Dictionnaire des rimes
Les rimes en : fluorine
Que signifie "fluorine" ?
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- (Minéralogie) Fluorite.
- Une mine souterraine de fluorine exploitée par la SIC fonctionne actuellement à Chaillac. — (Société de l'Industrie Minérale, Guide de mines et carrières, 2005)
- (Chimie) (Vieilli) Radical hypothétique du fluor.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "fluorine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
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mandoline
- (Musique) Luth de petite taille, à cordes pincées, à touche garnie de frettes marquant les demi-tons, ayant de 4 à 12 cordes selon les modèles.
- Souvent elle lui jetait des fleurs au visage ; accroupie devant ses pieds, elle tirait des airs d’une mandoline à trois cordes ; puis, lui posant sur l’épaule ses deux mains jointes, disait d’une voix timide :— Qu’avez-vous donc, cher seigneur ? — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- […], les autres chantaient sur l’estrade, battant des mains et du tambour, tandis qu’un jeune garçon jouait de la flûte arabe et qu’un Juif grattait sur une espèce de mandoline... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Les Mangaréviens, qui chantaient harmonieusement, se servaient fort mal de la mandoline et de l'accordéon, et jadis leurs instruments préférés pour les danses étaient les tambours en bois. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La mandoline, c’est une minuscule guitare épileptique qui a une petite voix de tête et un gros ventre. — (Conférence sur les instruments de musique, Le Cri catalan (Perpignan) du 15 juillet 1911, page 1)
- (Cuisine) Ustensile de cuisine, permettant de faire des lamelles, des tranches de légumes.
- Les radis d’hiver se consomment surtout crus ou marinés au vinaigre, en pickles. Ils peuvent être tranchés finement à la mandoline, râpés ou taillés en bâtonnets, et font de délicieux snacks, juste saupoudrés de fleur de sel, piment, pignons et fromage frais. — (Camille Labro, Cardon, grondin, épine-vinette… ces produits d’hiver à (re)découvrir en cuisine, Le Monde. Mis en ligne le 18 février 2020)
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fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
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butyrine
- (Chimie) Substance grasse du beurre. Corps gras dérivant du glycérol et d’un acide carboxylique, c’est le triester du glycérol.
- Lorsque l’on utilise du chocolat au lait à 30 %, on tient compte de la butyrine dans ce chocolat. — (Jean-Pierre Wybauw, Tony Le Duc, Petits chocolats: Grande expérience, 2005)
- De méme, les acides oléique, butyrique, margarique, donnent trois oléines, trois butyrines, et trois margarines. — (Charles Friedel, George F. Jaubert, Revue générale de chimie pure et appliquée - Volume 7, 1904)
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pèlerine
- (Religion) Celle qui, par piété, fait un voyage à un lieu de dévotion, un pèlerinage.
- […] la pèlerine qui s’avance pieds nus dans les montagnes de Jérusalem porte ainsi les présents sacrés qu’elle doit offrir au saint tombeau. — (François-René de Chateaubriand, Les Natchez, Degorge-Cadot, Paris, 1872 (1re édition 1826), page 131)
- C’était une de ces pèlerines d’amour, comme on en trouve dans les anciennes histoires, qui avait suivi une étoile pour venir rendre la santé et la force à un vieux roi très puissant, couvert de gloire. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
- (Habillement) (Désuet) Large collet rajouté sur le manteau de pèlerin.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Habillement) (Plus courant) Grand collet rabattu, qui couvre la poitrine et les épaules.
- Il a le plumet au shako, le vaste manteau à pèlerine des nuits de pluie et de grands froids. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
- Très à son aise, il fit compliment à madame Martin des pèlerines de son carrick carmélite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 107)
- Elle le vit en long manteau gris à pèlerine, correct et calme, devant les omnibus des hôtels. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 241)
- La glace de l’armoire lui renvoya sa silhouette mince et noire, sa robe à petite pèlerine, le cercle de dentelle du col, ses mains croisées frileusement, blanches, sur l’étroite poitrine sombre. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 23)
- Elle était vêtue d’un manteau à pèlerine qui l’enveloppait, et coiffée d’une toque d’où pendait un voile à grosses fleurs brodées. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Aussitôt l’intrus recula, baissa les yeux et, relevant les pans de sa pèlerine, affecta de se chauffer. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 87)
- Elle me montra sa tapisserie qui se décollait, les lames de son plancher qui se soulevaient. La pèlerine de laine à pendeloques qui emmaillotait ses épaules. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 159)
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pinne
- (Par ellipse) Pinne marine, grand coquillage.
