Dictionnaire des rimes
Les rimes en : filin
Que signifie "filin" ?
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- (Marine) Cordage à torsion simple, qui se distingue du grelin qui est à double torsion et du câble qui est à triple torsion.
- Les haubans, les écoutes, les amarres sont de filin.
- (Par extension) Câble ou fil.
- C’étaient des hommes qui m’apparaissaient ainsi hurlant, aboyant et se suspendant au bout d’un filin pour atteindre au plus vite leur but. — (Pierre Boulle, La Planète des singes, Julliard, 1994, page 177)
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "filin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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déclin
- État d’une chose qui penche vers sa fin, qui arrive au terme de son cours, qui perd de sa force, de son éclat.
- Mais venez, au déclin du jour, contempler notre flotte joyeuse, groupée autour du vaisseau amiral qui porte les pères de la patrie et les héros de la fête. — (Guillaume Fatio, La campagne genevoise d'après nature, Société des arts, 1899, page 98)
- […]; Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Question oiseuse, aussi oiseuse que de demander si elle aurait pu empêcher […] le lent déclin, la désorganisation graduelle, qui, phase après phase, a délabré l’Empire occidental. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 409 de l’édition de 1921)
- Une natalité insuffisante et, on va le voir, une mortalité trop forte se conjuguent pour marquer le déclin progressif de la population de ce département. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- En outre, l'organisation de la famille française s'est achevée sous l'influence du droit canon et du droit romain qui revêtaient hier encore un aspect d'éternité et qui nous surprennent aujourd'hui par l'imminence de leur déclin. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- Dans les autres régions, constate l'INESSS, "le nombre d’hospitalisations projetées poursuit son déclin. — (Radio-Canada, Pas de levée du confinement à court terme, prévient Legault, radio-canada.ca, 21 janvier 2021)
- (En particulier) (Astronomie) La dernière phase, le dernier quartier de la lune.
-
commun
- Qui sert, qui peut servir à tout le monde ou seulement à plusieurs personnes.
- Un puits commun.
- Une cour commune.
- Passage, escalier, chemin commun.
- Cela est commun à tout le bourg, commun aux deux maisons.
- Les biens les plus précieux, répondit M. Bergeret, sont communs à tous les hommes et le furent toujours. L'air et la lumière appartiennent en commun à tout ce qui respire et voit la clarté du jour. — (Anatole France, Monsieur Bergeret à Paris, chapitre XVII, 1901)
- Partagé par différents êtres ou par différentes choses.
- La cour d’appel partagea alors les dommages, selon les principes de la faute commune, constatant que la victime s’était imprudemment aventurée sur un boulevard passager, sans prendre les précautions nécessaires. — (Orville Frenette, L'incidence du décès de la victime d'un délit ou d'un quasi-délit sur l'action en indemnité, Librairie de l'Université d'Ottawa, 1961, page 85)
- Le boire et le manger sont communs à l’homme et aux animaux.
- La vie végétative est commune aux animaux et aux plantes.
- Qualités communes.
- Traits, caractères communs.
- Ami commun.
- Péril commun.
- Des goûts communs les rapprochèrent.
- Cette douleur, cette joie m’est commune avec bien des gens.
- Entreprendre une chose à frais communs.
- La commune mesure de deux quantités.
- J’ai cela de commun avec lui.
- Cette affaire n’a rien de commun avec celle dont il s’agit.
- (En particulier) Mutuel, réciproque.
- D’un commun accord.
- Public, collectif.
- L’intérêt commun
- Le bien commun.
- Général ; ordinaire ; habituel ; moyen ; qui appartient ou peut appartenir à la plupart des hommes ou à un grand nombre d’hommes.
- Le meilleur préservatif contre les souris est un chat, non pas un chat angora, mais un chat à poil lisse et ras, rayé de gris et de brun, de la race commune appelée chat de gouttière. — (« Souris », dans la Grande encyclopédie illustrée d’Économie domestique et rurale, par Jules Trousset, Paris : chez Fayard frères, s.d. (vers 1875), page 2310)
- À huit heures et demie la directrice fut remplacée par une adjointe, Mme Galant, grosse femme assez commune, qui avait l’air d’une marchande des Halles cossue, plutôt que d’une institutrice. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
- C’est l’opinion commune.
