Dictionnaire des rimes
Les rimes en : fémur
Mots qui riment avec "ur"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "fémur".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ur , urs , ure , ures , ûre et ûres .
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imposture
- Ce que l’on impute faussement à quelqu’un dans le dessein de lui nuire.
- Une autre calomniatrice se joignit à elle , & sçut donner de telles couleurs a ses impostures qu'elle les fit croire enfin à plusieurs. — (Adrien Baillet, Les Vies des saints : disposées selon l'ordre des calendriers, page 386, 1701)
- Doctrine destinée à séduire les hommes, à faire secte.
- La Foi qui sert de fondement à toutes les Religions n'est qu'un principe d’erreurs, d’illusions et d’impostures. — (Jean Meslier, Le Testament, chap. X, édition de Rudolf Charles, t.1, p.66, 1864)
- Ouvrage fabriqué dans une intention de fraude et donné comme l’œuvre d'un auteur connu.
- Les impostures littéraires.
- Action de tromper dans ses mœurs, dans sa conduite, afin d’en imposer et de se faire passer pour une autre personne qu’on n’est.
- Sa figure mâle et noble exprimait des pensées larges, et sa physionomie n’était une imposture que pour sa femme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- (Par extension) — Il est difficile de se défende de l’imposture des sens.
- Nous vivons depuis mai 1958 sur la plus grande duperie de l'histoire et depuis octobre 1962 sur la plus grande imposture. La cause du mal c'est la volonté tenace, bien que supérieurement camouflée, du Général de Gaulle. Il faut donc dénoncer à la masse, sans subterfuges et sans faux-fuyants, le responsable du mal dont meurent la République et la Liberté. — (Édouard Lebas, Combat, 17 mars 1963)
- L’imposture et l’auto-illusion forment donc deux fabrications distinctes dont le point commun réside dans leur intentionnalité. À l'inverse, l’illusion constitue une « défaillance ordinaire » plus ou moins forte du cadre. — (Amaranta Cecchini, Intimités amoureuses à l'ère du numérique: Le cas des relations nouées dans les mondes sociaux en ligne, Éditions Alphil/Presses universitaires suisses, 2016, chap. 6)
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sinécure
- Place ou titre qui produit des émoluments et qui n’oblige à aucun travail.
- Rien de plus difficile à déloger d’une sinécure, que des fainéants sans valeur personnelle. — (André Gide, Retouches à mon « Retour de l’U.R.S.S. », 1937)
- J’ai de traitement, de mes sinécures, de l’Académie et de mon libraire, environ trente mille francs par an, fortune énorme pour un garçon. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- C’est une fonction peu laborieuse en temps de paix, puisqu’il ne reste alors de la milice que les cadres et les états-majors, conservés comme une source de sinécures pour l’aristocratie. — (Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- […] d’écœurants petits snobs, riches pour la plupart, en tout cas oisifs, ou lotis de quelque sinécure dans quelque ministère — ce qui est tout comme. — (Romain Rolland, Jean-Christophe, Foire sur la place, II, 1908, page 742)
- Arsène ne tarda pas à s’apercevoir que son poste de secrétaire ressemblait furieusement à une sinécure. En deux mois, il n’eut que quatre lettres insignifiantes à recopier et ne fut appelé qu’une fois dans le bureau de son patron, ce qui ne lui permit qu’une fois de contempler officiellement le coffre-fort. — (Maurice Leblanc, Le coffre-fort de Mme Imbert dans Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur, 1906 (lire sur wikisource)
- (Par extension) Emploi fortement rémunéré pour très peu de travail.
- (Sens figuré) Chose ou expérience agréable et/ou ne demandant pas d'effort. Note d’usage : utilisé dans une forme négative pour indiquer que c’est désagréable ou demande de grands efforts.
- La grossesse n’avait pas été une sinécure et, maintenant qu’Agnès entamait les dernières semaines, c’était pire que tout. — (Camilla Läckberg, traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Le Tailleur de pierre, Actes Sud, 2009 (1re édition 2005), page 227)
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embourrure
- Bourre, ce qui sert pour embourrer.
- L’embourrure d'un fauteuil.
- (Par extension) Grosse toile maintenant la bourre de certains meubles.
