Dictionnaire des rimes
Les rimes en : feindre
Que signifie "feindre" ?
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- Présenter une chose comme réelle en lui donnant une fausse apparence.
- En effet, Lequeu, bien qu’il feignît de s’isoler dans sa lecture, était secoué de sursauts violents. — (Émile Zola, La Terre, cinquième partie, chapitre IV)
- Les uns et les autres ne discernaient pas ou feignaient de ne pas discerner l'idée-maîtresse de Waldeck-Rousseau. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- L’injurieur peut pousser encore plus loin l’outrage en feignant de s'adresser uniquement à ce témoin pour injurier l'autre à la troisième personne, considérant l’injurié comme absent et cherchant à lui enlever ainsi toute possibilité de répliquer. — (Christine Sautermeister, Céline vociférant ou l’art de l’injure, Société d'études céliniennes, 2003, page 8)
- Les scandales se répètent, les politiques, chaque fois, feignent de tomber des nues, ingénus comme Adam. — (On ira tous au "Paradise", Le Canard enchaîné, 15 novembre 2017)
- On sait ce que signifie "je m'excuse". On sait que cela ne signifie pas "j'excuse moi". On sait que dans cette expression, le pronom "m'" n'est pas employé comme COD. Pourquoi feint-on de croire que c'est un COD ? C'est quoi cette histoire cousue de fil blanc? — (Commentaire Le Figaro la langue française → lire en ligne)
- Montrer à autrui ce qu’on ne pense ni ne ressent vraiment.
- Savoir feindre.
- Avoir l’art de feindre.
Mots qui riment avec "indre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "feindre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : indre .
-
joindre
- Approcher deux choses l’une contre l’autre, en sorte qu’elles se touchent ou qu’elles se tiennent.
- Joindre deux planches avec de la colle forte, avec des chevilles.
- Joindre deux morceaux d’étoffe en les cousant ensemble.
- L’endroit où une chose se joint à une autre, où deux choses se joignent.
- Sauter à pieds joints. Il est aussi intransitif dans cette acception :
- Ces planches, cette porte, ces fenêtres ne joignent pas bien.
- Faites que cela joigne mieux.
- Se joindre se dit des Personnes.
- Quand il a vu qu’il était égaré il est venu se joindre à nous.
- Il se joignit à l’équipe précédente.
- Nous n’avons pu nous joindre une seule fois.
- Joindre les mains, approcher les deux mains en sorte qu’elles se touchent en dedans.
- Joindre les mains pour prier Dieu, pour demander pardon.
- Faire de deux choses un tout, en sorte que l’une soit le complément de l’autre.
- Pour donner , en effet, un digne apanage à son frère, Louis XI joignit au pays de Guyenne les judicatures du pays toulousain qui se trouvaient sur la rive gauche de la Garonne. — (Abbé Henri-Dominique Larrondo, Monographie de la commune de Merville (Haute-Garonne), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, p.57)
- Joignez cette maison à la vôtre.
- Il a joint ces deux jardins.
- Joindre les intérêts au capital.
- On a joint à l’ouvrage une table analytique des matières.
- On est tenu de joindre à sa réclamation les pièces qui constatent, etc.
- Je joindrai mon témoignage au sien.
- Joindre le prénom au nom.
- Joignez à cela que… Cette rivière va se joindre à telle autre en tel endroit.
- à ces premières difficultés vint se joindre une difficulté plus grave encore.
- Ce corps d’armée est allé se joindre à tel autre.
- Unir, allier.
- La société enrichie la veille par des spéculations, honnêtes ou non, joignait à ses richesses des titres nobiliaires ; chacun s'improvisait comte, marquis ou baron. — (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), page 240, Bloud & Barral, 1883)
- Joindre l’utile à l’agréable.
- Joindre l’autorité spirituelle avec la temporelle.
- Joindre la prudence et la valeur, à la valeur, avec la valeur.
- Ils sont joints ensemble pour leur intérêt commun.
- Ils résolurent de joindre leurs forces, de joindre leurs armes, etc.
- Joindre ses prières à celles d’un autre.
- Ils joignirent leurs efforts.
- Ces deux familles se sont jointes par plusieurs alliances.
- Quand il a vu qu’il était trop faible, il s’est joint à un tel, avec un tel.
- Atteindre.
- Quoiqu’il fût parti avant moi, je le joignis bientôt.
