Dictionnaire des rimes
Les rimes en : fourchades
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "fourchades".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
-
colonnade
- (Architecture) Ensemble de colonnes disposées à intervalles réguliers sur une ou plusieurs rangées, le long de la façade d'un édifice, autour d'une place publique etc.
- […] ; la façade de François Ier avec ses colonnades surchargées d’ornemens ; […]. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, Revue des Deux Mondes T. 1, 1831)
- Les Grecs vivaient au grand air. […]. Leurs lieux de réunion, cela est assez connu, étaient des places publiques, généralement voisines des portiques ou colonnades où l’on se réfugiait en cas de pluie. — (Pierre Louÿs, Sports antiques, 1901, dans Archipel)
- (Sens figuré) Parfois apparait une belle colonnade de cyprès, sombre évocatrice de l’Orient, […]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La colonnade de la place Saint-Pierre, dans la cité du Vatican, est due à l'architecte Bernini, dit Le Bernin.
-
journade
- (Histoire) (Extrêmement rare) Vêtement flottant du XVe siècle, ouvert sous les bras, pourvu de manches courtes, avec ou sans ceinture, souvent utilisé pour la chevauchée et par les hérauts.
- Il y avait des journades ornées d’orfèvrerie, doublées de martre ou d’hermine. Il y en avait de bure pour le peuple : ces dernières journades étaient plus longues que celles portées par la noblesse, et quelquefois alors retenues à la taille par une ceinture. — (Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné du mobilier français de l’époque carlovingienne à la Renaissance, Veuve A. Morel & Cie, 1873, tome 4, page 5)
- Elle avait une cotte de maille sous sa journade de cuir lacé. Sa minceur disparaissait sous les plis de la cape de chevauchée. — (Suzanne Chantal, Les anneaux d’or, O. Orban, 1984, page 150)
- Leur tenue était disparate : certains portaient les journades flottantes à manches fendues du temps du Téméraire, ou des huques chamarrées ; d’autres plastronnaient dans des mantelines de velours ou de soie, des pourpoints hauts en couleur ; sur les têtes, chapeaux d’armes fastueusement emplumés ou cabassets d’acier poli, morions étincelants, bourguignottes à triple crête. — (Philippe Ragueneau, Les Marloupins du roy, Le Pré aux clercs, 1989, page 75)
-
gasconnade
- Hâblerie de Gascon.
- Cet homme se vante de toutes sortes d’aventures, mais c’est une gasconnade.
- Il prétend être fort riche, c’est pure gasconnade.
-
ratonnade
- Action brutale, violences organisées contre un groupe visé pour des raisons raciales ou sociales.
- Dans un tract, les organisateurs, des amis de Wissan El-Yamni, se disent « révoltés par ce qui ressemble à une ratonnade exécutée par des agents de l’État ». — (LeMonde.fr, 7 janvier 2011)
- En 1955, il rencontre le producteur de disques Eddie Barclay, qui l'aidera à enregistrer ses premiers microsillons, puis Eddie Constantine, devenu son ami, qui interprétera, avec son accent à tout casser, plusieurs de ses chansons, dont Les trottoirs. Mais aussi, bien sûr, Quand les hommes vivront d'amour, écrite sur fond de guerre d'Algérie et de brutalité policière dont étaient victimes les immigrés maghrébins à Paris, les sinistres « ratonnades ». — (La Presse canadienne, L'auteur-compositeur-interprète Raymond Lévesque est décédé, radio-canada.ca, 16 février 2021)
-
anspessade
- Dans l'infanterie de l'Ancien Régime, sous-officier moins gradé que le caporal.
- Joseph Galès en tant qu'anspessade recevait un supplément annuel de 36 livres, pour un total de 144 livres par années.
- — Croyez-vous, sire, que je vais emmener un anspessade avec moi ? Arrêter M. Fouquet, mais c’est si facile qu’un enfant le ferait. — (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, Folio classique, t. 3, 1997, p. 412)
-
plantades
- Pluriel de plantade.
-
estouffade
- (Cuisine) (Vieilli) Manière de préparer un plat à l’étouffée.
- (Par métonymie) Le plat lui-même.
- (Spécialement) Genre de daube (ragoût).
-
myriade
- (Antiquité) Dix-mille.
- (Nom collectif) (Par extension) (Ordinairement) Quantité indéfinie et innombrable.
