Dictionnaire des rimes
Les rimes en : famine
Mots qui riment avec "ine"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "famine".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ine , ines , inne , innes , îne , înes , yne et ynes .
-
mauvéine
- (Chimie) Premier colorant artificiel de couleur mauve, dérivé de l'aniline et employé dans l'industrie textile.
- La mauvéine remplaçait le pourpre extrait de cochenilles, minuscules mollusques de la mer Méditerrannée utilisés depuis l'antiquité — (Patrick Berche, Une histoire des microbes, Editeurs John Libbey Eurotext, 2007)
-
éléphantine
- Féminin singulier de éléphantin.
-
houssine
- Verge ou baguette flexible de houx ou d’autre arbre dont on se sert pour aiguillonner des animaux au labour et au débardage ou pour battre des habits, des meubles, etc.
- Je te ferai faire sur le dos un carillon de houssines par les carrefours de Paris. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Vicente tourna la tête d’un air d’inquiétude pour voir s’il n’était pas observé ; il hâta le pas du cheval d’un coup de houssine, et, tout en courant à côté de moi, il haussait légèrement la tête, ouvrant la bouche et levant les yeux en l’air, signe d’affirmation ordinaire à des gens qu’on serait tenté de croire silencieux, vu la difficulté que l’on éprouve pour en tirer une réponse à une question précise. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 110)
- Si le cheval n’a pas de l’âme, à chaque enjambée du garçon il est aiguillonné par la houssine ou le bâton qui agit adroitement, quand toutefois ce stimulant n’est pas remplacé par le claquement du fouet, […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- L’officier allemand s’avançait d’un pas à la fois nonchalant et élastique. Il tenait dans sa main droite une houssine dont il décapitait, distraitement, les hampes des larges fleurs bleues dont la clairière était parsemée. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 321.)
-
oléfine
- (Chimie) (Vieilli) alcène.
- Disons d'abord que les oléfines ne sont pas présentes dans les distillats en topping. — (Xavier Normand, Albin Treil, L'industrie du raffinage du pétrole: leçons sommaires, volume 1, page 223, 1985)
-
gémine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe géminer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe géminer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe géminer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe géminer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe géminer.
-
abyssine
- Féminin singulier de abyssin.
-
frangine
- (Familier) Sœur, sœurette.
- Il poursuivit : — T’es ma frangine et si j’te parle, c’est parce qu’on est, les deux… on est… Il ne trouvait pas les mots nécessaires, alors il avoua : — J’dois d’la galette, rue de l’École. — Assez ! gémit la jeune fille. — (Francis Carco, Les Innocents, La Renaissance du livre, Paris, 1916)
- (Argot) (Par extension) Femme ou jeune fille.
- Lui aussi avait du succès auprès des frangines… Il pouvait s’envoyer toutes les pépées qu’il voulait. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XXII, Série noire, Gallimard, 1956, page 199)
- À bien y regarder, ces braqueurs, c'étaient pas des pégreleux mais des frangines ! Trois gazelles, avec plus de testostérone que le pauvre mariole que je suis, apparemment. Quand elles ont aperçu les flics, elles ont toutes plongé dans la marave, sans un fétu de pétoche. — (Hugo Martinez, « L’Éternel Instant », dans Christophe Sibieude (directeur), SHORT numéro 19, Short Éditions, Grenoble, 2017)
-
olivine
- (Minéralogie) Minéral de couleur verdâtre du groupe des silicates, sous-groupe des nésosilicates qui cristallise dans le système orthorhombique; considéré en joaillerie comme une pierre fine (semi-précieuse).
- Cet élément-trace est aussi présent dans les émeraudes, le grenat-pyrope et l’olivine. — (Philippe Dorbaire, L’influence des astres sur votre santé, 1996, page 120)
- La source la plus considérable est le manteau terrestre, où les péridotites sont justement formées de minéraux ferro-magnésiens comme les olivines et les pyroxènes. — (Cyrille Delangle, Le Fer rubané, Centre de Géologie Terrae Genesis, février 2016)
-
églantine
- (Botanique) Fleur de l’églantier.
