Dictionnaire des rimes
Les rimes en : fripouille
Que signifie "fripouille" ?
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- (Injurieux) Personne malhonnête, escroc.
- La société existe. Elle veut vivre. Donc elle réagit. Supposez qu’elle ne se défende pas : elle serait en quelques heures la proie d’innombrables fripouilles… Tout s’écroulerait. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Papa relut la lettre, mot à mot. Il disait, avec un sourire vert : « Les fripouilles, les fripouilles ! Nous vivons environnés de fripouilles. C’est extraordinaire ! » — (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, pages 160-161)
- Vos bandits sont des crapules, de la basse fripouille. Les nôtres sont d’honnêtes gens. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Mais ne nous voilons pas la face : Rebaudengo était une fripouille et, si je pense à tout ce que j'ai fait après, j'ai l'impression de n'avoir fait des fripouilleries qu'à des fripouilles. — (Umberto Eco, Le cimetière de Prague, traduit de l'italien par Jean-Noël Schifano, éd. Grasset, 2011, chapitre 6)
- Personne malicieuse ou espiègle.
- De Ricco la fripouille à Zeppo le clown blanc Combien y a-t-il de clowns qui sont devenus déments ? — (Bérurier Noir, Deux Clowns, sur l’album Souvent fauché, toujours marteau, 1989)
- — Mais qu'est-ce que je vous aime, mes fripouilles ! — (Sorj Chalandon, L'Enragé, Grasset, 2023, page 286)
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "fripouille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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éfaufile
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe éfaufiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe éfaufiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe éfaufiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe éfaufiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe éfaufiler.
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thermolabile
?- Qui change à la chaleur.
- Les protéines enzymatiques sont thermolabiles, contrairement aux coenzymes qui sont thermostables.
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hippomobile
?- Qui utilise les chevaux pour la traction, en parlant des véhicules.
- Les années 1855-1900 constituèrent l'âge d'or de la traction hippomobile, en particulier dans les transports publics, qui se développèrent intensément dans les grandes villes à partir des années 1850. — (Ghislaine Bouchet, Le cheval à Paris de 1850 à 1914, 1993)
- Les taxis de jadis étaient des véhicules hippomobiles. — (Jean-Luc Kourilenko, Mémoire en Images, Caen, éditions Alan Sutton, 1995)
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dépouille
?- Peau qui, au moment de la mue, se détache du corps des serpents et de certains insectes.
- La dépouille d’un serpent.
- La dépouille d’un ver à soie.
- Les Ophidiens ou serpents sortent de leur peau comme d’un fourreau ; les Batraciens se débarrassent de leurs vieilles dépouilles au moyen de mouvements rapides et saccadés. — (Albert Granger, Histoire naturelle de la France, 4e partie, « Reptiles, batraciens », Émile Deyrolle, Paris, 1890, pages 4-5)
- Peau de bête féroce.
- La dépouille d’un tigre.
- Hercule se revêtit de la dépouille du lion de Némée.
- Près de là, le marché aux fourrures étalait des dépouilles d’animaux sans nombre, venues soit de la haute Sibérie, soit des bords de la mer Caspienne. - L’ours blanc, le renard bleu, l’hermine, étaient les moindres curiosités de cette incomparable exhibition. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- (Sens figuré) Linge qu’on a quitté.
- Elle avait d’abord lavé la dépouille des hommes et les torchons de cuisine : il lui restait le linge fin des petits et son idée était qu’il fût très propre. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Littéraire) Corps d’un défunt.
- Ils me disent que ce bûcher est destiné à consumer ma dépouille mortelle et à m’ouvrir un chemin douloureux, mais court, vers un monde meilleur. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ce sont d’abord les saints ayant foi en la révélation qui, prochainement et du jour au lendemain, disparaîtront tous de ce monde pour être transportés au ciel, sans laisser ici-bas aucune dépouille mortelle. — (Une station sur les côtes d'Amérique, II. New-York et la société américaine, dans La revue des deux mondes, 1862, page 197)
- Tu ne pensais qu’à cette chair de ta chair qui allait être ensevelie et qui était au moment de pourrir ; tandis que moi, l’incrédule, j’éprouvais devant ce qui restait de Marie, tout ce que signifie le mot « dépouille ». J’avais le sentiment irrésistible d’un départ, d’une absence. Elle n’était plus là ; ce n’était plus elle. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 81-82)
- C’était la mascotte de l’équipe. Elle l’a fait taxidermiser quand il est mort à l’âge de vingt-trois ans. En frôlant la cheminée, je pus constater à quel point la dépouille confinait au cauchemardesque. — (Serge Brussolo, Agence 13 : Le chat aux yeux jaunes, volume 3, Fleuve Noir, 2011)
- (Sens figuré) (Littéraire) Succession d’une personne, et particulièrement des dignités, des emplois qui deviennent vacants par sa mort.
