Dictionnaire des rimes
Les rimes en : foliaire
Que signifie "foliaire" ?
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- Relatif aux feuilles.
- Comment expliquer les effets toxiques constatés sur le rhizome après les applications foliaires d’amitrole ? — (Revue forestière française, 1970, vol.22, p.192)
- Nous avons disposé de DNTBP et de DNOC uniformément marqués au 14C sur le noyau benzénique. La pénétration foliaire et racinaire, ainsi que la translocation du DNTBP sont lentes. — (V. pont & G.-F. Collet, Pénétration, translocation et métabolisme de dinitrophénols, dans Weed Research, volume 24, issue 4, pages 239–247, août 1984)
- L'ensemble des résultats montre que les pièges foliaires aériens de Nepenthes rafflesiana produisent une diversité de composés volatils, des dérivés d'acides gras, et surtout des composés benzéniques et des terpènes communément émis par les fleurs à pollinisation généraliste (pollinisées par différents types d'insectes). — (Des feuilles de plantes carnivores émettent des odeurs de fleurs pour attirer leurs proies, Techno-Science, 30 avril 2010)
Mots qui riment avec "ère"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "foliaire".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ère , ères , ere , eres , erre , erres , aire , aires , air , airs , ert et erts .
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éclaire
- (Botanique) Synonyme de chélidoine.
- Prenez des feuilles de la petite chélidoine ou éclaire non lavées, & une poignée de racines lavées & essuyées. — (L'agronome ou dictionnaire portatif du cultivateur, Rouen, 1787)
- (Botanique) Synonyme de renoncule ficaire.
- annoncière
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carrière
- (Vieilli) Champ de courses : espace fermé de barrières et disposé pour toute sorte de courses, principalement pour les courses à cheval ou en char.
- Le bout de la carrière.
- Aller jusqu’au bout de la carrière.
- Parcourir la carrière.
- S’arrêter au milieu de la carrière.
- Pénétrer dans la carrière.
- Ouvrir la carrière.
- (Manège) L’étendue de terrain où l’on peut faire courir un cheval sans qu’il perde haleine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Sens figuré) Le cours de la vie, le temps qu’on exerce un emploi ou une charge.
- Nous entrerons dans la carrièreQuand nos aînés n’y seront plus ;Nous y trouverons leur poussièreEt la trace de leurs vertus. — (La Marseillaise, paroles du septième couplet dit « des Enfants »)
- Dans le cours de ma carrière, j’ai abordé beaucoup de sujets qui ne semblaient guère devoir entrer dans la spécialité d’un écrivain socialiste. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Que je le plains, pécheur, en ton heure dernière !Les maux les plus affreux sont amassés sur toi ;Le noir enfer, séjour rempli d’effroi,T’attend au bout de la carrière. — (Mort du pécheur, dans Félix Dupanloup, Manuel des petits séminaires et des maisons d’éducation chrétienne, page 106, 2e éd., 1844)
- J’ai vu, dans ma longue carrière d’ingénieur acousticien, bien des matières excellentes conductrices du son, mais jamais je n’en rencontrerai une seule comparable, même de loin, à celle dont sont pétris les murs de l’hôtel Terminus à Marseille. — (Alphonse Allais, Le petit loup et le gros canard, dans Deux et deux font cinq, Paris, Paul Ollendorff, 1895)
- (Sens figuré) (Travail) Profession que l’on embrasse, études auxquelles on se livre ou entreprises où l’on s’engage.
- Un troisième ami de la maison, le principal du collège d’Arbois, M. Romanet, exerça une influence décisive sur la carrière de Louis Pasteur. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 14)
- Et je commence à haïr l’humanité. La haine, ce sera ma carrière à moi. Je vous servirai dans vos faiblesses et dans vos grandeurs. Vos amours ou votre politique, peu importe. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- […] il me fallut examiner sérieusement quelle carrière je voulais embrasser. Le sens de cette expression m’échappait totalement. Pour moi, une carrière était un grand trou taillé dans une colline. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 7)
- Cet enchevêtrement de rendez-vous, d'obligations, de réceptions, de vernissages ? Sa carrière en dépendait et c'était autant d'occasions de se faire remarquer. « Ma carrière… » Elle n'avait que ce mot à la bouche ! — (Edmonde Charles-Roux, Oublier Palerme, Grasset, 1966)
- Pauvre Bill. En plus de la gêne occasionnée par la découverte que sa femme était une coureuse de jupons, il lui fallait limiter les dégâts sur sa propre carrière politique en campant sur une position ferme concernant les valeurs familiales. — (Richelle Mead, Succubus Nights, vol. 2, Succubus, traduit par Benoît Domis, Paris : Bragelonne/Milady, 2009, 2011, chap. 22)
- La carrière diplomatique (souvent écrit avec une initiale majuscule).
- Son fils Émile fit carrière dans la Carrière. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 111)
- (Poétique) Le mouvement périodique des astres.
- Le soleil commence, achève sa carrière.
- L’astre des nuits parcourt sa paisible carrière.
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appert
- (Vieilli) (Littéraire) Variante orthographique de apert.