- Pourtant, je devais réaliser un capitonnage avec une toile d’embourrure spécialement rugueuse, qui n’aurait dû évoquer aucune douceur au toucher. — (Jean-Claude Kaufmann, C'est arrivé comme ça, 2012)
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coulure
- Ce qui s'écoule, en parlant d'un liquide, d'une substance, de peinture.
- Au dire des deux frères, il y avait trop peu de temps que je ne grattais plus pour les manger, au long des chandelles, les « coulures » en forme de longues larmes. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 100.)
- Une atmosphère de délaissement presque accablante se glissait dans ces couloirs vides où le salpêtre mettait de longues coulures. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
- Il faut aimer plonger les mains dans la mécanique, se prendre la tête avec les plans d’un moteur, bichonner une peinture pour éviter les vilaines coulures… — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, coll. Raconter la vie, page 95)
- (Métallurgie) Ce qui s’écoule, en parlant du métal qui s’échappe par les interstices du moule et des grains de la grappe qui tombent quand le raisin commence à se nouer.
- Ce qu’on fait couler, enfoncer.
- Les coulures d’un filet, Les cordes d’un filet munies de liège à l’extrémité supérieure et d’un caillou à l’extrémité inférieure.
- (Botanique) Chute des fleurs ou des jeunes fruits à la suite de conditions climatiques qui altèrent le pollen et empêchent la fécondation.
- Petits rendements à Palmer, […]. Comme partout, ce résultat est dû en partie à la « coulure », la mauvaise floraison par temps froid, et aussi à l'orage de grêle du 28 mai (juste avant la floraison) qui a frappé plusieurs parcelles : […]. — (Jacques Dupont, Le guide des vins de Bordeaux, Éditions Grasset & Fasquelle, 2011)
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mur
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du murle.
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enluminure
- Art d’enluminer.
- L’enluminure du XVe siècle.
- (Art) Ornements en couleur, tels que fleurons, vignettes, lettres ornées, sujets à personnages, qui décorent les manuscrits du Moyen Âge.
- … du docteur Huylten, qui ne détachait les yeux de sa bible jonchée de gothiques enluminures que pour admirer l'or et le pourpre de deux poissons captifs aux humides flancs d'un bocal. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Action d’enluminer ; ou résultat de cette action.
- Cette enluminure manquait à quelques endroits de la face et faisait singulièrement ressortir sa décrépitude et son teint plombé. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Le procédé d'enluminure imaginé fut de découper dans des cartons imperméabilisés toutes les parties de l'image à colorier du même ton : […]. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, note bas de page 110, 1923)
- (Par extension) — Ce n’est pas un tableau, ce n’est qu’une enluminure.
- (Sens figuré) Style trop chargé de couleur.
- Dans un grand épanchement de clarté, je vois, sous les pins des promontoires, une côte éclatante, d'immenses baies toutes bleues, une théâtrale enluminure, où la ligne déchiquetée des porphyres limite en ses anfractuosités rougeoyantes l'azur doré de la mer. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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écriture
- Procédé qui permet de représenter un langage avec des symboles ou des lettres.
- L’écriture transporte d’un sens à l’autre la pensée. La parole communique la pensée de la bouche à l’oreille par le son ; l’écriture saisit le son insaisissable au passage, le transforme en signes ou en lettres, et communique ainsi la pensée de la main aux yeux. — (Alphonse de Lamartine, Gutenberg)
- Sans croire en aucune manière à la divination des âmes par l’écriture, il était sensible à la forme des lettres comme à une sorte de dessin qui peut avoir aussi son élégance. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, pages 178-179)
- Il eut tort de citer le mot de Voltaire, qui est beaucoup trop décisif et immodéré : « L’écriture est la peinture de la voix ; plus elle est ressemblante, meilleure elle est », et qui conduirait à l’orthographe individuelle, c’est-à-dire à une confusion telle qu’on ne se comprendrait jamais quand on s’écrirait les uns aux autres. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
- L’écriture est précisément cet acte qui unit dans le même travail ce qui ne pourrait être saisi ensemble dans le seul espace plat de la représentation. — (Roland Barthes. L’empire des signes. Paris, Flammarion, 1980, page 22)
- Toute l'écriture est de la cochonnerie. — (Antonin Artaud, Le Pèse-nerfs, dans Oeuvres complètes, I, Paris, Gallimard, 1954, page 120)
- (Par extension) Manière dont on trace ces caractères.
