Dictionnaire des rimes
Les rimes en : extrude
Mots qui riment avec "ude"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "extrude".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ude , udes et ud .
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quiétude
- (Littéraire) Tranquillité ; repos.
- Les jours s’écoulaient, paisibles, en une grande quiétude, sans aventures et sans accidents. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune).
- […]; des grappes de consommateurs pleins de quiétude, goûtaient aux tables des terrasses toute l’exquisité de l’heure apéritive. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 10-11).
- Zaheira, sans écouter les supplications de son amie d’enfance, décida de regagner au plus vite sa quiétude de la campagne. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940).
- (Religion) Pratique du quiétisme.
- […], s’il diffère des quiétistes absolus qu’il affecte de condamner, c’est moins pour le fonds de la doctrine que pour le degré où il admet cette doctrine. Il croit faire beaucoup en disant que l’état de quiétude où l’âme perd l’activité, n’est pas un état perpétuellement passif, mais passif habituellement. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, p.144).
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plénitude
- État de ce qui est plein. — Note : Il n’est guère d’usage, au propre, que comme terme de médecine.
- Le vidage effectué, les assistants ont pu s'assurer que le réservoir vide ne répandait pas plus d'odeur que dans l'état de plénitude; et que si quelques traces d'odeur apparaissaient, dans le cabinet, en niveau seulement de la cuvette, — […] — elles disparaissent immédiatement et complétement par le remplissage, à nouveau, de ce dernier. — (Annales d'hygiène publique et de médecine légale, Paris : chez J.-B. Baillière et Fils, 1883, page 46)
- La plénitude de l’estomac. — La plénitude des vaisseaux par surabondance du sang, des humeurs.
- Le petit corps robuste fait penser à celui des jeunes chiens qui semblent contenir dans leur plénitude potelée tous les éléments qui leur serviront à grandir. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 200)
- (Sens figuré) Qualité d'une chose qui est absolue, entière, complète.
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- C’est par plénitude de puissance que les rois accordaient certaines grâces, certaines rémissions qui n’étaient point fondées en droit.
- Il a recouvré la plénitude de ses facultés, de ses forces, de sa santé, de sa raison.
- La totalité des sentiments dont le cœur est rempli.
- Je vous parle dans la plénitude de mon cœur.
- (Sens figuré) Sentiment de pleine satisfaction physique et morale.
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gratitude
- Reconnaissance d’un bienfait, d’un service reçu.
- Ah ! Quel cri de reconnaissance, quelles exclamations de gratitude s’élevèrent de la poitrine du digne savant ! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- La Fédération Française à qui revient l'initiative de ce travail, les SS∴ Steen et Félix qui en ont rassemblé les éléments, ont fait œuvre pie et méritent à ce titre notre profonde gratitude. — (Marguerite Martin, préface de Hommage à nos aînés, Comité d'édition de l'Ordre maç∴ mixte international « Le Droit Humain », 1954, page 5)
- C'est en prenant conscience de l'enfant ingrat que j'ai été et que je suis encore parfois que je suis rempli de gratitude pour l'amour indéfectible de mes parents. — (Raphaël Arteau, La perte et l'héritage, Boréal, Montréal, 2018, p. 149)
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décrépitude
- Déchéance physique qui provient d’un état de vieillesse extrême.
- II y a six degrés d’âges ; savoir : l’enfance proprement dite, infantia ; la seconde enfance, pueritia; l’adolescence, la virilité, la vieillesse et la décrépitude. — (Dictionnaire des sciences médicales, volume 52, page 415, Charles-Louis-Fleury Panckoucke à París, 1821)
- […] mais, au bout de trente ans, il ne fut point rare de voir des vieillards de cent dix et cent vingt ans, ce qui est d’ordinaire l’âge de la dernière décrépitude. — (Charles Deulin, « Le Poirier de Misère », in Cambrinus et autres Contes, vers 1847–1875)
- […] ; le singe, le tigre, le lion éloignés de leur patrie et enfermés dans nos ménageries ne tardent pas à tomber dans un état de décrépitude complet et sont presque toujours enlevés par la phthisie. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Elle […] riait des plaisanteries qu'un ivrogne adressait à une très vieille et très innocente prostituée dont la décrépitude s'adornait de perles, d'opales, de brillants, de saphirs, d'émeraudes et de rubis faux. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Par extension) Déchéance morale.