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mandarine
- (Botanique) Fruit du mandarinier de la famille des agrumes. Le fruit d'un diamètre de 5 à 8 cm est sphérique et légèrement aplati. Sa chair, sucrée et parfumée, est l’une des moins acides parmi les agrumes, mais elle a de nombreux pépins. Son écorce est fine, d’une couleur rouge-orangé.
- Il passa devant un grand magasin d’épicerie et, regardant l’étalage, il vit des boîtes de mandarines. Petites mandarines, petits riens avec du jus, vous n’êtes pas faites pour les gueules des marlous. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, p. 109)
- De nos jours la mandarine est cultivée en Chine, en Californie, en Amérique du Sud, de même qu’en Israël, en Algérie et au Maroc. — (Josette Gontier, L’oranger, Actes Sud, 2000, collectiob Le nom de l’arbre, page 31)
- L’orange et la mandarine fournissent de la vitamine B9 indispensable à la croissance des tissus maternels pendant la grossesse. — (France Mutuelle Magazine, nº 175, janvier-février-mars 2023, page 31)
- (Désuet) Épouse d’un mandarin.
- Cette vieille dame assise devant une armoire à glace et qui de désespoir s’arrache les cheveux, particulièrement les blancs, la reconnaissez-vous ? Non. Eh bien ! c’est cependant la belle Mandarine du premier tableau. Je vois des pleurs dans vos yeux, mesdames et messieurs. — (Émile Gaboriau, Les dernières enquêtes de Monsieur Lecoq, Place des éditeurs, Paris, 2012 (1re édition 1867), page 167)
- (Sens figuré) (Ironique) Lettrée ou savante muni de titres universitaires ou de grades officiels.
- « On n’est tous affectés par la ligne néo-libérale », s’exclame la mandarine de la science politique, qui aime mettre en avant « la précarisation et la paupérisation des classe[sic] moyennes » auxquelles sa bonne fortune de ponte universitaire transfrontière lui a permis d’échapper. — (Jean-Pierre Garnier, Se faire des amis avec J-P. Garnier : Chantal Mouffe, championne de l’esbroufe sur La Librairie réfractaire du Village Pernety, 21 octobre 2016)
- (Cinéma, Photographie) Projecteur à face ouverte, de forme demi-sphérique, utilisé en milieu professionnel pour la photographie, la vidéo ou le cinéma.
- Malheureusement, il ne pouvait tirer qu’une seule mandarine de 800 W (projecteur halogène, très puissant pour l’époque, mandarine à cause de sa couleur) et j’aurais bien aimé parfois pouvoir en allumer deux. — (Bénédicte Chéron, Pierre Schoendoerffer, CNRS, Paris, 2012, page 59)
- (Textile) (Désuet) Textile dont la trame est en soie et la chaîne en coton.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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gouine
- Mot normand[1] signifiant autrefois « femme » du terme scandinave kvinna (même sens). Le mot est plus tard devenu péjoratif. Le normand a aussi les termes gouënipe ou couénipe « femme de mauvaise vie ».
- Auguste Creuzé de Lesser[2] tire ce mot de la reine Goïne (à rapprocher avec le gaélique coinne, « femme », l’anglais queen, « reine ») qui trompait son mari et le fit périr pour fuir avec son amant :« Quoiqu’en amour à la bonté j’incline,Je n’en ai pas pour la reine Goïne ;Et jusqu’à nous son nom un peu changéVint justement en proverbe érigé. » — (La Table ronde, 1810)
- Auguste Scheler[3] soulignant que l’ancien français avait godine (sens identique), propose une racine god : le verbe godailler (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers gouailler (« s’amuser ») d’où gouaille. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand Friedrich Christian Diez, n’est pas issue du latin gaudere (« jouir »), mais est plutôt d’origine celte et se retrouve dans le gallois god (« luxure »), l'ancien français godon (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, godelureau.