- C’était un homme qui occupait beaucoup de places : les ambitieux auront là une riche dépouille à se partager.
- Toute chose dont on s’empare ou que l’on acquiert au détriment, au préjudice d’autrui.
- Il voulait me déposséder et s’enrichir de mes dépouilles.
- Ses biens furent confisqués, et les dénonciateurs eurent une part de sa dépouille.
- C’est un plagiaire impudent, qui s’enrichit, qui se pare des dépouilles d’autrui.
- (En particulier) Tout ce qu’on enlève à l’ennemi.
- Si, lors de la distribution des dépouilles, les vainqueurs ont appliqué aux vaincus la brutale formule du væ victis, cela ne veut pas dire que dans leur camp même le principe égalitaire ait été respecté. — (Victor Margueritte, Avortement de la S.D.N. (1920-1936), Flammarion, 1936, page 78)
- (Art, Métallurgie) Pente, inclinaison prévue sur les parties latérales d’un modèle afin d’assurer un parfait démoulage en vue de son extraction lors de la réalisation du moule.
- (Métallurgie) (Par extension) En usinage, espace laissé par un outil de découpe pour permettre l’élimination des copeaux de matière. → voir angle de dépouille.
- Nous établirons donc l'outil avec une dépouille ≥ de 30° au sommet, ce qui assurera une dépouille admissible de de 4°30 par rapport à la fraise aux points ou celle-ci possède le plus fort engagement. — (Produire, usinage et outillage modernes, Revue technique des industries mécaniques et électromécaniques, Volume 5, 1922)
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chlorophylle
?- (Biochimie) Molécule de la photosynthèse qui donne leur couleur verte aux plantes.
- Par l’étude spectrale et par l’étude chimique, il en établit la pluralité et démontra indiscutablement qu’il n’existait pas une chlorophylle mais des chlorophylles. — (Bulletin de la Société chimique de France, 1911)
- La plupart des plantes que nous citerons dans cet ouvrage appartiennent au groupe des phanérogames qui sont reconnaissables par leur couleur verte due à la présence de chlorophylle. — (Danielle Roux, Les nouvelles plantes qui soignent, 2005)
- Ces minuscules algues peuvent se décolorer par perte — réversible ou non — de leur chlorophylle. Sous l’influence de l’obscurité ou de mauvaises conditions de nutrition, elles cessent d’effectuer la photosynthèse et adoptent un mode de vie typiquement animal : elles se nourrissent d’aliments organiques solides ou liquides. — (Jean-Marie Pelt, L'évolution vue par un botaniste, édition Fayard, 2011, chapitre 4)
- La chlorophylle absorbe en revanche les radiations bleues et rouges. Il n’y a pas une, mais des chlorophylles (a, b, c et d). Ces molécules se distinguent les unes des autres par des détails dans leurs structures. Les propriétés d’absorption du spectre lumineux s’en trouvent légèrement modifiés. — (Véronique Véto-Leclerc, Jean-Yves Floc’h, Les secrets des algues, 2019, page 24)
- C'est déjà octobre et les feuilles dépouillées de leur chlorophylle se laissent mollement tomber des branches qui les ont nourries tout l'été. — (Nuit blanche, n° 166, printemps 2022, page 25)
- (Par analogie de couleur) (Sens figuré) Écologie politique.
- La reconversion des oublieux a eu, au début du siècle dernier, un introït esthétisant, sans lequel ce retour à la chlorophylle, aux papillons et au bocage, ne nous paraîtrait pas aujourd'hui couler de source. — (Régis Debray, Le siècle vert : un changement de civilisation, Tracts Gallimard, janvier 2020, page 43)
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émoustille
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe émoustiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe émoustiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe émoustiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe émoustiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe émoustiller.
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cerfeuil
?- (Botanique) (Cuisine) Plante potagère annuelle aromatique de la famille des Apiacées (ou Ombellifères) qui est employée dans la cuisine comme assaisonnement ou comme ingrédient dans des potages et dont le nom scientifique est Anthriscus cerefolium (L.) Hoffm.