- Une erreur très commune.
- Une destinée commune.
- L’usage en est fort commun.
- Il n’y a rien de si commun, rien n’est plus commun.
- Cette terre donne tant de revenu, année commune, bon an, mal an, en compensant les mauvaises années avec les bonnes.
- Répandu et abondant ; fréquent ; courant.
- Les melons sont fort communs cette année.
- Les bons muscats sont communs en Languedoc, en Provence.
- Il est commun de croiser des cerfs dans ces forêts.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété valable pour plusieurs nombres ou entités.
- Diviseur commun.
- Le plus grand commun diviseur.
- Dénominateur commun.
- (Géométrie) Ce qui appartient à la fois à deux figures que l’on compare.
- L’angle a, le côté b et c sont communs à tel triangle et à tel autre.
- (Droit de la copropriété) Relatif à une communauté de biens.
- Époux communs en biens.
- Le contrat porte que les époux seront communs en biens.
- (Linguistique) Qualifie les mots, les termes ordinaires d’une langue, par opposition à ceux qui ne sont usités que dans les arts et dans les sciences.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Linguistique) Qualifie la langue qui est parlée le plus généralement dans un pays, ou parfois sert de langue d'échange (koiné).
- En France, le français est la langue commune.
- Qui est médiocre, qui ne sort pas de l’ordinaire, qui est peu estimable dans son genre.
- Il a fait un discours très commun.
- C’est un orateur fort commun.
- Une invention commune.
- Rien de plus commun.
- De peu de valeur et d’une qualité médiocre.
- Un marchand qui n’a que des marchandises très communes.
- Il n’y a là rien que de commun.
- Vulgaire, bas, par opposition à noble, distingué.
- Son langage est bien commun.
- Cette femme a des manières communes.
- Tu as tous les mauvais instincts. Par-dessus le marché, tu es commune. J’ai honte de toi. Dès ta petite enfance, j’ai compris que tu ne serais jamais une dame. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 40)
- (Grammaire) Épicène, ayant une terminaison identique au masculin et au féminin [2].
- (Linguistique) Dans certaines langues, genre grammatical avec tous ses articles issu d'une fusion du masculin et du féminin, alors que le neutre demeure.
- Le mot lag (« loi ») est du genre commun en suédois.
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entérovaccin
- (Médecine) Vaccin introduit par voie buccale et absorbé au niveau de l’intestin.
- Les vaccinations ont été faites surtout par entérovaccin. Seuls quelques enfants ont été vaccinés par la voie sous-cutanée.
- Il s’agit d’une infirmière qui, le lendemain du jour où le diagnostic de fièvre typhoïde fut posé chez son malade, se vaccina préventivement en prenant, pendant sept jours, quatre spérules par jour d’entérovaccin. — (Revue médicale de la Suisse romande, volume 43, 1923)
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aldin
- Publié par l’éditeur Alde l’Ancien.
- L’édition aldine des Opera omnia de Galien.
- (Imprimerie) Ancienne dénomination du caractère italique des lettres.
-
détiens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de détenir.
- « Je détiens le record de France de la facture de boulangerie la plus élevée », se désole cet artisan alsacien, qui bénéficie portant du tarif réglementé pour son établissement, installé à Bollwiller, une bourgade du Haut-Rhin. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 25 janvier 2023, page 15)
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de détenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de détenir.
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navarin
- (Cuisine) Ragoût de mouton préparé avec des navets et des pommes de terre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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colin
- (Ichtyologie) Nom vernaculaire ambigu donné vulgairement à plusieurs genres de poissons osseux de l'ordre des gadiformes, dont les différentes espèces de lieu (Theragra spp. et Pollachius spp.) et le merlu commun (Merlucchius merlucchius), et à deux genres de poissons de l'ordre des perciformes (Dissostichus et Notothenia).
