Dictionnaire des rimes
Les rimes en : flandricisme
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "flandricisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
-
arthritisme
- (Médecine) Affection caractérisée par le ralentissement des fonctions nutritives, entraînant différents troubles, tels que goutte, diabète, etc.
- Le tempérament arthritique, et l’arthritisme rhumatismal, et surtout goutteux, sont de ce nombre et au premier rang. — (A. Dechambre, L. Lereboullet, Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, 1867)
- Si je disais non, vous bouderiez d’abord, puis je vous vois élaborer ensuite un autre itinéraire, élire une autre source salutaire à votre arthritisme… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
- Redoutant une obésité menaçante, Zola purgeait son arthritisme en faisant régulièrement deux heures de bicyclette par jour aux environs de Médan. — (Charles Lalo, L’Économie des passions, Librairie Philosophique J. Vrin, 1947)
-
monisme
- (Philosophie) Doctrine qui explique tout l’univers, choses et êtres, par les transformations d’un élément unique.
- Toute la métaphysique d'Aristote est conditionnée par la nécessité d'échapper au monisme du Père des Métaphysiciens, de Parménide. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Le monisme va à l’encontre des doctrines qui opposent deux principes contraires, comme l’âme et le corps.
-
méthodisme
- (Protestantisme) Mouvement protestant né en Angleterre au XVIIIe siècle.
- C'est surtout par son enseignement sur la sanctification que le Méthodisme s'est distingué des mouvements religieux qui l'ont précédé. Wesley a souvent répété à ses prédicateurs que leur tâche spéciale consistait à "répandre la sainteté scripturaire dans le pays". — (Matthieu Lelièvre, La Théologie de Wesley, Nîmes, Publications Évangéliques Méthodistes, 1990, page 186)
- Le grand voyageur Thomas Coke, dont le nom est lié aux méthodismes anglais, irlandais et américain, ne se joindra à Wesley qu'en 1777. — (Claude-Jean Bertrand, Le méthodisme, Paris, Armand Colin, 1971, page 84)
-
ouvriérisme
- (Politique) Doctrine politique qui prône l’administration des affaires publiques par des comités d’ouvriers.
- L’appartenance originaire à la classe avait chez eux dégénéré en ouvriérisme, en sentiment de supériorité ontologique sur les intellectuels militants. — (Jorge Semprún, Le Mort qu’il faut, 2001, p. 109)
- Cet ouvriérisme de prophètes était en effet le fruit de la révision du marxisme opérée par Lénine, qui […] avait hérité d’un marxisme revu par le populisme russe, et ébranlé par la crise révisionniste. — (Romain Ducoulombier, Le Premier Communisme français (1917-1925) : Un homme nouveau pour régénérer le socialisme, Les Notes de la Fondation Jean-Jaurès — Histoire et Mémoire, N°42, août 2004, p. 28)
-
fixisme
- (Géologie) Théorie selon laquelle il n’y a ni déplacement (par exemple que la stabilité des surfaces terrestres est considérée comme acquise pour toujours), ni transformation ni évolution.
- (Biologie) Théorie selon laquelle il n’y a ni transformation ni évolution des espèces végétales ou animales.
- Sonia Kebaïli et Atf Azzouna se sont inspirés des travaux de Foucault et d'Astolfi pour proposer une démarche mise à l'épreuve dans la pratique dans 3 classes de lycée. Le choix des lycées s'est fait sur un critère social en allant d'un lycée populaire où le fixisme créationniste était mobilisé au départ par un élève sur cinq à des lycées plus privilégiés où il était nul ou très faible.— (Mathieu {M., Peut-on désassujettir des élèves au créationnisme ?, Le Café pédagogique, le 16 juillet 2016)
- État d'une société où il est impossible de se mouvoir le long de l'échelle sociale.
- Par touches successives, son manuscrit s'apparente à un traité sur la mobilité sociale, il est une ode au mouvement permanent, à la transgression du fixisme social et d'un certain ordre moral. — (Gilles Havard, L'Amérique fantôme, Flammarion Québec, 2019, page 138)
- (Sciences humaines et sociales) Immobilisme.