- Mais baissez-vous, regardez à vos pieds, et partout la vie éclatera pour ainsi dire à vos regards en myriades d’êtres aux formes bizarres, à la nature ambiguë. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- […] mais les citernes sont taries et le fond n’est plus qu’une croûte noire et vaseuse dans laquelle une myriade d’animaux immondes prennent leurs ébats […] — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Ces îlots, constitués de basalte, servent de repaires à des myriades d’eiders qui nichent dans les rochers. Ces oiseaux donnent le précieux duvet connu sous le nom d’édredon, et sont la principale ressource des habitants : la loi défend de les tuer. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 57)
- Cette transformation générale de la société ne se fera pas par la prise du pouvoir d'État par une majorité de gauche ; elle suppose une myriade de luttes locales et globales. — (Jean-Paul Russier, Plutôt Proudhon que Marx, 2005)
- Le confinement de sa propre pensée à l’égard de l’environnement sus-jacent, de sa bulle ambiante, permet de mieux réfléchir, de communiquer subliminalement avec l’extérieur, de ratiociner la myriade d’observations organoleptiques acquises, de les distiller dans les cornues du laboratoire mental de la créativité et, enfin, de les faire fondre dans les creusets intellectuels miniaturés des haïkus. — (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés. Créatique, Québec, 2020)
- Ici comme là-bas, des myriades d’oiseaux animaient cette partie du continent polaire. — (Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers, 1869-1870)
- cheylade
- silveroide
- strophoide
-
vade
- (Vieilli) (Rare) Mise au jeu.
- Quand l’on est à la dernière ronde, la vade ne peut être moins de dix jetons, reste ou non reste. — (Jeu de prime de Lyon, 1693)
- Faire vatout en termes de jeux, c'est faire la vade ou le renvoi de tout ce qu'on a devant soi. — (Nouveau dictionnaire universel des arts et des sciences, français, latin et anglais : contenant la signification des mots de ces trois langues et des termes propres de chaque état et profession: avec l'explication de tout ce que renferment les arts et les sciences, T. 2 / trad. de l'anglais de Thomas Dyche ; par le P. E. Pézenas et l'abbé J.-F. Féraud, Thomas Dyche, Avignon, 1756)
- (Par extension) (Vieilli) Intérêt, participation dans une affaire.
-
stade
- (Antiquité grecque) Mesure de longueur valant à peu près 180 mètres.
- Le stade grec ou italique, stade primitif, stadion, dont 8 ⅓ formaient le mille, se divisait en 6 plèthres = 10 amma = 60 acènes = 100 orgyies = 120 bême-diploun ou pas doubles = 240 bême-aploun = 400 coudées naturelles = 600 pieds.Le stade olympique faisait 400 coudées olympiques = 600 pieds olympiques.Le stade pythique ou delphique de 1000 pieds delphiques était de même valeur que le stade olympique. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
- Aristote, d’après certains savants de son époque, considérait le stade, ou coudée égyptienne au temps de Sésostris, comme formant la cent millième partie du pôle à l’équateur. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Or, depuis Abydos jusqu’à la côte opposée, il y a un trajet de sept stades. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 2)
- (Par extension) Carrière ou enceinte ayant cette longueur et où les Grecs s’exerçaient à la course.
- Il est probable que, sans avoir construit d’édifices qui puissent se comparer aux cirques-hippodromes romains, les artistes grecs de la force et de l'agilité se sont produits autant sur les places publiques que dans les stades, comme celui d'Olympie, […]. — (Encyclopaedia universalis, tome 5, 1990, page 928)
- Courir dans le stade.
- Gagner le prix du stade.
- (Sport) (Par métonymie) Bâtiment qui entoure ce terrain de sport où se déroulent des compétitions sportives.
- Le stade de France.
- (Médecine) Période ou degré d’une maladie intermittente.
- Cette maladie est à un stade avancé.
- (Par extension) Degré ou palier dans une évolution.
- L’efficacité parasitaire des adultes peut se trouver limitée par la rupture de la coïncidence spatio-temporelle entre le stade réceptif des hôtes (œufs en cours d’embryogenèse) et le stade agressif du parasitoïde (Nenon, 1974). — (Annales de zoologie, écologie animale, volume 10, Institut national de la recherche agronomique, 1978, page 539)
- Une partie des larves des deuxième et troisième stades et toutes celles du quatrième stade hivernèrent. — (Revue de pathologie végétale et d’entomologie agricole de France, volumes 29-30, 1950, page 113)
- Le médecin traitant et le pneumologue en particulier ont donc un rôle important, en liaison avec le médecin du travail pour intervenir à tous les stades de la prévention primaire, secondaire et tertiaire vis-à-vis des risques respiratoires d’origine professionnelle. — (Dominique Choudat, « Risques professionnels et leur prévention », dans Pneumologie, sous la direction de Gérard Huchon, Éditions Masson, 2001, page 37)
-
turlupinade
- (Histoire de la littérature) Genre de farce grossière jouée par les trois acteurs Turlupin, Gros-Guillaume et Gaultier-Garguille en France au XVIIe siècle.
- L'homme au nez pointu, qui paraissait être le chef de ce trio, c'est-à-dire Legrand, c'est-à-dire Turlupin, reprit : " [...] Pour assister à nos turlupinades, il en coûtera à chacun deux sols six deniers. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Courant) Plaisanterie vulgaire, mauvais jeu de mots.