- Décrépitude morale.
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similitude
- (Didactique) État de deux choses semblables, similarité.
- La similitude de deux triangles.
- Il y a entre ces deux espèces d’animaux une grande, une exacte similitude de conformation.
- (Littéraire) Comparaison prolongée, analogie.
- Les similitudes sont souvent employées dans l’évangile.
- (Langage courant) Ressemblance.
- Cette similitude harmonique avait une cause géogastronomique : Un déjeuner en compagnie d’un secrétaire de mairie dans une auberge médoquine, la proximité d’un excellent pinard du cru, une belle journée de printemps peuvent en effet enrichir ces fréquences d’une vibration issue du fond des âges, comme qui dirait, une remontée du temps par des voies papillaires dans un double-fond de terroir. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 6)
- (Mathématiques) Transformation composée d'une homothétie et d'une rotation, dans un espace affine.
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dénude
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dénuder.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dénuder.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dénuder.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dénuder.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dénuder.
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platitude
- (Didactique) Ce qui est plat.
- De place en place, une dune ressort sur cette platitude, donnant sa note propre avec ses grands pignons ou ses buissons de tamaris, seuls à résister au vent de la côte, et parfois de véritables bois comme cette extraordinaire génévraie des Bièges. — (Annales de la Faculté des sciences de Marseille, 1937, page 8)
- D’après ses propres calculs, l’engin devrait être en mesure de monter à une altitude de cinq cent cinquante mètres, une altitude suffisante de son point de vue pour prouver la platitude de notre planète. — (Fred, Mike Hughes renonce une nouvelle fois à prouver que la Terre est plate sur FredZone.org. Mis en ligne le 6 février 2018)
- (Sens figuré) Caractère de ce qui est plat, sans relief, qui manque de caractère.
- Comme pour Joe Biden présentement, sa platitude lui procurait un statut de valeur sûre pour qui espérait seulement un retour à la tranquillité. — (Claude Villeneuve, «Un président normal», Le journal de Montréal, 25 octobre 2020)
- Ce discours, ce livre est de la dernière platitude.
- La platitude de son style me dégoûte.
- Sa conduite a été d’une platitude révoltante.
- Par rapport à la sensation, absence de goût.
- Ce vin est d’une platitude extrême.
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interlude
- (Musique, Poésie) Pièce de poésie ou de musique écrite ou exécutée entre des ouvrages plus importants.
- Le programme comprendra une conférence et des interludes.
- (Par extension) (Audiovisuel) Court programme inséré entre deux émissions plus importantes, ou lors d'une panne.
- (Sens figuré) Période transitoire.
- Ce que nous appelons la paix pourrait n’être finalement qu’un interlude entre deux guerres. — (Georges Clemenceau, cité par Jean Garrigues dans Le monde selon Clemenceau : Formules assassines, traits d’humour, discours et prophéties, Tallandier, Paris, 2014, page 253)
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complétude
- (Topologie) Qualité d'un espace métrique complet, ou d'un espace vectoriel normé complet.
- (Rare) Qualité de ce qui est complet, exhaustif.
- La portée des données du point de vue géographique et ethnique, la qualité des statistiques — c’est-à-dire leur degré de complétude. — (Annuaire démographique, United Nations Statistical Office, 2000)
- Afin d’évaluer le degré de complétude des données sur la mortalité enregistrées dans les pays dotés de registres d’état civil, on a appliqué des techniques […] — (Rapport sur la Santé dans le Monde, R. Beaglehole, A. Irwin, T. Prentice, 2003)
- (Rare) Qualité de ce qui est terminé, achevé.
