Dictionnaire des rimes
Les rimes en : faucard
Mots qui riment avec "ar"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "faucard".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ar , ars , art , arts , ard , ards , are , ares , arre , arres , oir , oirs , oire et oires .
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fichoir
- Petit bâton fendu, aujourd’hui fréquemment remplacé par des pinces à linge, dont on se sert pour fixer à une corde tendue du linge, des estampes...
- Pinces à linge taillées dans un morceau de bois ou fichoirs. — (Bernard Verwaerde, Le terroir normand: ses outils, ses activités, du XIXe au début du XXe siècle, 1993)
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camard
- Qui a le nez plat et écrasé.
- Comme pour faire contre-poids à cette circulation exagérée, une pauvre vieille dame paralytique, au masque bistré et camard, restait immobile sur sa chaise comme une idole indoue. Ses yeux seuls montraient qu’elle était vivante. Toutes les fois qu’il passait près d’elle, traînant le pied, le fantôme éreinté du domestique blême lui lançait un long regard d’envie : elle était assise ! — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 100)
- L’industrie de ce misérable était de n’avoir pas de nez et de contrefaire le chien, ce dont il s’acquittait à merveille ; car il était plus camard que la mort elle-même, et faisait plus de train à lui seul que tous les pensionnaires de la barrière du combat à l’heure du déjeuner. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- On entrevoit , au-dessus des lames, et des houles, derrière les épaisseurs de la brumes, un linéament qui est un être ; un front bas, un nez camard, des oreilles plates, une bouche démesurée où il manque des dents, un rictus glauque, des sourcils en chevrons, et des gros yeux gais. — (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866)
- La face humaine de Javert consistait en un nez camard, avec les deux profondes narines vers lesquelles montaient sur ses deux joues d’énormes favoris. […]. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Par hyperbole) — Loin du danger, il ne rêve qu’exploits héroïques, entreprises surhumaines et gigantesques ; mais, quand vient le péril, son imagination trop vive lui représente la douleur des blessures, le visage camard de la mort, et le cœur lui manque ; […]. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, Charpentier, 1871, volume 1, page 270)
- (Par extension) Qualifie aussi le nez lui-même.
- C’était un homme de belle prestance, blond, l’œil profondément enfoncé sous l’arcade, le nez camard, les pointes de la moustache relevées à angle droit, et de longues mains blanches. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 146 de l’édition de 1921)
- (Serrurerie) Qualifie un pêne de serrure taillé en biseau et par extension la serrure elle même.
- Serrure camarde, Serrure dont le pêne est taillé en biseau. — (Nouveau Larousse Illustré en 7 volumes Paris 1904)
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jabloir
- (Tonnellerie) Rabot de tonnelier, pour creuser les jables.
- Un jabloir, ou une jabloire, ou une jablière, est un outil de tonnelier servant à faire le jable, rainure pratiquée dans les douves des tonneaux. — (André Cherpillod, Difficultés et subtilités de la langue française, 2002)
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couloir
- (Architecture) Passage long et étroit allant d’un point à un autre, dans un bâtiment, un train, etc.
- Par un manque de chance pervers, il apparut à l'autre bout du couloir à l’instant où elle s’y précipitait, et il s'en fallut de peu qu'elle le percutât. — (Kathryn Ross, Dans les bras d’Alexi Demetri, traduit de l'anglais, Éditions Harlequin, 2010, chapitre 5)
- (Par extension) Passage long et étroit
- Huguenin fit pénétrer son cheval au sein d'une épinaie. Le passage emprunté constituait une sorte d'étroit couloir dont on ne pouvait s'écarter sans se faire douloureusement griffer. — (Jean d'Aillon, L’Évasion de Richard Cœur de Lion: et autres aventures, Éditions Flammarion, 2015, chapitre 7)
- (Par analogie) (Géographie) Bande étroite de territoire enclavé.
- Nous laissons beaucoup trop les Alsaciens « cuire dans leur jus », nous les abandonnons trop à l'horizon confiné de ce couloir d'entre Vosges et Rhin où la fermentation d'un particularisme fanatique finit par exhaler une agressive odeur de renfermé. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Urbanisme) Voie particulière, voire réservée.
- Le couloir de bus est réservé au bus et au taxi.
- (Sport) Bande délimitée et réservée à un participant.
- Le couloir en natation.
- (Sport) Zone latérale d'un terrain de sports où évolue un joueur assigné à un poste tel que celui d'ailier.
- Des fenêtres de la cuisine, qui donnent sur le terrain de jeux de l’école, je peux le voir tenir le rôle d’ailier gauche. C’est à lui que je dois d’aimer, depuis, les joueurs de couloir. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 120)
- (Aviation) Trajectoire possible pour un avion.
- Un couloir aérien.