- Sur ce qu’il répétait toujours, « Je veux être tondu si j’avance rien de faux », le père Garasse, dont on connaît le style grossier et les turlupinades, lui répliquait : « Oui, vous serez tondu, et c’est moi qui serai votre barbier ». — (Augustin Simon Irailh, Querelles littéraires, t. 3, 1761, p. 231)
- Non, monsieur ! J’en suis las, moi, des enterrements, et des catastrophes soudaines, et des ruptures d’anévrisme, et des gouttes qui remontent au cœur, et de toute cette turlupinade de laquelle on ne saurait dire si elle est plus grotesque que lugubre ou plus lugubre que grotesque ! — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893, 1re partie, chap. 2)
- Autant autrefois on la punissait pour la moindre faute, autant maintenant on fermait les yeux sur ses plus audacieuses turlupinades d’écolière. — (Alphonse Momas, La Chute des vierges, 1907, chap. 8)
-
bergerades
- Pluriel de bergerade.
-
bambochade
- Peinture, dessin qui a pour objet la nature commune et grossière, la représentation des scènes rustiques ou populaires.
- Harlem, cette admirable bambochade qui résume l’école flamande, Harlem peint par Jean Breughel, Peeter Neef, David Téniers et Paul Rembrandt. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Tableau de ce genre.
- (Familier) Divertissement immodéré. → voir bamboche
- Le plus fort, c’est que ces pique-niques étaient extrêmement gais, pleins de chants, de farces, de bonhomie comme une bambochade de bons bourgeois, de gens bien portants aux environs de Paris. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 167)
- J'écoutais les matrones se plaindre du désordre régnant sur les lieux après les fêtes nocturnes. Leurs références aux bambochades et aux fredaines des bienfaiteurs me laissaient perplexe. — (Martine Desjardins, Méduse, 2020, édition Alto, page 43.)
- prasoide
-
débandade
- Action de se débander ou de se disperser ; débâcle.
- De ce jour, tous ses devoirs furent oubliés. Tout alla sans ordre et à la débandade. Lorsqu’une fillette a l’amour en tête, va te faire lanlaire ! — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, 1883, éd. J. Corti, 1954, vol. 1, p. 6)
- Son arrivée soudaine fait s’envoler des troupes de pigeons en débandade. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 355.)
- D'autres filles encore, plus nombreuses, escaladent les grilles, et là c'est la débandade : un gardien tombe à la renverse, une Femen à califourchon sur lui, un autre tente vainement d'en attraper une par sa perruque, qui lui reste dans la main, […]. — (Olivier Goujon, Femen : Histoire d’une trahison: Essais & documents, Éditions Max Milo, 2017)
- (Familier) Action de débander, cessation de l’érection, fait de ne plus bander.
- Un homme ne l’est qu’en érection, et l’homme le plus homme l’est de l’être partout et tout le temps. (…) À l’inverse, une défaillance du commandement implique toujours le soupçon d'une féminité fourbe, l'insultante passivité d'une débandade, la hantise du fiasco. — (Jean-Claude Beaune, La vie et la mort des monstres, 2004)
-
roucoulade
- Bruit que font les pigeons et les tourterelles en roucoulant.
- Un pigeon ne passe pas inaperçu [...] ; mais je ne perçois pas plus de roucoulades que de symphonie de Beethoven dans les couloirs du métro. En fait de volaille, je ne perçois qu’un rossignol qui s’égosille sous les frais ombrages... — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 79)
- Il nous fait signe de rester immobiles, arrondit les lèvres, puis imite la roucoulade d’un oiseau chanteur. — (Jean Rolland, Une mission pour Florian, 1992)
- (Sens figuré) Parole douce, souvent répétitive ou peu nuancée.
- Est-ce sa faute ou celle de l’auteur ? comment passer si vite d’une diction large et sentie à une roucoulade sans expression ? — (Revue de Rouen et de Normandie, Société des émules, 1833)
- Enfin, depuis les Maures, la musique copte ou égyptienne s’est rangée au niveau de celle des races sémitiques et tatares : ce n’est plus qu’une sorte de roucoulade incertaine de motif, chargée de fioritures, sans modulation régulière, mais semée d’intonation dystoniques, qui, roulant au hasard sur une basse invariable, ressemble à part l’exagération des termes, aux divers bruits de la foudre, mêlés au sourd mugissement des vents. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, tome 13, 1834)
- Vous comprenez, ma petite vieille, je vous ai fait des roucoulades comme ça, mais au fond je n’en pense pas un mot. C’était pour mon coup. — (Jean Anouilh, Le Bal des voleurs, 1938)
- peyrelevade
- fouillade
-
péliade
- (Herpétologie) Vipère à museau arrondi.
-
étouffade
- (Cuisine) Manière de cuire les viandes en vase clos, à l’étouffée.
- Épaule de veau à l’étouffade.
- (Cuisine) Plat de viande cuit à l’étouffée.
- Une étouffade de perdrix.
-
upload
- (Anglicisme informatique) Téléversement.
-
oniroide
- Oniroïde, qui est proche du rêve.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.