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antiphonaire
- Livre d’église où les antiennes et autres parties de l’office sont notées avec des notes de plain-chant.
- […] un vieux pupitre de chapelle, en fer forgé, un de ces antiques lutrins sur lesquels le diacre plaçait jadis l’antiphonaire. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
- Les bons moines pleureront leurs palimpsestes, incunables et antiphonaires disparus, mais ils loueront le Seigneur d’avoir détourné une main impie de leurs ciboires et de leurs ostensoirs. — (Jean Ray, Malpertuis, 1943)
- Dans ce coffre se trouvaient les objets de la chapelle que l'inventaire énumère : elle comportait deux croix de "Limoges", c'est-à-dire de cuivre émaillé dont Limoges avait la spécialité, deux aiguières, l'une de cuivre, l'autre d'étain, un missel, un antiphonaire, un psautier, un bréviaire, un ordinaire. — (Régine Pernoud, Les templiers, Que sais-je ?, 1974, 11e édition, 2019, page 77)
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braisière
- (Cuisine) Vaisseau, récipient sur le couvercle duquel on met de la braise de manière que les aliments cuisent par-dessus et par-dessous.
- Piquez votre foie de veau de gros lard assaisonné; foncez une braisière de bardes de lard; mettez-y le foie avec des carottes, un bouquet garni, des oignons, […]. — (Alexandre Dumas, Grand dictionnaire de cuisine, Paris : Alphonse Lemerre, 1873, p.565)
- (Vieilli) (Désuet) Étouffoir à braises.
- En même temps, il poussait la braisière auprès de l'alga, et quand son maître fut convenablement étendu, le visage tourné du côté de la muraille, il introduisit le page du Ras en lui recommandant de parler bas. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
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côtière
- Planche de jardinage, qui va un peu en talus et qui est ordinairement adossée à une muraille de manière à recevoir le maximum des premières chaleurs du printemps.
- Cette côtière est propre pour des pois.
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croisière
- (Marine, Tourisme) Action de croiser.
- Dans mon demi-sommeil je pense à ces défectuosités du gréement […] et à tout ce qu'il faudra réparer aux îles Bermudes, avant de continuer ma croisière. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Faire une croisière.
- La croisière a duré trois mois.
- Partir pour une longue croisière, pour une croisière en méditerranée.
- (Par extension) Lieux, des parages où l’on croise.
- La Manche est une mauvaise croisière.
- Vaisseaux qui croisent.
- Notre croisière se composait de tant de vaisseaux.
- Quand même elle [la corvette Claymore] eût pu naviguer et faire voile, les Minquiers lui barraient le retour vers Jersey et la croisière [française] lui barrait l'arrivée en France. — (Victor Hugo, Quatevingt-treize, ch. VII, Paris, 1874)
- (Manège) Guides du dedans.
- On commence par désenrêner, déboucler les guides du dedans ou croisières, desserrer la chaînette pour avoir la facilité de défaire les traits. — (Aimery de Comminges, Dressage et menage, 1901)
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mystère
- Ce qu’une religion a de plus caché, ce qui n’est connu que des initiés.
- Alliette est l’homme le plus heureux de la terre ; il ne parle que tarots, cartes, sortilèges, sciences égyptiennes de Thot, mystères isiaques. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- (En particulier) (Bible, Christianisme) Vérité de foi contenue dans la révélation et qui, sans contredire la raison, la dépasse.
- On peut considérer que la raison, incapable d’établir la possibilité intrinsèque des mystères révélés, telles que la Trinité, l’Incarnation, l’Eucharistie, la création ex nihilo, peut néanmoins établir qu’ils ne sont pas contradictoires […] Les mystères, étant supra-rationnels, ne sauraient être démontrés ; mais, comme ils ne sont pas pour cela anti-rationnels, les arguments qui tendent à établir qu’ils sont absurdes n’ont aucune valeur probante […] — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
- Il est certain qu’ésotéristes et amateurs de mystère préféreront toujours continuer à considérer la question comme insoluble de façon technique. Car le mystère est une forme indéniable de plaisir, et qui s'autoexcite indéfiniment. — (Eric Guerrier, Pyramides: ou le principe de l'escalier, Editions L'Harmattan, 2012, page 13)
- (Par extension) (Sens figuré) Ce qu’il y a de caché, de secret, d'inconnaissable dans les phénomènes de la nature ; ce qui est inexplicable par la raison humaine.
- Le mystère des perturbations de l’orbite de Mercure n'a finalement été élucidé qu'avec la théorie de la relativité générale proposée par Albert Einstein au début du XXème siècle. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’Astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, n°24, décembre 1992, p. 41)
- La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. […]. l'hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l'armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d'angoisse. — (Georges Blond, L'Agonie de l'Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 130)
- L’aporie est une espèce d’énigme, mais considérée d’un point de vue logique plutôt que magique ou spirituel. C’est un problème qu’on renonce à résoudre, au moins provisoirement, ou un mystère qu’on refuse d’adorer. — (André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, Presses universitaires de France, 2001)
- (Sens figuré) Ce qu’il y a de caché, de secret dans les affaires humaines.
