillet 2018)
- Essence d’un être ou d’une chose avec les attributs physiques ou moraux qui lui sont propres.
- Aussi à Lima, tous les étrangers vont-ils à l’église, non pour entendre chanter aux moines l’office divin, mais pour admirer, sous leur costume national, ces femmes d’une nature à part. — (Flora Tristan, Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Ne revenez plus, monsieur, autrement vous tueriez aussi la mère, car la puissance de Dieu est infinie, mais la nature humaine a ses limites. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, deuxième épisode)
- Mon Dieu ! des mœurs du temps mettons-nous moins en peine,Et faisons un peu grâce à la nature humaine :Ne l’examinons point dans la grande rigueur, Et voyons ses défauts avec quelque douceur. — (Molière, Le Misanthrope, I, scène 1, 1666)
- La nature humaine n’est point stationnaire et, chaque jour, elle apporte un contingent nouveau de découvertes plus ou moins sensationnelles. — (Chanoine Kir, Le Problème religieux à la portée de tout le monde, imprimerie des Orphelins d’Auteuil, Paris, 1923, réédition de 1950, page 19)
- La nature de l’aimant est d’attirer le fer.
- Complexion, tempérament, disposition, tendance de chaque individu. Par extension, il peut se dire, dans la même acception, des animaux.
- J’avais pour invité, dans un bar de Montmartre, le chasseur d’une boîte de nuit qui, sous son beau costume, abritait une nature nquiète. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Lui non plus n’aurait pas voulu choquer Jim par son manque de délicatesse, mais sa nature brutale subitement l’emportait. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Comment peut-on accorder de l’importance au discours surréaliste du mouvement woke qui est complètement déconnecté de la nature humaine intrinsèque? La peur de passer au tribunal d’inquisition de cette religion le ferait-il trembler? — (Guy Perkins, Plumes de cheval, Le Journal de Québec, 11 février 2021)
- Il est de nature bilieuse, lymphatique.
- Une nature heureuse, indolente, perverse, dépravée.
- C’est une belle nature. — Il est triste, il est gai de nature.
- Le singe est malin et imitateur de sa nature.
- De par sa nature, le chien est ami de l’homme.
- Un mot de nature : Un mot qui révèle le caractère d’un individu.
- Le « sans dot » d’Harpagon est un mot de nature.
- (Sens figuré) Faculté innée qui rend l’homme capable de discerner le bien et le mal.
- Aussi l’injustice est-elle le défaut capital des natures féminines. Cela vient du peu de bon sens et de réflexion que nous avons signalé […] — (Arthur Schopenhauer, Essai sur les femmes, dans Pensées & Fragments, traduction par J. Bourdeau, Félix Alcan, éditeur, 1900 (16e éd.))
- Il faut se secourir les uns les autres, c’est la loi de la nature.
- Cette action, ce sentiment est conforme, est contraire à la nature.
- Éléments constitutifs, propriété d’un objet matériel.
- Le carbone imbrûlé dépend de la nature du combustible et de la mise en œuvre de la combustion. — (François Audibert, Les Huiles usagées : reraffinage et valorisation énergétique, TECHNIP, 2003, page 194)
- La nature d’un terrain, du sol, d’une plante.
- Instinct de chaque être animé ; mouvement qui le porte vers les choses nécessaires à sa conservation.
- Fulk Ephrinell s’entretient avec miss Horatia Bluett, et je comprends qu’il y ait eu rapprochement entre ces deux natures si parfaitement anglo-saxonnes. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre IV, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Chaque animal a sa nature particulière.
- Chaque animal obéit à sa nature, suit l’instinct de sa nature.
- On peut améliorer, corriger sa nature.
- (En particulier) Principe de vie qui anime et soutient le corps.
- Ce médecin a pour système de laisser agir la nature.
- Il y a des maladies où il faut abandonner la nature à elle-même.
- Les forces de la nature ont un terme.
- (Philosophie, Théologie) État originel de l’homme, par opposition à l’état de grâce ou l’état de l’homme tel qu’on le suppose antérieurement à toute civilisation.
- La nature corrompue.
- La nature déchue et rétablie par Jésus-Christ.
- La nature fragile.
- De l’état de nature, le baptême nous fait passer à l’état de grâce. Dans ce sens, la théologie catholique oppose aussi nature à miracle.
- La loi de nature : Par opposition à l’ancienne loi et à la Loi de grâce.