- En 2011, nous avions organisé les élections avant le 5 décembre parce qu’il y avait une sorte de fixisme encore. — (Florence Morice, « Aubin Minaku : en RDC, il ne faut pas “avoir un « fixisme » sur les dates” »8 septembre 2015)
- (Apiculture) Méthode d'élevage des abeilles, où elles sont libres de fixer elles-mêmes leurs rayons.
-
lyrisme
- Qualité, ensemble de qualités constituant le caractère d’un style, soit dans les sentiments et les idées, soit dans le mouvement et la couleur.
- Il y a trop de lyrisme dans sa prose.
- Je te ferai bonne mesure de lyrisme funèbre, et l’orthographe sera mieux mise qu’une duchesse. — (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème, 1848)
- Certaine exaltation d’esprit analogue à l’enthousiasme des poètes lyriques.
- Un lyrisme intime bouillonna dans cette âme pleine des belles illusions de la jeunesse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Tonalité qui met en avant l’expression des sentiments personnels.
-
dilettantisme
- Caractère ou manière d’être de celui qui est dilettante, qui n’est pas professionnel.
- Il va de soi que cette capacité d'écrire sur des sujets aussi différents lui valut son lot de critiques : on lui reprocha ainsi de ne pas connaître suffisamment les sciences sur lesquelles il écrivait et, en fin de compte, de faire preuve de dilettantisme. — (Esther Benfredj, « Arthur Koestler : itinéraire d'un enfant du siècle », in Argument, vol. 18, n° 2, printemps-été 2016, p. 65)
- Elle n'était pas amoureuse, mais elle aimait paraître avec le bel Italien qui exhibait sa fortune de manière un peu ostentatoire et démontrait un dilettantisme ajoutant à son charme. — (Justine Laval, Les Romanesques, tome 5 : L'enfant de l'amour, Éditions 92, 2011, chap. 3)
- Faire quelque chose par dilettantisme, par pur dilettantisme : Sans y tenir, sans y avoir intérêt, par plaisir.
-
mutisme
- (Médecine, Psychologie) État de celui qui est muet.
- Le mutisme est ordinairement une suite de la surdité de naissance.
- Je ne parle pas ici du mutisme causé par la destruction des nerfs récurrents ou par une attaque d’apoplexie : il n’est alors qu’un symptôme. Je passerai également sous silence le mutisme causé par les divers empoisonnements, parce que j’aurai à m’en occuper plus tard. Lorsque le mutisme est essentiellement nerveux, il constitue le seul symptôme de l’affection. — (Isidore Valleix, Guide du médecin praticien, volume 2, 1860)
- Lise était muette, mais non muette de naissance ; c’est-à-dire que le mutisme n’était point chez elle la conséquence de la surdité. Pendant deux ans elle avait parlé, puis tout à coup, un peu avant d’atteindre sa quatrième année, elle avait perdu l’usage de la parole. Cet accident, survenu à la suite de convulsions, n’avait heureusement pas atteint son intelligence, qui s’était au contraire développée avec une précocité extraordinaire ; non-seulement elle comprenait tout, mais encore elle disait, elle exprimait tout. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- (Par extension) Fait de ne pas parler, souvent pour exprimer un retrait, un rejet, un entêtement, etc.
- Jamais personne ne l’avait entendue chanter, et ce mutisme donnait lieu à de bizarres interprétations. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Ses amis et ses compagnons de promenades lointaines, les spahis du Bureau arabe, s’étaient de nouveau retranchés dans un mutisme lourd, dans la soumission froide des premiers jours. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Mais cette nouvelle surprise me coupait la parole : je ne répondis rien. Je donnai même à ce mutisme un air d’imbécillité pour laisser Mauricette expliquer elle-même son mystère. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre I)
- Le matin, chez Tante Madeleine, le grand-père, en proie au plus noir chagrin, avait accablé les siens de son mutisme. — (Pierre-Henri Simon, Les Valentin, 1931)
- Le mutisme, c’est l’absence de parole. Le silence n’est pas lié à la parole ou à l’absence de parole. — (Les crocodiles ne pensent pas! – Reflets du tantrisme cachemirien – Entretiens avec Éric Baret, Éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 1994, page 33)
-
cartésianisme
- (Philosophie) Philosophie de Descartes.