- Jusqu’à cette nuit, aucune lumière accusatrice ne s’était échappée de ces deux âmes ; mais entre elles et Dieu certainement il s’élevait quelque sinistre mystère. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- C’est comme cela. Moi aussi j’ai mes mystères, tout maire que je suis ; mais venez, je vais vous montrer autre chose. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Ce coin perdu de Jan-Mayen n’est pas à l’abri des cancans, des mystères, des intrigues et même des complications diplomatiques. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les soins, les précautions que l’on prend pour n’être pas entendu, pour n’être pas observé.
- Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois Filles de leur mère/Chapitre 1, 1926)
- Il m’a entretenu, avec beaucoup de mystère, de tous ses chagrins. - Ils sont sortis tous deux en grand mystère.
- (Ironique) Pourquoi faire tant de mystère pour nous dire ce que tout le monde sait ? - Faut-il faire tant de mystère pour si peu de chose ?
- (Religion) Composante du rosaire.
- (Histoire) Nom que l’on donnait, au Moyen Âge, à certaines pièces de théâtre, d’inspiration religieuse, dont le sujet était tiré des Écritures ou de la vie des saints.
- Ce jour-là, il devait y avoir feu de joie à la Grève, plantation de mai à la chapelle de Braque et mystère au Palais de Justice. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Pour la poésie dramatique en langue vulgaire, sa partie religieuse, le mystère et le miracle, se rattachait aux mystères latins antérieurs, qui eux-mêmes étaient une partie du culte, et tenaient à cet ensemble de représentations théâtrales que l’église avait empruntées originairement au paganisme. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Tour à tour commencent à défiler les pages, les rois, les anges, les saintes, qui paraissent jouer un de nos vieux mystères avec, comme décor, la cathédrale. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 238.)
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misère
- Condition, état de celui qui inspire la pitié.
- L’attitude de la théologie chrétienne à l’égard des juifs a été fixée dans le début du IVe siècle (concile de Nicée, 325) : le judaïsme ne doit pas disparaître, il doit vivre, mais dans un état d’avilissement et de misère tel qu’il fasse nettement apparaître aux yeux des croyants comme des incroyants le châtiment infligé par Dieu à ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la divinité de Jésus. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (En particulier) (Religion) État de faiblesse et de néantise de l’homme.
- […] il est également dangereux à l'homme de connaître Dieu sans connaître sa misère, et de connaître sa misère sans connaître le Rédempteur qui peut l'en guérir. — (Blaise Pascal, Pensées)
- Le dogme de l’incurable méchanceté de l’homme a, d’ailleurs, chez certains de ses adeptes, une autre racine : un plaisir romantique à évoquer la race humaine murée dans une misère fatale et éternelle. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue et augmentée, Grasset, 1946, page 194)
- (Spécialement) Privation des choses nécessaires à la vie.
- La misère qui règne est indescriptible. Les troupes ont transformé les environs en un vaste désert, où il ne reste plus un habitant, plus une tête de bétail, plus un boisseau de grain. L'intendance ne réussit plus à pourvoir aux besoins de tous les ventres affamés dont elle a la charge. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 96)
- La Pauvreté, ah ! la garce ! Elle va dans un cortège d’humiliations, de basses rancunes, de fangeuses abdications. Elle traîne, derrière elle, sa sœur la Misère, au rire édenté, aux orbites desséchées, aux doigts mous. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 34)
- Ayant une suffisante connaissance des taudis de Marseille, je m’imaginais que leur misère n’était guère dépassable. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Comme approchait le jour de l’inauguration du nouveau président, le désordre, la crainte et la misère étendaient leur empire. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- C’était la misère, ils n’avaient pas de moyens, mais pour nous la musique était bien plus importante que la richesse, c’est ce qui nous a forgés mentalement et socialement. — (Fabien Mollon, Le maloya, une musique passée de la clandestinité à la célébrité, Le Monde. Mis en ligne le 20 décembre 2021)
- (En particulier) (Histoire, Musique) Au XVIIIe siècle, chanson anonyme décrivant les épreuves et malheurs de certaines professions.
- Au XVIIIe siècle est apparu un nouveau genre, celui des complaintes des métiers, poèmes populaires anonymes qui décrivaient les épreuves et malheurs de certaines professions. Ces textes qui firent le bonheur des éditeurs de colportage étaient intitulés Misères. Je possède quelques-uns de ces livrets : La Misère des clercs de procureurs, La Misère des garçons chirurgiens, La Misère des apprentis imprimeurs […]. — (Gérard Oberlé, La vie est ainsi fête, Grasset, 2007, chronique du 1er mai 2003, pages 63-64)
- (Sens figuré) Bagatelle, chose de peu d’importance et de valeur.
- On ne s’étonnera donc pas du sang-froid avec lequel il accueillit les applaudissements de la Société Royale ; il était au-dessus de ces misères, n’ayant pas d’orgueil et encore moins de vanité […] — (Jules Verne; Cinq semaines en ballon)
- C’est une vieille R5 blanche qui agonise. Je l’ai achetée parce qu’elle valait une misère. — (Boris Tzaprenko, Noti Flap, volume 1 : Rien à dire, c’est du grand Art, 2008, chapitre 20)
- Alphonse lui-même, qui semblait encore le meilleur de tous, eh bien ! ma chère, il s’est brouillé avec moi pour une misère. — (Perlette, chapitre 4, dans l’Artiste : Revue de Paris, 1847, 4e série, volume 9, page 198)
- Il a l’air de se bien porter, mais il a toujours quelques misères de santé.
