Dictionnaire des rimes
Les rimes en : félin
Que signifie "félin" ?
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- Qui se rapporte au chat ou aux félidés.
- La race féline.
- (Sens figuré) Qui a l’attitude ou le caractère des félins et plus spécialement du chat.
- Une position féline.
Mots qui riment avec "un"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "félin".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : un , uns , unt , unts , in , ins , int , ints , ingt , aim , aims , ien , iens , éen , éens , yen et yens .
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célestin
- (Religion) Moine de l’ordre fondé par Célestin V.
- Le couvent des célestins.
- Le célestin, son cousin, lui écrivit de revenir. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- (En apposition) Mais nous trouvons annexées au même dossier les observations suivantes, écrites par son cousin, le moine célestin Goussencourt. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
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deltoïdien
- (Anatomie) Qui a rapport au deltoïde.
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colombin
- Qui a rapport au pigeon.
- Pigeon colombin.
- Baiser colombin.
- Elle accompagna ses baisers – « Comment déjà ? Ah, oui ! des baisers colombins » – par de lentes caresses sur la nuque, le front, les joues. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 121)
- (Vieilli) Couleur gorge-de-pigeon. #6A455D
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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détins
- Première personne du singulier du passé simple du verbe détenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple du verbe détenir.
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cumin
- (Botanique) Plante herbacée ombellifère. → voir Cuminum
- (Cuisine) Graines de cette plante utilisées comme aromate.
- On nous présente d’abord plusieurs espèces de coquillages, les uns tels qu’ils sortaient de la mer ; d’autres cuits sur la cendre ou frits dans la poêle ; la plupart assaisonnés de poivre et de cumin. — (Auguste Marseille Barthélemy, Anach. ch. 25.)
- A travers le goût, chacun cherche à retrouver la mémoire de sa famille. C’est pourquoi une étude sociologique menée dans le Sud-Ouest (Agen, Bordeaux, Toulouse) a montré que des femmes venues d’Afrique du nord s’appropriaient un plat «français», le hachis parmentier, en y ajoutant du cumin, une épice qui leur rappelle leurs origines. — («L'Amérique a changé la recette française du cassoulet !» par Pierre Carrey pour Libération le 24 septembre 2016)
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arlequin
- De l’ancien français Hellequin (« Satan »)[1]. La maisnie Hellequin (« escorte d’Hellequin ») désigne une chevauchée de démons, halequin signifie « génie malfaisant ». Entre 1571 et 1580, un zanni, paysan bouffon de la commedia dell’arte, donne à Paris une nouvelle interprétation de son personnage en empruntant au Hellequin français son nom et son comportement de petit diable. Emprunté par l’italien sous la forme Arlecchino, il fait alors le tour de l’Europe. (1585) Harlequin désigne un personnage de théâtre. — (Histoire plaisante des Faicts et Gestes de Harlequin Commedien Italien Contenant ses songes et visions, sa descente aux enfers pour en tirer la mère Cardine, Paris, Didier Millot, 1585)
- Selon Frédéric Ozanam[2], cet Hellequin serait apparenté au germanique Elfen Koenig (« roi des elfes ») altéré en Erlkönig (« roi des aulnes »).
- D’après Antoine Court de Gébelin, de l’italien el lecchino ou al lecchino (lecchino (« gourmand », « lécheur de plats », « lèche-cul »)), ce qui correspond au caractère originel de l’Arlequin du théâtre italien.
- De la racine germanique harl- (« bigarré ») avec le suffixe diminutif -kin (= -ken, -chen) — (Michel Desfayes, Origine des noms des oiseaux et des mammifères d’Europe y compris l’espèce humaine)
- De l’italien allocco (chouette hulotte) avec le suffixe diminutif -ino, ayant donné allochino, puis arlochino, en référence aux mouvements comiques et mécaniques de l’Arlequin italien et à son masque. — (Edmond Stoullig, Revue d’art dramatique)
- De harle ou herle (« oiseau de rivière bruyant au plumage bicolore noir et blanc ») avec le suffixe diminutif -quin. — (Commentaires aux Œuvres de Rabelais)
- D’après Gilles Ménage[3], du surnom d’un acteur italien qui aurait reçu le nom d’Harlecchino (« petit Harlay ») à cause de son intimité avec le président de Harlay, hypothèse probablement fausse[3].