- Jean-Jacques Rousseau imagine un chimérique état de nature où l’homme aurait été parfaitement heureux et bon.
- Modèle, soit physique, soit moral, des arts d’imitation.
- Observer la nature.
- Prendre la nature pour guide.
- Cet auteur, ce peintre, ce comédien s’éloigne, s’écarte de la nature.
- Étudier la nature.
- (Art) Ce que l’artiste a sous les yeux pour l’imiter.
- Dessiner, peindre, modeler d’après nature.
- Un paysage fait d’après nature.
- Un tableau de nature morte.
- Figures plus grandes, plus petites que nature : Figures qui ont des proportions plus grandes, plus petites que les proportions naturelles.
- Figures de demi-nature : Figures qui n’ont que la moitié des proportions naturelles.
- Sorte ; espèce.
- On n’a jamais vu d’affaires de cette nature.
- La nature d’un événement.
- On ne sait que répondre à une demande de cette nature.
- On ne peut tolérer une réponse de cette nature.
- Une nouvelle de nature inquiétante.
- Des affaires de nature suspecte.
- (Vieilli) Organes sexuels chez les femelles des animaux.
- (Grammaire) Classe lexicale d’un mot, tel que les noms, les verbes, les adjectifs, etc.
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abjure
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe abjurer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif du verbe abjurer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe abjurer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe abjurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe abjurer.
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similigravure
- (Imprimerie) Technique d’impression qui permet de reproduire un document fait de demi-teintes, qui convertit une gradation s’étalant du blanc au noir en valeurs de points de taille variable qui déterminent la quantité d’encre déposée et restituent la gradation de l’image une fois imprimée.
- (Cartographie) (Vieilli) Technique d’établissement d’un cliché tramé en relief destiné à l’impression typographique, obtenu par photographie d’un modèle de demi-teintes à travers une trame, copie sur métal et morsure à l’acide, ou par procédé d’attaque mécanique d’un bloc de résine[1].
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ménure
- (Ornithologie) Oiseau endémique d’Australie. Pendant les parades, le mâle dresse ses plumes caudales qui prennent la forme d’une lyre. → voir oiseau-lyre
- Le ménure superbe a un large répertoire, son chant comprend jusqu’à trois quarts d’imitations : aboiements, chants d’autres oiseaux et même moteurs de voiture !
- Le saut à l’élastique avait disparu, les vertiges également, il se sentit léger comme une plume de ménure. — (Gilles Schlesser, Nuages, 2009)
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rancissure
- Caractère, état de ce qui est rance.
- Sa tête bourdonnait, des éclairs lumineux passaient devant ses yeux ; de son ventre noué, douloureux, montaient des borborygmes en chapelets et de méchantes rancissures qui lui escaladaient l’œsophage à grands coups de crampons, pour finir en goût de fer au fond de la bouche. — (Pierre Pelot, Les Mangeurs d’argile, 1981, page 128)
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biture
- (Marine) Longueur de chaîne filant avec l’ancre au mouillage. [1]
- L'ancre de veille de tribord, empennelée d'une ancre à jet, fut mouillée par bâbord-arrière pour servir d'ancre d’évitage ; elle avait une biture de 80 brasses. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, p. 156)
- (Populaire) État d’ivresse ; cuite.
- La biture du week-end progresse chez les jeunes Suisses. — (Le Temps du 01/11/2018 [1])
- En échange de ce paradis, en échange de toutes ces liches, en échange de toutes ces bitures, tu me turlupines comme un gogo. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- J’ai la tête qui tourne et l’envie de gerber qui va avec. Tendu ! Je ne me remets pas de ma biture. Faut dire qu'avec les potes, hier, on ne s'est vraiment pas respectés. — (Johann Zarca, Le Boss de Boulogne, Don Quichotte éditions, 2014, chap. 1)
- (Argot) Vitesse.
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réécriture
- Action de réécrire, résultat de cette action.
- Ainsi, nous sommes partis d’une réécriture de l’un des mythes fondateurs de la civilisation occidentale — celui des Argonautes, qui se poursuit dans le mythe de Médée — pour mettre à jour la façon dont la dramaturgie du triptyque Rivage à l’abandon, Matériau-Médée et Paysage avec Argonautes vise explicitement à déconstruire ce mythe, à le démythifier, le déshéroïciser pour le faire choir dans l’Histoire réelle d’une civilisation toujours en quête de conquête et de domination. — (Sophie Coudray, Faire choir le mythe dans l’Histoire, Rivage à l’abandon, Matériau-Médée et Paysage avec Argonautes d’Heiner Müller, in : Jose Manuel Losada, Myths in Crisis 2015, page 166)
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incisure
- Découpure irréguliére.