- Les espèces de poissons que l'on trouve dans cette zone sont les poissons pélagiques, le hareng, le maquereau, le brishing, le capelan, les poissons de fond comme la morue, le haddock, le colin, le merlan et les poissons plats, […]. — (La pêche maritime, volume 50, n° 1122 à 1125, Éditions maritimes, 1971, p. 733)
- (Ichtyologie) (Par ellipse) Nom que l'on donne tout particulièrement au lieu noir dans certaines régions, et quand il est commercialisé sous forme surgelée ou en conserve sous l'appellation de colin lieu.
- Les enfants adorent les batonnets de colin.
- (Ornithologie) Nom normalisé donné à huit genres regroupant 17 espèces d'oiseaux galliformes de la famille des odontophoridés, au plumage bigarré, souvent pourvus d'une huppe caractéristique, habitant les savanes, les prairies ou les forêts montagneuses clairsemées des zones tempérées, subtropicales et tropicales s'étendant des États-Unis jusqu'à la partie septentrionale de l'Amérique du Sud.
- (Ornithologie) (Désuet) Un des anciens noms vernaculaires du grand labbe (Stercorarius skua), un grand oiseau charadriiforme de la famille des stercorariidés.
- Du caniard, colin ou grisard. Chap. XII - Le caniard est oyseau de marine ayant le pied plat & va nageant dessus l'eau, beaucoup plus frequent au rivage de l'Ocean, qu'il n'Est en la mer mediterranee. Son cry est cause de lui auuoir trouué telle appellation. Il n'est guere veu es partiës mediterranees esloignees de la mer. Aussi est-il contraire en celá à beaucoup d'autres oyseaux de marine, n'estoit qu'on lui eust appriuoisé & porté des sa naissance. — (Pierre Belon, L' histoire de la nature des oyseaux, auec leurs descriptions, & naifs portraicts retirez du naturel: escrite en sept livres, Livre III - De la Nature, Guillaume Cauellat, Paris, 1555, p. 167)
- Le canard colin ou Grisard se trouve sur les seuls bords de l'Océan ; quelquefois il se perche fur les arbres ; il est très chargé de plumes grisâtres & est de la grosseur d'une Oye moyenne : son cri imite le son d'une flûte : ses pieds sont semblables à ceux du canard ordinaire; il n'a pas la propriété de faire le plongeon: sa tête est fort grosse, l'entrée de son gozier est fort grande, & comme il est gourmand & difficile à rassasier, il avale de fort gros poissons: il vole long-tems; sa peau est dure, sa chair indigeste; il ne fait ordinairement que deux petits. — (Jacques Christophe Valmont de Bomare, Dictionnaire raisonné universel d'histoire naturelle, Volume 1, Didot le Jeune, Paris, 1764, p. 417)
- (Théâtre) Berger jeune et amoureux dans les opéras-comiques.
- L'année suivante, je fus engagé à Metz comme choriste et deuxième colin. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, 1967, tome 1)
-
dessein
- Intention d’exécuter quelque chose, projet.
- Or le dessein de Leontidas estoit de m’élever jusques en l’aage de me marier, et puis de me donner à l’un de ses neveux qu’il avoit esleu pour son héritier, n’ayant jamais peu avoir des enfans. — (Honoré d’Urfé, L’Astrée)
- Mais mon dessein n’est pas de faire un gros livre, et je tâche plutôt de comprendre beaucoup en peu de mots, comme on jugera peut-être que j’ai fait, […] — (René Descartes, La Géométrie, texte modernisé de l’édition Victor Cousin)
- Le dessein de Dieu est plus de perfectionner la volonté que l’esprit. — (Blaise Pascal, Pensées)
- […], Thrasybule, bien informé de tout, et qui n’ignorait point les desseins d’Alyattes, s’avisa de cette ruse : […]. — (Hérodote, Histoire, traduction Larcher, Paris, Charpentier, 1850)
- Tu n’as pas dessein d’entrer en religion ? Non. Alors tu vas abandonner de te tourmenter de même, parce que c’est un tourment profane et peu convenable, vu que ce garçon ne t’était rien. Et le bon Dieu sait ce qui est bon pour nous ; il ne faut pas se révolter ni se plaindre… — (Louis Hémon, Maria Chapdelaine, J.-A. LeFebvre, Montréal, 1916)
- Pauvres chagrins d’amour ! que vous êtes étranges ! et comme vos desseins sont impénétrables ! — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 111)
- Elle était couchée auprès de moi. Elle se retourna sans aucun dessein de me proposer une posture ; […]. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IV)
- Au début de son pontificat, il s’était, il est vrai, montré bienveillant, moins par générosité naturelle, que dans le dessein de favoriser la conversion des juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Projet, plan d’un ouvrage.