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cipolin
- Aux veines épaisses et ondulées rappelant les feuilles concentriques d’un oignon, pour qualifier du marbre.
- Le reste de l’île est constitué de granité, parsemé et injecté d’amas lenticulaires ou filonniens, de gneiss, d’amphibolites et de marbres cipolins. — (Études rurales, Mouton, 2001, page 97)
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césarien
- Pour le terme de chirurgie, comme l’explique Littré[1] : « le latin Caesar, Caeso fut un surnom donné à des enfants que l’on tirait du sein de leur mère par une incision, dite plus tard césarienne, de caedere, couper, inciser. »
- Pour le gentilé québécois, voir Césaire.
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canadien
- (Géographie) Relatif au Canada actuel, celui qui existe depuis la Confédération de 1867.
- Soudain la vitalité canadienne prenait à mes yeux toute son importance historique. Elle continuait lentement, sans se presser, sans effort inutile, mais avec une patiente énergie, le rôle qu’avait joué jadis la mère patrie, dans la civilisation. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 258)
- Inédit en salles en France, ce film canadien a connu un certain succès outre-Atlantique. — (Le Monde, 24 février 2006)
- L’Arctique canadien couvre 3,4 millions de km² et 40 % du territoire national, dont un immense archipel quasi inhabité, hormis par une poignée d’Inuits. — (Le Monde, 27 mai 2006)
- (Histoire, Politique) Relatif au Canada français.
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capucin
- (Religion) Membre de l'ordre des frères mineurs capucins.
- Les capucines étaient non-seulement confessées et dirigées par les capucins, mais nourries par eux et du produit de leurs quêtes. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 92)
- Les secrétaires redoublaient de silence et d’ardeur, lorsque, la porte s’ouvrant rapidement de chaque côté, on vit paraître debout, entre les deux battants, un capucin qui, s’inclinant les bras croisés sur la poitrine, semblait attendre l’aumône ou l’ordre de se retirer. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Oui, le Père capucin devait être un brave homme. Il était un peu gros, comme ils le sont tous, il avait la figure ronde, le teint coloré, mais on lui voyait deux bons yeux bleus très doux, au regard très droit, deux beaux yeux comme en ont les enfants lorsqu’ils vous embrassent. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 48)
- Ainsi qu'ailleurs, par exemple au Mans et à Saint-Jacques de Paris, Reims construira un lazaret ou « bureau de santé » pour les pestiférés, et ce bureau sera tenu par les Capucins. — (R. P. Ubald d'Alençon (Léon-Louis Berson), « Les frères mineurs capucins de Reims (1593-1903) », dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, tome 137 (1922-1923), Reims : chez Monce, 1924, page 98)
- (Par extension) (Vieilli) Homme qui prêche la morale et la dévotion d'une manière affectée et triviale.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Zoologie) Sajou, singe de la famille des Cébidés, ainsi nommé parce qu’il a une barbe rappelant celle des capucins.
- Mais d’autres fois se mettait à tomber la pluie dont nous avait menacés le capucin que l’opticien avait à sa devanture. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, réédition Folio, n° 1924, 1987, page 148)
- Nom vernaculaire du lièvre, en particulier dans la région des Ardennes.
- Nommé également « capucin », le lièvre d’Europe est tout à fait reconnaissable et bien connu des amateurs de chasse comme des non-chasseurs. — (Le lièvre d’Europe sur www.chassons.com)
- Les quelques compagnies de perdrix, les trois ou quatre capucins qui boultinaient par les éteules étaient tôt fusillés et cuits ; […]. — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, troisième partie, chapitre 3, réédition Le Livre de Poche, page 154)
- (Entomologie) Nom donné à des coléoptères dont la tête est cachée sous le pronotum comme celle d’un moine sous la capuche.