- On me réveilla pour m'annoncer que la situation était sensiblement meilleure, que l'horizon s'était éclairci et que nous pourrions très probablement trouver un couloir entre Le Havre et Le Crotoy. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- Petite pelle de pesée utilisée pour prélever.
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échoir
- Être dévolu par le sort ou survenir par cas fortuit.
- Autre exemple de l’inhabilité du démocrate à se défendre et du dommage qui lui en échoit. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, p.25)
- La lecture de son message ainsi que la présidence de séance échoient à un élu du groupe Le Pen, Édouard Frédéric-Dupont, le vieux comploteur du 6 février 1934. C'est l'occasion d'un coup médiatique qui n'a rien d'improvisé. — (Jean Chatain, Les Affaires de M. Le Pen, Éditions Messidor, 2015)
- Dans le tohu-bohu de la sacristie m’échoyait l’honneur d’aider le prêtre à se vêtir des ornements. Je présentais l’amict, l’aube, l’étole. Je veillais à la pose de la chasuble. — (Yanny Hureaux, Bille de chêne : Une enfance forestière, Jean-Claude Lattès, 1996)
- Qu’une alternative pareilleUn de ces quatre jours m’échoie,C’est, j’en suis convaincu, la vieilleQui sera l’objet de mon choix ! — (Georges Brassens, Le Gorille, 1952)
- (Droit) Si le cas y échoit, y échet, le cas échéant, ou simplement s’il y échet : si l’occasion arrive, si l’occasion s’en présente, s’il y a lieu. Ces locutions ne s’emploient pas dans le langage courant, sauf : le cas échéant.
- En parlant de ce qui est dû, signifie être payable à une époque fixée d’avance.
- Le premier terme échoit à la Saint-Jean.
- Le premier paiement doit échoir le dix du mois prochain.
- Cette lettre de change est échue.
- Payer à terme échu.
- La patronne de l’hôtel, avec un sourire enchanteur, m’annonça que, devant le non-paiement du mois échu, elle se voyait dans la cruelle nécessité de me retirer ma clef. — (Alphonse Allais, Pas pressé, in Œuvres posthumes, novembre 1887, Éditions Robert Laffont, coll. Bouquins, 1990, page 151)
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hachoir
- (Cuisine) Sorte d'instrument pour hacher des matières molles.
- Dans les villes, des ouvriers munis de leur hachoir se transportent chez les personnes qui les demandent, et fabriquent la choucroute, moyennant une rétribution modique qui est fixée par hectolitre. — (Mathieu de Dombasle, Calendrier du bon cultivateur, Paris : Veuve Bouchard-Huzard & Nancy : Grimblot et Veuve Raybois, 1846, page 339, Calendrier du bon cultivateur, Paris : Veuve Bouchard-Huzard & Nancy : Grimblot et Veuve Raybois, 1846, page 339)
- Le hachage se fait dans un petit hachoir turc, appelé havan. C'est un demi-cylindre légèrement incliné, terminé par une embouchure métallique ([…]), où le tabac est simplement poussé concurremment avec la main et le genou, les feuilles étant au préalable capsées et mises à plat dans cet appareil même. — (Frédéric Bère, Les tabacs, Paris : Librairies-imprimeries réunies, 1895, page 142)
- (Cuisine) Grand couteau pour hacher les ingrédients de cuisine.
- Les hachoirs ont une lame en moyenne supérieure à 20 cm de long et inférieure à 40 cm. Pour se distinguer des coutelas, la lame doit être large et posséder une pointe plus ou moins fortement recourbée […]. Les lames des hachoirs peuvent être très larges et adopter une forme discoïde. — (Tristan Arbousse Bastide, Du couteau au sabre, Éditions Archaeopress, 2008, page 77)
- Il tient un hachoir dans une main. Dans l'autre, un sac. Il plante le hachoir sur un billot. — (Jean-François Rouzières, Le Revolver de Lacan, Éditions du Seuil, 2011)
- (Par extension) Instrument pour hacher la viande.
- On fait passer dans le hachoir les morceaux de viande, gras ou autres, parés et grossièrement découpés au couteau et il en sort une pâte dont les éléments ont tous la même taille, grains très réguliers mais qui ne sont pas encore mélangés. — (Pascal Couvez, Transformation carnée à la ferme, Educagri, 2005, page 68)
- Je ne sais pas comment décrire cet état bizarre et pénible où on n’arrive pas à penser quoi que ce soit jusqu’au bout, où la tête se transforme en une bassine émaillée au-dessus de laquelle est fixé un hachoir à viande ancien modèle. — (Andrei Kourkov, Le dernier amour du président, 2004)
- L’entreprise, qui devient le leader du petit électroménager, inonde les cuisines de ses robots, de ses mixeurs, de ses minifours, de ses hachoirs, et, à la fin des années 1970, de ses fours à micro-ondes. — (Thierry Lepaon, La vie continue, 2015)
- Petite table épaisse, billot où l’on met les viandes pour les hacher.