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dorure
- Couche d’or fort mince appliquée sur la superficie de quelque ouvrage.
- […] un lit de parade, orné d’une infinité de dorures et de rideaux de brocart avec des galons et des franges d’or et d’argent. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Il gagna la grande salle de réception aux fauteuils surmontés de dorures. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- On suppute le prix d'une colonne, on marchande l'épaisseur des dorures, bientôt il ne sera plus permis d'allumer une rampe au fronton de l'Élysée, sans entendre crier quelque part qu'un mètre de gaz coûte vingt centimes, […]. — (Pierre Louÿs, Une fête à, Alexandrie, dans Archipel, 1896)
- Un jour blafard éclairait les dorures de la salle dont la partie inférieure restait plongée dans la pénombre. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
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mur
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du murle.
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pur
- Qui est sans mélange, en parlant d’un produit, d’une émotion.
- Le sirop, ainsi concentré, ne renferme plus que 1/6 de son poids d'eau ; le reste est du sucre à peu près pur. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 127)
- Boire de l’eau pure, du vin pur.
- Ce pain est fait de pur froment.
- Goûter une félicité pure.
- Jouir d’un bonheur pur.
- Éprouver une joie pure.
- Un zèle pur et désintéressé.
- Aimer Dieu d’un amour pur.
- Qui n’est pas altéré, vicié, corrompu ou souillé, en parlant d'un élément physique ou en parlant d'une personne, de ses émotions ou de ses attributs.
- On respire ici un air pur.
- Une source d’eau pure.
- On ne devait offrir aux dieux que des victimes pures.
- Une lumière pure, une clarté pure, un jour pur, une lumière, une clarté nette et vive, que rien n’altère, n’obscurcit.
- Un ciel pur, un ciel sans nuages.
- Un cœur pur.
- Une âme pure.
- Un amour pur.
- C’est une vertu bien pure que la sienne.
- Tous ses sentiments sont purs.
- Ses intentions sont droites et pures.
- Il s’est conservé pur au milieu de la corruption du siècle.
- Dans cette place, il a manié des millions, et ses mains sont restées pures.
- – Mais peux-tu vraiment être aussi pur que ça?[...] Il n'arrive pas à déterminer si, pour Charlotte [...], la pureté est une qualité positive ou négative. [...]– Je sais pas. C'est quoi, être pur?– On dirait que je suis pas capable de t'imaginer te fâcher ou je sais pas : manigancer.Alexandre n'est pas très différent des autres mâles : lorsqu'une femelle le décrit comme pur en lui précisant qu'elle n'arrive pas à l'imaginer fâché ou en train de se venger, il comprend immédiatement qu'on remet sa masculinité en doute. [...] – Être pur, c'est... (Charlotte réfléchit très sérieusement, à la recherche d'une définition acceptable) c'est de jamais avoir de mauvaises intentions envers les autres. — (Thomas O. St-Pierre, Charlotte ne sourit pas, Leméac, 2016, pages 109-110)
- Désigne l’état de l’homme tel qu’on le suppose antérieurement à toute civilisation.
- Être en état de pure nature, être tout nu, sans aucun vêtement.
- Abstrait, fondamental. Antonyme : appliqué.
- L’esprit pur, l’esprit considéré sans égard à son union avec la matière.
- Mathématiques pures, celles qui considèrent la grandeur d’une manière abstraite, comme purement susceptible d’accroissement et de diminution.
- Absolu, sans mélange, s’emploie pour donner plus de force à la signification des mots auxquels on l’associe. Alors il précède ordinairement le nom mais il le suit, quand il est précédé lui-même du mot tout qui ajoute encore à son énergie.
- Suivant Descartes, les bêtes sont de pures machines.
- Les anges sont de purs esprits.
- C’est la pure vérité.
- Il a agi en cela par pure bonté, par bonté pure.
- C’est un pur motif de générosité qui le fait parler.
- Pur entêtement.
- Pure malice.
- Un pur hasard.
- Ce que vous dites là est une calomnie toute pure.
- Ce latin est du Cicéron tout pur.
- Il est quelquefois suivi de la particule de, tant au sens propre qu’au figuré.
- Une liqueur pure de tout mélange.
- Elle a rendu à Dieu une âme pure de toute souillure.
