Dictionnaire des rimes
Les rimes en : fouillis
Mots qui riment avec "i"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "fouillis".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : i , is , it , its , ix , ie , ies et y .
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paradis
- (Bible, Religion) Jardin de délices, d’éden.
- Dieu chassa Adam du paradis.
- (Bible, Religion) Selon certaines religions, lieu de bonheur éternel et de délices où vont les hommes bienheureux, les âmes des justes (parfois aussi les animaux), après leur mort.
- Les approches du bonheur sont, pour les vrais amants, comparables à ce que la poésie catholique a si bien nommé l’entrée du paradis, pour exprimer un lieu ténébreux, difficile, étroit, et où retentissent les derniers cris d’une suprême angoisse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les âmes de nos chastes fondateurs, […] et de ces sept saints qui se sont réunis les premiers pour le service du Temple sont troublées même dans les joies célestes du paradis. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c'est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s'ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 203)
- Des associations d’idées s’étaient, là-dessus, faites en lui naturellement, et bien malin eût été celui qui l’aurait pu convaincre que l’église est le vestibule d’un lieu de délices appelé « Paradis ». — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Et sais-tu ce que je me disais à l’instant, en t’apercevant, si gracieuse, qui cueillais les fleurs parmi la rosée du matin ? Que les jeunes Parisiennes, et même que les houris qui nous attendent au paradis sont, à coup sûr, moins belles que toi […] — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
- (Par extension) Lieu merveilleux, qui apporte le bonheur ; séjour délicieux, charmant, orné par la nature ou par l’art.
- […] le professeur Haug […] nous signala l’intérêt qu’il y avait à recueillir des ammonites et autres fossiles sur la Terre de Jameson ; ce paradis des géologues, côte Nord de L’Hurry Inlet, était à une vingtaine de milles de la station de Rosenving. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Cette île est un paradis perdu en pleine mer. - Ce magasin de jouets est un paradis pour les enfants. - Cette campagne, cette vallée, ce jardin est un paradis terrestre, est un vrai paradis, un petit paradis, un paradis.
- (Par extension) L’état le plus heureux dont on puisse jouir.
- Si je pouvais me réincarner, je serai plante, plus précisément coton. Car avec un peu de chance je finirai comme bonnet de sous-tif, le paradis quoi..... — (Erick Belot, Pensées, Passez....., BoD/Books on Demand France, 2010, page 37)
- (Architecture) Étage le plus élevé d’une salle de spectacle ou d’un théâtre.
- Les deux plus intrépides hurleurs qui se répondaient de l’orchestre au paradis, avaient cessé leurs cri. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- J’ouvrais les narines toutes larges pour humer l’odeur de gaz et d’oranges, de pommades et de bouquets, qui rendait l’air lourd et vous étouffait un peu. Comme j’aimais cette impression chaude, ces parfums, ce demi-silence !… ce froufrou de soie aux premières, ce bruit de sabots au paradis ! Les dames décolletées se penchaient nonchalamment sur le devant des loges ; les voyous jetaient des lazzis et lançaient des programmes. Les riches mangeaient des glaces ; les pauvres croquaient des pommes ; il y avait de la lumière à foison ! — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Trois rangées d’arcades superposées, et au-dessus un très haut mur avec les trous très nets où s’inséraient les poutres de la charpente qui faisaient le paradis, les septièmes loges. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- (Jeux) Dernière case du jeu de la marelle, celle où l'on a gagné.
- Quand j’arrivais au « paradis » , c’était vraiment le paradis. — (Marie Cardinal, Les mots pour le dire, Le Livre de Poche, page 76)
- (Antiquité) Jardin d'agrément.
- Arsame promit de nous conduire à la fête de Milyta, et nous invita à diner pour le lendemain à son paradis, avec une autre de ses maîtresses. — (Étienne-François de Lantier, Voyages d’Anténor en Grèce et en Asie avec des notions sur l’Égypte, Paris : Belin & Bernard, an VI, 2e édition, tome 3, pages 25-26)
- Les satrapes (gouverneurs des satrapies, régions de l'Empire perse) se sont mis à imiter le roi en bâtissant des jardins dans leur palais que les grecs ont nommé "paradeiso", qui veut dire "paradis". Un satrape de Babylone, entre l'époque d'Hérodote et celle d'Alexandre le Grand, aurait très bien pu bâtir un jardin dans le palais royal, en s'inspirant à la fois des paradis perses et des jardins assyriens. — (Les Jardins suspendus de Babylone, site http://lemondeantique.org, lu le 14-10-2014)
- (Beaujolais) Jus qui coule du pressoir avant même sa mise en action. Ce jus donne un vin de beaujolais particulièrement alcoolisé.