- Certains insectes ne s’attaquent qu’aux grains et aux céréales, comme vu à la page précédente. D’autres, comme les capucins, font aussi un festin de denrées variées, parmi lesquelles le manioc. — (Claire König, Les insectes « généralistes » : capucins, blattes et compagnie, futura-sciences.com, 24 octobre 2016)
- (Élevage) Variété de pigeon d'ornement.
- L'élevage des pigeons est pratiqué depuis l'Antiquité et il existe des douzaines de variétés d'agrément – romagnol, roubaisien, capucin, carneau, frisé, king, culbutant, strasse, etc. - élevées pour leur apparence et l'ornement, parfois avec des effets extravagants, […]. — (Jennifer Ackermann, Le génie des oiseaux, traduit de l'américain par Patrice Salsa, Éditions Marabout, 2019)
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chelléen
- (Préhistoire) (Désuet) Relatif à la période du Chelléen (Paléolithique inférieur) ou à l’industrie lithique qui la caractérise.
- Une grande objection contre l’instrument chelléen, c'est qu’il est trop complexe pour être un instrument primitif ! C’est une illusion qui s’évanouit devant un peu de réflexion. Il est au contraire tout simple et tout naturel que l’instrument chelléen ait été le début de l’industrie humaine. — (Gabriel de Mortillet, Le Préhistorique - Antiquité de l’homme, C. Reinwald, 1883, page 146)
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gandin
- Jeune élégant désœuvré plus ou moins ridicule, qui fréquentait les Boulevards sous le Second Empire.
- Autour, aux premiers rangs, parade le gandin. — (Arthur Rimbaud, Poésies, 1870)
- Petit monde étonnant, couvée de fats et d’imbéciles, qu’on peut voir chaque jour rue du Havre, correctement habillés, avec leurs vestons de gandins, jouer les hommes riches et blasés. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- C’est la fleur des pois de mes gandins de Bordeaux, où il vit assez péniblement d’une vingtaine de mille francs de rente, qui lui restent sur ses revenus, absorbés par des hypothèques. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- (Vieilli) (Par extension) Personne présomptueuse.
- La haine m’étouffe et j’invoquerais dieu ou diable pour obtenir un miracle qui fasse basculer dans le bouillon ce gandin, avec sa raie, son fil-à-fil et son col blanc, qui me permette d’aller l’empoigner par la cravate, de le ramener, tout boueux, tout honteux, sur la berge. — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956. page 40)
- Le col droit, un mouchoir passé entre sa chemise et son gilet, tout chez le bambin, depuis la semelle immaculée de ses bottines jusqu'à la raie correcte du milieu de sa tête, sentait le rassis d'un vieux gandin, d'un vieux gommeux. — (Edmond de Goncourt, La Faustin, Charpentier, 1882. page 11)
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autovaccin
- (Médecine) Vaccin obtenu depuis un prélèvement fait sur le malade (ou un animal de son troupeau s’il s’agit d’un animal) et administré à lui-même ou à son troupeau.
- L’emploi d’un autovaccin est recommandé. — (Samuel Boucher, Bernard Lardeux, Maladies des pigeons: manuel pratique, 1995)
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entretins
- Première personne du singulier du passé simple de entretenir.
- Deuxième personne du singulier du passé simple de entretenir.
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aurignacien
- Relatif à Aurignac, commune française située dans le département de la Haute-Garonne.
- Relatif à la période préhistorique de l’aurignacien.