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fouettard
- Qui fouette ou menace d’un fouet.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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renard
- Mammifère carnivore, au museau pointu et aux oreilles droites, d’un parmi plusieurs genres de la famille des canidés (Vulpes, Atelocynus, Cerdocyon, Dusicyon, Otocyon, Lycalopex, Urocyon).
- S’étant emparé d’un vada qu’une vieille femme vendait dans la rue, un corbeau s’apprête à le dévorer, perché sur une branche, lorsqu’un renard survient. — (Laetitia Colombani, Le cerf-volant, chapitre 17)
- Ce qui détermina la chute de gros Zidore et de gros Léon ce fut tout simplement une petite jalousie de chasseurs provoquée par un malheureux renard, un vulgaire goupil, un vieux charbonnier à museau chafouin, à queue pelée. — (Louis Pergaud, La Chute, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par ellipse) Fourrure de renard.
- « Suzanne, je m’en vais. » Suzanne demeure comme une chèvre à son piquet. Elle remonte et descend son renard : elle est très affairée. — (Antoine de Saint-Exupéry, Manon, danseuse, 1925)
- Seulement des bronzes ou des fibules de renards, et d’un prix modéré. — (André Malraux, La Condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 168)
- Elle porte un très beau renard argenté.
- Personnage cauteleux, fin et rusé.
- Laisser près du Roi ce renard de jésuite, sans lui avoir donné mes instructions secrètes, sans avoir un otage, un gage de sa fidélité à mes ordres ! quel oubli ! — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- — Voyez-vous, elle croit tromper un vieux renard de mon espèce ! — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Ce sont les vieux renards de la politique, car Mr. Roosevelt est trop bon politicien pour ne pas s’être assuré leur concours et leur amitié. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- (Par extension) Ouvrier qui refuse de faire la grève, jaune.
- (Marine) Ancien outil de navigation, plateau circulaire de bois ou de cuivre, permettant au timonier de noter les conditions de vent aux demi-heures à l’aide de chevilles.
- Aujourd’hui, le renard est un plateau analogue, en cuivre, décoré du nom et de l’insigne du bâtiment, et portant les noms des officiers du bord. Il est utilisé par le factionnaire à la coupée pour pointer avec une cheville coulissante leur présence à bord ou leur sortie à terre.
- (Sens figuré) Fentes ou trous par lesquels les eaux d’un bassin ou d’un réservoir se perdent et qu’il est difficile de découvrir.
- On peut quelquefois procéder à la captation des « renards » isolés ; mais l’opération, facile en chômage, si l’on en trouve le point de départ dans la cuvette, est difficile en temps de navigation.En chômage, on refouille le talus, en suivant le « renard », sur une profondeur d’au moins 1 mètre et on refait la partie ainsi déblayée avec de la terre à corroi bien pilonnée et bien reliée aux parois de la fouille. — (Octave Jacquinot et François Galliot, Canaux: Cours professé à l’École nationale des ponts et chaussées, J.-B. Baillière et fils, 1922, page 576)
- Renard de l’hôtel de Sully, à Paris. (Architecture) Bâtiment feint.
- Les ouvriers donnent le nom de renard à ces sortes de décorations, parce qu’elles trompent. — (Augustin-Charles d’Aviler, Dictionnaire d’architecture civile et hydraulique, 1755, article « Bâtiment feint », page 58)
- (Argot) Par ellipse de queue de renard, vomissement, vomi, vomissure. Surtout après une cuite avinée, la gerbe vomie a une couleur orangée rappelant celle de l’animal.
- De grands silences se faisaient, coupés par (…) des chutes sourdes d’ivrognes (…) le vin coulait si fort depuis six heures, qu’il allait se promener sur les trottoirs. Oh ! de belles fusées, des queues de renard élargies au beau milieu du pavé. — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877, page 772)
- Aller au renard, écorcher le renard, piquer un renard, vomir.
- On en avale un verre, deux verres, dix verres sans piquer de renard ; mais quand on en a jusqu’au goulot, finalement, faut dégueuler. — (La Petite lune, 1878-79, no 13, page 2)
- Ça chlinguait drôlement (…). Ça (…) donnait envie d’aller au renard. — (Auguste Le Breton, Rififi, 1953, page 146)
- Quelque chose qu’il ne peut pas retenir lui échappe avec la violence d’une fusée ; il s’est avancé vers la portière, dans l’espoir d’y lancer son renard. — (Kock, Compagn. Truffe, 1861, page 113)
- (Métallurgie) Loupe détachée de la gueuse par le feu de la chaufferie. La métaphore est identique au sens précédent, le métal en fusion ayant une couleur orangée.
- Il se forme, dans le bain de fonte, des grumeaux de fer métallique que l’ouvrier cherche à rapprocher en une seule masse ; cette masse poreuse porte le nom de loupe, renard ou masse.