- Et l’églantine du ménestrel sera fanée, que fleurira toujours la giroflée, chaque printemps […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- C’étaient des regards doux et délicats comme les lotos bleus qui nagent sur les eaux, des expressions fugitives comme les faibles parfums de l’églantine, des mélancolies tendres comme le velours des mousses ; fleurs de deux belles âmes qui naissaient d’une terre riche, féconde, immuable. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, première partie : Les Deux Poètes)
-
basquine
- Corset, vasquine en forme d'entonnoir, pourpoint porté avec une buse.
- Sorte de jupon que portent les femmes espagnoles.
- Des pensées ardentes enflammaient son âme, comme ses sens étaient embrasés par le spectacle de ces actrices aux yeux lascifs et relevés par le rouge, à gorges étincelantes, vêtues de basquines voluptueuses à plis licencieux, à jupes courtes montrant leurs jambes en bas rouges à coins verts, chaussées de manière à mettre un parterre en émoi. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, deuxième partie : Un Grand Homme de Province à Paris)
- Dites-moi, voisin,Si j’ai bonne mine,Et si ma basquineVa bien, ce matin,Vous me trouvez la taille fine ?Ah ! ah !Les filles de Cadix aiment assez cela. — (Alfred de Musset, Nous venions de voir le taureau, mis en musique par Léo Delibes sous le titre Les Filles de Cadix, 1874)
- (Par extension) Vêtement de femme formant une deuxième jupe relevée sur la première.
- Une sorte de camisole d’indienne lilas, taillée comme les vestes à basquine que portent les Parisiennes par-dessus leur robe, constitue la seule originalité de leur vêtement. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 151)
- Elles se tapotaient les hanches, se lissaient la basquine et donnaient deux ou trois petits coups de croupion en poules faisanes pour placer leur faux-cul avant de repartir à la besogne […] — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 270)
- Décidément parvenue au rang de jeune personne, elle porte une jupe alourdie par d’épaisses basquines. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 295)
-
glossine
- Mouche tsé-tsé.
- Ce hallier, comme ceux de la région dont nous venions, était caractéristique de la zone à glossines, les dangereuses mouches propagatrices de la maladie du sommeil. — (René Thévenin, Les Chasseurs d’hommes, in Sur l’autre face du monde et autres romans scientifiques de Sciences et Voyages, Robert Laffont, 1973, page 126)
-
chalcosine
- Minéral synonyme de chalcocite.
- Au 16e siècle, il connut une intense activité minière pour le cuivre et l’argent (chalcopyrite, bornite, chalcosine, cuivre gris). — (Jean-Paul Jacob, Michel Mangin, De la mine à la forge en Franche-Comté: des origines au XIXe siècle, 1990)
-
déchagrine
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déchagriner.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déchagriner.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déchagriner.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déchagriner.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déchagriner.
-
atropine
- (Chimie) Alcaloïde à noyau tropane, très toxique, tiré, entre autre, de la belladone. C'est un antagoniste cholinergique muscarinique qui provoque la dilatation des pupilles.
- Un cobaye de 300 grammes ou une souris de 20 grammes supportent plus d’un centigramme d’atropine injecté sous la peau. — (René Hazard, Actualités pharmacologiques, volume 1, 1949)
- La physostigmine, agoniste muscarinique (qui stimule l’action de l’acétylcholine), déclenche des bâillements, alors que l’atropine, antagoniste de l’acétylcholine, les inhibe. — (Olivier Walusinski, Le bâillement : un comportement universel, Pour la Science, 1er octobre 2003)
- On retrouve de l’atropine en unidose dans les collyres pour les yeux ou dans des injections pour stimuler le cœur. — (Mathilde Frénois, Perpétuité pour Olivier Cappelaere, l’empoisonneur au collyre pour chien, Libération, 27 mai 2022)
- Difficile donc de tricher… Sauf à s’injecter de l’atropine, comme le faisaient les femmes italiennes au XVIIe siècle pour s’embellir, ou à se dessiner de larges pupilles comme Bambi ou d’autres personnages des studios Disney, dont les dessinateurs ont compris depuis bien longtemps à quel point les pupilles dilatées étaient appréciées ! — (Sylvie Chokron, « Les pupilles, véritable fenêtre sur notre activité cérébrale » , Le Monde. Mis en ligne le 10 juin 2020)
-
endotoxine
- (Médecine) Toxine secrété par un microorganisme et relâchée lors de la lyse cellulaire.