- On appelle “paradis”, en Beaujolais, le premier jus qui sort du pressoir. Le paradis est d'ailleurs un vin tout à fait délicieux. — (Édouard Brasey, L'effet pivot, Éd. Ramsay, 1986)
- (Marais poitevin) Jardin, verger planté d’arbres fruitiers.
- Elle savait un peu conduire, maintenant ; sans trop de peine, elle gagna la conche Saint-Jean, tourna au premier fossé et alla aborder dans un pré planté d’arbres fruitiers, dans un paradis pour appeler les choses par leur vrai nom. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 130)
- Et faible encore, la poitrine sifflante, le cœur défaillant, elle s’aventura jusqu’au pré paradis nouvellement acquis que les grandes eaux baignaient. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 173)
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prit
- Troisième personne du singulier du passé simple du verbe prendre.
- Je crois, on me l’assure, Que, douce, une pitié Te prit, non sans mesure, Puis désapitoyé, Ton cœur cria : c’est bien lui qu’il faut qu’on torture! — (Paul Verlaine, Féroce)
- L’hiver de 1799 à 1800 fut un des plus rudes dont le souvenir ait été gardé par les Européens ; la mer de Norvège se prit entièrement dans les Fiords, où la violence du ressac l’empêche ordinairement de geler. — (Honoré de Balzac, Séraphîta, 1835, chapitre premier)
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remercie
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de remercier.
- Je remercie aussi les étudiants avec lesquels j’ai été en contact dans de nombreux pays, et qui, par leurs questions, m’ont poussé à réfléchir et à ne pas m’arrêter de re-réfléchir! — (Yona Friedman, L'architecture mobile : vers une cité conçue par ses habitants, Casterman, 1970, page 8)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de remercier.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de remercier.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de remercier.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de remercier.
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mit
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du mixtèque du sud de Puebla.
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achylie
- (Physiologie) Absence de sécrétion d’acide chlorhydrique et de pepsine dans le suc gastrique, cliniquement caractérisée par des troubles gastriques, intestinaux et nerveux banaux, parfois une anémie est associée.
- Même quand il existe une diarrhée de putréfaction, la suspicion d’achylie est fondée. — (Acta gastro-enterologica belgica, volume 13, partie 1, 1950)
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jeudi
- Quatrième jour de la semaine. Suit le mercredi et précède le vendredi.
- C’était jeudi. C’était un jour amorphe et neutre, glissé entre les deux parties de la semaine comme un État tampon entre deux nations jalouses. On y peut rire et médire sans châtiment. C’était aussi le jour où Dieu créa les animaux, et tous, fiers de leur anniversaire, s’amusaient à confondre, ainsi qu’au Paradis, leurs habitudes. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 53)
- Il n'y avait plus qu'a faucher le blé noir, arracher les pommes de terre et gauler noix et châtaignes ; de ceci les gamins se chargeaient le jeudi et le dimanche, pour se distraire. — (Henri Bachelin, Le Village, Marivole Éditions, 2013, chapitre 3)
- Lors d’un point presse jeudi, Météo-France a reconnu avoir été « surprise par les valeurs des rafales », « tout à fait exceptionnelles ». Les plus fortes ont été enregistrées à Marignana (225 km/h), à L’Île-Rousse (206 km/h) et à Calvi (197 km/h) — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 5)
- zopbarmy
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affermie
- Participe passé féminin singulier de affermir.
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survie
- (Droit) État de celui qui survit.
- En cas de survie, l’un des contractants s’oblige….
- Gains de survie.
- Prolongement de l’existence après la mort.
- Croire à la survie.
- Fait de se maintenir en vie dans un environnement défavorable ou mortifère.
- La survie dans ce milieu hostile nécessite de bien connaître quelles plantes sont comestibles.
- Une telle situation rend la survie du sarde plus difficile que jamais et condamne les sardophones a un statut de diglossie, loin du bilinguisme souhaité, dans lequel leur langue apparait cantonnée, plus que jamais, à des situations de communication limitées. — (Michel Contini, « Un sarde unitaire ? La parole est aux isophones… » dans Јужнословенски филолог, LVI/1-2, Belgrade, 2000, page 530)
- Une décision justifiée par les limites de la survie en mer dans cette zone à environ dix miles nautiques (soit 18 kilomètres) à l’ouest de Faial. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 7)
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aminci
- (Philatélie) Partie d'un timbre plus mince que le reste.
- Un aminci se détecte facilement par transparence, en regardant le timbre derrière une source lumineuse. — (site marcophilie.org)
- Partie d'un fusil où le métal est plus mince.
