Dictionnaire des rimes
Les rimes en : file
Que signifie "file" ?
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- (Nom collectif) Suite ou rangée de choses ou de personnes disposées en long et l’une derrière l’autre.
- Sous une voûte de grands chênes, sous une feuillée touffue, on montait, on montait, par des chemins en zigzags, toute la famille à la file et à pied, formant serpent, comme ces pèlerins qui se rendent à des abbayes solitaires sur des cimes, dans les dessins moyen âge de Gustave Doré. — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- J'ai donc repris la file des passants qui s'engageaient dans une des rues aboutissantes et nous avançâmes par saccades […] — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932, édition 1942, page 155)
- Prenez garde de ne pas perdre la file.
- Rompre, couper la file.
- Marcher en file indienne, Emboîter le pas de celui ou de celle qui précède.
- En particulier (Automobile) File de véhicules routiers.
- Selon les constatations de la gendarmerie, le motocycliste doublait une file de véhicules quand il a percuté de plein fouet une voiture qui traversait la route. — (Emmanuel P. , Un motard perd la vie dans un accident, Champagne FM, 25 septembre 2024)
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "file".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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coquille
- Enveloppe protectrice, dure et calcaire des œufs et de la plupart des mollusques.
- Coquille d’œuf.
- Enveloppe protectrice de l’homme, protégeant la personnalité.
- Ah! pourquoi ne peut-on pas briser cette transparente et dure coquille qui nous enferme chacun seul avec soi? — (Beauvoir, Tous hommes, 1946, page 57)
- Se renfermer, se retirer dans sa coquille.
- On sent, lorsqu’il en laisse échapper quelque chose, avec quelle joie il se renfermait dans sa coquille, comme ces insectes qui se cachent à l’approche de l’homme. — (Musset, Le Temps, 1831, page 143)
- Fossile d’une coquille de mollusque.
- Les fossiles mêmes […] que l’on trouve par couches au dessous de la terre végétale, tels que […] les bancs de coquilles. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814)
- On voit dès lors qu'il n'est point indifférent de représenter une coquille d'une manière ou d'une autre, et qu'il importe au zoologiste ou au paléontologue de donner aux géologues des points de comparaison sur lesquels ceux-ci puissent s'appuyer pour reconnaître l'état des couches à l'instant où les êtres qui y sont enfermés ont été recouvert de nouveaux dépôts. — (« Quelques considérations sur la station normale comparative des coquilles bivalves », par Alcide d’Orbigny, séance du 6 mars 1843 de la Société géologique de France, dans le Bulletin de la Société Géologique de France, Paris, 1843, page 296)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, page 390)
- Coque de noix, d’amandes, etc.
- Quant aux fruits qui viennent au sommet des grands arbres, ils sont, pour l’ordinaire, revêtus de coques dures et d’enveloppes molles ou élastiques, dont l’épaisseur est proportionnée à leur volume. Ainsi, la noix est revêtue de ses coquilles et de son brou. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814, page 95)
- (En référence au poussin sortant de l’œuf) Enfance.
- Un lycéen, qui sort de sa coquille,Tout triomphant,Dans ses bras m’étouffant,De me faire un enfantMe proteste qu’il grille. — (Béranger, Chans., t. 1, Bonne fille ou Mœurs du temps, 1829, page 41)
- Oh ! ce sera une excellente élève, maintenant qu’elle est sortie de sa coquille ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 267)
- (Ornithologie) Ensemble de plumes dressées en forme de coquille chez des pigeons.
- (Par extension) (Art) Objet en forme de coquille ou de conque marine.
- Paire de flambeaux portant une coquille sur le binet, un ornement rocaille sur le fût, et des canaux tournants sur la cloche. — (Exposition rétrospective de l'art français au Trocadéro (catalogue), Paris : Impr. L. Danel, 1889, page 217)
- (Papeterie) Sorte de papier collé, dont la marque est une coquille.
- David essaya de fabriquer une cuvée de pâte collée pour coquille, et il obtint un papier rêche comme une brosse, et où la colle se mit en grumeleaux. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
- (Typographie) Erreur de typographie ; bourdon ; mastic.