- L’exposition à des composants de la paroi cellulaire des bactéries gram négatif, tels que l’endotoxine, a été proposée pour expliquer le rôle protecteur des infections dans le développement de l’asthme et des allergies. — (Frédéric Bérard, Gabriel Bellon, Alain Lachaux, Allergie pédiatrique: compte-rendu du séminaire 2005, faculté de médecine CHU Lyon-Sud 24 mai 2005, 2005)
-
fine
- (Typographie) Terme utilisé communément dans l’imprimerie et par les typographes pour désigner une espace insécable, mais d'une largeur fixe non justifiable (en cas de justification des lignes complètes de paragraphes entre les deux marges), et plus fine (entre un sixième et un quart de cadratin, selon les polices de caractères utilisées) que l’espace normale (un demi cadratin) séparant les mots ; la fine est utilisée soit en juxtaposition avec certains signes de ponctuation, soit aussi (dans les conventions typographiques françaises) comme séparateur de groupes de chiffres dans un nombre ou un numéro.
- On insèrera en français une fine avant les signes de ponctuation double comme les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, le point d’interrogation, ainsi qu’à l’intérieur des guillemets français, ou parfois aussi après une puce ou un tiret demi-cadratin en tête d’un élément dans une liste ou énumération afin que les premiers termes de chaque élément apparaissent verticalement alignés en cas de justification des paragraphes. On utilisera aussi la fine comme séparateur de groupes de chiffres dans les nombres et numéros.
- Les fines typographiques juxtaposées aux signes de ponctuation dans les documents déjà mis en page sont le plus souvent codées U+2009 (un cinquième de cadratin, soit 0,2 em) dans les normes Unicode et ISO/IEC 10646. Cependant les typographes francophones recommandent traditionnellement souvent plutôt U+2005 (la fine d’un quart de cadratin, soit 0,25 em), contrairement aux typographes anglophones qui lui préfèrent traditionnellement U+2006 (la fine d’un sixième de cadratin, soit 0,166 em, presque invisible et très souvent omise). La différence de largeur entre les fines dépend de la façon dont sont conçues les polices de caractères utilisées, et notamment de l’approche incluse dans les glyphes eux-mêmes, puisque les typographes français ont souvent utilisé dans leurs polices une avance plus réduite que les typographes anglophones, afin de faire tenir plus de texte dans les lignes de paragraphes, sans trop augmenter le nombre de pages dans les ouvrages imprimés. Les polices de caractère modernes tiennent compte de la conception de leur glyphes pour ajuster la largeur de la fine typographique U+2009 qu’elles contiennent. Les autres fines à largeur constante U+2005 et U+2006 sont réservées aux typographes pour le rendu final des documents déjà totalement mis en page, avec des polices de caractères bien déterminées.
- Dans certains cas, la fine typographique U+2009 peut être partiellement justifiable (et légèrement agrandie) mais uniquement en cas d’activation de la justification des espaces d’approche intercaractère. La justification usuelle des paragraphes ne fait souvent pas appel à cet ajustement (nécessaire seulement dans la présentation de colonnes de texte très étroites afin d’éviter des espacements excessifs entre les mots lorsque les paragraphes sont justifiés), mais ne justifiera que les autres espaces. Les autres espaces fixes U+2000..U+2006, exprimées en cadratins, ne sont normalement pas affectées par la justification, et sont donc recommandées chaque fois que l’espace doit absolument conserver une largeur fixe, mais elles restent sécables.
