Dictionnaire des rimes
Les rimes en : faufilure
Que signifie "faufilure" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Couture faite en faufilant.
- Trois coups de ciseaux, une faufilure, elle vous concocte une toilette digne des plus grands défilés de mode. — (Émile Ollivier, Les urnes scellées, 1995)
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "faufilure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
-
grumelure
- Petit trou dans la masse dʼune pièce de métal fondu.
- Quand ma mémoire accroche, bute, cʼest quʼil y a encore un grumeau dans ma pâte, une grumelure dans mon métal, que mes jointures ne sont pas nettes. — (Christine Garnier, Confidences dʼécrivains, 1956)
-
récure
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de récurer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de récurer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de récurer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de récurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de récurer.
-
inculture
- Manque de culture d’une terre, d’un sol, état d'une terre inculte.
- La terre est (…) plus résistante dans les couches profondes ; toutefois, la couche superficielle d'un sol cultivé échappe à cette règle, après un certain temps d'inculture. — (Ballu, Mach. agric., 1933, page 43)
- Manque, voire absence, de culture.
- Gros titres suivis d'articles dont vous imaginez le contenu. La crédulité de leurs auteurs était - comme il est habituel - directement proportionnelle à leur inculture scientifique. — (René Cavanhie, Les esprits frappeurs de Vailhauquès, dans Le Québec sceptique, décembre 1992, n° 24, page 28)
- Elle ne supportait pas ce gratin dont l’assurance est inversement proportionnelle à son inculture. — (Pierre Assouline, Lutetia, Gallimard, 2005, collection Folio, page 97)
- Laideur, agressivité, voyeurisme, narcissisme, vulgarité, inculture, stupidité invitent le spectateur à se complaire dans une image infantilisée et dégradée... — (La machine à abrutir, Le Monde diplomatique, Août 2008)
- Plus on parle de culture, plus il est facile de vérifier l’inculture montante. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 404)
-
obture
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de obturer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de obturer.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de obturer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de obturer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de obturer.
-
ciselure
- Art de ciseler.
- Cet ouvrier entend bien la ciselure.
- La ciselure est morte, la machine à estamper l’a tuée, elle ne survit que dans notre souvenir. Le culte du détail est passé. — (Édouard Bled, Mes écoles, Robert Laffont, 1977, page 141)
- Ouvrage qui se fait en ciselant.
- Rowena ouvrit la petite cassette ornée de ciselures d’argent que lui présentait Rébecca. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Mme de Trémazenc de Capestang possédait une vingtaine de vieux volumes à couvercles de bois, ornés de ciselures de cuivre. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- L’armoire… un édifice de vieux noyer, presque aussi large que haut, sans autre ciselure que la trace toute ronde d’une balle prussienne, entrée par le battant de droite et sortie par le panneau du fond… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, collection Livre de Poche, 1960, page 121)
- Elle s’irrite, au fond, que je ne croie plus à ses esthétiques, depuis ce jour où je lui voulus faire admirer sur un piédestal les plantureuses ciselures de Leopardi. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- (Sens figuré) Les cimes des banians et des manguiers géants avaient commencé à se découper en fines ciselures sur un ciel de sombre velours pâlissant. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 319)
- (Architecture) Petit bord qu’on fait avec le ciseau au parement d’une pierre pour la dresser.
-
jure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de jurer.
- Je vous jure que l’artiste a fait celui-là dans un intervalle de bonne santé ; et que, si j’étais jeune, libre, et qu’on me proposât cet honnête Russe pour beau-père, et pour femme cette jeune fille qui tient si modestement un cierge à côté de lui, avec un peu d’aisance, tout autant qu’il en faudrait pour que ma petite Russe pût, quand il lui plairait, dormir la grasse matinée, moi lui faire compagnie sur le même oreiller, et élever sans peine les petits bambins que ces vénérables papas viendraient anabaptiser chez moi tous les neuf à dix mois ; ma foi, je serais tenté d’aller voir quel temps il fait dans ce pays-là. — (Denis Diderot, Salons : Salon de 1761, 1765. Essai sur la peinture, 1821, page 309)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de jurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de jurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de jurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de jurer.
-
émaillure
- Travail de l’émailleur.
- Émaillure délicate, grossière.