- Ce principe de la philosophie cartésienne, je pense, donc je suis, est ce que les adversaires du cartésianisme ont attaqué avec le plus de persévérance ; et cela se conçoit, car ce principe admis, l’autorité de la conscience et de la raison s’ensuit nécessairement. — (Jules Simon, Introduction de : « Œuvres de Descartes », édition Charpentier à Paris, 1845)
- Mais, avec le triomphe du Newtonisme et de l’Empirisme en Angleterre, du Cartésianisme en France, le règne de la Scolastique prend fin. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- (Par extension) (Philosophie) Ensemble des philosophies qui se réclament des principes et des thèses de Descartes.
- Leibniz, Malebranche, et Spinoza sont les trois grandes figures du cartésianisme au XVIIIe siècle.
-
charisme
- (Christianisme) Don exceptionnel ou grâce, accordé par Dieu à une ou plusieurs personnes, comme le don de guérison, l'aptitude à « parler plusieurs langues », etc., non pour le bien de soi, mais pour le bien de tous.
- Chacun possède son charisme. C’est la forme particulière que prend le Saint-Esprit dans les divers individus. — (Revue de l’histoire des religions, page 453, Paul Alphandéry, 1899)
- La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, page 143)
- (Christianisme) (Par extension) Depuis 1971, désigne le caractère collectif de cette qualité appliquée à un institut, une communauté ou une congrégation religieuse.
- Terme de plus en plus utilisé dans le vocabulaire de l'Église depuis le concile de Vatican II, le charisme désigne le caractère propre d'un institut ou d'une congrégation.— (Loup Besmond De SENNEVILLE – «Le charisme» - Journal La Croix, page 14, 13-14 septembre 2014)
- En ce sens, le charisme peut-être défini comme un moyen pour s'approcher d'un groupe social particulier, complète le dominicain Jean-Claude Lavigne. Ce moyen peut-être l'école, l'hôpital ou la présence dans les quartiers.— (Jean-Claude Lavigne – «Voici, je viens» : la vocation religieuse, Bayard, 2012)
- (Par extension) Aura indéfinissable, talent que semble posséder quelqu’un, souvent lié à sa prestance, qui est capable de susciter l’adhésion, la fascination d’un grand nombre de personnes.
- La force du charlatan, c’est son charisme, ce qui le rapproche à la fois du sorcier et du prophète mais il se compare mieux au premier qu’au second. — (Le Faire valoir, une introduction à la sociologie des phénomènes publicitaires, page 155, Gérard Lagneau, 1969)
- On ne présente plus le pur-sang arabe. Sa beauté, son charisme et toutes les légendes qui s'y rattachent en font un cheval à part. — (Laetitia Bataille, Races équines de France, France Agricole Éditions, 2008, page 35)
-
lettrisme
- (Art) Art qui fait des lettres la matière première de la création, sans relation avec son utilité de représentation sonore ou sémantique.
- Les anarchistes sont concernés dans la mesure où les anarchistes s’intéressent à l'art, parce que le lettrisme est à la pointe du plaisir en art, en fait à la pointe de la culture. — (Maurice Lemaître, Où en est le mouvement lettriste ?, dans Le Monde libertaire, n°94, octobre 1963, p.10)
- Le lettrisme apporte en 1950 l’hypergraphie (d’abord nommée « métagraphie »), art basé sur l’organisation des lettres et des signes, et considérée comme un dépassement à la fois de l’art plastique figuratif et abstrait, et aussi du roman à mots.
- Cette passion l’a conduit à se concentrer sur le lettrisme, mouvement d’avant-garde théorisé en 1946 par Isidore Isou et Gabriel Pomerand, qui s’attache non au sens des mots mais à la poésie des sons. — (Roxana Azimi, François Letaillieur, Champollion du lettrisme sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 11 août 201, consulté le 11 août 2017)
- (Éducation) Capacité d’une personne, dans les situations de la vie courante, à lire un texte en le comprenant, ainsi qu’à utiliser et à communiquer une information écrite.
-
nombrilisme
- Narcissisme, égoïsme, égocentrisme, tendance à tout rapporter à soi.
-
fonctionnalisme
- (Art) Doctrine architecturale qui met la priorité à la fonction sur l’apparence.
- On nous objectera alors que toute la théorie du fonctionnalisme n’est qu’un mensonge pour épater les naïfs, puisqu’un des chefs de l’école paraît l’avoir employée de cette façon. — (Charalambos Ath Sfaellos, Le fonctionnalisme dans l’architecture contemporaine, 1952)
-
lymphatisme
- (Médecine) Tempérament lymphatique.