- Joindre quelqu’un signifie aussi Se rencontrer avec lui, parvenir à le trouver et à lui parler.
- Si une fois je puis le joindre, je lui parlerai comme il faut.
-
rejoindre
- Réunir des parties qui avaient été séparées.
- Le fourré, sous les branches qui se rejoignaient et s’enchevêtraient, formait une sorte de bauge. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 321 de l’édition de 1921)
- Il avait plus de quarante ans, de grands pieds plats, et son menton qui rebiquait vers le ciel rejoignait presque ses épaisses moustaches noires. — (Lima Barreto, Souvenirs d'un gratte-papier, L'Harmattan, 1984, page 176)
- Rejoindre les deux lèvres d’une plaie. — Les deux parties de l’os se sont rejointes.
- Réunir des personnes ou des choses séparées.
- Blanche revint sur ses pas et traversa dans les clous à une dizaine de mètres devant eux, à l'angle du boulevard et de la place. Ils la rejoignirent et reprirent la mission. — (Marcel Audiard, Le cri du corps mourant, Editions du Cherche-Midi, 2018, chap. 12)
- Les événements, après les avoir séparés, les rejoignirent. — Le même tombeau le rejoignit à sa femme et à son fils.
- Atteindre, retrouver des gens dont on s’était séparé.
- Tout en parlant, mon compagnon s'était approché du comptoir, où je le rejoignis, et l'on nous servit nos grogs. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Le Père Directeur, qui était venu me rejoindre dans mon bureau de l’hôpital , ne me répondit rien et continua à tirer silencieusement sur son long fume-cigare. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 31)
- C'était le soir. Nous avions sorti les nattes, le jeu de ludo et la vieille lampe-tempête. Des voisins nous avaient rejoints pour une veillée à la belle étoile. — (Jacques Dalodé, L'Impopulaire, dans Très bonnes nouvelles du Bénin, Éditions Gallimard, 2011)
- Le soir, nous franchîmes à pied, destriers tenus par la bride, le pont Saint-Bénézet qui reliait les deux rives du fleuve Rhône, sous des rafales de vent à décorner les cocus, pour rejoindre la terre royale au fort Saint-André, près Villeneuve-lès-Avignon. — (Hugues de Queyssac, Le chevalier noir et la dame blanche, tome 4: La lumière des parfaits, éd. 12/21, 2014)
- (Absolument) (Militaire)
- Cet officier a reçu l’ordre de rejoindre.
- Six hommes, menés par Lenoir, rejoignirent à mi-chemin du Clusot. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 19)
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indre
- Interne, intérieur.
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reteindre
- Teindre à nouveau.
- Elle fit reteindre ses robes, elle ne porta plus que du noir. — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
- L’acide sulfurique étendu lui donne la propriété de reteindre comme la garance fraîche, mais avec la différence que cette couleur n’a plus aucune solidité. — (Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, volume 33, 1834, page 37)
-
cindre
- Instrument de charpentier et de charron, servant à faire des trous.
-
épreindre
- Serrer, presser quelque chose pour en tirer le suc, pour en exprimer le jus.
- Épreindre des herbes.
- Épreindre du verjus.
- (Par extension) Faire sortir en pressant.
- Épreignez-en le suc.
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enjoindre
- Ordonner expressément.
- Permettez-moi d’user de mon autorité de médecin, répondit Rébecca, pour vous enjoindre de garder le silence et d’éviter les réflexions émouvantes. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Absolument) Il ne demande pas, il enjoint !
- L’Église enjoint aux fidèles l’observation du repos dominical. — (Arsène Darmesteter et Adolphe Hatzfeld, Dictionnaire général de la langue française, 1926)
- - Dis-lui d’aller se faire estimer ailleurs ! enjoins-je au préposé. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, page 15)
- […] j’avais à peine le temps de m’asseoir au salon, balançant mes petites jambes, avant qu’on m’enjoignît de me lever pour aller dire au revoir à la tante. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 148)
-
retreindre
- Modeler une plaque de cuivre au marteau, de manière à en former un vase d’une forme demandée.
- Lorsqu’un métal est embouti, c’est-à-dire quand on l’a battu pour en faire un cylindre, un cône, une calotte sphérique, etc. et qu’on en veut diminuer le volume ou l’un des diamètres, il faut le retreindre ; mais on devrait dire enfoncer pour augmenter la surface occupée par le métal, et retreindre quand il s’agit de la diminuer ; dès lors emboutir deviendrait un terme générique pour exprimer l’une ou l’autre opération. — (Legoarant)
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éteindre
- Cesser l’ignition d’une chose.