- Cette émaillure s’est écaillée.
- Ouvrage en émail.
- (Fauconnerie) Tache rouge sur les pennes de certains oiseaux de proie.
-
écriture
- Procédé qui permet de représenter un langage avec des symboles ou des lettres.
- L’écriture transporte d’un sens à l’autre la pensée. La parole communique la pensée de la bouche à l’oreille par le son ; l’écriture saisit le son insaisissable au passage, le transforme en signes ou en lettres, et communique ainsi la pensée de la main aux yeux. — (Alphonse de Lamartine, Gutenberg)
- Sans croire en aucune manière à la divination des âmes par l’écriture, il était sensible à la forme des lettres comme à une sorte de dessin qui peut avoir aussi son élégance. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, pages 178-179)
- Il eut tort de citer le mot de Voltaire, qui est beaucoup trop décisif et immodéré : « L’écriture est la peinture de la voix ; plus elle est ressemblante, meilleure elle est », et qui conduirait à l’orthographe individuelle, c’est-à-dire à une confusion telle qu’on ne se comprendrait jamais quand on s’écrirait les uns aux autres. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- L’écriture est précisément cet acte qui unit dans le même travail ce qui ne pourrait être saisi ensemble dans le seul espace plat de la représentation. — (Roland Barthes. L’empire des signes. Paris, Flammarion, 1980, page 22)
- Toute l'écriture est de la cochonnerie. — (Antonin Artaud, Le Pèse-nerfs, dans Oeuvres complètes, I, Paris, Gallimard, 1954, page 120)
- (Par extension) Manière dont on trace ces caractères.
- Ces textes funéraires sont tous d'une écriture négligée, maigre et anguleuse; et le papyrus trouvé sur la momie de Pétaménoph étant le plus récent, porte encore par cela même des traces plus marquées de la décadence de l’art graphique égyptien sous la domination gréco-romaine. — (Frédéric Cailliaud, Voyage à Méroé, au fleuve Blanc, au-delà de Fâzoql, t. 4, 1827, page 27)
- Il trouvait aux Archives, non pas seulement les papiers administratifs des derniers siècles, mais les chartes du moyen âge. Il les fallait lire, il en fallait déchiffrer l’écriture, distinguer les formules, déterminer les dates, […]. — (Henri Wallon, Notice sur la vie et les travaux de M. Joseph-Natalis de Wailly, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres , dans les Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1888, vol.32, n°6 , page 556)
- À propos de Modeste Mignon, il annonce joyeusement à son amie : « Encore soixante-dix feuillets de mon écriture… Ce sera fini demain. » — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Il trouva des papiers d’un caractère absolument privé, et, entre autres, d’ardentes lettres d’amour tracées d’une grande écriture féminine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- L’écriture retenait l’attention de nos maîtres. Ils nous apprenaient l’anglaise ou cursive, la fine bien sûr, la moyenne et la grosse, la ronde, la bâtarde et même la gothique. Ils voulaient que nous eussions d’abord une écriture régulière et lisible, puis belle et élégante sans fioritures. Nous avions tout un jeu de plumes dans un petit étui. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 50)
- (Par extension) Chose écrite.
- L’amîn est celui dont l’écriture, dans les contrats, actes et autres documents, fait foi. Il doit donc bénéficier de la confiance de toutes les parties. — (Paul Bonnenfant, Sanaa: Architecture domestique et société, CNRS Éditions, 2014, page 92)
- (Par extension) Marque ou une trace qui code une signification.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Philosophie) Ensemble des procédés et des systèmes signifiants par lesquels les hommes ont transcrit matériellement, à travers les âges, leurs paroles et leurs pensées.
- (Par extension) Système d’écriture.
- L’écriture latine, de même origine que la grecque, s’est géométrisée de manière analogue. — (Marcel Samuel Raphaël Cohen, La grande invention de l’écriture et son évolution, volume 1, 1958)
- Ainsi, en dépit du fait que le logogramme chinois est souvent peu informatif quant à sa prononciation, l’information phonologique contenue dans l’écriture est exploitée pour prononcer les caractères rares. — (Ronald Peereman, « La médiation phonologique dans la reconnaissance des mots écrits », dans La reconnaissance des mots dans les différentes modalités sensorielles, sous la direction de Régine Kolinsky, José Morais & Juan Segui, Presses Universitaires de France, 1991)
- (Au pluriel) (Religion) La Bible ; les Écritures.