- […] ; partant, un bon compositeur fait rarement des bourdons, et le meilleur est sans contredit celui qui, outre qu’il ne laisse que peu de coquilles ou de fautes légères à corriger, n’est pas du tout bourdonniste. — (A. Frey, Nouveau manuel complet de Typographie, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par M. E. Bouchez, Manuels-Roret, 1857, part. 1, page 108)
- Une revue parisienne venait de publier un de ses poèmes avec des fautes d’impression, coquilles aussi larges que des bénitiers, vastes comme la conque d’Aphrodite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Un jour il y eut un affreux scandale. Un typographe facétieux et spirituel — comme il n’en manque pas chez les Parigots — remplaça ce cadeau, un serpent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent, par cet autre : un sergent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent. Le numéro du Gaulois fit prime, à cause de cette incomparable coquille. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 287)
- (Escrime) Élément concave d'une épée séparant la lame du manche.
- C’est toujours au nom de la loyauté, de la foi conjugale, du respect des aïeux, de l’intégrité du blason, qu’il tire du fourreau sa grande épée à coquille de fer, souvent contre ceux qu’il aime de toute son âme, et qu’une nécessité impérieuse l’oblige d’immoler. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- —Les coquilles tintent, ding-don ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, acte 1, scène IVTexte sur Wikisource)
- (Sport) Accessoire servant à protéger des coups l’organe génital masculin.
- (Technique) Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres-poste par rotative.
- En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce. — (Glossaire sur Leportaildutimbre.fr)
- (Cuisine) (Vieilli) Fourneau vertical qui sert à rôtir la viande.
- (Cuisine) (Bourgogne) Marmite en fonte.
- (Cuisine) (Nord de la France) Nom donné, par analogie de forme, à une brioche recouverte de grains de sucre, censée représenté l'enfant Jésus emmailloté et que l'on mange à Noël.
- (Métallurgie) Moule autour duquel passe de l’eau pour refroidir le métal en fusion après une coulée.
- (Bijouterie) Outil qu’utilisent les lapidaires pour maintenir les pierres pendant la taille.
- (Héraldique) Meuble représentant une coquille Saint-Jacques dans les armoiries. Elle est généralement vue de dessus et le pied tourné vers le chef. À rapprocher de conque, coquille Saint-Jacques, huître et vannet.
- De gueules à une coquille d’argent, qui est d’Artzenheim → voir illustration « armoiries avec une coquille »
- (Christianisme) Ornement en forme de coquillage sur une tombe destiné à recevoir de l’eau bénite ou du lait.
- La coquille creusée parfois dans la pierre tombale sert à recevoir de l’eau bénite le jour des Trépassés, ou du lait qui, mieux l’eau, doit blanchir le défunt. — (Michel de Mauny, Le Pays de Léon : Son histoire, ses monuments, Éditions Régionales de l’Ouest, Mayenne, 1993, 2e édition, page 362)
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gribouille
- Niais qui, par crainte d’un mal, se jette dans un pire.
- (Par antiphrase) Fin comme Gribouille.
- Quiconque défend la République au nom de l’autorité est un Gribouille de l’Empire. — (Jules Vallès, L’Insurgé, Paris, Éditions Garnier-Flammarion, 1970, chapitre X, page 118)
- Il y a des malades qui se grattent et se donnent ainsi une espèce de plaisir trouble, mêlé de douleur, qu’ils payent ensuite par des douleurs plus cuisantes. De même que ceux qui toussent de tout leur cœur, ils arrivent à une espèce de fureur contre eux-même. C’est une méthode de Gribouille. — (Alain (philosophe), Propos sur le bonheur, Paris, 1928, Gallimard (Folio), page 144)
- Ce même comportement magique consistant à réaliser exprès ce dont nous avons peur pour nous en délivrer – cette politique de Gribouille – peut se retrouver dans le suicide qui, à bien des égards, tire son prestige du fait qu’il nous apparaît, paradoxalement, comme le seul moyen d’échapper à la mort, en disposant librement, en la réalisant nous-même ; mais, en nous suicidant, ce n’est pas une part du feu que nous faisons, c’est tout entier que nous nous y jetons – sans rémission. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 87)
- – Je n’aurai pas le courage.– Si c’est du courage, j’avoue que moi non plus, mais on peut toujours se réfugier quelque part au lieu de faire gribouille. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 387)
- En un mot la violence est choix de vivre à court terme... Et comme en fait l’acte est défendu, cette défense entraîne finalement la certitude qu’il n’y aura pas d’avenir. C’est pourquoi fréquemment le viol est suivi de meurtre. Bien sûr l’explication donnée : empêcher qu’elle parle. Mais c’est Gribouille. En fait il y a l’idée : empêcher qu’il y ait un après pour une conscience. — (Jean-Paul Sartre, Cahiers pour une morale, Paris, Gallimard, 1983, page 188)
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smille
- (Maçonnerie) Marteau à deux pointes avec lequel on pique la pierre. Le grès taillé à la smille s’appelle piqué.