- Avec les restes de l'industrie aurignacienne, on rencontre les os de tous les animaux dont l'homme faisait alors sa nourriture, et dont il employait les dents et les os pour fabriquer les ustensiles nécessaires à sa vie, […]. — (Jacques de Morgan, L'humanité préhistorique : esquisse de préhistoire générale, Paris : La Renaissance du Livre, 1924, p.60)
- J'aurais la tentation irrésistible de les accrocher çà et là dans une cage de singes, par la queue ou la patte, en quoi je ne contredirais par la préhistoire pithécanthropique de l'homme mais la pousserais encore plus avant que l'art aurignacien. — (Nouvelle France: Pensée chrétienne et nationale, 1957, n° 1-4, p.241)
- Dans le Bassin parisien, cette discussion s’est engagée à partir du gisement de Thèmes, dans l’Yonne (fig. 15 ; Le Brun-Ricalens et Brou, 2003). Ce gisement de plein air avait été initialement considéré comme aurignacien (Bodechon, 1982 ; Bel, 1991) sur la base d’une industrie lithique associant burins carénés et produits lamellaires, en particulier des lamelles torses à retouche abrupte directe fortement latéralisée (Le Brun-Ricalens et Brou, 2003). — (Pierre Bodu, François Bon, Nicolas Teyssandier & Clément Paris, L’Aurignacien et les faciès à pièces carénées entre Yonne et Yvelines, dans Le Paléolithique supérieur ancien de l'Europe du Nord-Ouest, actes du colloque de Sens (15-18 avril 2009), Paris : Société Préhistorique française, 2013, p. 52)
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bouquetin
- (Zoologie) Espèce de chèvre sauvage vivant en montagne ou en plaine, dont le mâle a de longues cornes à bourrelets et recourbées vers l'arrière.
- Il voulait saisir la crinière de Jehol quand il vit enfin descendre, en dansant, une famille de bouquetins. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Zoologie) Variante de bouquetin des Alpes (caprin).
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le bouc dont il se distingue par la forme des cornes. À rapprocher de bouc, chamois, chèvre et mouflon.
- D’argent au bouquetin de sable rampant, accorné d’or et vilené de gueules, qui est de Gais en Suisse → voir illustration « armoiries avec un bouquetin »
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doucin
- (Botanique) Cultivar sauvage du pommier domestique utilisé comme porte-greffe.
- Un sociétaire présenta deux pommes « Jeanne d’Arc », produites par un arbre provenant de greffe sur doucin. — (Michel Besnier, Cherbourg, 1986)
- Mélange d’eau douce et d’eau de mer.
- (Zoologie) Oursin aussi nommé châtaigne de mer.
- (Œnologie) Mauvais goût altérant le vin.
- (Aunis) Terres douces (argilo-calcaires), appelées ainsi par contraste avec les terrains pierreux. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel.
- Les doucins tirent leur nom de la douceur au toucher qui les opposent aux rendzines caillouteuses. — (Alain Ratour, Géographie humaine et aménagement en Haute-Saintonge, 1979)
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brun
- De la couleur du marron clair tirant sur le noir. #5B3C11
- Ses yeux bruns étaient bordés de noir ou plutôt meurtris ; sa lèvre supérieure était ornée d’un duvet brun qui dessinait une espèce de fumée ; elle avait les lèvres menues, et son front impérieux était rehaussé par une chevelure jadis noire, mais qui tournait au chinchilla. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- La plupart des maisons avaient un rez-de-chaussée en pierre, des étages faits de tournisses sombres et d’un hourdage de torchis brun. — (Claire-Lise Marguier, Le Sceau de la reine, Rouergue, 2014, page 179)
- (Par extension) Couleur sombre des cheveux.
- On distingue sept teintes naturelles de cheveux, réparties, en France, selon les proportions suivantes : 50 % de cheveux châtains, 20 % de cheveux gris, 10 % de cheveux blonds et noirs, 5 % de cheveux roux et 2,5 % de cheveux bruns et blancs. — (Pierre Bouhanna, Soigner et entretenir ses cheveux : Les Nouveaux Traitements du cheveu, Alpen Editions s.a.m., 2006, page 14)
- Les enfants sont là, deux beaux garçons bruns à l’air solide que j’ai déjà rencontrés, et je me découvre surtout une adorable petite-fille, qui éveille en moi un sentiment nouveau : […]. — (Marcelle Sortia, Le temps revient, éditions Dricot, 1987, page 187)
- (Politique) Fasciste ; nazi.