- Les évangéliques et les catholiques, tout en étant différents, se retrouvent sur de nombreux points, comme les questions d'éthique. La principale différence est l'autorité de la Bible, les évangéliques ont un rapport très personnel aux écritures, ils s'y réfèrent, ils la lisent régulièrement, […]. — (Franck Poiraud, Les évangéliques dans la France du XXIe siècle, Edilivre/Editions APARIS, 2007, page 210 (différant corrigé en différents))
- Dessin et peinture, quand on parle d’une icône religieuse.
- L’écriture de l’icône me procure une telle joie que j’ai eu envie de la partager. — (Anne Truffert)
- L’écriture d’icônes, technique d’art sacré chrétien, a pour vocation de faire participer à la liturgie et à la vie de ’'Église dans la prière. — (Jérôme Lescure)
-
halogénure
- (Chimie) Anion formé d’un élément chimique de la famille des halogènes.
- Le film à l’halogénure d'argent n’est cependant pas mort. — (Futuribles, numéros 304 à 309, 2005)
- L’invention porte sur un procédé pour déshalogéniser un halogénure aromatique, dans lequel un gaz hydrogène est amené en contact avec un mélange liquide qui est obtenu par addition d’un halogénure aromatique concerné dans de l’eau jouant le rôle de solvant ou un solvant organique conjointement avec un catalyseur du groupe platine hétérogène et un métal magnésium et/ou un métal zinc. — (site patentscope.wipo.int)
-
flexure
- (Géologie) Nom donné au raccordement sans fracture entre les strates inclinées d’un pli monoclinal et les strates horizontales d’une plaine ou d’un plateau voisin.
- Ces terrains ont été déformés par une flexure subparallèle à la côte et passant à quelque 80 km à l’intérieur. — (André Guilcher, L’Océanie, 1969)
-
luxure
- Recherche des plaisirs sexuels pour soi-seul.
- Il marchait vers elle, trébuchant, haletant, défiguré par la luxure. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Trois sortes de péchés en chaire : le blasphème, l’intempérance et la luxure; trois catégories de péchés que les prédicateurs traduisaient plus familièrement par la sacrure, la champlure et la créature. Pendant la retraite du carême des hommes, on laissait tomber les fioritures pour aller droit au fait : les péchés secs, les péchés mouillés et les péchés poilus. — (Jean-Claude Germain, L’aut’journal, mars 2000)
- Mais Taxis, désarmé contre cette intrépide et sereine luxure dont la flamme léchait à chaque mot toutes les âmes de la multitude, n’en pu souffrir davantage. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Au catéchisme, si le jeune vicaire vous demande ce que c’est que la luxure, ne lui répondez pas en rigolant : « Nous le savons mieux que vous ! » — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926)
- Honni par le Talmud et le Coran, diabolisé par les chrétiens comme symbole de luxure et de gourmandise, le cochon est tout aussi triquard dans la société laïque, obligatoire, gonadoclaste et de surcroît xyloglotte. — (Gérard Oberlé, Émilie, une aventure épistolaire, Éditions Grasset, 2012, chapitre 17)
-
sulcature
- (Géologie) Trace en forme de sillon.
- La surface intérieure du fossile au niveau de l’angle mastoïde semble plate, sans sulcature sigmoïde. — (Anne Dambricourt, Pékin 2003: science et progrès humain ; Strasbourg 2003 : construction de l’Europe : avec Pierre Teilhard de Chardin, 2004)
-
épaufrure
- (Architecture) Défaut de surface dû à un choc, une dégradation ou à des intempéries sur le parement ou l’arête d’un élément de béton durci ou d’un bloc de pierre, dans une construction.
- Sur les faces vues la ligne de sciage doit être perpendiculaire aux arêtes longitudinales et ne présenter aucune épaufrure. — (Bulletin officiel, marchés publics de travaux − cahier des clauses techniques générales, 2012)
-
morsure
- Action de mordre.