- (Art) Propre, régulier, bien construit, en parlant de style.
- Style pur.
- Langage pur.
- C’est un écrivain très pur.
- (Art) Net, exact, correctement tracé, en parlant de dessin.
- Un trait pur.
- Des contours purs.
- (Héraldique) Qui ne consiste que dans le seul émail du champ de l’écu, sans aucune pièce héraldique. Synonyme : plein.
- Il porte d’argent pur, de gueules pur.
- (Par extension) (Sylviculture) Qui est composé à au moins 80 % d’une seule essence.
- Ces données de nombre de tiges et de surface terrière à l’hectare ne doivent pas être comprises comme la recherche de peuplements purs en chêne sessile, le mélange devant être toujours recherché dès lors qu’il peut être présent naturellement. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
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flexure
- (Géologie) Nom donné au raccordement sans fracture entre les strates inclinées d’un pli monoclinal et les strates horizontales d’une plaine ou d’un plateau voisin.
- Ces terrains ont été déformés par une flexure subparallèle à la côte et passant à quelque 80 km à l’intérieur. — (André Guilcher, L’Océanie, 1969)
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injure
- Insulte, outrage, ou de fait, ou de parole, ou par écrit.
- Louer les princes des vertus qu’ils n’ont pas, c’est leur dire impunément des injures. — (François de La Rochefoucauld, Maximes et Réflexions morales (320), 1664)
- La veille du jour où il arrêta Eugène sur le cours Sauvaire, il avait publié, dans l’Indépendant, un article terrible sur les menées du clergé, en réponse à un entrefilet de Vuillet, qui accusait les républicains de vouloir démolir les églises. Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
- Il cracha une injure, s’élança et réempoigna la jeune femme qui, cette fois, se débattit en vain. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre V)
- J'aurais voulu qu'ils se missent en colère, qu'ils me dissent des injures ou qu'ils me montrassent le poing, car c'était leur impassibilité qui me rendait fou. — (Jacques Boucher de Perthes, Voyage a Constantinople par l'Italie, la Sicile et la Grèce, 1855, vol.2, chap.68, p.494)
- (En particulier) Parole offensante, outrageante.
- […] les discussions avec les camarades se réglaient toujours à la manière antique, par des bordées d’injures qui précédaient le crêpage en règle des tignasses. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et elle me bombarde, d’une voix mauvaise, avec un accent crapuleux, d’une bordée d’injures grasses. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 159)
- Ainsi, lorsque l’injurieur (celui qui prononce l’injure) s'adresse à un injuriaire (celui à qui s'adresse l’injurieur) à propos d'un injurié (celui dont parle l’injure) : c'est l’injure référentielle, car l’injurié dans le discours est le référent, et l’injurieur ne s'adresse pas directement à lui mais à l’injuriaire. La relation est, schématiquement de type triangulaire.Ou bien , lorsqu'un injurieur s'adresse à un injuriaire qui est en même temps l’injurié : c'est l’injure interpellative. La relation est ici duelle. — (Évelyne Larguèche, L’injure, la société, l’islam. Une anthropologie de l’injure, dans la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Aix-en-Provence : Édisud, 2004, n° 103-104, page 31)
- (Sens figuré) Dégradation, la ruine, la perte de certaines choses par l’effet des intempéries, de la durée, de l’âge.
- Ces monuments, ces édifices ont éprouvé, ont ressenti l’injure du temps.
- Cette statue est exposée aux injures de l’air, du temps.
- L’injure de l’âge.
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césure
- (Versification) Coupure d’un vers. Sorte de repos qui est placé en des endroits différents selon la nature des vers.
- …car pour y adapter sa musique, la jeune artiste en avait brisé les césures par quelques modifications qui pourraient étonner les admirateurs de la correction, souvent trop savante, de ce poète. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Poétique grecque & latine) Syllabe qui finit un mot et commence un pied.
- (Typographie) Rupture d’un mot en fin de ligne. Note : Cet emploi récent est critiqué : les typographes utilisent classiquement les termes coupure ou division d’un mot en fin de ligne[1].
- La césure permet d’atténuer les irrégularités le long des marges ou en alignement justifié, de réduire les espaces insérés entre chaque mot. — (Collectif, Word 97 : fonctions de base, éditions ENI, 1999)
- (Sens figuré) Espace laissé entre différents éléments.