- (Sens figuré) Pénis.
- « Cachez votre misère, père Milon, allons il y a des enfants. » — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, page 346)
- (Botanique) Nom usuel d’une plante ornementale de la famille des commélinacées.
- Ces formations filamenteuses, observées pour la première fois dans les cellules du pollen de Tradescantia (nom populaire: misère), furent baptisées chromosomes par Waldeyer en 1888. — (Marc Maillet, Biologie cellulaire, 2006)
- Difficulté. → voir avoir de la misère
- Mais j'eus bien des misères à l'école avec tous ces nombres ! Avec le calcul c'était encore pire. — (Heinrich Heine, Le Livre de Le Grand, chap.7, traduit de Ideen, das Buch le Grand (1827) par Claire Placial, Le festin de Babel : Bibliothèque de traductions (https:/ /lefestindebabel.wordpress.com), 2012)
- Je partis de Paris, j'y revins et, me trouvant sans place, j'eus beaucoup de misère. […]. Les années 1865-66-67 ne furent pas brillantes pour les coiffeurs, et surtout pour moi, qui exerce cette profession. — (Thésée Pouillet, La Spermatorrhée, Delahaye, 1877, page 141)
- Il y avait une jeune fille qui servait comme domestique chez des gens riches et qui avait à supporter mille misères. — (Le Courrier du Vietnam, Contes du temps d’avant, lecourrier.vn, 27 décembre 2020)
- C’est une grande misère que les meilleurs procès.
- C’est une misère que d’avoir affaire à lui.
- Malchance.
- C’était la poisse, la pouille, la misère, la débine. — (Raymond Queneau, Loin de Rueil, Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, page 200)
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terre
- Sol sur lequel nous marchons, sur lequel les maisons sont construites, qui produit et nourrit les végétaux.
- Derrière, auprès des étables à porcs, entourée d’une portée grouillante, une truie noire fouillait la terre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 382 de l’édition de 1921)
- Il lui a fallu remuer bien de la terre pour faire ce jardin.
- Sol où l’on inhume les morts.
- Il y a huit jours que le pauvre homme est en terre, qu’on l’a mis, qu’on l’a porté en terre.
- Bénir la terre d’un cimetière.
- Se dit du sol considéré par rapport à la culture, des diverses natures, des divers aspects qu’il peut avoir.
- On apportait dans sa cour des cadavres d’animaux, dont il fumait ses terres. — (Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet)
- Les terres en général sont froides et compactes ; les eaux pluviales s’y infiltrent lentement et les rendent fort humides pendant l’hiver et le printemps ; on les désigne, dans le pays, sous le nom de gruette et de bournais. — (Beauvais de Saint-Paul, Essai historique et statistique sur le canton et la ville de Mondoubleau, 1837, page 20)
- Mais la terre jaunâtre et glaiseuse du Perche, désignée dans le pays sous le nom de gruette ou de bournais, exige périodiquement des marnages, en raison de son acidité. — (Jean Vassort, Une Société provinciale face à son devenir: le Vendômois aux XVIIIe et XIXe siècles, 1995, page 29)
- Terres fortes, légères. — Terre arable.— Terres labourables.
- Terres à blé, à froment. — Terre en friche, en jachère. — Terre cultivée.
- (Spécialement) Argile dont les potiers se servent pour faire leurs ouvrages, et qu’on emploie aussi à quelques autres usages.
- De la poterie de terre.
- Un vase de terre. — Un plat de terre. — Une écuelle de terre. — Pipe en terre.
- Ce qui compose le sol considéré comme une matière ou substance particulière,
- Une poignée de terre. — Une motte de terre. — Avoir les mains pleines de terre.
- Terre glaise. — Terre siliceuse. — Terre de Sienne. — Terre d’ombre.
- Domaine, fonds rural.
- La terre de Saint-Escobille était grevée hypothécairement d'une rente de 800 fr. au profit de l'Hôtel-Dieu de la ville de Dourdan. — (« Hospices de Dourdan contre Tassin de Villiers », Cours de Cassation, 6 mai 1818, dans le Journal du Palais : Jurisprudence française, vol. 14 (1817-1818), Paris : chez F.-F. Patris, 1839, page 791)
- Mais le 22 juin 1419, le comte par un testament, fait à Baix-sur-Baix, institua héritier Charles, dauphin de Viennois, fils de Charles VI, et ses terres furent unies à la province, en 1426, […]. — (A. Lacroix, « La tour de Crest : essai historique », dans le Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence : Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, tome 16, 1882, page 203)
- Seule la France ralentira le processus, avec le création d’une classe de paysans moyens nombreux issue du partage, inégal mais réel, de la terre des privilégiés sous la Révolution. — (Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 166)
- Sans parler des origines paysannes ou ouvrières de nombreux Québécois : combien de doctes professeurs ont grandi sur des terres? combien proviennent de familles ouvrières? — (Sébastien Mussi, Le nous absent, Liber, Montréal, 2018, page 52)
- (Marine) Partie solide de la surface du globe, par opposition à la mer.