- Je suis entré ce soir au café « Sturm ». Les Berlinois de la Société ne fréquentent jamais ce dancing vulgaire où la jeunesse brune et les « sous-offs » de la garnison fraternisent. — (Xavier de Hauteclocque, La tragédie brune, Nouvelle Revue Critique, 1934, page 77)
- (Héraldique) → voir de brun.
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souviens
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de souvenir.
- Je me souviens aussi d’une autre jeune Russe, Maria (oui, curieusement, parmi ces Russes désorthodoxisées il y avait aussi beaucoup de Maria). — (Éliane Jeannin-Garreau, Ombre parmi les ombres, 1990)
- Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent de souvenir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de souvenir.
- Souviens-toi de ce qui s’est passé avec la superligue que les clubs du top européen souhaitaient mettre en œuvre. — (Daniel Spreutels, Denis Goeman, Mes plus beaux procès, 2022)
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condylien
- (Anatomie) En lien avec un condyle.
- Une protubérance condylienne.
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emprunt
- Action ou chose qu'on emprunte.
- Un emprunt à la bibliothèque.
- Euphémisme, en parlant de vol, de plagiat.
- Cet auteur a soin de cacher ses emprunts.
- – C’est pour vous dire que livre de Tourny comporte quelques emprunts. Il a quelquefois oublié les guillemets, mais son précis fait cependant autorité. — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 87)
- (En particulier) Capitaux empruntés par un particulier, un État, une société financière.
- Faire un emprunt à la caisse d'épargne.
- La vie laborieuse, active, toute estimable, toute positive, d’un conseiller d’État, d’un manufacturier de tissus de coton ou d’un banquier fort alerte pour les emprunts, est récompensée par des millions, et non par des sensations tendres. — (Stendhal, De l'Amour, 1822, 1re préface de 1826)
- Mon oncle faisait le bilan des sacrifices de son passé. Ça n’était pas sa faute s’il avait été ruiné dans l’affaire de l’emprunt russe et si les actions des tramways de Shanghai ne valaient presque plus rien. — (Jean L’Hôte, La Communale, Seuil, 1957, réédition J’ai Lu, page 16)
- Nous avons, aux articles de la capacité des parties contractantes, rapporté un arrêt qui a déclaré un ex-maire personnellement responsable d’un emprunt qu’il avait fait en cette qualité. — (Claude Étienne Delvincourt, Cours de code civil, volume 5, 1825, page 321)
- (Sens figuré) Caractérise une chose artificielle, forcée.
- Beauté d’emprunt, sourire d’emprunt, vertus d’emprunt, etc.
- (Linguistique) Mot rapporté d’une langue à une autre ; emprunt lexical.
- Contrairement à une idée reçue, les apports africains sont négligeables. Par contre les emprunts – aux langues caraïbes, au malgache, au portugais selon les cas - sont plus importants. — (Jean-Marie Klinkenberg, Des langues romanes : Introduction aux études de linguistique romane, Éditions De Boeck Supérieur, 1999, page 240, note 3)
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doyen
- Celui qui est le plus ancien suivant l’ordre de réception dans un corps, dans une compagnie.
- Le doyen de la Cour d’appel, des avocats, des généraux français, de l’Académie française.
- Doyen du Sacré Collège : Le premier cardinal-évêque.
- (Diplomatie) Nom désignant soit le nonce apostolique, soit l'ambassadeur ayant passé le plus de temps dans le pays d'accueil. Il a dès lors le rôle de porte-parole du corps diplomatique auprès du chef du protocole du pays d'accueil sur les questions administratives.
- (En particulier) (Christianisme) Titre de dignité ecclésiastique.