- Toutefois, toutes ces fines ont le défaut de rester encore sécables (à cause d’une omission non corrigeable dans les propriétés Unicode du caractère U+2009), et une autre fine de largeur équivalente (mais insécable) a été ajoutée plus récemment (depuis Unicode 5.1) pour corriger ce défaut, codée U+202F. Cette dernière n’est pas encore supportée par nombre de polices, et les navigateurs internet ou moteurs de rendus, s’ils la traitent correctement comme insécable, omettent souvent de la remplacer par U+2009 quand cette dernière est disponible dans les polices utilisées. Pour ces raisons, la fine typographique devrait plutôt être représentée en SGML de façon symbolique avec « &nnbsp; », afin que les moteurs de rendus puissent déterminer plus librement le caractère Unicode équivalent à utiliser ; en HTML cependant (et aussi dans les documents graphiques SVG), cette référence symbolique (absente de leurs normes) n’est que rarement supportée par les moteurs de rendu : on lui préférera alors «   » (U+2009), un caractère bien supporté mais rendu insécable par une propriété CSS « white-space:nowrap ».
- (Vieilli) Eau-de-vie de raisin, en particulier cognac, de qualité supérieure. Apocope de fine champagne.
- — Je veux, dit Bénin, un grog au rhum.— Tiens ! moi aussi.— Je ne connais pas ça messieurs…, mais j’ai de la fine que je ne vous dis que ça.— Donnez de la fine ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 83)
- Sur ces mots, il a commandé trois nouvelles fines à l'eau. — (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre IX, Série noire, Gallimard, 1956, page 89)
- Ce traitement, on l’imagine N’est que pour la petite angine,Car s’il s’agit d’une grosse angineFaut ajouter un litre de fine. — (Jean Constantin, La petite angine, 1960)
- L’oncle Jules rapportait du Roussillon des raisins à l’eau-de-vie, des gâteaux mielleux qui collaient aux dents, un foie d’oie comme un cœur de veau, de la fine d’avant le déluge, et des R remis à neuf. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 26)
- Toute seule au barDans un coin noirUne blonde platineSirote sa fine — (Chagrin d'amour (groupe), Chacun fait (c'qui lui plaît), 1981)
- (Industrie minière) Fraction fine issue d’un concassage ou d’un broyage.
- Les opérations de broyage marquent usuellement le terme des opérations d’épuration des fines, que celles-ci soient destinées à l’agglomération ou à la carbonisation. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 362)
- Aphérèse de perle fine.
- Et voilà au cou de Bertille, médusée, deux cents fines tirées du profond des mers chaudes où le requin parfois vient croquer du plongeur. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 114)
- ludivine
-
mesquine
- Féminin singulier de mesquin.
- Oh ! caballero, la ville la plus belle et la plus grande de la vieille Europe est bien petite, bien sale et bien mesquine comparée au désert. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858)
-
hétérodyne
- Générateur d’oscillations électriques sinusoïdales, généralement employé dans un récepteur radioélectrique pour effectuer un changement de fréquence.
- En regard, accumulons une succession de notes d’harmonium, tournons le bouton d’un hétérodyne, ou écoutons une sirène d’alarme: la forme (dynamique) est sensiblement fixe (musicalement) ; mais on aperçoit clairement l’évolution du contenu harmonique ou mélodique, qui constitue la matière du son. — (Pierre Schaeffer, Traité des objets musicaux, 1966)
-
glycoprotéine
- (Biochimie) Protéine portant un groupement oligosaccharide et une chaîne polypeptidique.
- A partir du virus purifié obtenu en cultures cellulaires, il est possible d’extraire la glycoprotéine au moyen de l’action modérée de détergents. — (La Recherche, volume 16, pages 845 à 1572 ; volumes 168 à 172, 1985)
-
adénosine
- Nucléoside formé d'un cycle ribose attaché à la base azotée adénine.