- Le dessein d’un poème, d’une tragédie, d’un tableau.
- Conception d’une œuvre à réaliser avec un objectif donné.
- Le dessein du Créateur.
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lointain
- Qui est fort éloigné du lieu où l’on est ou dont on parle.
- La poussière du Vieux-Port, chargée de salures, éparpille un relent lointain de choses épicées. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Enfin les îles sorties des eaux (atolls) portent une flore extrêmement pauvre, venue par des apports lointains. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 69)
- Qui provient de loin.
- On entendait vers Noisseville des hourras et des accents lointains d'une musique allemande. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e édition, Plon-Nourrit & Cie, page 168)
- […], et mon long sommeil réparateur n'est interrompu que pendant quelques instants par des aboiements furibonds répondant aux glapissements lointains d'un chacal. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 40)
- (Par extension) Qui est fort éloigné dans le temps.
- Et nous autres, leurs fils lointains, à travers les milliers d'années, nous ne sommes guère moins touchés en lisant aujourd’hui ces vénérables enfances du genre humain. — (Jules Michelet, Bible de l'Humanité, Calmann-lévy, 1876, page 28)
- Des jours lointains. - Les siècles les plus lointains.
- (Sens figuré) Qui semble être ailleurs, venir d'ailleurs, se diriger ailleurs.
- On eût dit que son regard, triste et lointain comme le regard des hommes qui ont longtemps vécu sur la mer ou dans les solitudes immenses, gardait comme un reflet de l’infini. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
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conchylien
- Coquillier, qui contient des coquilles fossiles.
- Calcaire conchylien.
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faim
- Sensation qui révèle l’envie ou le besoin de manger.
- […], et c’est un ragoût admirable que l’eau et le pain lorsque l’on en trouve dans le temps de sa faim et de sa soif. — (Épicure, Lettre à Ménécée, Traduction par Jacques Georges Chauffepié (1840))
- Avez-vous parfois enduré cette trinité de supplices : la faim, la soif, la chaleur ?... Avez-vous eu en même temps l’estomac creux, le gosier sec, le crâne en feu ? — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Michelet, vieilli et revenu de tous les songes qu’il avait faits à propos de l’humanité, pensa, pour son dernier ouvrage, écrire un livre qu’il eût intitulé : Histoire de la faim. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 224)
- Le besoin de manger, lui-même.
- L’accablement particulier qui l’oppressait ne provenait pas tant d’une anxiété patriotique que de la faim ; évidemment, il se sentait très affamé. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 326 de l’édition de 1921)
- On le trouva mort de faim. La faim a contraint les assiégés de se rendre.
- (Sens figuré) Envie intense.
- Le démon, au contraire, a envoyé dans les cloîtres des monastères la faim et la soif d'entendre les paroles des hommes et les bruits du monde, en sorte qu'occupés d'un vain parlage, nous repoussions d'autant plus la parole divine, […]. — (Lettres complètes d'Abélard et d'Héloïse, Lettre VIII, traduction de Octave Gréard, Garnier, 1875, page 274)
-
cytogénéticien
- Spécialiste de la cytogénétique.
- Le cytogénéticien compte le nombre de chromosomes, identifie chacun d’eux et vérifie leur structure. — (Andrew Read, Dian Donnai, Génétique médicale: De la biologie à la pratique clinique, 2007)
- Cependant, des publications faites à cette époque par des cytogénéticien·nes sont souvent purement descriptives, ou alors leurs commentaires sont prudents et relativement « neutres » du point de vue idéologique. — (Joëlle Wiels dans La différence des sexes sous la direction de Nicolas Mathevon et Éliane Viennot, Belin, 2017, page 143.)
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muretin
- Relatif à La Murette, commune de l’Isère.