- L'autorité de régulation a mis en ligne vendredi trois décisions « portant mise en demeure » les trois opérateurs « de se conformer à [leurs] obligations en matière de complétude des réseaux en fibre optique jusqu’à l’abonné en dehors des zones très denses ». — (NextINpact, Déploiement de la fibre optique : l'Arcep met en demeure Orange, Free et SFR, 16 septembre 2019 → lire en ligne)
- (Logique) Qualité d'un objet auquel on ne peut rien ajouter.
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étude
- Apprentissage, travail pour apprendre ou approfondir des savoirs.
- Pour l’étude du comportement du vacuome au cours de la phagocytose, c'est l'amidon de riz qui représente le matériel phagocytaire le plus commode. — (« Réaction des amibocytes à l'ingestion de particules étrangères », dans le Bulletin biologique de la France et de la Belgique, vol. 66-67, Paris : Laboratoire d'évolution des êtres organisés, 1932, page 181)
- J'estimais fort l’éloquence, et j'étais amoureux de la poésie ; mais je pensais que l’une et l’autre étaient des dons de l’esprit plutôt que des fruits de l’étude. — (René Descartes, Méth. I, 9)
- L'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie, n'ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n'ait dissipé. — (Montesquieu, Pens. div.)
- (Au pluriel) Instruction scolaire.
- Faire de bonnes études ou de mauvaises études.
- L'abbé d’Olivet avait dirigé au collége des jésuites les premières études de cet écrivain célèbre [Voltaire]. — (Jean le Rond D’Alembert, Éloges, d’Olivet.)
- Travail préparatoire.
- Quant au lysol, nous avons déjà noté, à plusieurs reprises, ses remarquables propriétés insecticides, en particulier dans nos études sur l’acariose. — (Chronique agricole, viticole et forestière du Canton de Vaud, volume 20, page 509, Institut agricole de Lausanne, 1907)
- D'après une étude réalisée en Côte d’Ivoire, dans les lieux où les éléphants avaient disparu depuis longtemps on ne trouvait plus de plants de certaines espèces forestières qu'ils ont coutume de disséminer (Alexandre, 1978). — (Yaa Ntiamoa Baidu, La faune sauvage et la sécurité alimentaire en Afrique, page 52, FAO, 1998)
- Examen préliminaire d’une question ou d’un projet.
- Une étude plus large et plus scientifique des dialectes locaux établira que, par son origine et par ses caractères essentiels, le slovaque appartient au groupe yougoslave. — (Ernest Denis, La Question d'Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, page 97)
- Nous allons procéder maintenant à une étude d'ensemble des principaux modèles de déschisteurs automatiques pour bac à piston. — (Ch. Berthelot, Épuration, séchage, agglomération et broyage du charbon, Paris : chez Dunod, 1938, page 43)
- Le 13 novembre 1970, dans les premiers jours du gouvernement Allende, on réalisa au Chili une étude préliminaire sur les relations militaires de ce pays avec les USA. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
- (Art) Ébauche préparatoire, dessin, peinture, sculpture, etc., exécuté en préparation d’une œuvre.
- Une étude de draperie, de paysage.
- Les études de Raphaël.
- (Musique) Composition faite pour exercer au doigté, au jeu d’un instrument.
- Des études pour le violon.
- (Littérature) Type d’ouvrage proche de l'essai.
- Étude sur la musique grecque.
- (Théâtre) Action d’apprendre par cœur un rôle. On dit plutôt aujourd'hui étudier un rôle.