- Ces hélices, insérées dans l’épaisseur de la membrane des cellules, y dessinent les contours d’une sorte de guichet dans lequel l’adénosine va s’engager pour communiquer une information à l’intérieur de la cellule qui les porte. — (Jean Costentin, Pierre Delaveau, Café, thé, chocolat: Les bienfaits pour le cerveau et pour le corps, 2010)
-
phalangine
- (Anatomie) Nom donné aux secondes phalanges des doigts et des orteils qui en ont trois.
-
acroléine
- (Chimie) Aldéhyde de formule CH²=CH-CHO se formant de petites quantités dans la pyrolyse des corps gras.
- …, de même que la température obtenue à la sortie de l'atomiseur doit être limitée pour éviter la transformation de glycérine en substance très toxique, l’acroléine. — (J. M.,- La e-cigarette seulement pour un sevrage tabagique- Journal de l'Institut Curie, page 5, mai 2015)
- Dans les huiles de friture, l’acroléine est bien plus abondante que le crotonaldéhyde, et les deux composés sont heureusement plus concentrés dans l’huile que dans les aliments frits. — (Hervé This, Fritures protégées, Pour la Science, 29 mars 2017)
-
palatine
- (Noblesse) Épouse d’un palatin ou princesse de la maison palatine.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Habillement) Fourrure que les femmes portent en hiver sur le cou et sur les épaules, et qui pend sur le devant.
- Cette nouvelle faillit faire tourner la tête à ses deux aînées, qui pensaient qu’à la fin elles pourraient quitter cette campagne où elles s’ennuyaient tant ; et quand elles virent leur père prêt à partir, elles le prièrent de leur apporter des robes, des palatines, des coiffures et toutes sortes de bagatelles. — (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1756)
- La vieille Georgine Aubert […] restait tout étendue dans sa longue calèche, sous une palatine de martre comme en plein hiver. — (Gustave Flaubert, L’éducation sentimentale, 2e partie, chapitre IV, page 233, réédition Garnier-Flammarion, 1969)
- C’est là que tu seras assise, les pieds dans de grosses pantoufles, avec une bonne palatine bien chaude sur les épaules, et que tu vendras nos eaux-de-vie. » Elle riait d’avance. — (Erckmann-Chatrian, Le Blocus, page 108, 1948, Bibliothèque Verte)
- Ensemble des poils poussant sur la poitrine.
- Voilà bien sa palatine ; mais elle a grisonné, monsieur Vautrin, s’écria Mme Poiret. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- « À ton avis », interrompit un chercheur vêtu d’une chemise rouge à carreaux largement ouverte sur la poitrine, ce qui permettait d’admirer une palatine de poils noirs très touffue dont il était aussi fier, apparemment, que de ses connaissances, « à ton avis, W.A.M. est entièrement motivé par la F.M.? C'est bien ça ta thèse ? – Absolument, tout à fait, répliqua Adeline, qui se promit in petto d’utiliser désormais le sigle W.A.M. à l’instar de son collègue, et ne s’en priva pas. W.A.M. est le type même du surdoué immature qui réclame un vouloir extérieur à son moi pour aller au fond de ses potentialités. Bon. Tant qu’il a son père, tout est okay, mais après, faut qu’il trouve un substitut du père. D’ailleurs, il a pas dépassé le stade anal : si tu lis sa correspondance, t’es fixé ; tout le temps il est question d’excréments ; très rarement de sexe. La F.M. a été pour W.A.M. le vecteur idéal pour véhiculer un message qu’il voulait évacuer dans sa globalité dynamique. » — (Jean Dutourd, Trilogie française : Le séminaire de Bordeaux, 2013)
-
ésérine
- (Pharmacologie) (Chimie) Alcaloïde extrait de la fève de Calabar.
- L’ésérine provoque un myosis, un spasme de l’accommodation, une chute de la pression intra-oculaire, une hyperhémie de la conjonctive et une lacrymation. D’une manière générale, l’ésérine favorise la transmission neuromusculaire, ce qui se traduit par l’apparition de fasciculations. — (Acétylcholinomimétiques indirects – Inhibition de la destruction : anticholinestérasiques, pharmacorama.com, consulté en 2017.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.