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incompris
- Qui n’est pas compris, apprécié à sa juste valeur.
- (Surtout) (Ironique) Qualifie les personnes qui se plaignent que leurs qualités, leurs talents ne soient pas appréciés.
- Un génie incompris.
- Un poète incompris.
- Une femme incomprise.
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desservi
- Participe passé masculin singulier de desservir.
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allégie
- Participe passé féminin singulier du verbe allégir.
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abêtie
- Féminin singulier de abêti.
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abrutit
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de abrutir.
- Troisième personne du singulier du passé simple de abrutir.
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pris
- Précédé de l’adverbe bien, il s’emploie comme adjectif et signifie bien fait, bien proportionné.
- Une personne bien prise dans sa taille. - Il est petit, mais il est bien pris dans sa taille.
- Avoir la taille bien prise, être de taille bien prise.
- Quelle admirable race au contraire que celle des femmes chrétiennes de la Bulgarie, dont nous avons tant de fois rencontré de jeunes essaims, les cheveux ornés de fleurs des champs […], la taille droite et bien prise, toutes les fois que leurs charmes natifs n’étaient pas flétris par le malheur ou la souffrance ! — (Jérôme-Adolphe Blanqui, Voyage en Bulgarie 1841, chapitre VIII, 1845)
- Il embellissait, avait la taille bien prise, un peu de moustache, de bons yeux francs, et un petit chapeau de cuir, placé en arrière comme un pilote. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
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albuminurie
- (Médecine) Maladie dans laquelle on émet des urines qui contiennent de l’albumine.
- Si les reins sont plus insuffisants encore, l'influence de l'orthostatisme se traduit en outre par l'apparition d'albumine, ou l'exagération d'une albuminurie déjà existante. — (Georges Dieulafoy, Manuel de pathologie interne: Volume 3, 1904)
- Quand le malade ne succombe pas, la convalescence est ordinairement longue. […]. L’albuminurie peut continuer pendant des mois. — (Charles-Albert Vibert, Précis de toxicologie clinique et médico-légale, Paris, Baillière, 1907, p.225)
- Décédé à Paris le 11 novembre 1872, des suites d’une albuminurie, son corps a été transporté le soir même pour être inhumé dans un caveau de famille, à Sedan. — (Eugène Dupont, Notice nécrologique de François Clément Sauvage, dans La vie rémoise, vol.4, 1869-1872)
- Quand il est amené dans notre clinique, on constate mouvement subfébrile à 37,8 ; albuminurie légère. Au point de vue psychique, dépression avec anxiété et préoccupations hypocondriaques. — (C. I. Urechia, « Les psychoses grippales », dans les Annales médico-psychologiques, 14e série/91e année, tome 1 (janvier-mai 1933), Paris : chez Masson & Cie, 1933, p. 460)
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aphonie
- (Handicap, Médecine) Perte plus ou moins complète de la voix.
- La raucité ou lʼaphonie sont la conséquence de la paralysie des muscles principalement constricteurs de la glotte. — (Jean-Pierre Morat, Traité de physiologie: Volume 2, 1902)
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animalerie
- Lieu d'élevage des animaux, notamment dans un laboratoire où ils sont utilisés pour des expériences.
- Magasin ou commerce qui vend des animaux de compagnie et les produits qui leur sont destinés, tel que de la nourriture, des produits de soins et des accessoires.
- L’achat d’un chiot dans une animalerie procède du même enthousiasme, encouragé par le commerçant. — (Philippe Hofman, Le chien est une personne: Psychologie des relations entre l’humain et son chien, 2015)
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amphimixie
- (Biologie) Processus de fécondation se déroulant lors de la première division embryonnaire. Ce phénomène est caractérisé par la réunion de deux cellules mâle et femelle se mélangeant sur la plaque métaphasique sans par ailleurs fusionner.
- (Biologie) Stade durant lequel les pronoyaux des gamètes sont très rapprochés l’un de l’autre, sur le point de se scinder pour mettre en commun leurs chromosomes.
- (Embryologie) Union des deux pro-noyaux du spermatozoïde et de l’ovule formant ainsi un zygote. Il s'agit de la première étape de conception d'un être-humain
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abonni
- Participe passé masculin singulier du verbe abonnir.
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amerri
- Participe passé masculin singulier de amerrir.
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aguerri
- Qui est préparé à la guerre, au combat.
- Un des informateurs du patron —[…]– nous a refilé un tuyau d'importance. Deux malfrats aguerris et une petite frappe en devenir ont eu vent de la prochaine opération « sac à dos ». — (François-Xavier Dillard, Un vrai jeu d'enfant, Fleuve Noir, 2012, chap.6)
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poli
- Lisse, luisant.