- Travailler le fer en chaufferie ou piquerie est une autre méthode, c’est faire chauffer la massue provenant du renard à côté de la gueuse pour faire l’encrené, ensuite faire chauffer les extrémités de l’encrené toujours à côté de la gueuse. — (Jean-François Belhost et Yves Sancey, La métallurgie comtoise, 1994)
- (Argot) Flatulence.
- Lâcher un renard.
- (Ichtyologie) Synonyme de requin-renard.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Armoiries avec un renard (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté passant et, contrairement au loup, a la queue abaissée. À rapprocher de chien, goupil, levrette, lévrier et loup.
- D’or à la fasce de gueules chargée d’un renard passant d’argent, accompagnée en chef d’une croisette de gueules, qui est de Bouzonville → voir illustration « armoiries avec un renard »
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fendard
- (Argot) Qui est particulièrement drôle.
- Le film était trop fendard.
- Les dialogues sont juste ce qu’il faut (en VO of course, la VF est évidemment fendarde vu le doublage).
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compensatoire
- Qui constitue une compensation.
- Sous la IIIe république, les techniques d’élevage fabriquent en série de petits robots, respectueux des autorités, sexuellement refoulés, bon soldats, excellents travailleurs, anxieux, très portés au suicide. Mais les Français ont alors le droit compensatoire de faire des plaisanteries « gauloises » alors que les Allemands acceptent officiellement leur puritanisme. — (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 109)
- Entre 2007 et 2009, le besoin de financement - l’écart entre recettes et dépenses - du secteur privé a augmenté dans une proportion énorme, atteignant 9,8 % du PIB, balayant les efforts compensatoires de la politique monétaire tentés par la Banque d’Angleterre, du moins à court terme... — (Martin Wolf, La Grande-Bretagne sur le fil, par Martin Wolf, lemonde.fr, 19 avril 2010)
- La hampe nord-coréenne est la troisième plus grande du monde — quant à savoir s’il faut y voir un symbole phallique compensatoire, ça… — (Mikal Hem, Et si je devenais dictateur, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud, Gaïa, 2017, page 179)
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barbare
- (Antiquité) Qualifie les peuples non gréco-romains.
- Au Ve siècle, l’empire romain, miné par les luttes intestines, tombe en déliquescence. Des invasions de peuples barbares désolent et bouleversent aussi bien Rome que les Gaules. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- L’empire romain, centralisé, indiscuté et unique a ébaudi les barbares par une architecture colossale de pierre, donc incorruptible. — (Bulletin de la Commission royale des monuments et des sites, tome 3, 1973, page 152)
- (Sens figuré) Qui est sauvage, grossier, ignorant ; qui manque de civilisation.
- Le gros des troupes était une horde de barbares dans toute la force du terme. C’était de ces figures étranges qui avaient parcouru la Gaule au temps d’Attila et de Chlodowig. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Il n’y a point de sentiment plus inséparable de notre être que celui de la liberté ; depuis l’homme le plus policé jusqu’au plus barbare, tous en sont pénétrés. — (Frédéric II & Voltaire, L’anti-Machiavel, 1739, édition de 1947)
- Être prudemment barbare et exercer la tyrannie conséquemment signifie, selon ce politique abominable, exécuter tout d’un coup toutes les violences et tous les crimes que l’on juge utiles à ses intérêts. — (Frédéric II & Voltaire, L’anti-Machiavel, 1739, édition de 1947)
- Se dit des mots et des tours du langage contraires à l’usage ou à l’analogie.
- En latin si l’on disait, dator pecuniam pour signifier celui qui donne ou qui donnera de l’argent, certainement ce serait une tournure barbare et inintelligible. — (Journal des savants, 1857, page 310)
- Ajoutons que la prononciation du grec est au moins aussi incertaine que celle du latin : la prononciation érasmienne est barbare et n’a aucune valeur historique ; et la prononciation moderne est insupportable avec son iotacisme et les équivoques sans nombre qu’il produit. — (Louis Couturat, Histoire de la langue universelle, 1903, page 516)
- Qui est cruel, inhumain.
- Un vainqueur qui fait mourir ses ennemis captifs est appelé barbare ! — (Robespierre, Discours sur la peine de mort, le 30 mai 1791 au sein de l’Assemblée constituante)
- L’anarchie marocaine, l’application de lois semi-barbares, la corruption du chérif étaient autant d’arguments pouvant justifier une intervention de l’extérieur. — (Franco Arese, La politique africaine des États-Unis, 1945)
- Qui manque d’harmonie, de style.
- Un style barbare.
- Une musique barbare.
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falloir
- Être de nécessité, de devoir, d’obligation, de bienséance.