- La terre, d’après l’estime, ne devait pas être éloignée; elle restait complètement cachée par une brume basse et humide. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le lendemain, au petit jour, je n’aperçois plus la terre et mes observations me montrent que j’ai été déporté à trente milles au Sud-Est. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- A chaque tempête, les dunes progressent vers l’intérieur des terres. […]. Des villages entiers sont engloutis : habitations, église, tout disparaît sous le sable. — (Jean-Henri Fabre, La Plante ; leçons à mon fils sur la botanique, Paris, Delagrave, 1905, 8e édition, page 111)
- Étendue d’un pays.
- Le soir, nous franchîmes à pied, destriers tenus par la bride, le pont Saint-Bénézet qui reliait les deux rives du fleuve Rhône, sous des rafales de vent à décorner les cocus, pour rejoindre la terre royale au fort Saint-André, près Villeneuve-lès-Avignon. — (Hugues de Queyssac, Le chevalier noir et la dame blanche, tome 4: La lumière des parfaits, éditions 12/21, 2014)
- Nous sommes en terre étrangère. — Être en terre ennemie.
- (En particulier) (Au pluriel) Profondeurs d’un continent, d’une région.
- Quand on veut changer d’air, on peut se diriger vers Lahej, dans les terres ou vers Djibouti. — (Paul Nizan, Aden Arabie, chap. XI, Rieder, 1932 ; Maspéro, 1960, page 114)
- (Au pluriel) Grandes étendues de pays ; parties importantes de la surface du globe.
- Terres inhabitées.
- Les terres boréales, arctiques. — Les terres australes.
- (Astronomie) Une planète habitable au sens général, hormis la nôtre, qui s’écrit alors la Terre.
- On peut penser qu’il existe d’autres terres autour des étoiles proches.
- J’abordai une de ces petites terres qui voltigent à l’entour du soleil. — (Savinien de Cyrano de Bergerac, Voyage dans la Lune & Histoire comique des états et empires du Soleil)
- (Au singulier) Tout le globe terrestre ; ensemble de la planète que nous habitons.
- Il me fait d’abord un cours de géographie, et j’apprends que la terre est un disque dont l’Arabie occupe le centre. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Et enfin, vous voudriez que Dieu fît courir le soleil, qui est quatre cent et trente-quatre fois plus grand que la terre, rien que pour pommer nos choux ? — (Umberto Eco, L’île du jour d’avant, Grasset & Fasquelle, 1996)
- (Par métonymie) (Religion) Le monde dans lequel nous vivons, par opposition au ciel.
- Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. — (Notre-Père, Prière chrétienne)
- (Sens figuré) L’ensemble de l’humanité.
- […] ; et, soyez tranquille, si une fois je me fais huguenot, je serai plus huguenot que Luther, que Calvin, que Mélanchthon et que tous les réformistes de la terre. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VII)
- Alexandre voulait soumettre toute la terre.
- Grand nombre de personnes, par rapport au lieu et aux circonstances où l’on se trouve.
- J’ai envoyé des CV à la Terre entière : ça ne donnait rien. — (Nicolas Mathieu, Jessica Gourdon, Nicolas Mathieu : « Mon parcours d’étudiant n’avait aucune valeur sur le marché du travail », Le Monde. Mis en ligne le 27 novembre 2019)
- Du jour au lendemain, pour ainsi dire, ils ont dû réorganiser leurs hôpitaux, libérer des lits de réanimation, dénicher des respirateurs, « appeler la Terre entière » pour récupérer les masques et les surblouses qui leur faisaient défaut. — (Chloé Hecketsweiler, La « positive attitude » des directeurs d’hôpital face au coronavirus décontenance la commission d’enquête, Le Monde. Mis en ligne le 7 juillet 2020)
- Vous deviendrez l’horreur de toute la terre, si vous ne changez de conduite.
- (Religion) Les biens et des plaisirs de la vie présente.
- Vous êtes trop attaché à la terre.
- Les vrais chrétiens méprisent les biens de la terre.
- Un des quatre éléments.
- La terre, l’eau, l’air et le feu.
- Symbole de la terre (18) (Par ellipse) (Électricité) Tout conducteur de potentiel 0 V ; prise de terre.
- Il est fortement déconseillé de mettre à proximité deux appareils, à carcasse métallique, à terre non reliées, non équipotentielles, alimentés par des prises électriques distantes et à plus forte raison de deux bâtiments différents. — (Terre (électricité) sur l’encyclopédie Wikipédia )
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concordataire
- (Commerce) (Vieilli) Qui a obtenu un concordat.
- Failli concordataire.
- (Histoire de France, Religion) Qui existait en vertu du Concordat de 1801, entre la France et la papauté.