- Il ne lui est rien arrivé que je ne lui aie prédit à elle-même, en lui disant adieu, quand je sus l’étude qu’elle faisait de ce rôle. — (Pierre Corneille, Lett. à l’abbé de Pure, 12 mars 1659)
- (Par métonymie) Lieu de ce travail d’apprentissage, de ce travail intellectuel ; en particulier :
- Lieu où l’on réunit les élèves pour étudier leurs leçons et faire leurs devoirs. Synonyme : salle d’étude.
- Les études de ce collège sont vastes et bien aérées.
- Pour arriver à la cour de récréation, il me fallut traverser ce que le surveillant général avait appelé « l’étude ». C’était une classe, où trois colonnes de pupitres à deux places s’avançaient vers une chaire, installée sur une estrade d’une hauteur qui me parut anormale. Contre les murs, à la hauteur de ma tête, une longue rangée de petites armoires mitoyennes. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 269)
- Bureau d’un notaire, d’un avoué, d’un huissier.
- Il cède son étude à son premier clerc.
- (Vieilli) Chambre, cabinet où l’on étudie, où l’on compose.
- Ces vers, produits dans mon étude, Récitent tes commandements. — (Racan, Psaume 118)
- Le temps de ces exercices.
- L’étude la plus longue est celle du soir.
- (Vieilli) Connaissances acquises.
- Avoir de l’étude.
- Mais je ne trouve point de fatigue si rude Que l’ennuyeux loisir d’un mortel sans étude. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épit. XI.)
- (Vieilli) Soin particulier que l’on apporte à quelque chose.
- Je mettrais toute mon étude à rendre ce quelqu'un jaloux. — (Molière, Sicil. 7)
- Elles étaient coiffées avec étude et portaient de fraîches toilettes. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 221)
- (Vieilli) Préméditation.
- L’indignation qu’on prend avec étude augmente avec le temps et porte un coup plus rude. — (Pierre Corneille, Pomp. IV, 1)
- Tranquille en me frappant, barbare avec étude. — (Voltaire, Irène, IV, 4)
- (Vieilli) Objet d’étude, de soin.
- Votre exemple est partout une étude pour moi. — (Pierre Corneille, Sert. III, 2)
- J'ai […] de l’inquiétude de voir qu’un sot amour fait toute votre étude. — (Molière, Sgan. 7)
- Je me suis fait une étude de cet endroit d’une de vos lettres. — (Marquise de Sévigné, 437)
- (Vieilli) (Péjoratif) Affectation, recherche.
- Que ne puis-je vous représenter cet homme simple et sans étude ? — (Esprit Fléchier, II, 124)
- Toute notre vie est une étude de vanité. — (Jean-Baptiste Massillon, Myst. Ass.)
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féminitude
- (Néologisme) Attitude, pose revendiquée de femmes, en opposition à la féminité, état ou qualité intrinsèque de la femme.
- Dans cette querelle, le Mouvement des femmes s'est engagé, selon Françoise Picq, « dans une double impasse » : naturalisme et féminitude d'un côté (Psychépo), sociologisme et conditionnement culturel de l'autre. — (Frédéric Martel, Le Rose et le noir, Seuil, Paris, 1996)
- Il existe trois états de femme possible. Le terme femme renvoie avant tout à une réalité biologique et anatomique, la féminité correspond à l'accentuation des caractères dans un rapport de différenciation par rapport à l'homme, aussi bien au plan psychologique que du comportement. La féminitude enfin, c'est le passage du stade de la femelle-femme à celui de l'individu-femme, de l'être pensant et agissant. — (Malek Chebel, La Femme marocaine tire son épingle du jeu, 1997)
- Cet antinaturalisme permet de définir la « féminitude » en termes non pas d’« essence » mais de « coalition » d’expériences sociales différentes (notamment selon la classe, la race, la sexualité et la trajectoire de sexuation) mais ayant en commun d’être formées dans « la lutte des classes entre les hommes et les femmes » [...]. — (Pauline Clochec, « Du spectre du matérialisme à la possibilité des matérialismes trans », dans Pauline Clochec et Noémie Grunenwald (dir.), Matérialismes trans, Hystériques et associéEs, 2021, 281 pages, ISBN 978-2-9567194-1-0, page 40)
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déshabitude
- Perte d’une habitude.