- Rabalan se sentit troublé. Du moment que le maire affirmait d’une façon aussi autoritaire qu’il était sorcier, il fallait le croire… Ça l’étonnait pourtant. — (Octave Mirbeau, Rabalan,)
- Les prairies, émaillées de saxifrages, sont clôturées de murs en pierres sèches qu'il nous faut franchir à tout instant. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 35)
- …mais l’on n’était qu’en juin et, sauf pour les poires de moisson qui mûrissent en août, il fallait encore attendre longtemps avant de savourer concurremment les pommes du verger et la vengeance désirée. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La malheureuse était grise et il allait falloir bientôt la transporter dans une salle du premier pour l'y laisser cuver son vin. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l’Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- Il eût fallu hurler pour échanger la moindre phrase. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Hier, en France, il fallait être humanitaire, kantien, philosémite. Actuellement, la mode, chez nous, penche vers un christianisme édulcoré. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 43)
- Puisqu’il fallait qu’elle suât, elle devait boire beaucoup. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- À une époque où les artistes de jazz apparaissent de plus en plus souvent sur scène, il peut sembler surprenant qu'il ait fallu attendre 1956 pour voir réalisé un microsillon contenant l'enregistrement d'un récital de Garner. — (Boris Vian, « Errol Garner … sur scène », dans Derrière la zizique, Paris : C. Bourgois, 1976, Le Livre de Poche, 2012)
- Non mais, qu’est-ce qu’ils venaient nous casser les pieds, tous ces Parisiens, avec leurs modes modernes, que tu savais jamais ce qu’il fallait faire pour qu’on se foute pas de ta poire ? — (Paul Fabre, Le solitaire de Costejourdes, Éditions L’Harmattan, 2013, page 35)
- Il fallut qu’Abdel Latif insistât, et elle accepta enfin, comme à regret. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Les gros livres reliés de cuir où il eût fallu puiser les dates des batailles, les manuscrits jaunis desquels il eût fallu tirer la concordance des personnages, les bibles couvertes de toiles d'araignée qu'il eût fallu sortir de leur sommeil, tous ces objets, […], ne pouvaient servir car les ours en avaient lacéré les pages. — (Jean-Christophe Duchon-Doris, Les Ours polaires, Paris : chez Seghers, 1991)
- (Mathématiques) Il faut et il suffit que… « si et seulement si » ou équivalence.
- Encore faut-il que… il est du moins nécessaire, malgré tout, que…
- Ni le docteur ni Thérèse ne rient de ma plaisanterie. Il faut qu’ils ne l’aient pas comprise. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éditions Le Livre de Poche, 1967, page 207)
- Être ce dont on a besoin.
- Pour que l’apothicaire du roi fût heureux, il lui faudrait que le roi eût un estomac et délicat et fort, qu'il eût en même temps besoin de beaucoup de médecines, et qu'en même temps il pût en bien supporter l'effet. — (Amans-Alexis Monteil, Histoire des Français des divers états, tome II : XVe siècle, livre 2, Bruxelles : chez Wouters, Raspoer & Cie, 1843, page 127)
- Les gazelles et les outardes ne manquent pas non plus, mais il faudrait organiser des battues pour s’en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Je maintiens, et il est impossible de me démentir, que personne ici ne peut dire approximativement ce qu'il faudra; ce qui est certain, c’est qu’il faudra une somme considérable. — (Emmanuel Arago, « Assemblée nationale législative : séance du 19 avril 1850 », dans les Comptes rendus des séances de l’Assemblée nationale législative, tome 7 (8 avril - 15 mai 1850), Paris : chez Panckouke, 1850, page 210)
- Quelles sont donc les causes de ces insuccès ? Il n’y en a qu’une : c’est que ces sociétés n’ont pas le directeur qu’il leur faut. Sans un directeur qui joue le rôle d’entrepreneur, ils ne peuvent pas réussir. — (Maurice Block, Les progrès de la science économique depuis Adam Smith, éditions Guillaumin, 1890, page 309)
- — Si ça vous dit, Monsieur Duprez, je peux préparer un couscous pour ce soir ? J’ai tout. Seulement faudrait pas trop tarder à me le dire, pour le bouillon. — (André Pierrard, Le janissaire, Dunkerque : Éditions des Beffrois-Westhoek, 1983)
- Ce qu’on doit donner d’argent à quelqu’un pour un prix, pour un salaire.
- — Mais combien vous faut-il pour votre voyage ? Je vous dis que je ne suis pas en fonds. — (Walter Scott, « Les aventures de Nigel », chapitre 34, traduit de l’anglais, Œuvres complètes de Sir Walter Scott, tome 48, Liége : chez Fr. Lemarié, 1828, page 191)
- Misérable, maître chanteur, quelle somme vous faut-il pour que vous me laissiez mon enfant ? — (Éveline Le Maire, La maison d'émeraude, Paris : Librairie Plon, 1926, chapitre 26)
- Il demande plus qu’il ne lui faut.