- De l’arabe قينة, qayna (le « ق -q » arabe étant souvent retranscrit en « g », comme dans le mot qahba donnant gaupe, et comme il est fréquemment prononcé dans certains dialectes, tel قلب qalb (« cœur » en français), prononcé « galb » en Tunisie et dans la Péninsule arabique). Une qayna était une esclave-musicienne au Moyen-Orient, d'où la réputation de femme de mauvaise vie.
- Probablement issu plus ou moins directement de la racine indo-européenne gʷḗn ("femme"). À rapprocher du sens 2.
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couine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de couiner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de couiner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de couiner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de couiner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de couiner.
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doline
- (Géologie) Dépression de terrain karstique dont le fond argileux et fertile est constitué d’argiles de décalcification.
- Une doline… c’est une fissure, un cratère, comme une crevasse de glacier, mais dans le karst… — (René Freund, La femme qui traversait les Alpes avec une valise à roulettes et une urne, 2017)
- Une sorte de plateau karstique, creusé de peu profondes dolines et rehaussé d'arches de pierres rousses apparut devant nous. — (Alain Damasio, La Zone du dehors, éditions La Volte, 2007, Gallimard Folio SF, 2009, page 617)
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limousine
- (Vieilli) Grand manteau de poil de chèvre ou de grosse laine que portaient les rouliers et dont on se servait aussi dans les campagnes.
- Les charretiers recommencèrent leur somme sous leurs limousines.— (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- Il y avait un vieux gardeur de moutons, très-brave homme, qui tous les jours, à la même heure, menait ses bêtes brouter les herbes salées de la falaise. On l’apercevait, quelque temps qu’il fît, debout comme une sentinelle à deux pieds du bord escarpé : son chapeau de feutre attaché sous les oreilles, les pieds dans ses gros sabots remplis de paille, le dos abrité sous une limousine de feutre grisâtre. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 29)
- S’ils passent la nuit dehors, il passe également la nuit dehors, roulé dans sa limousine de laine noire, usée et graissée par tous les bouères d’avant lui. — (Claude Seignolle, Le Rond des sorciers, 1993)
- (Automobile) Voiture d’usage privé, de grande dimension, fermée et garnie de glaces.
- L’auto stoppa devant le perron. Mais ce n’était pas l’habituelle limousine du Pacha, où toute sa famille se logeait à l’aise. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Mais un grand escogriffe en smoking et coiffé d’une casquette à carreaux sortait de la limousine et accourait vers les trois femmes qui l’accueillirent fraîchement. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Le beau-frère de ma petite copine de l’instant étant chauffeur de limousine pour le Palace et ma petite copine étant bougrement amoureuse de moi, celle-ci fit des pieds et des mains pour m’avoir le même job que son beau-frère. — (Bertrand Latour, Un milliard et des poussières, Hachette Littératures, 2010)
- Le lit était une touche personnelle que j’avais fait rajouter pour soulager mes maux de dos, mais il présentait aussi l’unique avantage de transformer ma limousine à 96 000 dollars en baisodrome ambulant. Allez comprendre... — (Jordan Belfort, Le Loup de Wall Street, Le Livre de Poche, 2013, chap.4)
- (Horticulture) variété d'anémone verte, rouge et blanche.
- (Populaire)(Désuet) Feuille de plomb utilisée pour couvrir les toitures
- (Argot) Faire la limousine : Voler du plomb sur les toitures.
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flamine
- (Antiquité) Prêtre romain attaché au service spécial d’une divinité.
- Chacun des flamines était désigné par le nom du dieu dont il était le ministre.
- Il n’y eut d’abord que trois flamines, celui de Jupiter, celui de Mars et celui de Romulus.
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levantine
- Féminin singulier de levantin.