- Les ressorts de sa volonté, détendus par une longue déshabitude de l’empire sont impuissants à le gouverner, et son intelligence, corrompue par les images séculaires de la volupté, suscite de ses os une fumée qui l’enivre et ne lui permet pas de demander au sommeil une pureté que lui refuse le jour. — (Ferdinand-Antonin Vuillermet, Soyez des hommes: à la conquête de la virilité, 1919)
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rude
- Âpre au toucher ; brut ; dur.
- Le poil du mouflon, que l’on trouve en Asie, est plutôt rude et ressemble à celui de la chèvre ordinaire avec lequel on le confond souvent. Il est employé pour la confection des tapis et feutres grossiers, …. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Elle ne pleurait plus, sa voix était caressante, elle appuyait sur sa gorge blanche et délicate la grosse main rude de Javert, et elle le regardait en souriant. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 13 ; 1862)
- Les sables sont les matières que l'on mélange le plus habituellement à la chaux pour former les mortiers ; ils doivent être rudes au toucher et crier quand on les serre dans la main. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 21)
- Âpre au goût ; corsé.
- On but à larges goulées le vin rude qui vous râpait la gorge et chantait aux tempes ; à grandes bâfrées, on s'empifra de viandes. Oui, jamais ne fut plus joyeux réveillon. — (Yvonne Pagniez, Pêcheurs des côtes de France, Fernand Lanore, 1977, page 124)
- Raboteux.
- Les chemins en ce pays-là sont fort rudes.
- (Sens figuré) Pénible ; fatigant.
- Sa jeunesse se dépensait ainsi dans un travail rude et mal payé. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Manier du fer quand il y a de la glace entre les pavés, c'est rude. Ça vous use vite un homme. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 10 ; 1862)
- On a marché depuis le point du jour, on est au soir d’une longue et rude journée ; on a fait le premier relais avec Mirabeau, le second avec Robespierre, le troisième avec Bonaparte; on est éreinté. Chacun demande un lit. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 1, 1 ; 1862)
- Violent ; impétueux.
- – Ah! monsieur le prêtre, vous n’aimez pas les crudités du vrai. Christ les aimait, lui. Il prenait une verge et il époussetait le temple. Son fouet plein d’éclairs était un rude diseur de vérités. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 1, 10 ; 1862)
- La roue du tilbury reçut un choc assez rude. Le courrier cria à cet homme d’arrêter, mais le voyageur n’écouta pas, et continua sa route au grand trot. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 7, 5 ; 1862)
- L’impression de cette première décharge fut glaçante. L’attaque était rude et de nature à faire songer les plus hardis. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 14, 1 ; 1862)
- Tous les actes extérieurs de sa vie, son âpre ambition, sa rude soif de l'or, tout cela n'était qu'un moyen et non un but. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Essuyer une rude tempête.
- Difficile à supporter ; rigoureux.
- Il arriva qu'un hiver fut rude. Jean n’eut pas d’ouvrage. La famille n’eut pas de pain. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 6 ; 1862)
- Il se rappelait ses anciens compagnons ; comme ils étaient misérables ; ils se levaient dès l’aube et travaillaient jusqu’à la nuit ; à peine leur laissait-on le sommeil ; ils couchaient sur des lits de camp, où l’on ne leur tolérait que des matelas de deux pouces d’épaisseur, dans des salles qui n’étaient chauffées qu’aux mois les plus rudes de l’année. — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 8, 9 ; 1862)
- L'hiver 1953-1954 fut particulièrement rude. Des clochards moururent de froid, ainsi qu'un enfant dans une famille mal logée. — (Bertrand Marchand, Paris, histoire d'une ville XIXe-XXe siècle, Éditions du Seuil, 1993, p.279)
- Un rude hiver s’est abattu sur la campagne bourguignonne : les quelques arpents de vigne qui font vivre la famille ont gelé. — (Rosa Moussaoui, Zéphyrin Camélinat (1840-1932) Un long chemin, de la commune au communisme, dans L'Humanité, 7 septembre 2011)
- Les temps sont rudes se dit du temps où l’on a beaucoup à souffrir, surtout lorsqu’il y a peu de travail et beaucoup de misère.