- La césure a pour objectif de rompre un linéaire bâti ou de valoriser un élément végétal de qualité en cœur d’îlot. Il s’agit d’un espace ouvert :a. sur une hauteur et une profondeur égale à celle de la construction ;b. sur une largeur au moins égale au tiers de la hauteur de la construction, sans pouvoir être inférieure à 4 mètres.— (Agence d’urbanisme pour le développement de l’agglomération lyonnaise, Plan local d’urbanisme. Documents généraux. Règlement. Article URM 11. 2010 (modification n° 6), page 506)
- La première fois que j’ai réalisé un polyptyque, c’est parce que j’avais besoins de diviser une peinture en surfaces séparées. Il fallait absolument que je mette ces éléments distincts en dialogue les uns avec les autres et avec les vides ménagés par les césures. — (Pierre Soulages, Outrenoir. Entretiens avec Françoise Jaunin. La Bibliothèque des Arts, 2012, p.92)
- (Génétique) Cassure d’un brin.
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exclure
- Renvoyer, retrancher quelqu’un d’une société, d’un corps où il avait été admis.
- Tout récemment, le seul groupe lesbien qui demeurait encore affilié au centre LGBT de Paris, les Senioritas, a été exclu — du coup, le centre n'est plus que GBT — au motif qu'il serait « transphobe ». C'est vrai que pour parler d’identité sexuelle, on est mieux entre hommes... — (Gérard Biard, « Le meilleur des mondes trans », dans Charlie Hebdo, n° 1588 du 28 décembre 2022, p.13)
- On voulait l’exclure de cette compagnie.
- On l’a exclu du syndicat dont il faisait partie.
- (Plus courant) Repousser, écarter, ne pas admettre, en parlant des choses comme des personnes.
- Jamais nous n'avons eu l’ineptie de penser que les catholiques dussent être opprimés, qu'ils dussent être vus avec défaveur par le gouvernement, qu'ils dussent être exclus des emplois publics, qu'ils dussent même être exclus du ministère. — (« Quelques mots à nos contradicteurs passionnée et modérés », dans la Revue nationale de Belgique, Bruxelles : Librairie Polytechnique, 1840, vol. 4, page 85)
- Cela, au premier abord, froisse les lois de la raison et de l'équité de la raison, parce qu'il ne peut être rationnel que vous exclussiez d'un débat ceux qui y sont intéressés ; […]. — (Victor Auguste Du Hamel, L'Italie, l'Autriche, et la guerre, Paris : Librairie Amyot, 1859, p. 66)
- Les femmes étaient exclues de nombreux emplois, prétendûment masculins.
- On exclut de la tutelle ceux qui ont une inconduite notoire.
- Ils ont exclu de leurs temples toute espèce d’ornements.
- Les époux peuvent exclure de leur communauté tout leur mobilier présent et futur.
- Les principes qu’il exclut de sa doctrine.
- (En particulier) Rejeter une chose comme incompatible avec une autre.
- Pour qu'il y eût utilité à introduire ces subdivisions dans une étude sur les virus, il faudrait que les propriétés sur lesquelles elles sont établies s’exclussent les unes les autres, c'est-à-dire que les bactériens chromogènes ne fussent, ni zymogènes ni pathogènes et réciproquement. — (Saturnin Arloing, Les virus, chap. 7, Paris : chez Félix Alcan, chap. 7, 1891, p. 60)
- Si vous admettez ceci, vous êtes obligé d’exclure cela.
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chaussure
- Ce que l’on met au pied pour se chausser. — Note d’usage : Souvent au pluriel en référant à une paire de chaussures pour les deux pieds.
- Le seul moyen de se garantir d’oignons, & même de toute incommodité aux pieds, c'est d'être absolument en garde contre les chaussures trop courtes; […]. — (Nicolas Laurent Laforest, L'art de soigner les pieds : contenant un traité sur les cors, verrues, durillons, oignons, engelures, les accidens des ongles & leur difformité, Paris : chez l'auteur & Maison de M. Bourdet et Versailles : Blaizot, 1781, page 77)
- Le parfait gentleman qu’est mon vieil ami Jacques arborait ce soir-là une suave écharpe de soie, d’impeccables chaussures vernies, un pardessus du bon faiseur et un chapeau d'au moins vingt louis. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Les travailleurs chargés de l’oxycoupage et leurs aides découpent jour et nuit des plaques d’acier sans masques, vêtements, gants ou chaussures de protection. — (Paul Bailey, L’impact dans le domaine social et du travail de la mondialisation dans le secteur de la fabrication du matériel de transport, Genève, Bureau International du Travail, 2000, page 154)
- Il allongeait sa jambe, sèche comme un échalas, qui flottait dans une molletière trop large et sans couleur, pour montrer fièrement sa chaussure. — (François Barberousse, L'Homme sec, Paris : Gallimard, 1935 & Romorantin : Marivole Éditions, 2013, chap. 7)
- (Commerce) (Au singulier) Domaine de la fabrication et de la vente des chaussures.