- Plante herbacée annuelle au feuillage triangulaire, léger et finement dentelé, le cerfeuil est indigène du sud-est de l’Europe et du Caucase, en Asie centrale. — (Camille Labro, Le cerfeuil, un produit, deux possibilités, Le Monde, 16 avril 2022)
- (Botanique) Nom donné à d'autre Apiacées que Anthriscus cerefolium citée au dessus, notamment de nombreuses plante du genre Chaerophyllum dont certaines sont comestibles (par ex.cerfeuil tubéreux) et d'autres toxiques (par ex. cerfeuil des fous).
- (Botanique) Nom donné à d'autre Apiacées que Anthriscus cerefolium citée en premier, notamment à Myrrhis odorata connu sous les noms de cerfeuil musqué, cerfeuil anisé ou cerfeuil d'Espagne qui est une plante comestible.
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infertile
?- Qui n’est pas fertile.
- Si les engrais verts donnent de fort bons résultats dans les sols infertiles et épuisés, à plus forte raison sont-ils avantageux dans les sols fertiles et riches. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Le matières fertilisantes, Paris : J.-B. Baillière & fils, 7e éd., 1925, p.184)
- (Sens figuré) — Un esprit infertile.
- (Par extension) Qualifie un sujet, une matière qui fournit peu de choses à dire.
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cochenille
?- Insecte homoptère caractérisé par un très fort dimorphisme sexuel, formant une super-famille des Sternorhynches, les Coccoidea, dans la classification classique.
- La cochenille est une espèce de punaise qui a six pattes, & deux ailes d'une délicatesse si grande, qu'elles ne lui servent point à voler. On trouve quelquefois en France de ces insectes précieux sur les plantes d’artichaux [sic]; mais c'est au Mexique qu'ils abondent sur une sorte de figuier, connu en Europe sous le nom de figuier des Indes ou de cocheniller : […]. — (« Productions & Profits champêtre non ordinaires », part. 2, livre 5, chap. 5 de La nouvelle maison rustique, ou Économie générale de tous les biens de campagne, par Louis Liger, 10e édition augmentée, tome 1, Paris : chez Samson, 1775, p. 865)
- D’après MM. Pelletier et Caventou, le carmin est un composé de la matière colorante de la cochenille, d’une matière animale qui y est également renfermée, […]. — (Dictionnaire des arts et manufactures, tome A-F, Paris, L. Mathias, 1845, page 617)
- En Afrique et dans le Pacifique du Sud, la cochenille Aspidiella hardii est un insecte suceur qui infeste les rhizomes encore au champ. — (Dominique Cardon, Ressources végétales de l'Afrique tropicale : colorants et tanins, page 81, PROTA, 2005)
- Et sur le dossier très spécifique d'une attaque, par des cochenilles, des tilleuls situés autour de la superbe place de Céroux, menaçant gravement ces arbres séculaires, nous choisirons de recourir à un lâcher de coccinelles, plutôt que de pulvériser des pesticides, comme cela se pratique classiquement. — (Jean-Luc Roland , Un bourgmestre vert à Ottignies-Louvain-la-Neuve, Luc Pire Editions, 2006, page 52)
- Principe colorant rouge qui est tiré de certains de ces insectes.
- Pour la teindre, on prépare un bain frais, dans lequel on met une once de cochenille pour chaque livre de laine : lorsque le bain est un peu plus que tiède, & lorsqu'il commence à bouillir, on y met la laine qu'on remue bien sur ses lissoirs ou bâtons, comme on a dû faire pour le bouillon, & on l'y laisse de la sorte pendant une heure; après quoi on la lève , on l'exprime, & on la porte laver à la rivière. — (« Teinture », dans l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, sous la direction de Denis Diderot & Jean Le Rond d'Alembert, tome 16 (Te-Venerie), Neufchastel : chez Samuel Faulche & Cie, 1765, p. 20)
- La cochenille, le lake-lake et le kermès, sont trois matières tinctoriales provenant de trois insectes appartenant au même genre, quoique très différents par leurs habitudes et leur origine. Ils fournissent tous les trois des couleurs rouges solides; celle qui est produite par la cochenille est la plus belle, celle qui provient du lake-lake s'en rapproche; mais celle que donne le kermès laisse beaucoup à désirer pour l'éclat et la pureté. — (Jean-Baptiste Dumas, Précis de l'art de la teinture, Paris : chez Béchet jeune, 1846, p.63)
- En Languedoc aussi, on sait produire de belles couleurs de la sorte, mais les fabricants la réservent généralement pour les rouges sombres, préférant la cochenille pour leurs écarlates. — (Minovez, Jean-Michel. « Draps européens et Empire ottoman au XVIIIe siècle. Apports de l’histoire industrielle et des techniques à l’explication globale d’une mutation », Revue historique, vol. 699, no. 3, 2021, pp. 629-665.)