- Heureusement, bientôt après, il plut à seaux, ce qui donna la facilité d’éteindre par-tout les flammes. — (Isaac Weld, Voyage au Canada, pendant les années 1795, 1796 et 1797, traduit de l'anglais, tome 1, Paris : Imprimerie Munier & cher Lepetit jeune, an VIII, p. 187)
- Si donc, dans ces conditions, on veut mécher le tonneau, celui-ci ne contenant plus assez d’oxygène dans l'air qu'il renferme, ne pourra entretenir la combustion du soufre, et la mèche s’éteindra dès qu'elle sera introduite. — (Claude Ladrey, L'art de faire le vin, 1863, page 217)
- Vers trois heures, un adjudant passe pour faire éteindre les feux inutiles. A Paris l'on éteint en ce moment un bec de gaz sur deux, mais nous n'obéissons pas; …. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Vers 1 heure du matin, je remarque que mon feu rouge de babord est éteint. Je descends le fanal dans le poste pour le rallumer, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Par analogie) Faire cesser une chose qui rappelle le feu ou ses attributs.
- Éteindre la lumière.
- N’oubliez pas d’éteindre l’électricité quand vous sortirez.
- (Par extension) Amortir, tempérer, voire étouffer, faire cesser.
- Éteindre de la chaux.
- Éteindre l’ardeur de la fièvre.
- L’âge éteint le feu des passions.
- Une ardeur qui s’éteint.
- Il parvint à éteindre une guerre qui menaçait d’embraser toute l’Europe.
- On comprend alors combien une large interprétation de la loi donnerait au pouvoir de moyens pour éteindre toute opposition. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- La sédition va s’éteindre d’elle-même.
- Éteindre le feu de l’ennemi, faire cesser le tir de l’ennemi par un tir supérieur.
- (Sens figuré) Faire oublier complètement, abolir.
- Rien ne semblait capable d’éteindre son ressentiment.
- On veut en éteindre la mémoire.
- (Droit) Éteindre et abolir un crime.
- (Droit) Éteindre une rente, la faire cesser par le remboursement du principal.
- Éteindre une dette.
- Adoucir, affaiblir, atténuer.
- Éteindre des couleurs trop éclatantes dans un tableau.
- Des couleurs éteintes.
- Éteindre son style.
- La souffrance, la tristesse avait éteint l’éclat de ses yeux, la vivacité de ses regards.
- Un homme éteint.
- Un génie éteint.
- Elle avait presque oublié jusqu’au souvenir de l’ennui, qui éteignait presque sa voix après la première heure passée au bal. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- (Pronominal) S’affaiblir très sensiblement ; toucher à sa fin ; se mourir lentement et presque sans s’en apercevoir.
- « Les docteurs disaient qu’elle s’éteindrait comme une bougie : ce n’est pas ça, pas ça du tout, a dit ma sœur en sanglotant. — Mais, madame, a répondu la garde, je vous assure que ç’a été une mort très douce. » — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 130)
- La Belote figure parmi les jeux les plus populaires de notre temps. […]. Elle inspira même chansonniers et revuistes, et l'extraordinaire faveur dont elle jouit ne paraît guère prête de s’éteindre. — (Frans Gerver, Le guide Marabout de Tous les Jeux de Cartes, Verviers : Gérard & C°, 1966, page 51)
- Celui qui était devenu le patriarche de la famille royale, un homme réputé pour son fort caractère, son franc-parler, mais aussi son dévouement à la reine et aux pays, s’est éteint «paisiblement» vendredi au château de Windsor, à l’ouest de Londres. — (AFP, La reine Elizabeth II ressent un grand vide, Le Journal de Montréal, 12 avril 2021)
- (Pronominal) Se finir faute d’héritiers.
- Cette maison, cette famille est près de s’éteindre.
- Cette pairie s’éteignit par la mort du dernier titulaire.
- Une famille éteinte.
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geindre
- Variante de gindre.
- Et Mahoudeau exagérait ses brutalités voulues, les mains convulsées, ainsi qu’un geindre dont les poings pétriraient un monde — (Émile Zola, L'Œuvre, 1886)
- Avoue-toi cela, Vingtras ; ne mets pas à ton acquit la pâleur qui t’a envahi la face devant le geindre fusillé ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
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empreindre
- (Sens propre) Imprimer une figure, un dessin, des traits sur une surface.