- Il est dans la chaussure.
- (Équitation) Ferrure d'un cheval.
- (Héraldique) Meuble représentant le vêtement du même nom dans les armoiries. Elle est généralement présentée de profil la pointe vers dextre, le talon à senestre. À rapprocher de houseau, jambière, poulaine, sabot et soulier.
- Écartelé au 1) burelé d’argent et de gueules au lion de sable brochant sur le tout, au 2) d’azur aux trois chaussures cousues de sable, au 3) d’argent aux trois marteaux de gueules, au 4) d'azur aux trois têtes d’aigle d’argent, qui est de la commune de Lammerville en Seine-Maritime → voir illustration « armoiries avec 3 chaussures »
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nouure
- État de ce qui est noué.
- L'Académie vient de voir que la même incertitude, la même divergence existe à l'égard de la question de savoir si la nouure du cordon ombilical est susceptible de causer la mort du fœtus, […]. — (Bulletin de l’Académie de médecine, Paris : chez G. Masson, 1880, p. 1359)
- (Sens figuré)
- Le contenu du nœud émotionnel ancré dans le corps que l'on nomme la nouure est une énergie de nature astrale qui n'a pu être évacuée lors d'un stress ancien, par les émonctoires naturels : l'intestin, la peau, l'urine, les larmes, les menstrues, la parole. — (Bruno Repetto, De la thérapie au chamanisme: Les principes chamaniques pour l'évolution du thérapeute, éd. Medicis, 2e éd., 2016, chap. 2)
- Lieues après lieues, la même phrase mélodique chantait dans ma mémoire sans que je puisse m’en délivrer. […] Très lâche au début, il me semblait qu’elle entortillait progressivement son fil, comme pour dissimuler l’extrémité qui la terminerait. Cette nouure devenait inextricable, […] — (Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, Plon, Paris, 1955)
- (Art) Action de nouer les fils de la trame ou de la chaîne.
- En effet, la chaîne du badan est brun-rouge, celle du baoa est blanche. Le passage d'une chaîne à l'autre ou plus exactement le prolongement de l'une par l'autre ne se fait pas par nouures mais par le travail dit manoloeki. — (Bulletin des Musées royaux d'art et d'histoire, Bruxelles, 1941, p. 98)
- (Agriculture) Commencement de la formation du fruit ; nouaison.
- La floraison a été forte dans les autres arbres fruitiers aussi, mais la nouure des poires a été irrégulière. […]. La floraison des fraises a été forte, la nouure bonne sur les sortes hâtives et le froid n'a pas causé de dégâts sérieux. — (Quarterly bulletin of agricultural statistics/Bulletin trimestriel de la statistique agricole, Ottawa, 1954, vol. 47-48, p. 131)
- (Sens figuré) (Médecine) Déformations des épiphyses de certains os, chez l'enfant, caractéristique du rachitisme.
- Il seroit peut-être important , pour bien tracer la marche de cette maladie , de distinguer la nouure du rachitis , parce que ces deux altérations des os arrivent à des époques différentes de l'enfance : […]. — (C.-M. Gardien, Traité complet d'accouchemens et des maladies des filles, des femmes et des enfans, Paris : chez Crochard & chez Gabon, 1816, vol. 4, p. 505)
- (Médecine) Induration hypodermique pouvant atteindre 3 cm de diamètre. C'est une des lésions liées à l' Érythème noueux, mais elle n'en est pas spécifique.
- À la palpation on remarque une nouure hypodermique, de la grosseur d'une noix, plus ou moins dure pâteuse et bien limitée. — (Acta Dermato-venereologica, volume 27, page 183, 1947)
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riziculture
- (Agriculture) Culture du riz.