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coquille
?- Enveloppe protectrice, dure et calcaire des œufs et de la plupart des mollusques.
- Coquille d’œuf.
- Enveloppe protectrice de l’homme, protégeant la personnalité.
- Ah! pourquoi ne peut-on pas briser cette transparente et dure coquille qui nous enferme chacun seul avec soi? — (Beauvoir, Tous hommes, 1946, page 57)
- Se renfermer, se retirer dans sa coquille.
- On sent, lorsqu’il en laisse échapper quelque chose, avec quelle joie il se renfermait dans sa coquille, comme ces insectes qui se cachent à l’approche de l’homme. — (Musset, Le Temps, 1831, page 143)
- Fossile d’une coquille de mollusque.
- Les fossiles mêmes […] que l’on trouve par couches au dessous de la terre végétale, tels que […] les bancs de coquilles. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814)
- On voit dès lors qu'il n'est point indifférent de représenter une coquille d'une manière ou d'une autre, et qu'il importe au zoologiste ou au paléontologue de donner aux géologues des points de comparaison sur lesquels ceux-ci puissent s'appuyer pour reconnaître l'état des couches à l'instant où les êtres qui y sont enfermés ont été recouvert de nouveaux dépôts. — (« Quelques considérations sur la station normale comparative des coquilles bivalves », par Alcide d’Orbigny, séance du 6 mars 1843 de la Société géologique de France, dans le Bulletin de la Société Géologique de France, Paris, 1843, page 296)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, page 390)
- Coque de noix, d’amandes, etc.
- Quant aux fruits qui viennent au sommet des grands arbres, ils sont, pour l’ordinaire, revêtus de coques dures et d’enveloppes molles ou élastiques, dont l’épaisseur est proportionnée à leur volume. Ainsi, la noix est revêtue de ses coquilles et de son brou. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814, page 95)
- (En référence au poussin sortant de l’œuf) Enfance.
- Un lycéen, qui sort de sa coquille,Tout triomphant,Dans ses bras m’étouffant,De me faire un enfantMe proteste qu’il grille. — (Béranger, Chans., t. 1, Bonne fille ou Mœurs du temps, 1829, page 41)
- Oh ! ce sera une excellente élève, maintenant qu’elle est sortie de sa coquille ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 267)
- (Ornithologie) Ensemble de plumes dressées en forme de coquille chez des pigeons.
- (Par extension) (Art) Objet en forme de coquille ou de conque marine.
- Paire de flambeaux portant une coquille sur le binet, un ornement rocaille sur le fût, et des canaux tournants sur la cloche. — (Exposition rétrospective de l'art français au Trocadéro (catalogue), Paris : Impr. L. Danel, 1889, page 217)
- (Papeterie) Sorte de papier collé, dont la marque est une coquille.
- David essaya de fabriquer une cuvée de pâte collée pour coquille, et il obtint un papier rêche comme une brosse, et où la colle se mit en grumeleaux. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
- (Typographie) Erreur de typographie ; bourdon ; mastic.
- […] ; partant, un bon compositeur fait rarement des bourdons, et le meilleur est sans contredit celui qui, outre qu’il ne laisse que peu de coquilles ou de fautes légères à corriger, n’est pas du tout bourdonniste. — (A. Frey, Nouveau manuel complet de Typographie, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par M. E. Bouchez, Manuels-Roret, 1857, part. 1, page 108)
- Une revue parisienne venait de publier un de ses poèmes avec des fautes d’impression, coquilles aussi larges que des bénitiers, vastes comme la conque d’Aphrodite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Un jour il y eut un affreux scandale. Un typographe facétieux et spirituel — comme il n’en manque pas chez les Parigots — remplaça ce cadeau, un serpent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent, par cet autre : un sergent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent. Le numéro du Gaulois fit prime, à cause de cette incomparable coquille. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 287)
- (Escrime) Élément concave d'une épée séparant la lame du manche.
- C’est toujours au nom de la loyauté, de la foi conjugale, du respect des aïeux, de l’intégrité du blason, qu’il tire du fourreau sa grande épée à coquille de fer, souvent contre ceux qu’il aime de toute son âme, et qu’une nécessité impérieuse l’oblige d’immoler. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- —Les coquilles tintent, ding-don ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, acte 1, scène IVTexte sur Wikisource)
- (Sport) Accessoire servant à protéger des coups l’organe génital masculin.
