Dictionnaire des rimes
Les rimes en : fore
Que signifie "fore" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Linguistique) Langue parlée en Papouasie-Nouvelle-Guinée dans la province des Hautes-terres.
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "fore".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
- gigors
- chambors
- nicorps
-
bickford
?- (Technique) Mèche de sûreté pour mines.
- Si l’horizon s'éclaircissait, je me charge de l'affaire de Tiong’i, tout doucettement et je vous fous mon billet que de la miséricorde, je leur en foutrai plein le cul, avec un peu de bickford au bout. — (Lettres et carnets de route du commandant Briquelot de 1871 à 1896 : Correspondances, éditées et commentées par André Aubry, Éditions Le Manuscrit, 2001, p. 260)
- Je fais un paquet de trois rouleaux de dynamite dont l’un est amorcé et muni d’un bickford dont la longueur est calculée pour brûler vingt secondes. — (Henry de Monfreid, Trilogie de la mer Rouge: Les secrets de la mer Rouge - Aventures de mer - Les Deux Frères, 2014)
-
bore
?- (Chimie) (Indénombrable) Élément chimique de numéro atomique 5 et de symbole B. C’est un métalloïde.
- (Chimie) (Indénombrable) Métalloïde dur et noir composé d’atomes de cet élément.
- (Chimie, Physique) (En particulier) Atome (ou, par ellipse, noyau) de bore.
- L’oxyde de bore B2O3 contient deux bores.
-
sémaphore
?- (Marine) Sorte de télégraphe optique établi sur les côtes, pour servir à faire connaître l’arrivée, les manœuvres des bâtiments venant du large, pour correspondre avec eux et leur fournir diverses indications utiles pour la navigation.
- Les yeux dardés du mécanicien cherchaient, au plus loin, le feu blanc des sémaphores. — (Hamp, Marée, 1908)
- (Marine) (France) (Par extension) Poste de surveillance en bord de côte.
- pomport
- hardifort
- montmort
-
matador
?- (Tauromachie) Celui qui, dans les corridas, met l’animal à mort.
- On n’emploie guère en Espagne le mot matador pour désigner celui qui tue le taureau, on l’appelle espada (épée), ce qui est plus noble et a plus de caractère ; l’on ne dit pas non plus toreador, mais bien torero. Je donne, en passant, cet utile renseignement à ceux qui font de la couleur locale dans les romances et dans les opéras-comiques. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Après s'être vanté d'avoir travaillé à éteindre les lampions célestes par un geste magnifique, il se donne les allures d'un matador aux pieds duquel va tomber le taureau furieux. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Le picador alcoolique et grisonnant avait devant lui un verre d’eau-de-vie de cazalas et se délectait à contempler une table où avaient pris place le matador dont le courage avait fui, et un autre matador qui avait renoncé à l’épée pour redevenir banderillero, et deux prostituées apparemment très décaties. — (Ernest Hemingway, La Capitale du monde, 1936. Traduit de l’anglais américain par Marcel Duhamel, 1946. Traduction revue par Marc Sapora, 2001, page 32)
- Le matador qui tire du danger couru l’occasion d’être plus brillant que jamais et montre toute la qualité de son style à l’instant qu’il est le plus menacé : voilà ce qui m’émerveillait, voilà ce que je voudrais être. — (Michel Leiris, De la littérature considérée comme une tauromachie, 1945-1946 (préface de L’âge d’homme, 1939), collection Folio, page 12)
- (Cartes à jouer) Dans le jeu de l’hombre, désigne les cartes supérieures.
- Spadille, manille et baste sont les trois premiers matadors.
- (Jeux) Jeu de dominos où l’on doit toujours faire sept.
- (Boucherie) Outil utilisé en abattoir pour étourdir les animaux avant la mise à mort par saignée.
-
toréador
?- (Vieilli) Celui qui combat les taureaux dans les courses publiques, toréro (terme qui le supplante).
- Toréador, en garde !Et songe en combattantQu’un œil noir te regardeEt que l’amour t’attend. — (« air du Toréador », in Carmen de Georges Bizet, livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy d’après Prosper Mérimée, acte II, scène 2, 1875)
- Car Pépita se montre assiseOffrant son regard et son corpsAu plus vieux doge de VeniseEt rit du toréador. — (Toréador, chanson de Jean Cocteau (texte) et Francis Poulenc, 1918)
- Les toréadors sont généralement des hommes à fesses rebondies et cela suffit à me les rendre antipathiques ! — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 126)
- birapport
-
sonore
?- Qui rend un son.
- Tous les hommes, […], écoutaient nonchalamment, sans y prêter grande attention, un mauvais phonographe, aux accents métalliques. Du pavillon sonore sortaient des paroles qui serrèrent le cœur de Bert d’une angoisse nostalgique […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’édition de 1921)
- Les cris des coqs, les sabots des ânes poussés par l'encouragement sonore et monotone des paysans, réveillèrent Elhamy le lendemain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Qui donne beaucoup de son, qui a un beau son.