- Une bénédiction de calvaire eut lieu, il n'y a pas encore un an , à Lez-Fontaine, décanat de Solre-le-Château, diocèse de Cambrai. Cette bénédiction fut faite par M. Gérard, doyen, curé de Solre-le-Château, qui prononça un discours dans l'église, trop petite pour contenir tout le monde accouru à cette cérémonie. — (« Nouvelles ecclésiastiques », dans L'ami de la religion: journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 2177 du jeudi 7 novembre 1833, tome 78, Paris : chez Ad. Le Clère & Cie, 1834, page 42)
- Le doyen de Dame.
- Curé doyen : Curé d’un chef-lieu de canton.
- (Éducation) Titre de la première dignité dans les facultés d’une université.
- Doyen de la Faculté des lettres, de la Faculté de Médecine, etc.
- Le plus ancien en âge. On dit aussi en ce sens doyen d’âge, mais seulement dans les assemblées ou compagnies délibérantes.
- Si vous n’avez que soixante ans, je suis votre doyen.
- Il présidait l’assemblée, comme doyen d’âge.
- Le doyen, la doyenne de la Comédie-Française.
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estonien
- Relatif à l’Estonie, aux Estoniens.
- Pietr-le-Letton parcourut quelques journaux des yeux, accorda plus d’attention qu’aux autres au Revaler Bote, une feuille estonienne dont il n’y avait au Majestic qu’un vieux numéro, vraisemblablement oublié par un voyageur. — (Georges Simenon, Pietr-le-Letton, Fayard, 1931, réédition Le Livre de Poche, page 125)
- « Mais, me dit-il, c’est le seul roman français contemporain dont le héros est estonien. » J’ouvre des yeux ronds. « Mais si, voyons, insiste-t-il, à la fin le jeune mousse qui se retrouve dans l’île déserte avec Robinson après le départ de Vendredi se dit estonien. » — (Michel Tournier, Vendredi et les pirates, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 193)
- Après huit des vingt spéciales au programme de l’épreuve asphaltée, le pilote Hyundai devance son équipier estonien Ott Tänak et la Toyota du Britannique Elfyn Evans de respectivement 2 et 13 secondes. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 31)
- Relatif à l’estonien, la langue estonienne.
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douvain
- Bois propre à faire des douves.
- Une fois, elle s'arrêta ; c’était devant une cour de tonneliers où résonnait le brave tapage des marteaux sur le douvain. — (Robert Musil, Philippe Jaccottet L’homme sans qualités, Volume 3, 1958)
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bénédictin
- Religieux de l’ordre de Saint-Benoît.
- Les bénédictins dans cette occurrence péchèrent donc par orgueil. Ils se fièrent aux nombreux domestiques du couvent qu’ils croyaient capables de repousser une attaque. […]. Ils se fièrent aussi en Dieu, les pauvres moines, et en leur bonne cause.[…]. Mais les bénédictins avaient mal placé leur confiance. Dieu pour les éprouver sans doute, jugea à propos de les abandonner. — (H. Leymarie, « Excursion à Die », dans la Revue du Lyonnais, Lyon : chez Léon Boitel, 1835, volume 1, page 466)
- Il y existait de toute ancienneté une abbaye […] Elle était primitivement desservie par des bénédictins ; mais vers 1343 Philippe de Valois en fit don aux cordeliers. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- Wary de Dommartin la rebâtit ; d’abord bénédictin au monastère de Saint-Epvre à Toul, puis prieur de Varangéville il céda ensuite son prieuré, moyennant redevance, à Jean de Nicolinis […] — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- (Sens figuré) Érudit qui se livre au travail sans que rien puisse jamais l’en distraire.
- Néanmoins, il se trouve […] des hommes qui chérissent une vie à l’ombre, un travail tranquille, des Bénédictins égarés dans notre société sans monastère pour eux. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- « Ah çà ! me dit-il, où en es-tu ? Depuis six mois, tu veilles, tu te morfonds ; tu mènes une vie de séminariste qui a fait des vœux, de bénédictin qui prend des bains de science pour calmer la chair ; où cela t’a-t-il mené ? » — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 124)
- Depuis son installation définitive à Plassans, il menait une existence de bénédictin, cloîtré dans ses livres, loin des femmes. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.