- On essemillait autrefois le moëllon avec un marteau à deux pointes, tels qu'en ont encore les piqueurs de grès. On nommait cet outil une smille. — (Morel, Architecture de Bullet, Éds. Audin, Urbain Canel, 1825)
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pendouille
- Désigne toutes sortes de choses (selon le contexte) qui pendent (sein, pis, testicules, etc.).
- Si tu restes avec moi, tu devras te marier jeune, accoucher souvent, et allaiter des enfants jusqu’à ce que tu aies des pendouilles plates à la place des seins et que ton dos te fasse souffrir tout le temps ; […] — (Robin Hobb, Le prince bâtard, Éditions Pygmalion, 2013)
- Enfant, déjà, j’avais vu ma mère s’écraser devant mon père, parce qu’il croyait dur comme fer que le fait de naître avec des pendouilles, ça rend supérieur. — (Lyliane Lavilgrand, Le Village des vagins, autoédition, 2020)
- Marc fait rentrer la première chèvre, se cale le cul sur un parpaing et commence à lui tripatouiller les pendouilles.
- (Québec) Boucle d’oreille.
- C’est après lui qu’ils en ont, maintenant ; il paraît qu’il est habillé comme un gentilhomme, avec une bague, un collier et une pendouille en argent à l’oreille, […]. — (Robin Hobb, L’Assassin royal, Éditions Pygmalion, 2011)
- (Québec) Décors de Noël qui s’accrochent comme par exemple les boules de sapin.
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portefeuille
- Enveloppe, étui de carton, d’étoffe, de cuir, servant à renfermer des papiers, des dessins, etc.
- En parlant, il poussa avec colère la vaste table qui remplissait presque la chambre, et que surchargeaient des papiers et des portefeuilles sans nombre. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXIV, 1826)
- Il plaça dans un portefeuille les parchemins qu'il avait mis de côté et le glissa sous son pourpoint. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Puis, avec un gros soupir, il replia les originaux, les serra dans la poche de côté de son veston et, très soigneusement, les remplaça dans le portefeuille par les copies qu’il avait faites. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 152 de l’édition de 1921)
- Il prit le portefeuille à serrure et l’ouvrit avec une petite clef qu’il gardait toujours sur lui. Là dormaient quelques feuilles noircies. — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- Je me baissai pour ramasser le portefeuille et les cartes de visite qui s’étaient envolées dans le ruisseau. — (Henry Miller, L’ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- (Par métonymie) Collection de dessins ou d’estampes.
- Le portefeuille d’un peintre.
- Le portefeuille d’un amateur.
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goupille
- (Art, Mécanique) Petit cylindre, petite cheville métallique, dont on se sert dans l’horlogerie, dans l’armurerie, dans les constructions mécaniques ou métalliques, pour arrêter quelques parties d’un assemblage mécanique.
- Ce dispositif consiste essentiellement en une goupille animée d’un mouvement périodique qui, pressant périodiquement sur le spiral, impose au balancier sa cadence. — (Raymond Chaléat, Recherches sur la synchronisation, 1954)
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cochenille
- Insecte homoptère caractérisé par un très fort dimorphisme sexuel, formant une super-famille des Sternorhynches, les Coccoidea, dans la classification classique.