- Ces textes funéraires sont tous d'une écriture négligée, maigre et anguleuse; et le papyrus trouvé sur la momie de Pétaménoph étant le plus récent, porte encore par cela même des traces plus marquées de la décadence de l’art graphique égyptien sous la domination gréco-romaine. — (Frédéric Cailliaud, Voyage à Méroé, au fleuve Blanc, au-delà de Fâzoql, t. 4, 1827, page 27)
- Il trouvait aux Archives, non pas seulement les papiers administratifs des derniers siècles, mais les chartes du moyen âge. Il les fallait lire, il en fallait déchiffrer l’écriture, distinguer les formules, déterminer les dates, […]. — (Henri Wallon, Notice sur la vie et les travaux de M. Joseph-Natalis de Wailly, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres , dans les Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1888, vol.32, n°6 , page 556)
- À propos de Modeste Mignon, il annonce joyeusement à son amie : « Encore soixante-dix feuillets de mon écriture… Ce sera fini demain. » — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Il trouva des papiers d’un caractère absolument privé, et, entre autres, d’ardentes lettres d’amour tracées d’une grande écriture féminine. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 90 de l’édition de 1921)
- L’écriture retenait l’attention de nos maîtres. Ils nous apprenaient l’anglaise ou cursive, la fine bien sûr, la moyenne et la grosse, la ronde, la bâtarde et même la gothique. Ils voulaient que nous eussions d’abord une écriture régulière et lisible, puis belle et élégante sans fioritures. Nous avions tout un jeu de plumes dans un petit étui. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 50)
- (Par extension) Chose écrite.
- L’amîn est celui dont l’écriture, dans les contrats, actes et autres documents, fait foi. Il doit donc bénéficier de la confiance de toutes les parties. — (Paul Bonnenfant, Sanaa: Architecture domestique et société, CNRS Éditions, 2014, page 92)
- (Par extension) Marque ou une trace qui code une signification.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Philosophie) Ensemble des procédés et des systèmes signifiants par lesquels les hommes ont transcrit matériellement, à travers les âges, leurs paroles et leurs pensées.
- (Par extension) Système d’écriture.
- L’écriture latine, de même origine que la grecque, s’est géométrisée de manière analogue. — (Marcel Samuel Raphaël Cohen, La grande invention de l’écriture et son évolution, volume 1, 1958)
- Ainsi, en dépit du fait que le logogramme chinois est souvent peu informatif quant à sa prononciation, l’information phonologique contenue dans l’écriture est exploitée pour prononcer les caractères rares. — (Ronald Peereman, « La médiation phonologique dans la reconnaissance des mots écrits », dans La reconnaissance des mots dans les différentes modalités sensorielles, sous la direction de Régine Kolinsky, José Morais & Juan Segui, Presses Universitaires de France, 1991)
- (Au pluriel) (Religion) La Bible ; les Écritures.
- Les évangéliques et les catholiques, tout en étant différents, se retrouvent sur de nombreux points, comme les questions d'éthique. La principale différence est l'autorité de la Bible, les évangéliques ont un rapport très personnel aux écritures, ils s'y réfèrent, ils la lisent régulièrement, […]. — (Franck Poiraud, Les évangéliques dans la France du XXIe siècle, Edilivre/Editions APARIS, 2007, page 210 (différant corrigé en différents))
- Dessin et peinture, quand on parle d’une icône religieuse.
- L’écriture de l’icône me procure une telle joie que j’ai eu envie de la partager. — (Anne Truffert)
- L’écriture d’icônes, technique d’art sacré chrétien, a pour vocation de faire participer à la liturgie et à la vie de ’'Église dans la prière. — (Jérôme Lescure)
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diaprure
- Diaprerie, irisation, variation de couleurs.
- Cette pierre précieuse présente de belles diaprures.