- Je faillis poser le pied sur un énorme centipède, à morsure meurtrière; ce n'était partout que mort et désolation. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Brusquement, je sentis comme la morsure sauvage d'une bête qui m'aurait arraché la chair par saccades. […]. Ja..... m'avait branché la pince au sexe. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Meurtrissure, blessure faite en mordant.
- Il faut bassiner la morsure avec la même décoction ; & mettre le marc dessus, après avoir bien graté [sic] la plaie la premiere [sic] fois seulement. — (Noël Chomel, Dictionnaire Œconomique, 1767)
- Il est donc impossible pour le vétérinaire légiste, s'il n'a recueilli aucun renseignement, de pouvoir affirmer, à l'examen d'une morsure, si cette morsure a été faite par un animal sain ou un animal en puissance de rage. — (Alfred Gallier, Médecine légale vétérinaire, 1895)
- Je me mis à courir comme un fou, en pleine nuit, emportant, comme un lambeau du cœur de Madeleine, ce paquet de fleurs où elle avait mis ses lèvres et imprimé des morsures que je savourais comme des baisers. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 204)
- (Par extension) Meurtrissure, atteinte quelconque.
- On n'échappe pas aux morsures de l’ypérite qui, sournoisement, s'accroche à la peau. — (Victor Méric, La guerre qui revient : Fraiche et Gazeuse, page 161, Sirius, 1932)
- (Sens figuré) — Les morsures de la calomnie.
- (Art) Attaque du support d'impression, en gravure (voir aussi morsure successive), en lithographie, etc.
- […] mais on voyait assez clair pour découvrir, à l'horizon — […] — la ligne ocre des sables. Elle se silhouettait sur le ciel rose, avec une précision, une netteté de morsure à l’eau-forte, […]. — (Francis Carco, Palace-Égypte, Éditions Albin Michel, Paris, 1933)
- Dans la rue Haute, et tout le long, se jettent perpendiculairement des ruelles et affluents misérables, mais de style ancien, et qui appartienent carrément à l’eau-forte, à la morsure du cuivre. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 475)
-
monture
- Animal (cheval, âne, mulet, etc.) que l’on monte.
- Quant aux montures destinées au service des voyageurs, c’étaient de ces petits chevaux de race espagnole, noirs ou grisâtres de robe, […] bêtes douces et courageuses qui sont fort estimées. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- À peine nos montures avaient-elles un assez large espace pour marcher deux de front. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Faits prisonniers par les dragons prussiens, nous avions été emmenés jusqu’à Vrigne-aux-Bois au grand trot de nos montures. — (Victor Thiéry, Après la défaite : Souvenirs et impressions d’un prisonnier de guerre en Allemagne, Paris : chez Frinzine, Klein & Cie, 1884, page 17)
- Parfois les rênes s'échappent de nos doigts engourdis, et nos montures aveuglées, tournant le dos à la tempête, refusent d'avancer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- Accompagné de trois cavaliers, il approchait de Troyes : avec sa monture, il y avait donc quatre chevaux. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Sens figuré) — Vers le sud, à cent mètres environ au-dessus des eaux, chevauchant, telles des Valkyries, les étranges montures dont la mécanique européenne avait été l’inspiratrice, les Japonais s’avançaient sur leurs monoplans rouges. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 312 de l’édition de 1921)
- (Art) Action de monter un objet, un outil, un bijou ; résultat de cette action.
- (Par extension) Travail de l’ouvrier qui l’a monté.
- La monture de cet éventail, de ce bijou a été exécutée avec goût. Il en a coûté tant pour la monture.
- Ce qui sert à assembler, à supporter, à fixer la partie ou les parties principales d’un objet, d’un outil.
- La monture d’une scie, d’un télescope.
- (En particulier) Métal employé pour assembler, réunir, encadrer les différentes pièces dont se forment une tabatière, un étui, un vase, un bijou quelconque.
- Une monture de vermeil, d’or, d’argent. La monture d’une bague.
- (En particulier) Partie des lunettes qui maintient les verres.
- Par une fenêtre ouverte, elle aperçut un piano sur lequel jouaient à quatre mains deux filles portant les mêmes lunettes à monture d’écaille. — (Jane Thynne, Le jardin d’hiver, traduit de l’anglais par Sophie Bastide-Foltz, Éditions JC Lattès, 2016, chapitre 4)
-
salissure
- Souillure, ce qui rend une chose sale.