- Deux escaliers, sous un maigre lumignon, plongent aussitôt vers un sous-sol d'où la musique sonore et nasillarde de l'accordéon monte avec des accords de banjo. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui renvoie bien le son, où le son résonne bien.
- Le vieillard et sa fille […] distinguèrent alors un bruit d'éperons et un cliquetis d'épées qui retentirent sous le sonore péristyle du château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est mal isolé.
- Le palier était sombre, sonore. On entendait les bruits sourds de la maison comme les borborygmes d'un corps au repos. — (Henri Troyat, A demain Sylvie, J'ai lu, page 153)
- Qui est relatif au son.
- Le yé-yé désigne un genre, l'ensemble des exhibitions de mineurs ignares, exhibitions vocales ou instrumentales, individuelles ou collectives, caractérisées par leur outrance sonore et leur indigence d’expression. — (Jean-Louis Gérard, L'imposture Yé-Yé, dans Le Monde libertaire, n°107, décembre 1964, p.7)
- (Phonétique) Se dit d’une consonne dont la prononciation s’accompagne d'une vibration des cordes vocales.
- En français, les consonnes orales sonores sont b, d, ɡ, v z, et ʒ ; les autres sont dites sourdes.
-
améliore
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe améliorer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe améliorer.
- Eh bien, on est généralement d’accord, en psychologie, pour dire que l’homme en question améliore sa situation (s’humanise, si l’on veut, ou se déchatise) lorsqu’il (re-)prend conscience de soi. — (Alexandre Kojève, Essai d’une histoire raisonnée de la philosophie païenne, 1968, page 41)
- Malgré tout, « la visibilité du handisport s’améliore chaque année depuis les Jeux de Pékin en 2008. Bien sûr, ce n’est pas encore parfait, mais on avance », remarque Matéo Bohéas, le numéro trois mondial en paratennis de table. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 19 septembre 2022, page 15)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe améliorer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe améliorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe améliorer.
-
inodore
?- Qui est sans odeur.
- Gaz inodore.
-
siphonophore
?- (Zoologie) Organisme zooplanctonique, souvent bioluminescent, vivant en colonies composées d'individus différenciés, et possédant des tentacules flottants équipés de cellules urticantes qui leur permettent de capturer leurs proies (larves, poissons, crustacés,…).
- Les siphonophores sont des cnidaires, comme les hydres, les méduses, les anémones de mer ou encore les coraux. Ils font partie des hydrozoaires (le groupe des hydres). Ce sont des organismes marins assimilés au zooplancton bien qu’ils puissent atteindre de grandes tailles (jusqu’à 40m de long). — (Les siphonophores sont les plus forts ! [1])
- Malgré les apparences, la Physalie ou Galère portugaise n'est pas une sorte de méduse, mais une colonie de siphonophores.
- lisores
-
abord
?- (Vieilli) Action d’arriver au bord, de toucher le rivage.
- Nous avons tenté l’abord inutilement. - À notre abord dans l’île, nous fûmes attaqués. - L’abord de cette côte est difficile et dangereux.
- (Par extension) Accès.
- On a tenté l’abord de ce pays. - Ce pays est d’un abord difficile.
- (Par extension) (Au pluriel) Espace entourant un lieu.
- La Cara s’est engagée d’une part, à fournir des conteneurs dont le ramassage devrait être effectué quotidiennement par la Coved, et d’autre part à assurer le nettoyage du terrain et des abords, trois fois par semaine. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 20)
- Tumultueux concours de monde aux abords de l’embarcadère, gens qui partent et gens qui regardent partir, recrutés parmi la population cosmopolite de Bakou. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre III, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Par surcroît, chaque été, des plaines du Bas-Languedoc (Hérault, Aude) montent par les drailles du Larzac et de la Montagne-Noire, vers les montagnes et jusqu’aux abords de l’Aubrac, 200 000 moutons. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Vieilli) Action d’approcher quelqu’un.
- Craindre l’abord de quelqu’un.
- (Par extension) Accueil fait par quelqu’un.
- Nombre de gens m'ont pris en grippe sur cette première impression, qui, plus tard, revenus de leur antipathie, m'ont témoigné une bonne et franche amitié, tout en m'avouant que mon abord les avait tout de suite agacés contre moi. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, 1867, tome 1)
- Seulement, je me rends compte qu’il n’apparaissait tel que je l’ai retenu que dans l’intimité du foyer, après que le contact avait dissipé les préventions que causaient son aspect et son abord. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- mardor
-
tussor
?- Variante de tussore.