- À ce propos, on pourrait évoquer un monument artistique de quelque analogie, dans le sens du luxe, de l’apparat, de la diaprure: les salons des grands paquebots français modernes. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, Paris, 1959, page 236)
- Les chênes roussis par les gelées se dessinaient précisément dans la diaprure du ciel qui s’arrachait à sa nuit et tout recommençait. — (Alain Vircondelet, La Tisserande du Roi-Soleil, 1992)
- À cette époque, dit le journal d’un passager, nous traversâmes une mer qui était pleine de poissons volants, et d’étranges lueurs jouaient dans la diaprure de leurs ailes. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 76)
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moirure
- Ce qui est moiré, chatoiement, éclat, reflet.
- Tantôt il n’utilise qu’une couleur et joue avec des effets abstraits de moirure, tantôt il en mêle plusieurs. — (Denis Bablet, Josef Svoboda, 1970)
- À travers les moirures de l’eau, le fond apparaissait nu : pas une algue, pas un bernard-l’hermite, pas même un de ces oursins à longues piques mouvantes qu’on appelle chardons noirs. — (Jypé Carraud, Tim-Tim-Bois-Sec, éditions Payot et Rivages, 1996, collection Rivages/Mystère, page 19)
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cléricature
- État ou condition de celui qui est dans les ordres religieux.
- La cléricature restait pour un bâtard le moyen le plus sûr de vivre à l’aise et d’accéder aux honneurs. — (Marguerite Yourcenar, L’Œuvre au noir, 1968)
- Soit, d'abord, le niveau culturel. En 529 le concile de Vaison avait ordonné que les prêtres ruraux éduquassent les candidats à la cléricature. — (Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré: Essai d'histoire religieuse de la France (500-1500), Presses Universitaires du Septentrion, 2006, p. 25)
- Ensemble des clercs ou des membres d’un corps ecclésial.
- C’est ainsi que bien des naïfs pensent passivement que la sociologie, l’histoire du criticisme ou la logistique méritent la gratitude des hommes. Cette croyance annonce le mythe de la cléricature. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932, page 5)
- État ou condition d’un clerc de notaire ou d’un officier ministériel.
- Je me souviens, avec délices, d’avoir fait mes premières armes dans notre honorable carrière chez ton père, où tu m’as aimé, pauvre petit clerc que j’étais. C’est à ces souvenirs de cléricature, si doux à nos cœurs, que je m’adresse […]. — (Honoré de Balzac, Le Cabinet des Antiques, 1839 ; p. 155 de l’éd. Houssiaux de 1874)
- Ensemble des clercs de notaire ou des officiers ministériels.
- L’étude dans laquelle il travaillait était l’une des meilleures de Paris. Quand j’y entrai, toute la cléricature achevait gaiement un déjeuner frugal en se livrant à des espiégleries d’assez mauvais goût vis-à-vis du petit-clerc, le souffre-douleur du lieu. — (Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1842, page 106)
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glaçure
- (Céramique) Action de recouvrir les poteries d’un enduit qui au feu doit se vitrifier.
- Très tôt les Egyptiens surent fabriquer des verres. L'origine de ce matériau semble avoir été dans les glaçures recouvrant les poteries pour les rendre imperméables et les décorer. — (Bernard Vidal, Histoire de la chimie, 1985, Collection Que sais-je des Presses Universitaires de France, page 10.)
- (Céramique) Enduit que le potier applique sur les céramiques avant la cuisson. Ce vernis les rend imperméables et leur donne de la brillance.
- Le vert est à la mode au début du XVIe siècle : jattes, écuelles et cruches sont très souvent recouvertes d'une glaçure verte brillante. — (Alban Horry, Poteries de Lyon 1500-1800, 2012, page 22)
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oxysulfure
- (Chimie) Combinaison d'un sulfure avec un oxyde.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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marbrure
- Imitation du marbre sur du papier, ou, sur la tranche, sur la couverture d’un livre.
- Une belle marbrure.
- (Sens figuré) — Comment résister aux délices du bortsch, la soupe nationale, sorte de pot-au-feu, additionné de chou rouge et de crème fraîche, dont les marbrures glacées de rose et de blanc rappellent la page de garde d'un vieux bouquin. — (Andrée Viollis, Seule en Russie, de la Baltique à la Caspienne, Gallimard, 1927, rééd. 1929, p. 51)
- Peinture que l’on met sur les boiseries, lorsqu’elle imite le marbre.
- Marques semblables aux veines du marbre.