-
alexandrin
- (Versification) Qui a douze syllabes et se compose de deux hémistiches. Note : L’utilisation du nom alexandrin est beaucoup plus fréquente que celle de la locution vers alexandrin.
- Les tragédies, les poèmes épiques sont ordinairement écrits en vers alexandrins.
- La césure, le repos du vers alexandrin est le plus souvent après la sixième syllabe.
- Qui vit à Alexandrie ou est relatif à cette ville d’Égypte.
- Les Juifs alexandrins bénéficient donc d'une relative autonomie dans leur ville et jouissent incontestablement d'une total liberté religieuse. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, p. 88.)
- Le musée a été récemment restauré et agrandi pour conserver le produit des fouilles alexandrines qui ne cesse de s’élargir.
- Qui vit à Alexandrie ou est relatif à cette ville d’Italie.
- (Histoire littéraire) Qui a rapport à l’école d’Alexandrie.
- Un poète, un philosophe alexandrin.
- La période alexandrine de la littérature grecque.
- Je pense aussi au mot « albâtre » – dont Cléopâtre a la pureté – puis j’évoque des images de portiques, de colonnes devant lesquelles se promènent les philosophes alexandrins – vieux pouilleux en guenilles – qui interfèrent dans ma mémoire avec ce que je connais de la moderne Alexandrie. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 138.)
- (Théologie) Relatif à l'école de théologie d'Alexandrie, et aux rites religieux spécifiques à cette église.
- Le rite chaldéen ou syrien oriental, fait partie des six familles de rites qui subsistent aujourd'hui avec le rite antiochien (syrien occidental), alexandrin, byzantin, arménien et latin. Ces rites sont communs à la fois aux Églises orientales séparées de Rome et à celles qui lui sont unies. (Irak, le monde redoute une purification religieuse- Journal La Croix 23 juillet 2014)
- Relatif à Saint-Alexandre, municipalité québécoise de la région de la Montérégie [2].
- Relatif à Saint-Alexandre, ancienne municipalité de village québécoise de la région de la Montérégie [2].
- Relatif à Saint-Alexandre, ancienne municipalité de paroisse québécoise de la région de la Montérégie [2].
- Relatif à Saint-Alexandre, ancienne municipalité de paroisse québécoise de la région du Bas-Saint-Laurent [2].
- Relatif à Saint-Alexandre-de-Kamouraska, municipalité québécoise [2].
-
aquilin
- Qualifie un nez fin et courbé en bec d’aigle.
- Un nez légèrement aquilin complétait le charme de cette tête noble à la fois et cependant variant à chaque instant, comme les nuances de passion qui agitaient madame d’Hocquincourt. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Ce commandant, un homme fort, haut, […], le nez aquilin, les yeux immobiles et rapaces, et le crâne tout petit, nous reçut avec bonhomie et amabilité. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Bien sûr, Barbara, c’est une voix, de plus en plus grave. Mais aussi un nez aquilin, un regard noir, concentré et toujours ailleurs, une main aux mille envolées. — (Robert Olivier, « Envoûtante Barbara », dans La Vie, no 2 762, 6 août 1998)
- (Par extension) Qualifie les traits du visage, d’un profil ou le visage lui-même.
- Sur les quatre heures, un tout jeune homme, de taille petite, mais élégante et svelte, aux cheveux soyeux divisés en huit nattes qui tombent de chaque côté de la tête, au trait aquilin, à peau d’un rouge brun […] — (Paul Soleillet, Gabriel Gravier, Voyage à Ségou, 1878-1879, Challamel aîné, 1887, page 51)
- Quand elles étaient jeunes, Saâdia, à la fine figure aquiline et bronzée, et Habiba, blanche et frêle, charmaient les loisirs des Bou-Saadi et des nomades. — (Isabelle Eberhardt, Pleurs d’amandiers, 1903)
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burin
- (Art) Outil en forme de ciseau d’acier que l’on pousse à la main et qui sert à graver, à couper les métaux.