- (Technique) Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres-poste par rotative.
- En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce. — (Glossaire sur Leportaildutimbre.fr)
- (Cuisine) (Vieilli) Fourneau vertical qui sert à rôtir la viande.
- (Cuisine) (Bourgogne) Marmite en fonte.
- (Cuisine) (Nord de la France) Nom donné, par analogie de forme, à une brioche recouverte de grains de sucre, censée représenté l'enfant Jésus emmailloté et que l'on mange à Noël.
- (Métallurgie) Moule autour duquel passe de l’eau pour refroidir le métal en fusion après une coulée.
- (Bijouterie) Outil qu’utilisent les lapidaires pour maintenir les pierres pendant la taille.
- (Héraldique) Meuble représentant une coquille Saint-Jacques dans les armoiries. Elle est généralement vue de dessus et le pied tourné vers le chef. À rapprocher de conque, coquille Saint-Jacques, huître et vannet.
- De gueules à une coquille d’argent, qui est d’Artzenheim → voir illustration « armoiries avec une coquille »
- (Christianisme) Ornement en forme de coquillage sur une tombe destiné à recevoir de l’eau bénite ou du lait.
- La coquille creusée parfois dans la pierre tombale sert à recevoir de l’eau bénite le jour des Trépassés, ou du lait qui, mieux l’eau, doit blanchir le défunt. — (Michel de Mauny, Le Pays de Léon : Son histoire, ses monuments, Éditions Régionales de l’Ouest, Mayenne, 1993, 2e édition, page 362)
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douille
?- (1225) En ancien français doelle (« partie creuse d’un outil dans laquelle est adapté le manche ») ; (Vers 1250) doile ; (Vers 1393) douille ; du gotique[1] *dulja (« douille »), apparenté à l’ancien haut allemand tulli (« douille où est ajustée la pointe d’une flèche, d'un épieu »), au moyen haut allemand tülle, « id. », à l’allemand[2] Tülle (« bec verseur, tuyau d’écoulement d'un récipient »).
- Du latin ductile (« gouttière, conduite d’eau »), de ductilis (« facile à conduire ») ; An-douille a la même origine et vient du bas-latin in-ductile[2].
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pédophile
?- Attiré sexuellement par les enfants impubères.
- Pourquoi les femmes ne sont-elles pas pédophiles ? — (Claude-Noële Pickman, Analyse freudienne presse, n°16-17, 1998)
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souquenille
?- (Désuet) (Habillement) Long vêtement fait de grosse toile, que prenaient les cochers et les palefreniers pour s’en couvrir quand ils pansaient les chevaux.
- Quitterons-nous nos souquenilles, monsieur ? — (Molière, L'Avare, III, 2)
- Voulez-vous gager que je l'épouse avec la casaque sur le corps, avec une souquenille si vous me fâchez ? — (Marivaux, Les Jeux de l'amour et du hasard, III, 7)
- L’épicière le contemplait d’un œil sépulcral que recouvrait parfois sa paupière longue comme une souquenille. — (Kléber Haedens, L’été finit sous les tilleuls, Le Livre de Poche, 1966, page 108)
- Mauvais vêtement, guenille, loque.
- M'ayant revêtu d'une vieille souquenille, ils me mirent dehors par les épaules. — (Lesage, Gil Blas, I, 13)
- Presque tous étaient vêtus de longues souquenilles sordides en lambeaux. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Après deux mois passés à suer dans d’infâmes souquenilles kaki, quelle volupté de revêtir enfin un dolman de toile immaculée ! — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 202)
- La composition de sa souquenille défiait toute investigation : les manches et les pans étaient si graisseux, si luisants qu'on aurait dit du cuir de bottes ; par derrières ballottaient quatre basques d'où le coton s'échappait par touffes. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Au balcon armorié sont suspendues des souquenilles et derrière une descente de lit infâme se cache une mégère en camisole qui raccommode une chaussette ; çà et là, entre une casserole et un vieux pot une tête de peu apparaît dans une fenêtre. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 73)
- Vêtement du clown paillasse.
- Le matador était un vieux coquin vêtu d’une souquenille usée, chaussé de bas jaunes, trop à jour, ayant l’air d’un Jeannot d’opéra-comique, ou d’un queue-rouge de saltimbanque. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Florissac, en jeune pitre, un papillon balancé à un fil de fer lui dansant devant le nez, le feutre posé à la Jeannot, la souquenille de paillasse au dos, ressemblait à l'Antinoüs dans une toile à matelas. — (Goncourt, Ch. Demailly, 1860)
- Lévite.