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carline
- (Botanique) Plante bisannuelle (Carlina vulgaris, L.), sorte de chardon, dont la racine a été employée comme sudorifique.
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dioxine
- (Chimie) Hétérocycle aromatique dont le carbocycle comporte deux atomes d'oxygène.
- Cependant, réalisée dans de mauvaises conditions, la combustion du bois émet des polluants néfastes pour la santé, tels que furanes, benzènes, dioxines, composés organiques volatils (COV)… ainsi que des particules fines nocives. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 46)
- (En particulier) (Par ellipse) Polychlorodibenzo-p-dioxine connue pour sa toxicité.
- Parce qu'il y a plus rien là-bas, au Viêt Nam, plus de forêts, plus de cultures, et cette dioxine sur les Viets et sur les GI, c'est l'horreur. — (Véronique Olmi, Les évasions particulières, Le Livre de Poche, 2022)
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balsamine
- (Botanique) Genre (Impatiens) de plantes angiospermes sauvages ou ornementales, dont les capsules, quand on en froisse l’extrémité, lancent les graines qu’elles renferment.
- Voyons ! entre nous, quand on voit un Minard, une cruche dorée, aller complimenter le roi, se pavaner aux Tuileries ; un Popinot en train de devenir ministre… ; et vous, un homme rompu au travail administratif, qui a vu dix gouvernements, repiquant ses balsamines… — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- balsamine. Impatience. — Les anciens faisaient entrer cette plante dans la composition d’un certain baume (balsamum) dont elle a emprunté son nom. Les botanistes l’appellent aussi noli me tangere : ne me touchez pas. La capsule de la balsamine, à l’approche de sa maturité, ne peut subir le moindre contact sans lancer aussitôt, et comme avec impatience, les graines qu’elle renferme. — (Baronne de Fresne, Le nouveau langage des fleurs, des dames et des demoiselles ; suivi de la Botanique à vol d’oiseau, 1858, pages 18)
- Des balsamines, jaune paille, fleur de pêcher, gris de lin, blanc lavé de rose, emplissaient une autre vasque. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
- Ainsi de la balsamine, nommée Impatiens noli me tangere, à cause de la phrase adressée par le Christ à Marie-Madeleine après sa résurrection. — (Michel Bernardot, Sentiers botaniques, 2011)
- Une maladie de peau donnait à une partie de ses joues et à son nez recourbé, les tons rose vif de la balsamine. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 68)
- Balsamine double.
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citrine
- (Minéralogie) Variété de quartz dont la couleur jaune est due à la présence d’infimes quantités d’oxydes de fer.
- Mme Rezeau — qui à La Belle Angerie se nippe comme une souillon — s'avance en grand arroi, lente, coiffée haut, gantée long, poussant une robe de velours violet sur quoi ruisselle, sorti du même écrin que son bracelet et que ses pendulantes boucles d'oreille, un collier de topazes — qui doivent être des citrines, mais qui font de l'effet. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, pages 182-183)
- (Pharmacie) Huile essentielle de citron[1].
- (Mycologie) Amanite citrine.
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cassine
- (Vieilli) Petite maison au milieu des champs.
- Mais il y a donc plusieurs maisons de campagne à *** ? — Non, monsieur ; on dit qu’il n’y en a qu’une en tout : le reste, c’est tout des vraies cassines à paysans. — (Eugène Sue, Arthur, Journal d’un inconnu , 1839)
- Misère habitait à l’écart une pauvre cassine en pisé, où elle n’avait pour toute société qu’un chien, qui s’appelait Faro […] — (Charles Deulin, « Le Poirier de Misère », in Cambrinus et autres Contes, circa 1847–1875)
- (Militaire) (Désuet) Maison où l’on peut s’embusquer, se retrancher.
- Et, lorsqu’on disait devant lui que personne n’avait osé s’approcher du château depuis un temps immémorial : « Il ne faudrait pas me défier d’aller rendre visite à votre vieille cassine ! » répétait-il à qui voulait l’entendre. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, p. 28-37)
- (Régionalisme) Maison de peu d’importance.