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délibératoire
- (Pratique) Qui contient une délibération; relatif à une délibération.
- Acte, formule délibératoire.
- Bref, c’est par le débat public, c’est-à-dire l’examen délibératoire des questions de la cité (polis), que l’homme se rapproche de son essence et atteint son plus grand accomplissement… — (Daniel Mercure, Jan Spurk, Le travail dans l'histoire de la pensée occidentale, Presses de l’Université Laval, 2003)
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bavoir
- (Puériculture) Petite pièce de tissu qu’on attache sous le menton des jeunes enfants pour recevoir la bave, la salive qui coule souvent de leur bouche.
- Vaut-il mieux, pour cadeau de baptême du petit Landry, offrir un bavoir ou une timbale ? — (Les Œuvres libres, n° 181, éditions A. Fayard, 1936, p. 13)
- […] et l'enfant raconta que, lorsque sa maman l'avait chargée de laver les petits vêtements qui habillaient Blanche-Neige le jour où on l'avait trouvée, elle avait remarqué que cette petite broche était épinglée au bavoir du bébé — (Noël Aubled, Blanche-Neige, Paris : éditions A. Lahure, 1939)
- Alors elle sortit les brassières, les bas, les bavoirs du petit, les sarraus de Lalie et ses rubans de cheveux. Puis, toutes ces choses étendues sur la table, elle vida son flacon, goutte à goutte comme elle eût jeté de l’eau bénite.— Mignons, que cela vous porte bonheur ! — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- C’est un bavoir d’enfant, blanc et brodé de points bleus comme ceux que portait Philippe quand il était petit. — (Jean Freustié, Marthe, ou, Les amants tristes, 1958)
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nénuphar
- (Botanique) Nymphéacée qui a de larges feuilles rondes et de grandes fleurs en forme de roses simples.
- Tandis que le courant du milieu entraîne vers la mer les cadavres des pins et des chênes, on voit sur les deux courants latéraux remonter le long des rivages, des îles flottantes de pistia et de nénuphar, dont les roses jaunes s’élèvent comme de petits pavillons. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- La Thève bruissait à notre gauche, laissant à ses coudes des remous d'eau stagnante où s’épanouissaient les nénuphars jaunes et blancs, où éclatait comme des pâquerettes la frêle broderie des étoiles d’eau. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Ils pensaient au départ qu’il s’agissait du Victoriana amazonia, l’une des deux variétés connues de nénuphars géants, dont le nom vient de la reine Victoria. — (journal 20 minutes, édition Grand Paris, 8 juillet 2022, page 31)
- On coupa des baguettes et l’on chercha des perches légères, mais aucune ne se trouva être assez grande pour atteindre la grenouille, qui bâillait toujours, la gueule ouverte, sur sa feuille de nénuphar. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ils étaient parvenus sur le bord d’une immense pièce d’eau. Vers leur droite elle fuyait à perte de vue, de place en place ornée de nénuphars et de nymphéas, parmi lesquels s’élevaient des oiseaux gris et lumineux dans les premières lueurs du jour. — (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
- Cet étang que tu avais vu sur un tableau, bordé de joncs, couvert de nénuphars… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio.)
- (Pharmacologie) (Par métonymie) Rhizome du nénuphar.
- Un cataplasme de nénuphar et de concombre. — (Honoré de Balzac, Annette et le Criminel, tome 2, page 205, 1824)
- (Pharmacologie) (Par métonymie) Fleur du nénuphar.
- Le sirop de nénuphar ordinaire, c’est-à-dire préparé avec les fleurs. — (Denis Diderot, Jean le Rond d’Alembert, Encyclopédie, tome 11, Paris, 1765)
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fuyard
- Qui s'enfuit.
- Les lièvres polaires, […]. Ils se montraient moins fuyards que leurs congénères d'Europe, et se laissaient tuer assez stupidement. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Ce mémorable examen se déroulant en début de saison, les premières recettes tant attendues pour étancher une trésorerie fuyarde de fin d'hiver allaient me manquer comme manque l’étoupe et l’écope à un pitalugue hors d'usage. — (Thierry Dufloo, Le Tout Nouveau Testament: Le TNT, chez l'auteur, 2015, chap. 2)
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liquidambar
- Genre d’arbres à feuilles caduques de la famille des Hamamélidacées composé de quatre espèces.
- Des gisements célèbres du Groenland ont été étudiés par Heer. On y trouvait Noisetiers, Magnolias, Liquidambars, Vignes, Platanes, et des Conifères comme les Cyprès chauves. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 55)
- Le liquidambar a été introduit en 1681 en Europe où il est aujourd’hui très répandu. — (Wikipédia, article Liquidambar)
- Baume sécrété par cet arbre et utilisé autrefois dans la fabrication de certains vernis.