- L'ancienne taille en fil, qui champlevait péniblement ses blancs dans le poirier, a cédé la place au travail plus net qui creuse dans le bout de buis des lignes où le burin n'a plus à craindre les éclats des fibres lamelleuses. — (Eugène M. O. Dognée, Les arts industriels à l'Exposition universelle de 1867, Paris : chez la Veuve Jules Renouard, 1869, page 442)
- Ce n’est pas sans mélancolie que j’ai revu récemment les outils d’un de mes grands-pères : des burins par dizaines, des perloirs, des traçoirs, des grattoirs, des rifloirs, des outils à « chairrer », c’est-à-dire à donner le grain de la chair et toutes sortes de marteaux à tête ronde, finement emmanchés. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 141.)
- Il y a bien longtemps que les petits marteaux ne sonnent plus clair sur les burins des orfèvres et des ciseleurs dans le Marais et le Faubourg. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 100.)
- Ce gisement de plein air avait été initialement considéré comme aurignacien (Bodechon, 1982 ; Bel, 1991) sur la base d’une industrie lithique associant burins carénés et produits lamellaires, en particulier des lamelles torses à retouche abrupte directe fortement latéralisée (Le Brun-Ricalens et Brou, 2003). — (Pierre Bodu, François Bon, Nicolas Teyssandier & Clément Paris, L’Aurignacien et les faciès à pièces carénées entre Yonne et Yvelines, dans Le Paléolithique supérieur ancien de l'Europe du Nord-Ouest, actes du colloque de Sens (15-18 avril 2009), Paris : Société Préhistorique française, 2013, page 52)
- Outil de maçon ou de mécanicien, à lame plate, que l'on frappe avec un maillet ou un marteau.
- On attaquerait la roche à la masse afin d'épargner les burins, car il n'y avait pas de forge pour les recharger. Cette façon de procéder ménagerait également la dynamite, car il fallait aussi craindre le pouillant qui asphyxie. — (Michel Michellod, « La promesse de Dago conte de Noël) », dans les Échos de Saint-Maurice, 1958, tome 56, page 310)
- Un burin, c’est un ciseau grossier. — (Iouri Olécha, Pas de jour sans une ligne, 1995)
- L’outillage du mineur (burin, coin, pointerolle, pic, masse) devait être entretenu quotidiennement pour conserver son efficacité. — (Marie-Christine Bailly-Maître, Extraction et traitement d’un minerai d’argent au Moyen Âge (XIIe-XIVe siècle), Archéosciences n°34, 2010.)
- (Par extension) Gravure effectuée en utilisant la technique du burin.
- Livre du XIXe siècle illustré de burins.
- (Chirurgie) Instrument à extrémité biseautée tranchante, pour entailler l’os.
- (Héraldique) Meuble représentant l’outil de sculpteur du même nom dans les armoiries. À rapprocher de ciseau à bois et ciseau de sculpteur.
- D’argent à la fasce ondée d’azur accompagnée en chef d’un R de gueules à la jambe barrée d’un S et en pointe d’un maillet et d’un burin du même passés en sautoir, qui est de la commune de Riviera du Tessin en Suisse → voir illustration « armoiries avec un burin »
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nietzschéen
- (Philosophie) Qui découle ou s’apparente à la pensée de Friedrich Nietzsche.
- Décrétant réactivement leur absoluité comme l'esclave nietzschéen décrète réactivement sa bonté, elles cherchent frénétiquement à discréditer toutes les autres idées comme « méchantes », parce que susceptibles d'être l'index de leur propre accidentalité. — (Richard Sinding, Qu'est-ce qu'une crise ?, Presses universitaires de France, 1981, page 97)
- Il riait comme un cheval, il nous traitait en hommes faits, il disait « soyons nietzschéens ». Son enseignement se voulait un cours d'aération intellectuelle. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 121)
- Surtout aucun contact avec l’autre, surtout pas. Des millions d’amis mais surtout pas la disponibilité au sourire de l’autre. Ceci étant dit, cela facilite la pensée nietzschéenne : « Que le prochain, hélas, est dur à digérer ! » — (Fabrice Luchini, Comédie française, Flammarion, J’ai lu, 2016, page 68)
- Il me semble que ce que dit l'adjectif nietzschéen, c'est la volonté de reprendre sur soi et de poursuivre à sa manière, avec ses forces, un type de questionnement, et généralement des questions de méthode. Il me semble que être nietzschéen, c'est d'abord une certaine manière de poser les questions de type philosophique. — (Dorian Astor, interviewé par Alain Finkielkraut à l'émission Répliques, France Inter, 4 mars 2017)
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alvin
- (Médecine) Qui a rapport au bas-ventre.