- J’examinais les chevelures, le teint, les yeux, les sourires ; j’y cherchais des comparaisons persuasives qui pourraient nuire au souvenir si parfait de Madeleine. Je n’avais plus qu’une idée, l’impétueuse envie de me soustraire quand même à la persécution de ce souvenir unique. Je l’avilissais à plaisir et le déshonorais, espérant par là le rendre indigne d’elle et m’en débarrasser par des salissures. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 136)
- Tout ce qui précède mon mariage prend dans mon souvenir cet aspect de pureté ; contraste, sans doute, avec cette ineffaçable salissure des noces. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- … sa grande qualité serait de dégrader les salissures sous l’effet de la lumière. — (Sciences et Avenir, juillet 2006)
-
lecture
- Action d’une personne qui lit à haute voix.
- Sa lecture est parfaite. Sa lecture est monotone.
- (En particulier) Reproduction par la voix d’un texte écrit ou imprimé.
- On fit la lecture du contrat de mariage en présence de tous les parents.
- J’ai assisté hier à la lecture d’une belle pièce.
- Ce discours est moins intéressant à la lecture qu’à l’audition.
- Cette pièce est de celles qui gagnent à la lecture.
- Action, habitude de lire seul et des yeux, pour son instruction ou pour son plaisir.
- Aristote n'a connu que le bras hectocotylisé des octopus, comme on peut s'en convaincre facilement par la lecture attentive des passages en question, mais il l'a connu fort exactement. — (Japetus Steenstrup, « La formation des hectocotyles chez les Argonautes et les Tremoctopus expliquée par la découverte d'organes analogues chez les Céphalopodes en général », dans les Archives des sciences physiques et naturelles, tome 36, Lausanne : chez Georges Bridel & Paris : chez G. Masson, 1882, page 76)
- Toute l’action, dans la lecture, est le fait de celui qui lit. Voilà pourquoi les liseurs les plus attentifs, les moins lassables, se recrutent parmi les gens habituellement environnés de repos, les gens qui ne voient pas beaucoup remuer le monde autour d’eux. — (La Revue de France, sous la direction éditoriale de Marcel Prévost & Raymond Recouly, La Renaissance du livre, 1922, vol. 2, no 5, page 686)
- Ce canapé restera pour moi celui de Guerre et Paix : on se souvient de la date et du lieu d’une lecture, quand elle a été une grande joie. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 23.)
- Les longs étés à Nollet, et les lectures dans la fraîcheur du salon, sur le canapé de Guerre et Paix, les lectures aussi de l’automne devant un grand feu, et les nuits tôt venues de l’hiver où dans un lit calfeutré on n’en finit plus de lire, tandis que le vent passe et tourne autour de la maison. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, page 87.)
- Sur le canapé du salon, qui serait plus tard celui de Guerre et Paix, commencèrent mes premières longues lectures de l’été, qui ont une saveur si particulière dans une pièce fraîche aux volets clos. — (José Cabanis, Les cartes du temps, Gallimard, 1962, Le Livre de Poche, pages 125-126.)
- Comme la lecture est l’acte le plus individuel qui soit (bien plus encore que l’acte sexuel), on comprend qu’elle soit un « horrible danger » pour toute inquisition réelle ou virtuelle. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 367)
- S’emploie surtout au pluriel pour désigner ce qu’on lit, ce qu’on a lu.
- Les bonnes lectures, les mauvaises lectures.
- Il a bien profité de ses lectures.
- Instruction qui résulte de la lecture.
- Cette remarque pose, d’ailleurs, à l’historien, un problème. L’analyse qui est la sienne s’appuie sur SA lecture, véritable relecture dans un contexte parfaitement différent. — (Yvonne Turin, Littérature engagée et anticolonialisme européen dans l'Algérie du Centenaire: le cas singulier d'Albert Truphémus, dans la Revue d'Histoire moderne et contemporaine, tome XXIII, 1976, page 617)
- Non, ce dernier fut simplement effaré à la lecture des chiffres fournis par les grouillots du ministère de l’Éducation nationale qui, en bons subordonnés, travaillent, eux, et en plus font plaisir au chef ! — (Peggy Derder, Mon cas d'école, Flammarion, 2010, chapitre 1)
- C’est un homme qui n’a point de lecture, qui n’a aucune lecture, qui a beaucoup de lecture, qui est d’une prodigieuse lecture.