- Les larges berges pavées faisaient deux longues routes grises que tachait çà et là la marbrure d’une file de tonneaux, d’un chariot attelé, d’un bateau de bois ou de charbon vidé à terre. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Marques semblables aux veines du marbre qui se voient sur la peau.
- Le froid produit des marbrures.
- Des oppressions, de la toux, une fièvre continuelle et des marbrures aux pommettes décelaient quelque affection profonde. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Disposition de différentes couleurs que l’on remarque sur le plumage de certains oiseaux.
- Une marbrure jaune et grise.
- (Astronomie) Figure formée de bandes radiales d’apparence sombre, visible sur les anneaux de Saturne et tournant avec eux.
- (Par extension) Chacune des bandes de la marbrure de Saturne.
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parjure
- Faux serment.
- En signant ce traité qu’il était décidé à ne pas respecter, il a commis un parjure.
- « La différence, monsieur, qui existe entre moi et vous, c’est que ma noblesse est fondée sur le serment, tandis que la vôtre est fondée sur le parjure. » — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 17.)
- J’entendais bien mes propres paroles et consciemment j’affirmai coup sur coup ce mensonge par serment, rien que pour avoir l’amusante satisfaction de commettre un parjure patent. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, p. 271)
- Violation de serment.
- Ne pas respecter la neutralité d’un pays est un véritable parjure.
- Celui, celle qui fait un faux serment, qui viole son serment, qui se parjure.
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friture
- Action ou manière de frire.
- Friture au beurre.
- Friture à l’huile.
- (Par extension) (Cuisine) Beurre, huile, saindoux ou graisse qui sert à frire, et qu’on garde ensuite pour le même usage.
- Acheter de la friture.
- De la friture trop vieille.
- (Par extension) (Cuisine) Mets que l’on fait frire.
- Quoi ! Sans même tâter de cette friture de goujons de Seine qui est la renommée de cette auberge ! — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- C’étaient des restes de bœuf bouilli achetés chez un rôtisseur tant soit peu regrattier, et fricassés au beurre avec des oignons coupés en tranches minces, jusqu’à ce que le beurre fût absorbé par la viande et par les oignons, de manière que ce mets de portier présentât l’aspect d’une friture. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Absolument) (Cuisine) Poisson frit.
- « Une friture de Seine, un lapin sauté, une salade et du dessert », articula Mme Dufour, d’un air important. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 190)
- Il en résulta qu'avant de se mettre en selle, le chevalier s'attabla dans la grande salle déserte du rez-de-chaussée, et se mit à déjeuner de friture qu'il arrosa de saumur. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par analogie) (Familier) Grésillement importun qu’on entend dans un appareil de télécommunication, provenant d'une défectuosité dans la communication.
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ostréiculture
- (Élevage) Élevage des huîtres.
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pointure
- Nombre qui indique la taille des chaussures, des gants, des chapeaux…
- Ma pointure est le 42.
- Elle essayait des gants de Saxe, par crainte que la pointure ne fût pas exacte. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- (Familier) Personne qui excelle dans une discipline.
- Karine me l’a souvent dit, et je la crois volontiers : « T’es une pointure ». Mais j’avais trouvé mon maître. — (Franz Bartelt, Le Jardin du bossu, Gallimard, 2004)
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tacheture
- Marques de ce qui est tacheté.
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emboîture
- Insertion d’une chose dans une autre.
- Emboîture bien faite.
- Faites une emboîture.
- Ce dispositif est constitué par une poche pneumatique étanche disposée sur la paroi interne d’une emboîture de prothèse et munie d’une valve accessible de l’extérieur pour en régler le volume à l’aide d’une poire en caoutchouc. — (France. Ministère de la santé publique et de la sécurité sociale, Bulletin officiel, Numéros 7 à 12, 1971)
- (Médecine) — Je souffre à l’emboîture du tibia.
- Endroit de cette insertion.
- Ce dans quoi une chose s’emboîte.
- (Spécialement) Poutre, de travers en haut ou en bas, dans laquelle les autres poutres d’une porte, d'une fenêtre, sont emboîtées.
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rivure
- (Serrurerie) Broche de fer qui entre dans les charnières des fiches pour en joindre les deux ailes.