- Mais, aujourd’hui, ce double impératif se fait moins pressant, avec une riziculture qui se mécanise rapidement et une société qui, progressivement, se « déconfucianise » . — (Raymond Blanadet, Aspects du monde tropical et asiatique, 1991, page 177)
- Au Bengale, les Britanniques ont empiété sur l’immense zone humide des Sundarbans pour développer la riziculture, exposant les habitants aux bactéries aquatiques présentes dans ces eaux saumâtres. — (Sonia Shah, Contre les pandémies, l’écologie, Le Monde diplomatique, mars 2020, pages 1 et 21)
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feuillure
- Entaillure dans laquelle les fenêtres et les portes s’engagent un peu pour fermer juste.
- La feuillure de ce volet n’est pas assez large, assez profonde.
- Je sentais Marco seule, dure et fiévreuses, derrière le battant. La bouche contre la feuillure, je dis « c’est moi » et Marco m’ouvrit. — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 59.)
- (Par analogie) Entaillure grâce à laquelle on insère une feuille d'un matériau dans un cadre.
- Les éléments sont pré-moulés dans nos usines avec des feuillures longitudinales et d’extrémité, permettant leur emboîtement. — (Extha, fiche technique « Caniveaux coupe-feu », mise à jour du 4 février 2013.)
- Avant de mastiquer une vitre dans sa feuillure, on la maintient par quelques pointes.
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sépulture
- (Funéraire) Inhumation ; action de déposer un mort dans un tombeau.
- Il faudrait dire à l'armée par un ordre du jour, que l'homme qui se suicide manque de cœur, qu'il déserte lâchement son poste, qu'il renie son drapeau; que, déclaré traître à la patrie, son nom sera ignominieusement rayé des contrôles de l'armée, sa mémoire flétrie et son corps privé des honneurs de la sépulture militaire. — (Artigues, Travaux sur le recrutement & l'hygiène morale de l'armée, dans Le Spectateur militaire: Recueil de science, d'art et d'histoire militaires, vol.40, 1862, page 256)
- L’idée d'une sépulture intentionnelle est donc d'emblée refusée, malgré la présence d'une vingtaine de cyprées d'origine méditerranéenne disposées par paire à divers endroits du corps, […]. — (Marc Groenen, Pour une histoire de la préhistoire: le Paléolithique, Éditions Jérôme Millon, 1994, page 227)
- Nous n'avons pas l'intention de tracer un tableau exhaustif et minutieux de tous ceux à qui la sépulture ecclésiastique peut être refusée. — (Jacqueline Thibaut-Payen, Les morts, l'Église et l'État, Fernand Lanore, 1977, page 94)
- Dans la même tombe, les deux modes de sépulture sont représentés, l’inhumation et la crémation. — (Michel Kaplan & Nicolas Richer, Le monde grec, Éditions Bréal, 1995, page 35)
- (Funéraire) Lieu où l’on enterre un mort.
- Une sépulture mégalithique a aussi été explorée au lieu dit le cimetière des Anglais, commune de Vauréal, près Pontoise, Seine-et-Oise, par M. A. de Caix de Saint-Aymour. — (Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, sous la direction de G. de Mortillet, Paris : M. Reinwald , mai 1868, n°5, page 188)
- L'étude des divers éléments appartenant au mobilier funéraire d’Hérouvillette a permis d’établir une évaluation chronologique suffisamment précise pour une vingtaine de sépultures. — (Joseph Decaëns, Un nouveau cimetière du haut moyen age en Normandie : Hérouvillette, CRAHM, 1971, page 91)
- Afin de couvrir les sépultures, ils se sont servi de tuiles, parfois entières, souvent fragmentaires. C'est un geste naturel dans un atelier de potiers où elles sont si abondantes et réutilisées pour mille usages : […]. — (H. Duday, Fanette Laubenheimer & Anne-Marie Tillier, Sallèles d'Aude: nouveau-nés et nourrissons gallo-romains, Presses Univ. Franche-Comté, 1995, page 97)
- Selon les termes de la loi sur les sépultures militaires, seul le secrétariat d'État aux Anciens Combattants et Victimes de guerre est habilité à procéder à l’exhumation des sépultures militaires. — (Alain Denizot & Jean Louis, L'énigme Alain-Fournier 1914-1991, Nouvelles Éditions Latines, 2000, page 168)
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enjolivure
- Petit enjolivement.
- Frédéric, jamais las de cette épopée, écoutait avec des battements de cœur, rappelait parfois un détail oublié du vétérinaire, ou introduisait pieusement quelques enjolivures. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 30)
- Enjoliver a servi de base à la dérivation des substantifs enjolivement, enjolivure et enjoliveur. — (Otto Ducháček, L’Évolution de l’articulation linguistique du domaine esthétique du latin au français contemporain, no 213, 1978)
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enfourchure
- Bifurcation du tronc d’un arbre en deux branches.