- Je revois encore un pieux pèlerin, vêtu de la souquenille des juifs polonais : il déchiffrait les inscriptions hébraïques. — (Vogüé, Morts, 1899)
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profil
?- Contour, ligne du visage d’une personne, d’un animal ou d’une chose, vu de côté.
- L’image est toujours en moi de son œil éclatant, de son profil pur et fier. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- La façade était peinte en blanc et les arêtes de la corniche se rehaussaient d’un filet rouge qui en accentuait le profil. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Psychologie) Traits caractéristiques, en particulier psychologiques, d’une personne.
- C'est dans ce cercle de personnages politiques réservés et non de personnalités politiciennes et paradeuses qu'il convient de rechercher le profil du remplaçant que Paul Biya prépare pour le Cameroun », précise le politologue. — (Michel Roger Emvana, Paul Biya: les secrets du pouvoir, Karthala Éditions, 2005, p. 233)
- Un personnage surarmé, c'est chouette parce que ça poutre... mais il suffit de se mettre à la place des innocents PNJ qu'il fréquente pour comprendre que ce profil ne donne pas vraiment confiance. — (Benoît Chérel, « Que faire de toutes ces armes ? », dans Chroniques d’Altaride : revue de l'imaginaire et du jeu de rôle, n°10 de mars 2013, page 9)
- Elle a le profil-type pour cet emploi. — Mon profil ne lui a pas plu, il ne correspondait pas aux attentes du poste.
- Coupe, aspect, représentation d’une chose, vue d’un de ses côtés.
- Le profil de la ville de Paris, de la place de Rocroy.
- (Architecture) Coupe perpendiculaire, élévation d’un bâtiment.
- Le profil d’un bâtiment fait connaître les dimensions intérieures.
- Le profil d’une forteresse, d’un bastion.
- Le profil d’un mur.
- Voici ce que donne cette corniche en profil.
- Les cinq ordres diffèrent beaucoup dans leurs profils.
- (Géologie) Coupe, section d’un terrain, laissant à découvert les pentes du sol, la nature des substances qu’il renferme, les différentes couches de terrain qu’il représente.
- Le profil transversal en un lieu est le profil topographique établi perpendiculairement au talweg. — (Alain Foucault et Jean-François Raoult, Dictionnaire de géologie, Dunod, 2005 (6e édition))
- (Pédologie) Analyse, représentation d’un solum, d’une coupe de terrain.
- Le profil est la séquence d’informations concernant un solum, ordonnée de haut en bas. Ces informations sont relatives à des caractères visuels (profil structural) ou bien à une seule variable (profil calcaire, profil hydrique, profil granulométrique) ou bien à des considérations plus synthétiques : profil d’altération, profil cultural. — (Association française pour l'étude du sol, Référentiel pédologique, Éditions Quæ, 2008, ISBN 978-2-7592-0186-0 → lire en ligne)
- kentrophylle
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baril
?- Sorte de petit tonneau en bois.
- Joe s’y rendit seul avec un baril, qui pouvait contenir une dizaine de gallons. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
- Un nouveau réservoir d’eau claire de 200 litres conservera l’eau, mieux que des barils de chêne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par extension) Contenant cylindrique en métal ou en plastique d'une contenance d'environ 50 à 200 litres.
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locomobile
?- (Technique) Sorte de machine à vapeur, puis ensuite à moteur à combustion interne, qui se déplace et qui servait à l’agriculture ou à l’industrie.
- Les locomobiles de la force de 4 à 5 chevaux ont un poids qui atteint déjà 2000 kilogrammes. — (Ch. Drion et E. Fernet, Traité de physique élémentaire, Masson, 1885, note bas de page 325)
- Il fit entrer les fourches fines, les pelles minces, les binettes robustes dans la chaudière et la cheminée d’une malheureuse locomobile. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
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sibylle
?- (Antiquité) Nom donné par les Anciens à certaines femmes auxquelles ils attribuaient la connaissance de l’avenir et le don de prophétie.
- La sibylle de Cumes.
- La sibylle Érythrée.
- L’antre de la sibylle.
- Les Romains consultaient les livres des sibylles dans les affaires importantes.