- [...] ce baume liquide qui se sépare, par le repos, en deux parties connues sous le nom de liquidambar liquide ou huile de liquidambar et de liquidambar mou ou blanc. Ce dernier seul sert dans la fabrication des vernis à l'alcool. — (Laurent Naudin, Fabrication des vernis, Éd. Gauthier-Villars, 1893)
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déambulatoire
- Qui a rapport à la déambulation.
- Une représentation de théâtre déambulatoire.
- Cependant, mon vieux Painlevé et moi arpentions en sens contraire, de façon à ne pas nous entrechoquer, les deux salons permis à notre attente déambulatoire. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/La Pluie de sang, Grasset, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 412)
- Tous les personnages du roman de Virginia Woolf se promènent. […] Ce rythme déambulatoire est marqué dès le début du roman qui suit le trajet de Clarissa […] — (Frédéric Monneyron, Joël Thomas, Automobile et littérature, 2005, page 50)
- Partout, dans les rues du Vieux-Québec, la magie des Fêtes se fera sentir. Ouvrez grand les yeux et les oreilles, les personnages du Marché et des animations déambulatoires et spontanées vous surprendront!» mentionne Britta Kröger, présidente du Marché. — (Catherine Bouchard, Marché de Noël allemand: un retour en grande pompe cette année, Le Journal de Québec, 4 novembre 2021)
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geignard
- Qui geint, gémit, se lamente ou se plaint volontiers.
- C'est une geignarde, il faut toujours qu'elle se plaigne de quelque chose ou de quelqu'un !
- Dean Singleton ne prend pas de gants devant ses pairs : « Il y a trop de geignards parmi les éditeurs, les journalistes et les syndicats qui persistent à aboyer dans la nuit, en pensant qu’ils la feront fuir. Ils chérissent avec nostalgie notre histoire, comme s’ils pouvaient la faire revivre, comme si nous pouvions embaucher à nouveau indéfiniment dans les rédactions. […] » — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 169)
- J’ai tendance à croire, toutefois, que les tensions sociales seraient moins vives si on ne présentait pas ceux qui souffrent de libertés comme des geignards et des braillards, se plaignant le ventre plein, comme si, finalement, le confinement perpétuel ne représentait rien de grave. — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
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camisard
- (Histoire, Protestantisme) Calviniste insurgé dans la région des Cévennes après la Révocation de l’Édit de Nantes en 1685.
- […], combien de camisards entêtés dans leur foi, combien de magnarelles diligentes n’ont pas vécu ici sans prévoir cette mort prochaine de leur petite patrie ! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le pasteur-historien devait avoir bien des continuateurs, notamment Napoléon Peyrat (Histoire des pasteurs du Désert, 1842), qui réhabilite les camisards et le phénomène du prophétisme, […]. — (Chantal Bordes-Benayoun, Patrick Cabanel & Colette Zytnicki, Les musées protestants et juifs dans le midi de la France, dans Une histoire à soi: Figurations du passé et localités, sous la direction de Alban Bensa & Daniel Fabre, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2015)
- (Par extension) Protestant trop zélé.
- Regardez-moi ce camisard qui veut tout révolutionner !
- (fin XIXe siècle – début XXe siècle) (Populaire) Soldat de compagnie de discipline, et qui portait la chemise blanche.
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isobare
- (Nom féminin) (fin XIXe siècle) Substantif de l’adjectif.
- (Nom masculin) (début XXe siècle) Substantif de l’adjectif.
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bonsoir
- Formule de politesse amicale et souvent mot d’introduction lors d’une rencontre ou lors d’un départ en soirée pour saluer. — Note d’usage : Selon le moment de la journée, on utilisera bonjour ou bonsoir.
- Il plongea ses yeux dans ceux de Nan.Bonsoir, dit-il, gaiement. N'étiez-vous pas au bar, il y a quelques minutes ? — (Maeve Binchy, Le cercle des amies, traduit par Martine Céleste Desoille, éd. 12/21 (Univers poche), 1997)
- Nicolas m'adresse un petit sourire et prend la parole. — Bien, bonsoir à tous, je pense que nous allons pouvoir commencer tout le monde est arrivé. — (Nathalie P., Mon cœur t'appartient à jamais, Evidence Éditions (collection Vénus), 2017, chap. 1)
- Maman, dit-il, je viens te dire bonsoir. — (Georges Ribemont-Dessaignes, Adolescence, 1930)
- (Ironique) L’affaire est réglée, n’en discutons plus.
- Mais si un roman est aussi embêtant qu’un bouquin scientifique, bonsoir, il n’y a plus d’Art. — (Gustave Flaubert, Correspondance, lettre à Ernest Feydeau, 15 juillet 1861)
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étendard
- (Vexillologie) Drapeau, en particulier militaire et terrestre → voir pavillon pour la marine.