- À côté de leur baraque était une cassine, sous le toit de la vieille halle, où travaillait le savetier Koniam, et plus loin se trouvait l’étalage des bouchers et des fruitières. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Maison située en dehors des villes et où travaillaient des prostituées
- Mais, moi, je ne veux pas que sa maison passe pour une cassine. — (Eugène Labiche, Lubize et Paul Siraudin, Le Misanthrope et l'Auvergnat, 1852, scène 16)
- Espèce de houx (Ilex cassine) croissant aux États-Unis d'Amérique dans les Appalaches, employé comme arbre ornemental.
- Pour conclure leur pacte, Amérindiens et Français boivent du thé des Apalaches (apalachine ou cassine), une infusion de feuilles qui a la qualité dʼapaiser la soif et la faim pendant 24 heures. — (Olive Patricia Dickason, Le mythe du sauvage, 1993)
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narcotine
- (Chimie) Alcaloïde de formule brute C22H23NO7 que l’on trouve dans les papavéracées, et dont le nom officiel est noscapine.
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aventurine
- Pierre artificielle composée de quartz et de limaille de cuivre.
- Quant à la Giralda, l’éloignement donnait à ses briques roses des teintes d’améthyste et d’aventurine qui ne semblent pas compatibles avec l’architecture dans nos tristes climats du Nord. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Contentez-vous que je fasse miroiter, pour vous, cet œil droit, tout doré, prêt à tomber, et cet œil gauche, pareil à une bille d’aventurine… — (Colette, La « Merveille », dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 125)
- Composition imitant l’aventurine, faite avec de la limaille de fer ou de petits cristaux de cuivre jetés à l’aventure sur du vernis ou sur du verre fondu.
- (Par analogie) (Minéralogie) Variété de quartz jaune ou brune qui est semée de paillettes de mica qui donnent des reflets dorés, chatoyants. Le nom a été donné car ce minéral ressemble à la pierre artificielle.
- Et, lui ayant lancé un dernier trait de ses regards, dont il resta comme physiquement frappé pendant une minute, elle rabattit sur ses prunelles d’aventurine ses paupières brunies. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Me revint soudain en mémoire le problème d’une gemme que j’avais vainement essayé de sculpter au cours des semaines précédentes dans un bloc d’aventurine, sans m’en sortir, parce que les nombreux éclats déjà présents dans le minéral ne voulaient jamais coïncider avec les traits du visage que j’essayais de figurer. — (Gustav Meyrink, Le Golem, 1915 ; traduit de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvre, 2003, page 108)
- Une boîte d’aventurine.
- Un bâton d’aventurine.
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globine
- (Biochimie) Protéine que l’on retrouve dans le sang de tous les animaux, ainsi que chez certaines plantes (soja par exemple), et dont un dérivé (l’hémoglobine) a pour charge de transporter l’oxygène dans le corps entier.
- Cela indique que le gène de la globine bêta et celui de la globine gamma sont issus d’un gène ancestral duquel ils ont divergé le plus récemment, par rapport aux autres. — (Claudine Gaston, Christian Camara, Sciences de la vie et de la terre, 2008)
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crépine
- Passementerie travaillée à jours, sorte de frange qui est tissée et ouvragée par le haut et pendant en grands filets ou franges en bas.
- On couvrit la façade de l’Hôtel de Ville de grandes draperies rouges à crépines d’or ; […]. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Et le grand dais de velours pourpre, garni de crépines d’or, eut quelque peine à sortir par une des baies de la porte. — (Émile Zola, Le Rêve, Georges Charpentier et Cie, Paris, 1888)
- Sur le tapis, le cheval de bois, emprunté au manège, était couché, énorme, harnaché de velours et de crépines d’or, la tête couronnée d’une poignée de cuivre, figé dans son immobile galop. — (François Mauriac, Le drôle, 1933 ; Gedalge, 1956, page 37.)
- (Boucherie) Enveloppe graisseuse (épiploon) des rognons du mouton, du veau, du porc, qui est utilisée en cuisine.