- « Oui ! répéta-t-il, trois branches… Il y en avait quatre hier, mais la quatrième est tombée cette nuit… Il n’en reste que le moignon… Je n’en compte plus que trois à l’enfourchure… Plus que trois, vieux burg… plus que trois ! » — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 1-16)
- Voilà mon Frédéric II sur l’enfourchure du tronc, à l’endroit d’où partaient les branches maîtresses. — (Giono, Roi sans divertissement, 1947, page 59)
- Entrejambe.
- Il [le saut en hauteur] est presque toujours réservé […] quant à la morphologie, aux hommes grands et de haute enfourchure. — (R. Vuillemin, Éducation physique, 1941, page 139)
- [...] il avait ses passages à lui, ses coulées à travers les plaisses, ses clôtures de grillage à la mesure de son enfourchure […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, première partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 42)
- Partie du cheval se trouvant entre les cuisses du cavalier.
- (Chasse) L'ensemble des deux épois plantés au sommet de chaque merrain comme les dents d'une fourche.
- (Sens figuré) Bifurcation d'un chemin.
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chapitre 1)
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coupure
- Séparation ou division faite en tranchant dans un corps continu.
- Le drame ivoirien mêle inextricablement ces deux dimensions et a abouti à partir de la tentative d’instauration du concept d’« ivoirité » à une coupure du pays en deux et à une situation de guerre civile. — (Christian Pradeau & Jean-François Malterre, Migrations et territoires, dans Les cahiers d’Outre-Mer n° 234/vol. 59, Presses Universitaires de Bordeaux, 2006, page 199)
- J’ai une coupure au doigt.
- Il y a une coupure à cette étoffe, à ce cuir.
- Cette coupure a été faite avec un canif.
- (Sens figuré) (Littérature) Retranchement que l’on fait dans une composition littéraire.
- Pendant les répétitions, il a fait des raccords, ajouté des béquets, et aussi pratiqué des coupures qui ont précisément pour but de lui rendre ce public indulgent et favorable. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e éd., page 26)
- Fragment.
- (En particulier) Fragment détaché d’un journal pour le conserver ou pour le reproduire.
- Il sort d’un vieux portefeuille une coupure de L’Unité reproduisant une lettre d’un lecteur écrivant qu’André Bergeron avait fait, à une question précise, une réponse de Normand. — (Michèle Cotta, Cahiers secrets de la Ve République : 1965-1977, Fayard, 2007)
- (Finance) Fraction du billet de banque type.
- Quelle déconvenue ! mais la petite pastoure, têtue et grêlée, qui, contre la promesse d’une assez forte coupure, avait consenti à me servir de guide, n’en démordait pas et m’affirmait que c’était bien là Barenton. — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, page 83)
- La Première Guerre mondiale est l’événement catalyseur pour la création de monnaie de nécessité : d’août 1914, première émission de coupures, à novembre 1922, dernière émission de jetons. Les institutions consulaires sont, durant cette périodes les principales émettrices : […]. — (Catherine Vuillermot, La Monnaie, personnage historique, Librairie Droz, 2007, page 177)
- Rigole, petit canal pour faciliter l’écoulement ou changer le cours des eaux.
- Saigner une rivière, des étangs, un marais par des coupures.
- (Militaire) Séparations pratiquées dans les lignes ennemies, dans les groupements adverses.
- (Électricité) Coupure de courant, arrêt de l'alimentation en électricité.
- Elle pourrait sans tiquer passer les fêtes à Pont-l’Abbé, dans le Finistère, où le maire, Stéphane Le Doaré, a pris « la lourde, mais nécessaire décision, de ne pas faire d’illuminations de Noël » après avoir vu la facture énergétique exploser « de plus de 223 % » et pris en compte les risques de coupures hivernales pour les particuliers. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 21 octobre 2022, page 10)
- (Cartographie) Unité de fractionnement d'un découpage[2].
- (Cartographie) Champ d'une carte constituant ou non une unité de découpage[2].
- (Géométrie) Sur un dessin technique, symbole graphique sur un axe, permettant la représentation des certaines données difficilement observables à cause de l’échelle.
- Au besoin, il peut être important d’utiliser une coupure d’axe pour avoir une meilleure représentation des données. — (Les graphiques scientifiques, site alloProf)
- Coupure d’échelle.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.