- Elle s’emploie en bains et en douches contre le lymphatisme, la scrofule, l’anémie, le rachitisme, les maladies de matrice, etc. — (Henry Auxcouteaux de Conty, Les Pyrénées occidentales et centrales et le Sud-Ouest de la France, 1897)
- Malevitz était un homme rond au poil blanc, à la chevelure chaotique, donnant une fausse impression de lymphatisme. À l'intérieur, c'était une pile électrique, ça se devinait à ses ongles, rongés jusqu'aux cuticules, assez pénibles à voir. — (Pierre Lemaitre, Le Silence et la Colère, Calmann-Lévy, 2023)
-
bicaméralisme
- (Politique) Système parlementaire qui réunit dans deux chambres des représentants du peuple.
- Le bicaméralisme est le système parlementaire le plus fréquent dans les démocraties, avec la plupart du temps une chambre haute (souvent appelée Sénat) et une chambre basse (au nom très variable : Assemblée nationale, Chambre des représentants ou des communes, Bundestag, etc.).
- (Sens figuré) Système qui joint des représentants du peuple à une instance dirigeante.
- Isabelle Ferreras a quant à elle défendu l’idée d’un véritable bicaméralisme dans les entreprises, avec obligation pour le conseil des actionnaires et le conseil des salariés de se mettre d’accord et d’adopter les mêmes textes et décisions stratégiques. — (Thomas Piketty, Thomas Piketty : « Repenser le code du capital » sur LeMonde.fr, LeMonde. Mis en ligne le 9 septembre 2017, consulté le 19 septembre 2017)
-
bigotisme
- Caractère du bigot.
- Cadogan faisait agir les prédicants, et remuait par leur moyen les passions du bigotisme protestant. — (Saint-Simon, 496, 255)
- Elle ajoutait à la pruderie le bigotisme, doublure assortie. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
-
paramagnétisme
- (Magnétisme) Propriété qu’a le magnétisme de donner aux corps une direction parallèle à la ligne des pôles, quand ces corps sont placés entre les deux pôles d’un électro-aimant énergique, courbé en fer à cheval.
-
culturalisme
- (Sociologie) Doctrine qui souligne l'influence prépondérante de la culture sur la personnalité des individus.
- Si bien qu’à l'endroit des relations de la psychanalyse et de la biologie, on voit la psychanalyse accusée tour à tour de biologisme, de psychogénisme, de culturalisme. — (Revue de synthèse, 1947)
- Le texte cité sera, bien sûr, à situer (affecté d’une nuance péjorative courante, on ne sait pas bien pourquoi) dans le « culturalisme », c’est-à-dire dans l’étude des variations des paramètres psychanalytiques – de tous les paramètres psychanalytiques – en fonction des différences de culture. — (Jean Laplanche, Nouveaux fondements pour la psychanalyse, PUF, 2008, page 91)
-
botulisme
- (Médecine) Intoxication alimentaire liée à la présence de toxine botulique, causée par le microbe Bacillus botulinus dans la charcuterie avariée.
- Il ne faut jamais manger le contenu d’une boîte de conserve dont le couvercle est bombé, sans quoi on risque le botulisme.
- (Philosophie) Pensée de Jean-Baptiste Botul (le personnage fictif crée par l'écrivain Frédéric Pagès). Il s’agit donc bien d’un canular.
- À travers la subtile théorie du botulisme — dont le nom est homonyme de celui qui, en médecine, désigne « l’affection provoquée par le germe botulus (en latin botulus, boudin), présent notamment dans la charcuterie » (p. 85) —, au fil des références aussi érudites (à propos du kantisme) qu’improbables parfois — Sur un fragment peu connu de J. B. Botul, par le même Pagès (éd. Pluriel, 1998) — se dévoile « une des plus graves questions de la métaphysique occidentale ». — (Jean-François Jeandillou, Michel Arrivé, Supercheries littéraires : la vie et l’œuvre des auteurs supposés, 2001)
- C’est dans ce berceau doré, arrosé de corbières et de minervois, qu’un philosophe imaginé par un journaliste parisien, Frédéric Pagès, a démarré une carrière posthume fulgurante. Jean-Baptiste Botul, dont on sut très vite qu’il fut l’inventeur du botulisme (entre autres), allait être progressivement exhumé des mémoires imaginaires. — (Didier Babou : Pomy veut offrir une rue à Bernard-Henri Lévy sur La Dépêche du Midi, 20 février 2010)
-
moralisme
- Forme intégriste ou formaliste de l’attachement à la morale.