- La cochenille est une espèce de punaise qui a six pattes, & deux ailes d'une délicatesse si grande, qu'elles ne lui servent point à voler. On trouve quelquefois en France de ces insectes précieux sur les plantes d’artichaux [sic]; mais c'est au Mexique qu'ils abondent sur une sorte de figuier, connu en Europe sous le nom de figuier des Indes ou de cocheniller : […]. — (« Productions & Profits champêtre non ordinaires », part. 2, livre 5, chap. 5 de La nouvelle maison rustique, ou Économie générale de tous les biens de campagne, par Louis Liger, 10e édition augmentée, tome 1, Paris : chez Samson, 1775, p. 865)
- D’après MM. Pelletier et Caventou, le carmin est un composé de la matière colorante de la cochenille, d’une matière animale qui y est également renfermée, […]. — (Dictionnaire des arts et manufactures, tome A-F, Paris, L. Mathias, 1845, page 617)
- En Afrique et dans le Pacifique du Sud, la cochenille Aspidiella hardii est un insecte suceur qui infeste les rhizomes encore au champ. — (Dominique Cardon, Ressources végétales de l'Afrique tropicale : colorants et tanins, page 81, PROTA, 2005)
- Et sur le dossier très spécifique d'une attaque, par des cochenilles, des tilleuls situés autour de la superbe place de Céroux, menaçant gravement ces arbres séculaires, nous choisirons de recourir à un lâcher de coccinelles, plutôt que de pulvériser des pesticides, comme cela se pratique classiquement. — (Jean-Luc Roland , Un bourgmestre vert à Ottignies-Louvain-la-Neuve, Luc Pire Editions, 2006, page 52)
- Principe colorant rouge qui est tiré de certains de ces insectes.
- Pour la teindre, on prépare un bain frais, dans lequel on met une once de cochenille pour chaque livre de laine : lorsque le bain est un peu plus que tiède, & lorsqu'il commence à bouillir, on y met la laine qu'on remue bien sur ses lissoirs ou bâtons, comme on a dû faire pour le bouillon, & on l'y laisse de la sorte pendant une heure; après quoi on la lève , on l'exprime, & on la porte laver à la rivière. — (« Teinture », dans l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, sous la direction de Denis Diderot & Jean Le Rond d'Alembert, tome 16 (Te-Venerie), Neufchastel : chez Samuel Faulche & Cie, 1765, p. 20)
- La cochenille, le lake-lake et le kermès, sont trois matières tinctoriales provenant de trois insectes appartenant au même genre, quoique très différents par leurs habitudes et leur origine. Ils fournissent tous les trois des couleurs rouges solides; celle qui est produite par la cochenille est la plus belle, celle qui provient du lake-lake s'en rapproche; mais celle que donne le kermès laisse beaucoup à désirer pour l'éclat et la pureté. — (Jean-Baptiste Dumas, Précis de l'art de la teinture, Paris : chez Béchet jeune, 1846, p.63)
- En Languedoc aussi, on sait produire de belles couleurs de la sorte, mais les fabricants la réservent généralement pour les rouges sombres, préférant la cochenille pour leurs écarlates. — (Minovez, Jean-Michel. « Draps européens et Empire ottoman au XVIIIe siècle. Apports de l’histoire industrielle et des techniques à l’explication globale d’une mutation », Revue historique, vol. 699, no. 3, 2021, pp. 629-665.)
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remaquille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de remaquiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de remaquiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de remaquiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de remaquiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de remaquiller.
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tormentille
- (Botanique) Plante de la famille des rosacées, qui croît dans les bois et dans les lieux ombragés, et dont la racine est astringente.
- La Tormentille est commune dans toute la France, jusqu’au sommet des Alpes. — (Albert Goris, J. Demilly, La culture des plantes médicinales, 1919)
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style
- (Botanique) Filament reliant l’ovaire au stigmate, au centre de la fleur.