- C’est ce que j'ai fait en y associant des quarts de lavement composés avec l’amidon, le camphre, le laudanum et le sulfate de quinine, afin de modérer les déjections alvines qui épuisent les malades et défluidifient. — (Revue médicale française et étrangère, 1849, page 629)
- Flux alvin.
- Évacuation alvine, excréments.
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plein
- Qui contient tout ce qu’il est capable de contenir ; il est opposé à vide.
- La machine à écrire sur la consolette Louis XV, la ronéotype sur le bureau Napoléon III, des paquets de papier partout sur un vestige de tapis de la Savonnerie, et des cendriers pleins de clopes dans tous les coins. — (Alain Demouzon, Section rouge de l’espoir, 1979, chapitre 9)
- (Par hyperbole) Qui contient une grande quantité.
- Il a ses greniers pleins de blé, et ses caves pleines de vin.
- La salle est pleine de monde. Parler la bouche pleine.
- (Élevage) (Au féminin) Qualifie un animal en gestation.
- Une chatte pleine. Une chienne pleine. Une jument pleine.
- Qui abonde en quelque chose que ce soit.
- La population de Saint-David […] parlait un curieux patois anglais plein d’expressions maritimes. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sens figuré) — Jusqu’ici, il s’était promené avec son fusil sous le bras, plein d’un sentiment d’altière sécurité, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 356 de l’édition de 1921)
- C’est un pays plein de tout ce qui est nécessaire à la vie.
- Un jardin plein de fruits. Une rivière pleine de poissons.
- Un habit plein de taches, plein de boue. Un champ plein de chardons.
- Qui est gras, replet, rebondi.
- Cet homme a le visage plein. Cette femme a la gorge pleine. Des joues bien pleines.
- Qui est entier, complet.
- Une semaine pleine. Une pleine semaine. Un plein mois. Un mois plein.
- (Sens figuré) Qui est entier, complet, absolu.
- Un plein succès. Il parla avec une pleine franchise. Il a une pleine connaissance de l’affaire.
- Il a pleine autorité. Il a pleine puissance d’en disposer comme il jugera à propos. Il a pleine liberté d’aller où il voudra.
- Se construit souvent avec la préposition en et sert à former différentes locutions adverbiales de lieu et de temps, qui signifient « au milieu de », mais qui ne servent véritablement qu’à donner plus de force et d’expression à ce qu’on dit.
- […]; Azemmour, la ville maure remontant à l’antiquité, en plein déclin aujourd'hui par suite de l’ensablement de son port et l’indolence de sa population; […]. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 148)
- Après avoir laissé derrière nous les Orcades, nous entrâmes en plein Atlantique, et la mer s'enfla prodigieusement. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 29)
- L’apologue du lampadaire est paraît-il bien connu des chercheurs : un type qui a perdu ses clés explore en vain les dessous d’un lampadaire en pleine nuit. Pourquoi chercher seulement là ? Parce que c’est le seul endroit éclairé. — (Frédérique Roussel, Trouvaille dans les archives de l’Académie française, dans Libération n° 11471, du 14 avril 2018, page 45)
- Il l’insulta en pleine rue, en plein marché.
- Ils ont été volés en plein jour, en plein midi.
- Il a passé la nuit en plein air.
- Avec les prépositions à et de, il sert à former plusieurs locutions adverbiales qui marquent l’intensité, l’abondance, le haut degré de la chose dont il s’agit.
- Crier à pleine tête, à pleine gorge. Voguer à pleines voiles. Boire à plein verre.
- De l’eau qui vient à plein tuyau. Une femme grosse à pleine ceinture. Des chevaux qui tirent à plein collier.
- J’allais devant la maison, sur le gravier où le soleil donnait encore à plein. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 16)
- Du vin qui sent la framboise à pleine bouche.