- (Par métonymie) Plat qui en est entouré.
- J’ai accompagné d’une demi-bouteille de champigny de la mousse de pintadeau au genièvre, une crépine de pied de porc aux lentilles, un sorbet. — (L’Économie, 1982, n° 1504 à 1529, page 4)
- (Technique) Filtre qui sert à arrêter les grosses impuretés à l’extrémité d’une canalisation.
- Un filtre intéressant est le filtre-crépine autonettoyant qui est placé sur l’aspiration de la pompe.
- L. Vermeiren, G. A. Jobling, L’irrigation localisée, 1983, éditions Rome, page 135
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bassine
- Sorte de bassin en métal, large et profond dont on se sert pour y faire chauffer, bouillir, fondre, cuire, etc., diverses substances.
- 3° Cette opération, que je nomme le grossissage des chocolatines, se fait par le travail ordinaire des dragistes et dans leur bassine, ou par le moyen des machines à dragées. — (« Brevet d’invention de quinze an en date du 2 juin 1853, au sieur Perron, à Paris, pour des dragées au chocolat », n° 8429, dans Description des machines et procédés pour lesquels des brevets d'invention ont été pris sous le régime de la Loi du 5 juillet 1844, tome 27, Paris : Imprimerie impériale, 1858, page 347)
- Sirop de mûres: Prenez deux livres de mûres un peu avant leur parfaite maturité, mettez-les sur un feu doux dans une bassine avec deux livres de sucre en poudre. — (« Journal des demoiselles », 1863)
- Flanqué de piles d’assiettes, armé de fourchettes et de cuillers qu’il plongeait dans des bassines de cuivre, un cuisinier y distribuait les portions. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Récipient en métal ou plus communément en plastique utilisé en général pour y mettre de l’eau, y faire la vaisselle, laver quelque chose, ou tout autre usage.
- Ce que contient ce récipient.
- Une bassine d'eau.
- La malade continua de vomir, et dans le jour elle remplit cinq fois une grande bassine de matières louches, d’un jaune brunâtre, semblables à celles de la veille. — (M. Corbin, « Observations sur quelques cas d’iléus et sur le rétrécissement de l’intestin », dans Archives générales de médecine, 1830)
- Déjà, autour du cadavre, les voisins s’affairaient pour sa dernière toilette. À terre, une bassine d’eau rougie, ses vêtements maculés […] — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 19)
- (Agriculture) Retenue, réserve d’eau, sous la forme d’un réservoir creusé dans le sol et pouvant contenir plusieurs milliers de mètres cubes d’eau.
- En Poitou-Charentes, seize réserves de substitution doivent être creusées pour permettre aux agriculteurs d’irriguer leurs cultures, même en période de restrictions. Mais, pour les exploitants agricoles et les militants écologistes réunis dans le collectif Stop bassines, ces constructions entraîneront une privatisation de l’eau. — (Pauline Moullot, « Dans les Deux-Sèvres, les paysans s’affrontent dans une “guerre de l’eau” », dans Libération, 2021-09-23 → lire en ligne)
- La FNSEA a déposé plainte contre un collectif d’opposants après des dégradations et des appels à la dégradation de « bassines » et de réserves d’eau géantes dédiées à l’irrigation agricole, ont indiqué le syndicat et le parquet de La Rochelle ce jeudi 7 octobre 2021. — (« La FNSEA dépose plainte après des dégradations de « bassines » », le 7 octobre 2021, sur le site de La France agricole (www.lafranceagricole.fr))
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menine
- Féminin singulier de menin.
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contamine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de contaminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de contaminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de contaminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de contaminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de contaminer.
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chevaline
- Boucherie chevaline.
- Ensemble des chevaux d’une ferme.
- — Il vient soi-disant pour acheter des bêtes, Monsieur, car nous élevons du bestiau dans nos herbes, et notre chevaline surtout a du renom. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Le diable se mettrait après toi. Georgeon viendrait tirer nos draps de lit et boucler le crin de notre chevaline. — (George Sand, La Petite Fadette, chapitre XX, 1849)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.