- Le Limettier acide (C. Aurantium, sous-espèce aurantifolia, var. proper), a le fruit limoniforme, terminé par un mamelon quelquefois surmonté par un style persistant. — (Encyclopédie biologique, vol.2 à 3, 1928, page 86)
- Le style est long car il est nécessaire de tenir haut le stigmate de façon à ce que les abeilles puissent s'y cogner. Cela oblige le tube pollinique à se lancer dans une odyssée difficile et cette épreuve permet à la plante de jauger ses prétendants. — (David George Haskell, 2 avril : L'empire des fleurs, dans Un an dans la vie d'une forêt, traduit de l'anglais (États-Unis) par Thierry Piélat, éd. Flammarion, 2018)
- (Vieilli) Sorte de poinçon ou de grosse aiguille, avec la pointe de laquelle les anciens écrivaient sur des tablettes enduites de cire.
- A ses pieds luisait un objet d’ivoire. Il le ramassa : c’était une tablette à écrire, d’où, pendait un style d’argent. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Aiguille d’un cadran solaire.
- Poser un style.
- Ce style est mal posé.
- Manière d'exprimer par écrit les pensées.
- En bon Champenois, il célébra le vin de Champagne dans une ode en vers iambiques, dont le style vif et pétillant, présente la belle image de cette charmante liqueur. — (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des ardennais, Paris : Ledoyen, 1830, page 259)
- Plus tard, lorsqu'il m'arriva d’être reporter dans un journal, on m'envoya visiter à la Toussaint les cimetières de Paris afin d'évoquer dans un style décent la douleur des familles […]. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Le style ne doit faire qu’un avec l’idée, comme le sabre avec la main. — (Maurice G. Dantec, Le théâtre des opérations : Journal métaphysique et polémique 1999, Paris, Éditions Gallimard, 2000)
- Cependant l'un n'implique pas forcément l'autre, et dieu sait que même aujourd’hui il ne suffit pas de tenir un stylo pour avoir une plume. Le style en effet ne se confond pas avec l'écriture, et bien des gens écrivent qui n'ont pourtant aucun style, sauf à l'entendre au sens large : il y a certes un style administratif, très reconnaissable, un style publicitaire... À l'inverse, parfois, quelques mots suffisent : "Impossible rentrer ce soir stop Mensonge suit", ça a du style, avouez du style télégraphique. — (Camille Laurens (écrivain), Tissé par mille, éditions P.O.L., 2005)
- Manière d’agir ou de parler.
- Elle fréquentait les cocktails, skiait et s'adonnait au shopping de luxe, et elle n'était pas du style à traverser le pays pour venir au chevet d'une sœur aînée atteinte du sida. — (Marcia Rose, Service des urgences, traduit de l'américain par Thierry Arson, Éditions Archipoche (L'Archipel), 2017, chap. 32)
- (Art) Manière d'exécuter particulière à un artiste, à une époque, à un pays.
- […]; flétrissez aussi le charlatanisme de ces pseudo-virtuoses qui ont obtenu des succès apocryphes à New-York ou en Californie, et qui, […], viennent défigurer sur nos grandes scènes lyriques des partitions dont elles ridiculisent la majesté par les exagérations de leur style exotique. — (Stéphen de La Madelaine, Études pratiques de style vocal, T.1, 1868, page 18)
- Ces bois, étendus sur une centaine d’hectares, rejoignaient les deux ailes du château, une ancienne demeure, de style Louis XIII, à l’allure de ce qu’on appelle encore dans certaines campagnes une « maison de noblesse ». — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.1, 1910)
- (Par extension) Caractère de la composition.
- Le vénérable pont sur le Tarn a non seulement de hautes arches en ogive, mais ses piles de briques, entre les les voûtes et au-dessus des avant-becs, sont percées de baies du même style. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Vocabulaire, tournure, jargon caractéristique d’un langage administratif ou technique.
- On peut utiliser le style publicitaire sans faire de la publicité pour autant.
- Le style administratif est, pour une bonne part, responsable de la mauvaise image de l’administration.
- Apparence d’un objet ou d’une personne. Ensemble de caractéristiques définissant son identité.
- Partez à la découverte de votre style vestimentaire !
- Inutile de débattre sur le style de cette voiture, ce n’est qu’une affaire de goût.
- (Familier) Comportement habituel d’un individu.
- Ce n’est pas son style de partir comme ça, sans crier gare.
- Attachez vous de l’importance au style de conduite des autres conducteurs ?
- (Familier) Type, genre affectionné ou recherché.