- Contre nous, de la tyrannie, l’étendard sanglant est levé. — (Rouget de L’Isle, La Marseillaise)
- Il est possible que, dans bien des cas, cet audacieux déploiement d’étendards, par une ville qui avait déjà capitulé, ne fût que le résultat du sans-gêne national, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 233 de l’édition de 1921)
- Votre Majesté tient l’étendard de la monarchie. Elle ne doit l’incliner devant une faction de rebelles promis à l’échafaud. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Sens figuré) (Par analogie) Symbole.
- Tandis qu'elles, les libératrices du monde futur, portant l’étendard de l’affranchissement de la femme arabe de l’avenir, gravissaient avec majesté les marches. — (Gabriel Boustany, Les arrogants, Éditions JC Lattès, 2019, chapitre 6)
- Mais M. Piolle, en présentant le changement de règlement autorisant le burkini comme « un progrès social », en a fait un étendard. Ce faisant, il a alimenté une polémique dont se régalent la droite et l’extrême droite. — (Le Monde, Piscines : la laïcité sans naïveté ni hostilité, Le Monde. Mis en ligne le 18 mai 2022)
- (Botanique) Pétale supérieur des fleurs de la famille des Fabacées (ou Légumineuses).
- (Héraldique) Meuble représentant le drapeau du même nom dans les armoiries. Il est représenté rectangulaire, accroché à une hampe parfois surmontée d’une pointe de lance et orienté à senestre. À rapprocher de bannière, gonfanon, guidon, oriflamme, pavillon et pennon.
- D’argent au château de trois tours de gueules, celle du milieu donjonnée et couverte, ouverte du champ et ajourée de sable, les deux autres tours sommées chacune d’un étendard d’azur semé de fleurs de lys d’or, ouvertes et ajourées aussi de sable, qui est de la commune de Mouzon des Ardennes → voir illustration « armoiries avec 2 étendards »
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briard
- Originaire ou typique de la Brie ou relatif à cette région de l'est du Bassin parisien.
- Betterave à sucre et fromages sont deux productions importantes dans l'économie briarde.
- Privé de toute communication avec la France, il avait gardé son ancien jargon briard dans toute sa pureté native, parlait comme un Jeannot d’opéra-comique, et semblait réciter perpétuellement des paroles de M. Étienne. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- C’était l’une de ces grandes exploitations briardes à cour fermée, piquée sur un plateau sans horizon, dans l’ondulation des blés et (à l’époque) des pâtures à moutons : un vieux pigeonnier, des granges et des silos, d’immenses toits de tuiles plates qui descendent presque jusqu’à terre. — (Emmanuel de Waresquiel, Voyage autour de mon enfance, Tallandier, 2022, page 138)
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revoir
- Voir de nouveau.
- Quoi qu’il en soit, l’espérance de revoir le pauvre baron gai et gaillard m’a bien épargné de la tristesse. — (Lettre de Madame de Sévigné à Madame de Grignan, à Vichi, mardi 28 mai 1676)
- Albert et Ludwig se revirent avec plaisir, tous deux venaient de combattre contre les infidèles, l’un au midi, l’autre au nord. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Examiner de nouveau.
- Revoir un manuscrit, un ouvrage pour le corriger.
- Revoir des épreuves, un compte.
- Obtenir un arrêt pour faire revoir un procès.
- C’est un homme qui examine les choses avec soin ; après lui il n’y a plus à revoir.
- (Intransitif) (Chasse) Prendre connaissance de la force du cerf, par le pied, les fumées, les abattures, les portées, les foulées, le frayoir, etc.
- Il faut que les piqueurs aient l’œil à terre dans tous les lieux où ils croiront de pouvoir en revoir, afin d’aider à leurs chiens, & s’assurer que c’est le cerf de la meute qu’ils chassent. — (Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, t. 42, 1775, page 19)
- (Pronominal) Se souvenir de son passé.
- Pour elle j’étais l’amant, non le séducteur; elle revoyait son premier rendez-vous, elle ressentait le premier baiser; elle se revirginisait! Pauvre Gretchen! — (Alfred Delvau, Les Dessous de Paris, vol. 1, Paris : chez Poulet-Malassis et De Broise, 1860, p. 127)
- Les premiers souvenirs de Louis Pasteur dataient de cette époque. Il se revoyait enfant, heureux de courir sur la route qui conduit au village d’Aiglepierre. — (René Vallery-Radot, La Vie de Pasteur, Hachette, 1900 (Flammarion, 1941), p. 11)
- Je me revois tout chétif, tout mièvre, suivant les cours du catéchisme, où j’arrivais bon premier. Ma piété, mon application épataient le bon curé. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
- Il se mit à boire plus que la normale, faisant livrer des cubis de bon pinard (en quantité ça coûte moins cher) toujours en perce à la souillarde, et je me revois échapper à la tablée bruyante et discordante où il s’échauffait en parlant politique […] — (Martin Provost, Léger, humain, pardonnable, Éditions du Seuil, 2015)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.