- — Il a eu des saillies bizarres, Loyer. Au moment où il se déclarait strictement concordataire : « Les évêques, a-t-il dit, sont des préfets spirituels. Je les protégerai, puisqu’ils m’appartiennent. Et par eux je tiendrai les gardes champêtres des âmes : les curés. » — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 360)
- Depuis un siècle, l’État français et l’Église catholique vivent sous un régime concordataire qui n’a jamais produit ses effets naturels et légaux. La République, n’ayant pour elle ni la crainte résultant des habitudes violentes du pouvoir personnel, ni les bénéfices corrélatifs d’une pieuse docilité, s’est débattue depuis plus de trente ans dans des difficultés inextricables pour régler, conformément au pacte concordataire, les rapports de l’autorité civile et de l’autorité religieuse. Toutes ses tentatives sont demeurées infructueuses. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
- La charte de 1814 avait incorporé définitivement à la tradition nationale le système parlementaire, la législation napoléonienne et l’Église concordataire. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les Préjugés contre la violence, 1908)
- (Histoire, Politique) Qui est partisan d’un concordat.
- Et voilà la raison capitale qui milite en faveur de la séparation réalisée par voie concordataire ou diplomatique, au lieu de la séparation réalisée par voie révolutionnaire et parlementaire. — (Antoine Marie Eugène Philippe Boniface marquis de Castellane, La Politique conservatrice, 1889)
- Cependant il n’était pas besoin de longtemps réfléchir pour apercevoir que, quand on est gallican, quand on est « Église de France », on est forcément concordataire. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
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musculaire
- (Anatomie) Des muscles ; relatif aux muscles.
- Petit, maigre, s'il ne possédait pas une grande force musculaire, en revanche, son énergie morale le mettait au-dessus de toutes les épreuves et de tous les événements. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, 1 partie, chapitre 1, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873, page 6)
- Comme Tonsard, que son renom dispensait de toute preuve de férocité, comme tous ceux qui sont gardés par une opinion publique quelconque, Socquard ne déployait jamais sa triomphante force musculaire, à moins que des amis ne l’en priassent. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre deuxième)
- On peut en conclure que les perméants hydrophiles utilisés ne donnent pas lieu à une adsorption sensible sur les structures musculaires (auquel cas R aurait une tendance à augmenter dans le domaine des concentrations faibles). — (Archives des sciences physiologiques, 1960, volumes 14 à 15, page 307)
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capillaire
- (Sens propre) Relatif aux cheveux.
- Si vous aviez passé vos mains dans la chevelure abondante et parfumée d`une Javanaise, vous auriez le plus profond mépris pour ces petits taillis capillaires que les Européennes cachent si facilement sous un bonnet. — (Honoré de Balzac, Voyage de Paris à Java, 1832, réédition Gallimard, collection Folio, page 23)
- Fin comme un cheveu.
- On fabrique actuellement des tubes capillaires en verre excessivement fins. Ceux-ci, étirés par des ouvriers spéciaux, ont d’ordinaire une ouverture de deux dixièmes de millimètre. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Par extension) (Anatomie) Relatif aux vaisseaux sanguins capillaires.
- (Physique) Se dit des propriétés des sols ou des tubes dans lesquels les liquides ont tendance à monter sous l’effet de la capillarité.
- (Botanique) Relatif à certains organes très fins des plantes.
- Racines capillaires.
- (Transport terrestre) Relatif aux lignes ferroviaires à faible trafic réservées au fret ou à des trains touristiques.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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commentaire
- Éclaircissements, observations et remarques sur un livre, sur un texte, pour en faciliter l’intelligence.
- La musique exprime les sentiments, mais elle serait bien empêchée de les définir, et, sans le commentaire des paroles, absent de la musique instrumentale, l’auditeur reste toujours dans un certain vague quant à la nature et à l’objet du sentiment dont s’est inspiré le musicien. — (Pierre Lasserre, Philosophie de Goût musical, Les Cahiers verts no 11, Grasset, 1922, page 50)
- Je passai les heures qui suivirent à rédiger des missives à ce joueur de golf. Monsieur Saito rythmait ma production en la déchirant, sans autre commentaire que ce cri qui devait être un refrain. — (Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Éditions Albin Michel, 1999, page 11)
- Et sans doute avait-il encore moins envie de faire le moindre commentaire sur l’interminable litanie des propos rabat-joie que L’Ecclésiaste donne à entendre dans la Bible. — (Jean Bessière, La Vie de l’esprit pour garde du corps, éditions Edilivre, 2017, page 102)
- Les sources auxquelles j’ai puisé pour mon travail sont malheureusement loin d’être abondantes. On sait que les commentaires de Sylla ont péri, ainsi que les livres de Tite-Live qui racontaient la guerre sociale. — (Prosper Mérimée, Essai sur la guerre sociale, Firmin Didot frères, Paris, 1841, page 3)
- (Sens figuré) (Familier) Interprétation, le plus souvent maligne, qu’on donne aux paroles ou aux actions de quelqu’un.
- Avec le principe de responsabilité en cascade, le blogueur passe du statut d’éditeur à celui d’hébergeur vis-à-vis des internautes qui laissent des commentaires sur son blog. — (François-Xavier Bois & Laurence Bois , WordPress 3 pour le blogueur efficace: Installation, personnalisation et marketing. Monétisation. Usage nomade, Éditions Eyrolles, 2011, p. 7)
- Voilà comme il a conté le fait ; mais le commentaire ajoute, dit que…
- Il fait des commentaires sur les actions de tout le monde.