- À cinq heures, je pris le thé avec Lady Diana. Elle portait un petit costume de tussor brodé et des souliers de sport. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 237)
- Je regardais, à travers la chemise de tussor, l’endroit où j’avais enfoncé l’épingle : curiosité dépouillée de toute passion. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Les jeunes filles et les jeunes femmes étaient rondes, gourmandes, en robe de toile blanche ou de tussor écru. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, pages 17-18)
- Alexis, habillé d’un pantalon de velours bleu marine, finement côtelé, d’une veste légère et d’une chemise de tussor, avait retrouvé aussitôt son air de prince, charmant, excentrique, dolent et boudeur. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 100)
- Mme de Noailles est couchée sur une chaise longue […] sinueusement drapée dans une sorte de chemise roumaine ou grecque de tussor noir. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 291)
-
chambord
?- (Textile) Tissus de laine fabriqué initialement à Roubaix ayant l’aspect du reps.
-
mandore
?- (Musique) (Désuet) Instrument de musique à cordes et à manche, dont on joue avec les doigts.
- La MANDORE était une pandore de petite dimension, elle était montée à quatre cordes de laiton ; nous l'avons appelée depuis mandoline. — (Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, 1844)
- Philippe dut se résoudre à vendre à un antiquaire de la rue de Lille le seul objet véritablement précieux qu’il eût jamais possédé : une mandore du XVIIe siècle sur la table de laquelle étaient gravées les silhouettes d’Arlequin et de Colombine en dominos — (George Perec, La Vie mode d’emploi, 1978, édition Le Livre de poche, 1994, page 179)
-
conquistador
?- (Histoire) Conquérant, aventurier espagnol (principalement) ou portugais (plus rarement), envahisseur des empires aztèque et inca, au XVIe siècle.
- Ces fils des armateurs de Montevideo, des marchands de guano de Callao, ou des fabricants de chapeaux de l’Équateur, se sentaient dans toute leur personne et à tous les instants de leur vie, les descendants des Conquistadores. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 11)
- Chaque statue, celle de Faidherbe ou de Lyautey, de Bugeaud ou du sergent Blandan, tous ces conquistadors juchés sur le sol colonial n’arrêtent pas de signifier une seule et même chose : « Nous sommes ici par la force des baïonnettes… » On complète aisément. — (Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre, 1961, page 81)
- (Sens figuré) — Soit les assauts du conquistador s'arrêtaient au seuil de la couche, soit, si la consommation avait lieu, se déchaînaient ensuite une succession interminable d'examens médicaux : sida, syphilis, gonocoque, staphylocoque et j'en passe... — (Jean-Richard Freymann, Passe, Un Père et Manque, éditions Erès, 2012)
- Les abus des conquistadors ont été dénoncés dans la lettre apostolique Immensa Pastorum de 1741 et l'encyclique Lacrimabili Statu de 1912.
-
lécanore
?- Genre de lichens très répandu.
- La lécanore parelle, dite parelle, orseille terrestre ou orseille d'Auvergne, sert à la préparation de la pâte tinctoriale appelée orseille et pain de tournesol ; c'est en faisant macérer ces pains dans l'eau que les chimistes obtiennent leur teinture dite improprement de tournesol.
- La lécanore tinctoriale, nommée cochenille végétale, donne une belle laque violette.
- Le thallus des lécanores est toujours crustacé ou tartareux ; il est surtout très-épais et très-développé dans l’espèce dont nous allons parler. — (Antoine Laurent Apollinaire Fée, Cours d’histoire naturelle pharmaceutique, 1828, vol. 1, p. 181)
-
confiteor
?- Prière de la liturgie catholique.
- Confiteor ! dit Caderousse en passant le diamant à son petit doigt — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 2, page 1020. En italiques dans l'original)
- Frénétiquement il se baisse, se relève, esquisse les signes de croix, les génuflexions, raccourcit tous ses gestes pour avoir plus tôt fini. À peine s’il étend ses bras à l’Évangile, s’il frappe sa poitrine au confiteor. — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 200)
- U se diphtongue en ou dans un grand nombre de cas. […]. Aujourd'hui la tendance est si bien enracinée qu'en récitant le Confiteor, nos enfants disent mea keulpa, mea maxima keulpa. — (E. de Chambure, Glossaire du Morvan, Paris, H. Champion & Autun, Dejussieu père & fils, 1878, page 23. En italiques dans l'original)
- Je m'agenouillai devant lui et me signai.– Il vaut mieux que tu me racontes ça en confession, me dit-il. Confiteor…Il s'agenouilla à son tour. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- Raoul, qui ne savait plus son confiteor, marmonna n’importe quoi, mais de grand cœur. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 91)
- Maxime exècre les remords humides et les confiteor, mais il était trop malheureux, ce jour-là, pour douter de la sincérité d’autrui. — (Pierre Moustiers, Demain, dès l’aube, 2005)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.