- Empreindre une marque. Empreindre des caractères.
- Leurs pas s’étaient empreints sur la neige, sur le sable.
- (Sens figuré) Influencer, marquer.
- N’écris pas ces doux mots que je n’ose plus lire :Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;Que je les vois briller à travers ton sourire ;Il semble qu’un baiser les empreint sur mon cœur.N’écris pas ! — (Marceline Desbordes-Valmore, « Les Séparés », dans Poésies inédites, 1860)
- Tout en elle était empreint d’un charme presque mystique dont le lieutenant Jacques ne savait s’expliquer la nature. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Le nationalisme déréglé a triomphé. Il a empreint les gouvernants. Pour s’épargner l’opprobre de penser à la paix, bon marché fut fait des hécatombes. — (Joseph Caillaux, « Discours de Montpellier » in Ma doctrine, 1926)
- Ayant la peau fréquemment irritée par le feu du rasoir, j’avais pris l’habitude de poudrer mon visage (et cela dès ma quinzième année) comme s’il s’était agi de le dissimuler sous une espèce de masque et d’achever d’empreindre ma personne d’une impassibilité égale à celle des plâtres. — (Michel Leiris, L’Âge d’homme, 1939, réédition Folio, page 183)
- On n’empreint les hommes que par le cœur. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Tous semblaient faire partie des terribles épreuves que Dieu infligeait à son peuple, sans qu’aucun, apparemment, n’inspirât le moindre sentiment que ses croyances et pratiques religieuses méritassent quelque investigation, a fortiori fussent empreintes de la moindre légitimité. — (Henry Laurens, John Tolan & Gilles Veinstein, L’Europe et l’Islam : Quinze siècles d’histoire, Éditions Odile Jacob, 2009)
- (Pronominal) Se marquer, s’imprégner de quelque chose.
- Ces prédications avaient quelque chose de solennel qui m’étonnait. Les traits s’en sont empreints si profondément dans mon cerveau, que je ne me les rappelle pas sans une sorte de terreur. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 19)
- Vous connaissez le pays, vous savez qu’au déclin de la journée les vallées s’y empreignent d’une couleur très différente du bleu méridional. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; réédition Le Livre de Poche, 1968, page 88)
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restreindre
- Ramener à des limites plus étroites.
- C’est une maxime de droit, qu’il faut étendre les dispositions favorables et restreindre celles qui sont dures et sévères.
- La notion d’Armorique, qui est employée deux fois par César, ne se restreint pas à l'actuelle Bretagne. — (Jacques Naveau, Recherches sur Jublains et sur la cité des Diablintes, Documents archéologiques de l’Ouest, Conseil général de la Mayenne, 1997, page 31)
- En outre, contrairement à celui de Tchernobyl, ils sont munis d'une enceinte de confinement, qui restreindrait le relâchement de la radioactivité en cas d'accident grave. — (Bernard Bonin, Étienne Klein & Jean-Marc Cavedon, Moi U235, atome radioactif, Éditions Flammarion, 2001)
- On restreint aujourd’hui l’usage de ce mot à telle signification.
- Se restreindre à une chose, S’y borner, s’y réduire.
- Il se restreint à des propositions très raisonnables.
- (Pronominal) Réduire sa dépense, son train de vie.
- Il lui a fallu se restreindre.
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astreindre
- Contraindre à quelque chose.
- Il nous semble être retourné au collège, de nouveau nous marchons en rang, nous faisons des devoirs et surtout des pensums, et l'on nous astreint au silence... — (Jean Heimveh, Question d'Alsace, 1889)
- Jamais aucun oncle n’astreignit aussi implacablement ses petits-neveux à écouter le tic-tac de sa grosse montre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 36 de l’édition de 1921)
- Les mêmes juifs d'Arles avaient été astreints à travailler à la construction du pont de la Crau. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Pronominal) — Si les ouvriers agricoles de l'Hérault avaient la sagesse de s'astreindre à la parcimonie des gens de l'Ariège ou de la Lozère, je ne doute pas qu'ils se trouveraient très heureux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il faut s’astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu’on les distingue d’avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes.— (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, Reynal and Hitchcock, 1943)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.