- On ferait là-dessus un beau commentaire.
- On fit divers commentaires sur cette action-là.
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bétaillère
- Véhicule ou remorque pour transporter le bétail.
- Fernand Raynaud, parlons-en : […]. Une bétaillère qui avançait trop lentement abrégea son voyage terrestre en projetant sa Rolls contre le mur du cimetière auvergnat du Cheix-sur-Morge. On congédierait un scénariste imaginant une mort pareille. — (Bertrand Beyern, Carnet de dalles, Éditions du Cherche-Midi, 2012)
- La veille de mon départ Momo me propose de prendre sa deudeuche pour le retour, moi je prendrai la bétaillère pour rapatrier quelques chevaux. — (Roland Forgues, Ithaque est mon chemin, Editions Edilivre, 2014, page 219)
- (Sens figuré) Véhicule pour transporter des personnes.
- La Renault Espace est surnommée la « bétaillère à cathos ». — (article Renault Espace sur Wikipédia)
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canepetière
- (Ornithologie) Variante d’outarde canepetière (oiseau).
- On connaît l'histoire du faucon de Henri II, qui, s'étant emporté après une canepetière à Fontainebleau, fut pris le lendemain à Malte, et reconnu à l'anneau qu'il portait. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Discours sur la nature des oiseaux », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 1074.)
- Faire de la canepetière, se dit, par allusion à la méfiance bien connue de cet oiseau, pour «être soupçonneux». — (Edgar Nicolin, Les expressions figurées d'origine cynégétique en français, 1906)
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colère
- Réaction vive et parfois violente contre ce qui blesse un sentiment.
- Quand ils arrivèrent, sa colère, à laquelle il fallait un prétexte pour s’exhaler, tomba sur eux avec l’éclat de la foudre. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Quand il voyait, sur le sable des allées un piquet de chat, il entrait aussitôt dans une colère affreuse. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Or, depuis quelque temps, le curé de Melotte devenait inquiet, il s’attristait, s’aigrissait, se montait et se mettait dans de saintes colères. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Sortons ! fis-je irrité par toutes ces simagrées et littéralement pris d’une colère que je ne m’expliquais pas. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- En lui-même, il souhaitait que Feempje déguerpît, car les colères brusques du Hollandais le faisait trembler pour ses vitres. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 39)
- Mon fils est en prisonEt moi je sens en moiDans le tréfonds de moiMalgré moi, malgré moiPour la première foisMalgré moi, malgré moiEntre la chair et l’osS’installer la colère. — (Félix Leclerc, L’Alouette en colère, 1972)
- La colère est l’ennemie de l’intelligence. — (Marie-Ève Sévigny, Intimité et autres objets fragiles, Triptyque, 2012, page 32)
- Il dit cela, il fit cela en colère, tout en colère.
- Nabet vit rouge et sentit monter en lui une colère irrationnelle. Pourtant il se contint, l'angoisse était plus forte que son ressentiment. — (Bernadette Boissié-Dubus, Sous les pavés, la plage... est rouge, éd. Clair de Plume 34, 2015, page 40)
- Il faut que sa colère se passe.
- Il faut qu’il décharge sa colère, qu’il passe sa colère sur quelqu’un.
- (Sens figuré) La colère de Dieu, la colère du ciel, la colère céleste.
- (Sens figuré) La colère des flots.
- (Sens figuré) — Les rafales d’une violence inouïe, accès de colère de Wottan ou de Thor, tombent des hauteurs en sifflant et soulèvent des tourbillons d’embruns qui sillonnent la mer. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
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fougère
- (Botanique) Plante aux grandes feuilles, dont les très nombreuses espèces constituent la classe des filicinées, la plus importante classe des cryptogames vasculaires.
- Déchues de leur rôle de dominatrices, les Fougères se sont réfugiées à l'ombre des grands Phanérogames; elles vivent sous bois et n'y brillent pas. — (Henry Correvon, Les fougères de pleine terre et les prêles, lycopodes et sélaginelles rustiques, introduction, page III, Octave Droin éditeur, 1896)
- Les travaux des femmes y sont légers : effeuiller la vigne pour laisser passer le soleil, éclaircir les grappes en détachant les grains avariés, couper le fruit sans le défleurer, et, lorsque vient le moment de la vente, préparer la fougère qui doit envelopper et parfumer le raisin? — (Louis-Aimé Martin, Éducation des mères de famille, 1834, page 349)
- Un sac tenait lieu d’oreiller.« Vous savez, la fougère est fraîche, dit Rosalie, on ne mettrait pas quelqu’un qui arrive, coucher sur de la vieille fougère ; ce n’est pas à faire quoiqu’on raconte que dans les hôtels, les vrais, on ne se gêne pas. » — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Les Fougères se disséminent par des spores. Les appareils sporifères forment des amas de formes variables à la surface inférieure des feuilles. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 14)
- Il saisit Héloïse, l'enlève entre ses bras comme une balle de fougère, une sachée de linaigrettes floconneuses, et la transporte doucement, parmi les couvertures qu'il rabat sur elle. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Les fougères m’étaient ennemies parce qu’on m’avait appris dès l’enfance qu’elles contenaient de l’acide prussique. J’abattais les têtes des plus orgueilleuses et parfois je me jetais dans leur foule pressée et respirais l’odeur de leur sève empoisonnée comme si c’était du sang que j’eusse répandu. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 33)
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chevalière
- (Noblesse) Celle qui avait reçu l’ordre de la chevalerie.