- C’est un rude coup pour lui, cet événement est très fâcheux pour lui.
- Une rude épreuve, une situation difficile et pénible.
- Sa vertu fut mise à une rude épreuve, à de rudes épreuves.
- Une rude tentation, une tentation à laquelle il est difficile de ne pas succomber.
- Ce trait est un peu rude, se dit d’un propos ou d’un procédé difficile à supporter, à accepter.
- (Familier) Difficile à croire.
- Cela me paraît rude.
- Bah ! Tant pis ! Ce n’est pas ma faute. C'est l’affaireDu bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds.Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons ?C’est gros comme le poing. Ces choses-là sont rudes.Il faut pour les comprendre avoir fait ses études.— (Victor Hugo, La Légende des siècles, Les Pauvres gens, X ; 1859)
- Choquant, grossier, désagréable.
- Il avait son sac sur l’épaule, son bâton à la main, une expression rude, hardie, fatiguée et violente dans les yeux. Le feu de la cheminée l’éclairait. Il était hideux. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Tout à coup, la voix rude de la Thénardier la rappela à la réalité : – Comment, péronnelle, tu n’es pas partie ! — (Victor Hugo, Les Misérables, II, 3, 4 ; 1862)
- Un auteur qui a le style rude.
- Ces vers-là sont rudes.
- Ce peintre a le pinceau rude, il peint sans grâce.
- Ce coiffeur a la main rude, il ne rase pas légèrement.
- Ce cavalier a la main très rude, il mène durement son cheval.
- Des mœurs rudes, des mœurs d’une simplicité grossière.
- Fâcheux, dur, sévère.
- Il lui était resté juste assez d’âpreté pour assaisonner sa bonté ; c’était un esprit rude et un cœur doux. — (Victor Hugo, Les Misérables, IV, 3, 4 ; 1862)
- Un maître qui est rude envers ses domestiques.
- Dire des paroles rudes à quelqu’un.
- Il a reçu un traitement très rude.
- Il est rude en affaires, se dit d’un homme qui traite avec dureté ceux qui ont affaire à lui.
- Rigide, austère.
- La règle de ces religieux, de cet ordre est très rude.
- (Familier) Redoutable.
- Vous avez là un rude adversaire.
- C’est un rude dialecticien.
- C’est un rude jouteur, c’est un homme avec lequel il ne fait pas bon se mesurer.
- rictrude
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élude
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de éluder.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de éluder.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de éluder.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de éluder.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de éluder.
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finitude
- (Philosophie) Caractère de ce qui n’est pas éternel, notamment en parlant de l’être humain.
- Alors que le romancier, riche de son don d’ubiquité, peut se dédoubler en autant de personnages que son humeur daigne susciter au fil des pages, le poète reste fixé à la finitude de son expérience, à la racine de son cri. — (Jean-Pol Madou, Édouard Glissant : de mémoire d’arbres, 1996, page 16)
- Aventureuse, prête aux expériences limites, elle [Marie de Villepin] se verrait bien propulsée « en vrai » dans le ciel vide où rouille la mémoire des hommes qui ambitionnaient de conquérir les étoiles quand ils se contentent, désormais, de crawler dans la boue de leur finitude acceptée. — (Luc Le Vaillant, « Conquête de son espace », Libération, no 10091, 23 octobre 2013, page 32)
- Tu es appelé, comme nous tous, à faire face à ta propre finitude humaine, puis à cheminer, autant que faire ce peut, vers son acceptation. C’est dans le contexte de cette impermanence de ton propre être que tu es convié à réaffirmer, jour après jour, le sens que tu donnes à ton existence. — (Jean Proulx, Grandir en humanité, Fides, 2018, page 82)
- En 2027, quoi qu’il arrive, un Macron encore quadragénaire ne sera plus président. Son apothéose scelle une finitude. — (Marc Lambron, “Un roman français”, Le Figaro Magazine, no 24211 et 24212, 24 et 25 juin 2022, page 52)
- labegude
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planitude
- État d’une surface plane.