- Le miroir est poli.
- (Marbrerie) Marbre poli, marbre qui a été frotté avec du grès, un bouchon de linge et de l’émeri.
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ironie
- (Rhétorique) Figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce qu’on veut faire entendre.
- Ce compliment n’est qu’une ironie.
- L’ironie abonde dans les lettres provinciales, dans les lettres persanes.
- Il a une grande facilité à manier l’ironie.
- Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme. — (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)
- Le docteur Du Poirier lui avait dit que c’était un homme de plaisir et d’esprit, dominé par ce penchant infernal, le plus grand ennemi du trône et de l’autel : l’ironie. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ces quatre sources sont 1° le besoin ; 2° le pléonasme ; 3° la métathèse ; 4° l’énallage. Parmi les figures de pensées, au nombre de dix-huit, il [Phœbammon] en distingue deux nées du besoin : l’aposiopèse et l’épitrochasmos ; six nées du pléonasme : la prodiorthose, l’épidiorthose, la procatalepse, la paralipse, la diotypose, l’épimone ; six nées de la métathèse : la prosopopée, l’éthopée, la figure appelée μιϰτόν, parce qu’elle tient de l’une et de l’autre, l’interrogation appelée έρώτησις, l’interrogation appelée πεύσις, et la prétérition ; quatre nées de l’énallage : l’ironie, la dubitation, l’allusion satirique, l’apostrophe. — (Étienne Gros, Étude sur l’état de la rhétorique chez les Grecs, Typographie de Firmin Didot Frères, Paris, 1835)
- Quelque citation latine banale de ci, de là, un aphorisme philosophique ou pédagogique, une ironie forcée mais acerbe, rehaussent son prestige. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Des figures de style comme l’ironie introduisent la possibilité que l’orateur dise autre chose que ce qu’il pense, qu’il use de détours, qu’il cache le fond de sa pensée, voire qu’il mente. — (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Éditions Robert Laffont, Paris, 2013, page 152)
- Attitude sarcastique par laquelle on regarde les autres de haut.
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels […] Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé […] — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paul Ollendorff, Paris, 1898, 3e édition, page 31)
- J’ai rêvé d’un ironiste qui, un beau jour, tout à coup, perdait son ironie. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Mon ironie, ce cynisme des eunuques volontaires, s'accompagne d'une fascination absolue pour les idées fixes des autres. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, page 15)
- Propos sarcastiques.
- Je serai là dans peu de temps. Quand je rallumerai ce feu, Arthur sera mort. C’est tout, c’est simple, ça se passe de vos ironies. — (Kaamelot, livre V, épisode 28, Exsecutor)
- Toutefois, dans son aveuglement judéophobique, il fait de cette ironie non pas un simple bon mot, fruit éphémère d'un jeu de manche rhétorique, mais une attaque en règle contre les Juifs de Rome. — (Philippe Borgeaud, À chacun sa religion, chapitre 11 de Exercices d’histoire des religions: Comparaisons, rites, mythes et émotions, textes réunis & édités par Daniel Barbu & Philippe Matthey, Boston : Brill, 2016, page 177)
- (Sens figuré) Ce qui, dans sa dérision ou sa contradiction, ressemble à une plaisanterie.
- Le lieutenant-colonel du Paty de Clam est en prison. Ô lendemains des jours de victoire. Du Paty de Clam est en prison, et dans la propre cellule de Dreyfus, pour comble d’ironie. — (Georges Clemenceau, Au Cherche-Midi dans L’Aurore, 3 juin 1899, en réunion dans Justice militaire, Stock, 1901, page 96)
- Il y a une grande ironie : on cherche la perle rare et on tombe sur quelqu’un de banal. — (Iegor Gran, Entretien avec Daniel Delattre, papyrologue : « Avec la technologie, on a l'impression de comprimer le temps », dans Charlie hebdo n° 1240 du 27 avril 2016, page 15)
- Ironie de l’actualité, le procès de l’Union des banques suisses (UBS) s’est ouvert au début d’octobre à Paris, pour démarchage illicite de clients français. — (Mathilde Damgé, Comment la France a raté le coche de la fin du secret bancaire suisse, Le Monde. Mis en ligne le 18 octobre 2018)
- Les cinquante titres récupèrent et déroutent, avec un zeste d’ironie et, parfois, avec un léger effet captieux, le lexique sur la pandémie de COVID-19, le vocabulaire et les syntagmes titrés dans les journaux.— (Cornéliu Tocan, Aux confins de l'invisible. Haïkus d'intérieur illustrés, Créatique, Québec, 2020, page 8)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.