- Chevaleresse ou chevalière, les mots existent au Moyen Âge, en latin comme dans les langues d’oïl et d’oc, non seulement pour désigner la femme d’un chevalier, mais aussi la cavalière, celle qui combat à cheval, ou encore la dame qui appartient à un ordre de chevalerie. — (Sophie Cassagnes-Brouquet, Chevaleresses : une chevalerie au féminin, Place des éditeurs, 2013, page 7)
- (À notre époque) Femme portant le grade de chevalier dans certains ordres religieux, militaires ou civils.
- Les chevalières de la Légion d’honneur — (« Les chevalières de la Légion d’honneur », dans Le Petit Journal, 18 juin 1865, page 1 [texte intégral])
- Comme les femmes n’occupent chez nous aucune position officielle ni dans la magistrature, ni dans le clergé, ni dans l’armée, le nombre des services rendus à l’État par les petites et les grandes dames est nécessairement fort restreint. On serait obligé d’accorder des brevets de chevalières, d’officières ou de commandeuses aux mères de famille qui ont le plus d’enfants, et aux jeunes filles qui en ont eu le moins. — (Henri Rochefort, La grande Bohême, Librairie Centrale, Paris, 1867, page 174)
- C’est en 1887 que Mme Furtado-Heine a été décorée de la Légion d’honneur. A cette-là, la Légion ne comptait ou n’avait compté que très peu de chevalières en dehors des religieuses. […] Mlle Rosa Bonheur reste aujourd’hui la seule officière. — (« Les femmes décorées », dans Le Gaulois, no 5515, 12 décembre 1896, page 1 [texte intégral])
- Veiler (Véronique, Marie-Thérèse, Claude), lieutenante-colonelle. Chevalière du 18 janvier 2001. — (« Décret du 30 octobre 2019 portant promotion et nomination dans l’ordre national du Mérite en faveur des militaires n’appartenant pas à l’armée active », dans Journal officiel de la République française, 1er novembre 2019 [texte intégral])
- Officière de l’Ordre du Canada et chevalière de l’Ordre national du Québec, Andrée Lachapelle a participé au début de la télévision québécoise dans les années 1950. — (« Andrée Lachapelle est décédée », dans Métro, 21 novembre 2019 [texte intégral])
- (Désuet) (Noblesse) Épouse d’un chevalier.
- Dira-t-on aujourd’hui Monsieur l’Écuyer, Madame l’Écuyère, Monsieur le Chevalier, Madame la Chevalière ? — (Antoine-Louis-Pierre-Joseph Godart de Belbeuf, De la noblesse française en 1861, 1861)
-
dossière
- (Vieilli) (Armement) Partie d’une cuirasse protégeant le dos.
- Plastron et dossière d’une cuirasse milanaise, ornés de bandes gravées, de la fin du XVe siècle. — (Octave Penguilly L’Haridon, Catalogue des collections composant le Musée d’artillerie, 1862)
- Pièce du harnais du cheval se plaçant sur le dos et supportant les brancards.
- C’est une selle forte, mais étroite, destinée à supporter la dossière ; elle a pour base un arçon ou fût formé de deux pièces de bois concaves et placées sur deux forts panneaux. — (Jean Fleury Magne, Traité d’hygiène vétérinaire appliquée, 1845)
- (Zoologie) Partie supérieure de la carapace (d'une tortue...).
- Les lésions de la dossière sont pourtant relativement fréquentes chez les chéloniens. — (Éric Chevillard, L’Explosion de la tortue, Minuit, Paris, 2019)
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bouvière
- (Vieilli) Femme qui s’occupe des bœufs.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cressonnière
- Lieu baigné d’eau où l'on cultive le cresson.
- Pour faire une cressonnière, il faut donc organiser l’irrigation régulière d'une cuvette où le cresson, constamment baigné d’eau renouvelée, pourra pousser : […]. — (Cultivez le cresson de fontaine : la santé du corps, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, p. 28, éditions La Terre nationale)
- Celle qui cultive ou vend du cresson (pour un homme, on dit : cressonnier).
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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cellérière
- Féminin singulier de cellérier.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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disciplinaire
- Qui concerne la discipline.
- Mesure disciplinaire.
- S'ils se présentent comme des instruments libéraux, respectueux de l'autonomie des acteurs et de leurs initiatives, ces instruments font l'objet d’analyses critiques qui en soulignent les effets disciplinaires. — (Thomas FRINAULT, Christian LE BART, Érik NEVEU, Nouvelle sociologie politique de la France, Armand Colin, « Collection U », 2021.)
- (Militaire) Qualifie une peine appliquée aux membres d’un corps pour une faute contre la discipline.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.