- Dans les jardins d'Europe, et jusque chez les peuples les plus naturels, en Italie et en Espagne, l'indécrottable moralisme petit-bourgeois a représenté le progrès, l'humanité, le courage militaire, en personnages hideux. — (Henry de Montherlant, La Petite Infante de Castille, 1929, page 610)
- Si l’idée de déflétrir notre nature équivaut à transformer nos besoins, à ne pas les satisfaire en l’état, il peut sembler que le danger moral que l’on encourt est celui d’un moralisme idéaliste, d’oublier les besoins de l’autre en l’état. — (Stanley Cavell, Conditions nobles et ignobles, traduction de C. Fournier et S. Laugier, 1993, page 114)
- La morale aboutit à la nature cultivée; le moralisme équivaut à une amputation. — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, page 379)
- (Philosophie, Religion) Doctrine ou attitude qui érige la morale en absolu et affirme la prééminence des valeurs morales sur les autres valeurs.
- Nul en effet, si ce n’est Bourdaloue peut-être, ne représente plus parfaitement que l’auteur des Essais de morale [Pierre Nicole] ce moralisme chrétien (…) qui va dominer pendant la seconde moitié du XVIIe siècle. — (Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours, tome 4, 1920, page 419)
-
brahmanisme
- (Hindouisme) Doctrine des brahmanes.
- Le bouddhisme lui prépare le terrain et le féconde, tandis que le brahmanisme ou l’islamisme le sèche et le brûle. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
-
hospitalisme
- État dépressif se manifestant chez certains enfants séparés précocément de leur mère.
- Le phénomène de l’hospitalisme décrit par René Arpad Spitz démontre que l’être humain, pour pouvoir vivre, « demande » plus que manger et se désaltérer. — (Évelyne Caralp, Alain Gallo, Dictionnaire de la psychanalyse et de la psychologie, 2004, p. 36)
- Dans le syndrome d’hospitalisme, on peut observer un brusque arrêt dans le développement moteur et psychologique. — (Catherine Audibert, L’incapacité d’être seul, Payot & Rivages, 2011, page 38)
-
machinisme
- Système de production qui consiste à remplacer le travail de l’homme par la machine.
- Emploi des machines dans la vie, dans l'agriculture, dans l’industrie, dans le commerce.
- Mais, à côté de ces favorisés, il y a la masse des autres paysans qui n’ont pas de bonne terre à faire valoir ; ceux-là, devant l’extension du machinisme, trouveront de plus en plus difficilement à affermer des champs où leur force de travail puisse s’employer. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
-
donquichottisme
- Disposition d’esprit et comportement caractérisés par le désintéressement et une ardeur réformatrice qui ignore les réalités.
- A la tranquille certitude dont le romancier naturaliste ou réaliste fait preuve à cet égard, le donquichottisme oppose un doute qu’il ne peut mieux exprimer qu’en y conformant sa manière d’écrire. — (Les Temps modernes, Numéros 177 à 181, 1961)
-
consonantisme
- (Grammaire) Système des consonnes d’une langue.
- Le consonantisme des deux langues de la Péninsule offrait dès le moyen âge des divergences foncières qui ont été s'accusant à l'époque moderne. — (Édouard Bourciez, Éléments de linguistique romane, 5e éd. révisée par l'auteur & par les soins de Jean Bourciez, 1910, Paris : Librairie C. Klincksieck, 1967, p.404)
- Le consonantisme français contient, en particulier, la nasale palatale, la fricative ou vibrante uvulaire, l'articulation dentale des [t d n]. L'anglais a des fricatives dentales, la nasale vélaire, les affriquées, les [p t k] aspirés sous accent, l'assibilation des [s z t d]. — (Rostislav Kocourek, Essais de linguistique française et anglaise: mots et termes, sens et textes, Louvain & Paris : Éditions Peeters, 2001, page 162)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.