- Ce mec là, ce n’est vraiment pas mon style.
- Cette radio diffuse mon style de musique.
- Genre, utilisé pour cataloguer quelqu’un ou quelque chose, souligner son appartenance à une catégorie.
- Un incident de ce style s’était déjà produit dans l’usine.
- Un diplôme de ce style serait sans doute la clef de la réussite.
- (Chronologie) Désigne le mode de datation du calendrier (grégorien ou républicain).
- — Vers la fin de vendémiaire, an VII, époque républicaine qui, dans le style actuel, correspond au 20 octobre 1799, deux jeunes gens, partis de Bonn dès le matin, étaient arrivés à la chute du jour aux environs d’Andernach, petite ville située sur la rive gauche du Rhin, à quelques lieues de Coblentz. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
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antiamarile
- Féminin singulier de antiamaril.
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grenadille
- (Botanique) Plante d’Amérique de la famille des passiflores (Passiflora edulis).
- Les fruits de la grenadille ne mûrissent que dans les pays chauds.
- Les grenadilles ailées, les passiflores aux larges fleurs de pourpre striées d’azur et couronnées d’une aigrette d’un violet noir, retombent du faîte de la voûte comme de colossales guirlandes. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- (Botanique) Fruit de cette plante, comestible : le fruit de la passion
- (Botanique) Un des noms vernaculaires du Dalbergia melanoxylon, l’ébène rouge.
- Le bois de l’ébène rouge, d'une dureté comparable à l’ébène, souvent utilisé pour la fabrication des instruments de musique de la famille des bois.
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houspille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de houspiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de houspiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de houspiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de houspiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de houspiller.
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pédophile
- Attiré sexuellement par les enfants impubères.
- Pourquoi les femmes ne sont-elles pas pédophiles ? — (Claude-Noële Pickman, Analyse freudienne presse, n°16-17, 1998)
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mancenille
- Fruit du mancenillier.
- Son fruit, la mancenille en français, ressemble à une petite pomme d’environ 3 cm de diamètre. — (Henriette Walter, Pierre Avenas, La Majestueuse Histoire du nom des arbres, 2017)
- Paris s'y trouve comparé à un mancenillier, arbre mortel pour qui s'endort à son ombre, et les femmes de la capitale sont du même coup considérées comme des mancenilles responsables de la désagrégation morale et physique des hommes qui les fréquentent. — (Alain Corbin, Les filles de noce, 1978)
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atrabile
- (Histoire de la médecine) Bile noire et aduste, humeur âcre que l’on supposait secrétée par la rate et à laquelle on attribuait la cause de la mélancolie.
- Ces cellules, le Roi semble les avoir accrues, compliquées, entassées, comme des pièges à prendre l’ennui, des chausses-trappes où faire tomber le marasme, cette atrabile qui envahissait le Prince et le figeait. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, Paris, 1959, pages 243-244)
- L’atrabile. Quand elle coule de votre cœur, on dirait qu’elle attire le malheur, lequel accourt des quatre horizons. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 149)
- (Par extension) Maladie hypocondriaque.
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ensile
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe ensiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe ensiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe ensiler.
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ptérodactyle
- (Zoologie) Genre de reptiles sauriens, qu’on a rangés tantôt parmi les oiseaux, tantôt parmi les poissons et dont on ne connaît que des débris fossiles.
- Cuvier, Oken, faisaient du ptérodactyle un reptile ; Sœmering voyait dans cet animal un mammifère volant ; Hunter et Blumenbach le regardaient comme un oiseau ; pour Goldfuss et de Blainville, le ptérodactyle doit prendre place dans une classe intermédiaire entre celles des reptiles et des oiseaux. — (Henri Coupin, Les animaux excentriques, chapitre XXXVII, « Les monstres disparus ». Paris : Librairie Nony et Cie, 1903, page 408.)
- Elles ont le monde entre leurs mains& nous sommes des oiseaux perdusdes ptérodactyles en déclinavec des sentiments tordus.— (Hubert-Félix Thiéfaine, Gynécées, 2005)
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gille
- Ancien personnage de la comédie burlesque, représentant le type du niais.