- Il est rempli, nourri de la lecture des anciens.
- Enseignement qui rend les enfants ou les illettrés capables de lire.
- Nouvelle méthode de lecture.
- Cette mère a appris à ses enfants la lecture et l’écriture.
- (Par extension) Se dit de textes particulièrement choisis pour développer l’art et le goût de la lecture chez les enfants.
- Premier livre de lecture.
- Lectures enfantines.
- Lectures pour les adolescents.
- (Par analogie) Observation visuelle.
- Cela tient de l’astrologie, de la tarologie, de la divination, des tables tournantes, de la chiromancie, ou de la lecture des viscères. Et pourtant, pendant ces trente dernières années, les dirigeants du monde occidental n'ont eu d'autre solution que de recourir à la kremlinologie pour tenter de comprendre les ressorts de la politique soviétique […]. — (Olivier Da Lage, Thomas Schreiber & Gérard Grizbec, Le Secrétaire général, Pierre Befond, Paris, 1987, chapitre 7)
- (Sens figuré) Interprétation.
- Si la lecture officielle russe de ces événements diverge (en faisant de la guerre du Donbass une simple révolte populaire réprimée par l’armée ukrainienne), elle fait aussi de Sloviansk un lieu incontournable. — (Benoît Vitkine, Le Donbass, objectif minimal de l’armée russe, Le Monde. Mis en ligne le 26 mars 2022)
-
nouure
- État de ce qui est noué.
- L'Académie vient de voir que la même incertitude, la même divergence existe à l'égard de la question de savoir si la nouure du cordon ombilical est susceptible de causer la mort du fœtus, […]. — (Bulletin de l’Académie de médecine, Paris : chez G. Masson, 1880, p. 1359)
- (Sens figuré)
- Le contenu du nœud émotionnel ancré dans le corps que l'on nomme la nouure est une énergie de nature astrale qui n'a pu être évacuée lors d'un stress ancien, par les émonctoires naturels : l'intestin, la peau, l'urine, les larmes, les menstrues, la parole. — (Bruno Repetto, De la thérapie au chamanisme: Les principes chamaniques pour l'évolution du thérapeute, éd. Medicis, 2e éd., 2016, chap. 2)
- Lieues après lieues, la même phrase mélodique chantait dans ma mémoire sans que je puisse m’en délivrer. […] Très lâche au début, il me semblait qu’elle entortillait progressivement son fil, comme pour dissimuler l’extrémité qui la terminerait. Cette nouure devenait inextricable, […] — (Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, Plon, Paris, 1955)
- (Art) Action de nouer les fils de la trame ou de la chaîne.
- En effet, la chaîne du badan est brun-rouge, celle du baoa est blanche. Le passage d'une chaîne à l'autre ou plus exactement le prolongement de l'une par l'autre ne se fait pas par nouures mais par le travail dit manoloeki. — (Bulletin des Musées royaux d'art et d'histoire, Bruxelles, 1941, p. 98)
- (Agriculture) Commencement de la formation du fruit ; nouaison.
- La floraison a été forte dans les autres arbres fruitiers aussi, mais la nouure des poires a été irrégulière. […]. La floraison des fraises a été forte, la nouure bonne sur les sortes hâtives et le froid n'a pas causé de dégâts sérieux. — (Quarterly bulletin of agricultural statistics/Bulletin trimestriel de la statistique agricole, Ottawa, 1954, vol. 47-48, p. 131)
- (Sens figuré) (Médecine) Déformations des épiphyses de certains os, chez l'enfant, caractéristique du rachitisme.
- Il seroit peut-être important , pour bien tracer la marche de cette maladie , de distinguer la nouure du rachitis , parce que ces deux altérations des os arrivent à des époques différentes de l'enfance : […]. — (C.-M. Gardien, Traité complet d'accouchemens et des maladies des filles, des femmes et des enfans, Paris : chez Crochard & chez Gabon, 1816, vol. 4, p. 505)
- (Médecine) Induration hypodermique pouvant atteindre 3 cm de diamètre. C'est une des lésions liées à l' Érythème noueux, mais elle n'en est pas spécifique.