- RIVURE. Espèce de tête faite à l’extrémité d’une broche de fer pour l’assujettir dans un trou où elle passe. On fait une rivure à l’extrémité de petites groupilles [sic : goupilles] qu’on nomme rivures, et aussi au bout de certains clous que pour cette raison on appelle clous rivés. (Serrur.) — (Louis-Théodore Pernot, Dictionnaire du constucteur, Baudoin, Paris, 1829)
- (Technique) Action de river.
- Chaque virole peut être rivée sur elle-même et sur ses voisines, soit par recouvrement, soit avec couvre-joint. La rivure par recouvrement est la plus usitée quoique, appliquée aux joints longitudinaux, elle ait l’inconvénient d’altérer un peu la forme circulaire, et beaucoup plus l’uniformité de la répartition des efforts près du joint. Elle doit toujours, du reste, être à deux rangs pour atténuer le désavantage de sa direction. — (Charles Couche, Voie, matériel roulant et exploitation technique des chemins de fer, tome III, 1er fascicule, Dunod, Éditeur, Paris, 1874)
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forure
- (Serrurerie) Trou fait avec un foret.
- La forure de cette clef est ronde, est en trèfle, en étoile, etc.
- […] : Il n'eut pas plutôt pris haleine, qu'il tira de la poche de son pourpoint une clef d'une petitesse remarquable ; il souffla dedans pour s'assurer si la forure était bien nette, et il l'appliqua à tous les cadres les uns après les autres. […]. — (Théophile Gautier, La cafetière, chapitre II)
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grumelure
- Petit trou dans la masse dʼune pièce de métal fondu.
- Quand ma mémoire accroche, bute, cʼest quʼil y a encore un grumeau dans ma pâte, une grumelure dans mon métal, que mes jointures ne sont pas nettes. — (Christine Garnier, Confidences dʼécrivains, 1956)
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paumure
- (Chasse) → voir empaumure
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fourniture
- Provision fournie ou à fournir.
- Fourniture de blé, de vin, de bois, d’argent, etc.
- La fourniture de l’armée.
- Fourniture scolaire.
- Dès l’âge de dix ans, je n’avais cessé de convoiter ces biens matériels, conçus pour la gloire et la commodité d’un pouvoir cérébral, qui s’assemblent sous le nom générique de « fournitures de bureau ». — (Colette, Le képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 118.)
- Action même de fournir, d’approvisionner.
- Ah ! la bougresse ! Elle est maintenant entretenue par un banquier tchécoslovaque qui a réalisé une fortune colossale pendant la guerre dans les fournitures aux armées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 180)
- (Commerce) Ce qu’on livre, de ce qu’on procure.
- Ce que les tailleurs, tapissiers, et autres semblables artisans ou qui travaillent à façon, ont coutume de fournir en employant l’étoffe, la matière principale.
- Le tailleur veut tant pour ses fournitures.
- Le tapissier a pris tant pour façon et fourniture.
- (Cuisine) Menues herbes dont on accompagne les salades.
- La fourniture de cette salade est excellente.
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arboriculture
- (Agronomie, Biogéographie, Ethnobiologie) (Art du jardin) Culture des arbres.
- M. Nallet est un de ces hommes entièrement dévoués à l’arboriculture fruitière et qui met son jardin et les résultats de ses expériences à la disposition de tout le monde. — (Frédéric Burvenich et Hubert-J. Van Hulle, Excursion arboricole et pomologique à l’exposition universelle et aux environs de Paris, 1868)
- L’arboriculture se distingue de la sylviculture par le fait que la sylviculture est une production de masse : le sylviculteur gère un peuplement alors que l’arboriculteur gère chaque arbre individuellement. — (Wikipédia, Article Arboriculture, 2010)
- (Par ellipse) Arboriculture fruitière.
- Comme pour les plantes à graines néolithiques, mais considérablement plus tard, les premiers arbres fruitiers indigènes ont été domestiqués dans la région du Croissant fertile. En comparaison de l’agriculture à graines, l’arboriculture est apparue beaucoup plus tard dans l’histoire de la production alimentaire en Europe et en Asie du Sud-Ouest.— (La Domestication des plantes, Daniel Zohary, Maria Hopf, Ehud Weiss, traduit de l'anglais par Michel Chauvet, mai 2018)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.