- Les masques abondaient sur le boulevard. Il avait beau pleuvoir par intervalles, Paillasse, Pantalon et Gille s'obstinaient. — (Victor Hugo, Les Misérables, tome 2, 1862, page 630)
- (Par extension) Personne qui a l’air et le maintien d’un niais, d’un idiot.
- C’est un Gille, un vrai gille.
- Ne soit pas si gilles !
- Espèce de gilles !
- Même un gilles n’aurait pas été aussi gilles.
- Si un gilles peut le faire, alors toi aussi !
- (Par métonymie) Personne costumée en gille notamment à l'occasion d'un carnaval.
- Comme nous regardions le gille à veste blancheEt sa fraise plissée, et sa pendante manche. — (Pommier, Océanides, 1839, page 222)
- Personnage traditionnel des défilés de carnaval de Binche et de quelques autres localités de Belgique, affublé d'une bosse postiche et d’un costume avec une ceinture de grelots et un haut chapeau de plumes.
- Puis déferle la marée des plumes, les gilles, par centaines, aux chefs ornés des énormes panaches blancs ou teintés. — (S. Glotz, Le Carnaval de Binche, Bruxelles, éd. du Folklore brabançon, 1948, page 41)
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groisil
- (Verrerie) Débris de verre, issus des rebuts de fabrication ou du recyclage des déchets, qui sont introduits dans la composition du verre mis en fusion.
- Il faut, d’ailleurs, faire un aussi grand nombre d’enfournements avec du groisil qu’avec de la composition neuve, car un creuset rempli de groisil ne se trouve guère qu’à moitié, lorsque ce groisil est fondu. — (Georges Bontemps, Guide du verrier, 1868, p.108)
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brasille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brasiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brasiller.
- Mais c’est tout le corps qui est atteint, quasi obèse, maintenant adipeux, persillé de blanc et de rouge, alors que l’esprit brasille, foudroie, — la parole de M. de Sade est toujours aussi tranchante, — et que l’œil bleu exige. — (Jacques Chessex, Le Dernier Crâne de M. de Sade, Grasset, 2010)
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe brasiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe brasiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe brasiller.
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tamil
- Variante de tamoul.
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concile
- (Catholicisme) Assemblée légitimement convoquée de plusieurs évêques et docteurs de l’Église catholique romaine, pour délibérer et décider sur des questions de doctrine et de discipline.
- Elle fit valoir cette excuse devant un grand concile du clergé d’Angleterre, comme la seule raison qu’elle avait eue de prendre l’habit religieux. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- C'est ainsi qu'en 465 le concile de Vannes interdit aux clercs non seulement de prendre part aux repas de juifs, mais de les inviter à leur propre table. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- […], Abélard n'échappa au sort de Bérenger et de Roscelin. Saint Bernard, au concile de Sens, le fit condamner en affirmant qu'il comprenait la Trinité comme un arien, la grâce comme un pélagien et la Personne du Christ comme un nestorien. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Soit, d'abord, le niveau culturel. En 529 le concile de Vaison avait ordonné que les prêtres ruraux éduquassent les candidats à la cléricature. — (Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré: Essai d'histoire religieuse de la France (500-1500), Presses Universitaires du Septentrion, 2006, page 25)
- Les conciles généraux par contre, sont ceux auxquels est largement représenté l’épiscopat des diverses parties de la chrétienneté, mais auxquels n'a pas été reconnu le caractère de l’œcuménicité. — (Pamphile Akplogan, L'enseignement de l’Église catholique sur l'usure et le prêt à intérêt, L'Harmattan, 2010, page 117)
- (Par extension) Ensemble des décrets et des canons rédigés dans un concile.
- Le législateur canonique intervient aussi pour réprimer le rapt ; le Concile de Chalcédoine de 451 (canon 27) dépose les clercs coupables de complicité de rapt et excommunie les laïques dans ces cas. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.93)
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squille
- Genre de crustacés.
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immobile
- Qui ne se meut pas.
- On a cru longtemps que la terre était immobile.
- Demeurer immobile comme une statue.
- (Sens figuré) Inébranlable.
- à cette nouvelle, loin de s’affliger, il est resté calme et immobile.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.