- L’antre de la sibylle était beaucoup plus sombre que l’antichambre, on n’y distinguait pas la couleur du papier. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- …elle n’avait jamais perdu une occasion de donner à son mari de ces bons conseils qui vaudraient de l’or s’ils étaient seulement plus clairs et plus précis, au lieu d’être enveloppés, comme les oracles de la sibylle, d’un vague et d’un mystérieux qui en rendent l’application impossible. — (Charles Dickens, Vie et aventures de Nicolas Nickleby, 1885)
- Je ne veux pas de cet amour-instinct, de ce soit-disant fluide qui vous traverse à votre insu, pareil à celui qui fait vaticiner les sibylles. — (Jeanne Sandelion, Un Seul homme…, Paris, éditions du Tambourin, 1931, page 332)
- (Sens figuré) Femme qui prétend connaître et dévoiler l'avenir.
- Ramassée sur elle-même, la joue dans la main, devant le foyer éteint, comme une curieuse qui consulte une sibylle, tandis qu’elle repassait ces années de solitude, elle revit la figure du marquis de Ré. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 28)
- (Sens figuré) (Familier) Femme vieille et laide, connue pour la méchanceté de ses propos.
- …et, quand on l’eut jetée dans sa cellule, elle se trouva en présence d’une vieille sibylle qui grommelait un chant saxon, comme pour battre la mesure de la danse tournoyante que traçait son fuseau. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
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grémil
?- (Botanique) Borraginée, arbustes ou sous-arbrisseaux persistants poussant dans les zones broussailleuses, sur les montagnes et aux lisières des forêts, depuis le sud-ouest de l’Europe jusqu’au sud de la Grèce, en Turquie et en Algérie.
- Les espèces atlantiques sont déjà plus remarquables : on peut les rencontrer dans les îles, tels le ciste hérissé, l’œillet des dunes ou le grémil couché. — (Jean-Pierre Boutinet, Charente-Maritime, 2001)
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bistouille
?- (Boisson) (Nord de la France) Café chaud auquel on ajoute de l’eau-de-vie.
- Au comptoir des cafés devant la tasse de bistouille du matin, dans la douce chaleur d'une cuisine devant le bol de chicorée posé sur la toile cirée, à la bibliothèque municipale où il va chercher quelques livres, il en rencontre qui lui confient sans réticence […] qu'ils rêvent d'un pays où les travailleurs sont au pouvoir […]. — (François Maspero, Des saisons au bord de la mer, I : Voir les falaises, Le Seuil, 2009)
- Avant d'atteindre le fond de sa tasse, Karl y vidait une forte dose de liqueur de feu, gnôle, cognac ou genièvre ; alors le café changeait de nom et devenait bistouille. Une fois la bistouille consommée, il ajoutait une seconde dose pour rincer la tasse. — (Jean Anglade, Un cœur étranger, Presses de la Cité, 2010, chap.3)
- (Boisson) Boisson d’origine douteuse.
- À l’autre bout de l’auge de refroidissement sortait l’extérieur du tube, d’où coulait un liquide qui devait être de l’alcool— Je me demande à partir de quoi ils fabriquent leur bistouille, chuchota Vanninen à mon oreille, d’un air visiblement intéressé. — (Arto Paasilinna, Prisonniers du paradis, 1974. Traduit du finnois par Antoine Chalvin, 1996, p. 121.)
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pompile
?- (Désuet) (Ichtyologie) Poisson du genre des coryphènes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Entomologie) Genre d’insectes hyménoptères, de la famille des enfouisseurs.
- Les Pompiles, qui vont alertes, battant des ailes et furetant dans les recoins pour y surprendre une araignée.— (Jean-Henri Fabre, Nouveaux souvenirs entomologiques, livre II, ch. 1, 1882)
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tamil
?- Variante de tamoul.
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cil
?- (Anatomie, Ophtalmologie) Poil des paupières.
- C’étaient des yeux extraordinaires, bleus, mais foncés et brillants à la fois, humides, las, en pleurs et en feu, presque fermés sous le poids des cils et des paupières. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Un soldat trapu, avec des cils blancs dans sa figure rubiconde coupée d’une balafre, apparut sur le seuil […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 247 de l’édition de 1921)
- Puis, mes cils battant, devant l’armoire à glace, je les coupai. Estelle d’ailleurs ne s’en est pas aperçue, car les siens lui sont inutiles. Qu’il pleuve ou qu’elle pleure, elle essuie ses yeux avec sa main. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 42)
- Elle dérobait du kohl à sa mère pour s’en noircir les cils et donner à ses yeux agrandis la langueur du regard des gazelles. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Botanique) Poil disposé en rang sur le bord d’une partie quelconque d’une plante.