- Il a fait cela de plein gré, de son plein gré.
- (Sens figuré) (Familier) Ivre.
- La Biscotte, d’une voix empêtrée de colle de pâte.– Oui, c’est moi… Mon pau’ ieux… s’ suis saoul comme eun’ vache.Lidoire.– Viens te coucher, si c’est qu’ t’ es plein. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
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cipolin
- Aux veines épaisses et ondulées rappelant les feuilles concentriques d’un oignon, pour qualifier du marbre.
- Le reste de l’île est constitué de granité, parsemé et injecté d’amas lenticulaires ou filonniens, de gneiss, d’amphibolites et de marbres cipolins. — (Études rurales, Mouton, 2001, page 97)
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détins
- Première personne du singulier du passé simple du verbe détenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple du verbe détenir.
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disjoins
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe disjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe disjoindre.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe disjoindre.
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coccygien
- (Anatomie) Relatif au coccyx.
- Les nerfs coccygiens.
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florin
- Pièce de monnaie étrangère dont la valeur varie suivant l’époque et les pays où elle a cours.
- — J’ai rencontré dernièrement à Bade, dit Mattia, dans les salles de jeu, un gentleman aux dents blanches et pointues qui souriait toujours malgré sa mauvaise fortune ; il ne m’a pas reconnu, et il m’a fait l’honneur de me demander un florin pour le jouer sur une combinaison sûre ; c’était une association ; elle n’a pas été heureuse : M. James Milligan a perdu. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Elle compta ce qu’elle avait dans la main et trouva six francs quatre-vingt-cinq centimes en estimant le florin d’Autriche à deux francs. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Par le baron Zorn de Bulach, nous savons qu'on jouait gros jeu à Schœnbrun. Il cite le cas d'une femme qui avait perdu près de 30 000 florins, et du mariage d'un haut personnage, où il y avait environ cinquante tables de jeu. — (Louis Hastier, La vérité sur l'affaire du collier, Librairie Athème Fayard, 1955, chapitre 2)
- (Spécialement) (Histoire) Ancienne pièce (initialement d’argent) britannique, valant deux shillings (2 s) soit un dixième de livre sterling ; frappée à partir de 1849, elle disparut en 1971 avec la décimalisation de la livre sterling, et est alors remplacée par la pièce de 10 (nouveaux) pence (10 p) de même valeur.
- — Combien d’argent y a-t-il sur la coiffeuse ? — Outre le billet de dix livres que vous m’avez dit de prendre, Monsieur, il y a deux billets de cinq livres, trois d’une livre, une pièce de dix shillings, deux demi-couronnes, un florin, quatre shillings, six pence et un demi-penny, Monsieur. — Prenez tout, dis-je. Vous l’avez bien gagné. — (P. G. Wodehouse (Pelham Grenville Wodehouse), L’inimitable Jeeves, chapitre 12 (« Bingo n’a pas de chance »), titre original : The Inimitable Jeeves, 1923, traduit de l’anglais par Jean-Pierre Aoustin, édition de poche 10-18 consultée, page 152, ISBN 2-264-01674-4, 284 pages, 1992)
- (Spécialement) Le florin néerlandais, qui eut cours de 1279 jusqu’au 28 janvier 2002, où il fut remplacé par l’euro.
- A cela s'ajoute la parité du florin des Antilles néerlandaises qui, étant au double du florin néerlandais, semble exercer un effet de renchérissement sur les prix, encore qu’ils aient été relativement stables ces dernières années. — (European Parliament, Documents de séance: Numéros 56 à 135, 1963)
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aiglefin
- (Zoologie) Poisson proche de la morue, de nom scientifique Melanogrammus aeglefinus.
- L'aiglefin a fait l'objet d'une exploitation intensive dans les pêcheries démarsales de l'Atlantique Nord-Ouest. — (Smith, P.J., Diversité génétique des ressources halieutiques marines, 1995)
- Peut-il, le goupillon sacré,Répandre ses grâces congruesSur l’aiglefin, ventre nacré,Et sur les maussades morues ? — (Théo Hannon, Eau bénite, « Au clair de la dune », 1909 → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.