- À la palpation on remarque une nouure hypodermique, de la grosseur d'une noix, plus ou moins dure pâteuse et bien limitée. — (Acta Dermato-venereologica, volume 27, page 183, 1947)
-
dépure
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dépurer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dépurer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dépurer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dépurer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dépurer.
-
écartelure
- (Héraldique) Division de l’écu en quatre quartiers ou écarts.
- (Par extension) Une de ces divisions.
- arthur
-
lémure
- (Mythologie étrusque, Mythologie romaine) Ombre des morts revenant tourmenter les vivants.
- Les Lémures étaient les fantômes malfaisants des morts que l'on conjurait lors des Lemuria romaines (9, 11 et 13 mai de chaque année) : ces journées étaient funestes, les temples étaient fermés, les mariages n'avaient pas lieu. — (Philippe Charlier, Médecin des morts, 2006)
- Ce n’est pas une bête en son gîte éveillée, Ce n’est pas un fantôme éclos sous la feuillée,Ce n’est pas un morceau de l’ombre du rocherQu’on voit là-bas au fond des clairières marcher ;C’est un vivant qui n’est ni stryge ni lémure ;Celui qui marche là, couvert d’une âpre armure,C’est le grand chevalier d’Alsace, Éviradnus. — (Victor Hugo La Légende des siècles, 1859-1883)
- […] une scène mythologique d'Eugène Lami montrant Bacchus, Pan et Silène accompagnés de ribambelles de satyres, hémipans, aegipans, sylvains, faunes, lémures, lares, farfadets et lutins. — (Georges Perec, « La Vie mode d’emploi », in Œuvres, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », vol. II, 2017, p. 480)
- […] ses bandes étaient composées aussi de Satyres, Hémipans, Aegypans, Sylvains, Faunes, Lémures, Lares, Farfadets et Lutins […] — (François Rabelais, Œuvres complètes, Seuil, 1973, p. 893)
-
musculature
- (Anatomie) Ensemble des muscles du corps.
- Ils n'en sont pas moins de véritables sportifs, dotés de musculatures d'athlètes, qui n'ont rien à envier aux footballeurs ou autres rugbymen. — (En Suisse, la "lutte à la culotte" des bergers est plus à la mode que le foot, LesEchos.fr, 21 août 2010)
-
roture
- (Histoire, Moyen Âge) (Vieilli) Défrichement, puis terre défrichée, puis le sens glissa vers celui de petite culture.
- (Histoire) État d’une personne ou d’un héritage qui n’est pas noble.
- Les récits ne disent pas clairement si sa fortune est en rapport avec celle de Barbe-Bleue, ce silence suggère qu'il est ostensiblement riche, mais qu'il a une tare cachée, la roture. — (Catherine Velay-Vallantin, L’Histoire des contes, Fayard, 1992)
- Terre en roture.
- Ce n’était pas un fief, une seigneurie, c’était une roture, ce n’était qu’une roture.
- Posséder en roture.
- (Collectivement) (Au singulier) Ensemble des roturiers, en tant que classe sociale.
- Si la noblesse peut revendiquer dans le passé les hauts faits d'armes et le renom militaire, il y a aussi une gloire pour la roture, celle de l'industrie et du talent. — (Augustin Thierry, Lettres sur l'histoire de France, 1e lettre, 1820, dans Philosophie des sciences historiques, publié par Marcel Gauchet, Presses Univ. Septentrion, 1988, p.57)
-
denture
- Ensemble des dents ; ordre dans lequel elles sont rangées.
- Une belle, une bonne denture.
- Denture artificielle.
- 16 octobre 44 – Il a un sourire adorable, très pointu, les coins de la bouche relevés très haut sur l’admirable denture américaine. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 362)
- Elle s’escrimait par intervalles à lui retrousser les babines pour appeler l’assistance à considérer sa denture. — (Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir, 1970, réédition Folio, 1972, page 35)
- (Art, Technique) Bord denté d’une roue, d’une lame de scie.
- Une roue à denture d’acier.
- Sciage assez difficile, bois nerveux. Choisir une denture adaptée aux bois durs. — (APEFC et FNB, Avec les bois feuillus français, vous avez le choix !, 15 mai 2014 → lire en ligne)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.