- Ripartites helomorphus se distingue de ses congénères par le chapeau gibbeux et charnu, beaucoup plus épais que la largeur des lamelles, par l'absence de cils marginaux et par ses spores très petites à verrues basses et arrondies. — (H. S. C. Huijsman, « Observations sur le genre Ripartites », dans Persoonia, vol. 1, part. 3, 1960, page 337)
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dactyle
?- (Versification) Pied qui est formé d’une syllabe longue suivie de deux brèves, comme le doigt qui comporte une phalange longue et deux courtes.
- Le vers hexamètre est composé de dactyles et de spondées.
- Quant aux groupes quadrisyllabes impairs (premier et troisième), des seize pieds quadrisyllabes, à priori, treize peuvent commencer le vers, onze ou douze peuvent commencer le second pâda ; en d’autres termes, 3 seulement sont interdits au commencement du 1er pâda, 4 ou 5 le sont au commencement du second. Quels sont ces trois et ces cinq ? Les trois sont le procéleusmatique, le dactyle et le choriambe ; les mêmes, plus le diïambe, voilà les 4, plus l’épitrite 3e, voilà les 5. — (« Spécimen d’une traduction française complète du Râmâyana », in Bulletin mensuel de l’Académie delphinale, tome 3me, Imprimerie de Prudhomme, Grenoble, 1851)
- LES VARIÉTÉS DE L’HEXAMÈTREPartagé en deux hémistiches ce vers devient le priapéen ; Le buccolique, quand il l’est en deux, et une dipodie, séparées par une pause. Les deux premières dipodies forment le vers alcmanien ; Les deux dernières le phalisque ; La dernière l’adonique ; Le dernier hémistiche forme le phérécratien ; Une fraction d’un spondée et de deux dactyles forme un glyconique ; Et une fraction impaire forme le dactylique tétramètre catalectique. C’est un composé de trois pieds et demi ou une epthémimérie. Le miurus ou téliambe, mentionné dans le même tableau, n’est que le résultat d’un accident prosodique. Mais chacune de ces variétés a sa valeur mimique. — (Émile-Jacques Pérès, Noologie : ou, Philosophie de l’intelligence humaine, troisième volume, A. Durand, Éditeur, Paris, 1865)
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facile
?- Qui se fait sans peine.
- Calcul facile.
- Opération facile.
- Il n’y a rien de si facile.
- C’est une chose facile.
- (Par extension) Qui est aisé à faire.
- C’est un homme qui n’est pas facile à contenter.
- Cet auteur n’est pas facile à comprendre, n’est pas facile.
- Ce passage, cette phrase est facile à traduire.
- (En particulier) Qui est aisé à aborder et à converser.
- Cet homme est de facile accès.
- (En particulier) Qualifie un travail qui coûte peu, qui se fait vite et bien.
- (Beaux-arts) Qui ne sent pas la gêne, qui paraît fait sans peine, sans effort.
- Un style naturel et facile.
- Des vers faciles.
- Une élocution facile.
- Des mouvements faciles et gracieux.
- La musique de ce compositeur est facile.
- Qui exécute sans peine.
- Un esprit facile.
- Un génie facile.
- Une plume facile.
- Un crayon, un pinceau, un ciseau facile.
- (Rare) (Péjoratif) Dont on voit qu'aucun effort ne fut fait pour le faire.
- Surtout, cette irruption de l’argent facile, avec la spéculation, et l’apparition de nouveaux riches, avait contribué à bousculer l’ordonnancement social : ainsi, était-ce la fille d'un commissaire aux vivres, une bourgeoise, une financière enrichie, la « Poisson », qui devint la favorite de Louis XV […]. — (Marc Ferro, Histoire de France, éd. Odile Jacob, 2003)
- Une basse littérature facile.
- Qui se plie sans peine aux circonstances, qui se prête aisément à ce que l’on attend de lui.
- Un caractère facile.
- Un homme facile à vivre, d’une humeur traitable et facile, d’un commerce facile.
- être d’un naturel doux et facile.
- (En particulier) (Péjoratif) Dont on peut faire tout ce qu’on veut.
- C’est un homme trop facile.
- Il s’est montré bien facile envers lui.
- Je ne l’aurais pas cru si facile.
- (En particulier) (Péjoratif) (Vieilli) Qualifiait une femme, une jeune fille, qui se laissait séduire aisément.
- C’est une femme facile et qui a déjà eu plusieurs intrigues.
- (Par extension) Peu sévère, peu contraignant, relâché, en parlant des choses.
- Avoir une conscience facile.
- Avoir des mœurs faciles.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.