- Un miroir dont la parfaite planitude ne saurait être assurée. — (Hervé Faye, Académie des Sciences, Comptes rendus, tome LXXV, page 565)
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palude
- (Vieilli) Variante de palud.
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prélude
- Ce qui précède quelque chose et qui lui sert comme d’entrée et de préparation.
- Pendant cette même journée du 10, qui était le prélude de la grande bataille du lendemain, l’ennemi avait continué ses attaques sur le 21e corps. — (Général Antoine Chanzy, La deuxième armée de la Loire.)
- S’attendant à la paire de claques, prélude de la raclée, l’avant-bras déjà presque levé pour la parade habituelle, Camus en demeura un instant muet de stupéfaction. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Musique) Ce qu’on improvise sur un instrument pour se mettre dans le ton.
- Quelques mesures de prélude.
- Certaines compositions musicales qui forment le début d’une œuvre.
- Vous entendez les hautbois ? Ils jouent le prélude de Lohengrin et se répondent d'une tour à l'autre de mon château. — (Thierry Debroux, Le Roi Lune : théâtre, créée au Théâtre du Méridien de Bruxelles le 26 avril 2005, Éditions Lansman, 2005, p. 47)
- (Par extension) Pièces qui constituent à elles seules un tout.
- Les préludes de Chopin.
- (Programmation) Verrouillage de l'accès à une ressource critique.
- Pour ce faire, la section critique est précédée par un prélude et est suivie par un postlude qui assurent cette propriété d'exclusion mutuelle. — (Alain Cazes, Joëlle Delacroix, Architecture des machines et des systèmes informatiques - 5e éd., Dunod, 24 juin 2015)
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solitude
- État d’une personne qui est seule, qui est retirée du commerce du monde.
- Les hommes peuvent être considérés dans l’état de solitude et dans l’état de multitude. — (François Quesnay, Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société, 1765)
- Parfois, dans sa solitude désolée, elle se mettait à chanter les complaintes qu’il avait aimées, et alors elle pleurait, entrecoupant de sanglots déchirants les couplets mélancoliques, […]. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Il essaya de se persuader qu’il était à l’aise et en sécurité ; mais bientôt, l’indéfinissable inquiétude de l’animal sociable, abandonné dans la solitude, le tourmenta. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 328 de l’édition de 1921)
- (Sens figuré) Sentiment d'être seul ou abandonné.
- La fatigue, le temps morne (j’entends de la pluie dans le soir), l’ombre qui augmente ma solitude et m’agrandit malgré tous mes efforts et puis quelque chose d’autre, je ne sais quoi, m’attristent. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Il savait d’expérience que la pire souffrance est dans la solitude qui l’accompagne. — (André Malraux, La condition humaine, 1946, réédition Folio Plus Classiques, 2019, page 205)
- Elle ne voulait pas être seule. Elle sentait déjà l’horreur de sa solitude, l’insomnie prolongée, le tête-à-tête décevant avec Dieu. — (Albert Camus, L'Envers et l'Endroit, Gallimard, 1958, page 41)
- (Par extension) Lieu éloigné du commerce, de la vue, de la fréquentation des hommes.
- […] ; le 19, il arriva à El-Araouan et quitta cette ville commerçante pour franchir, à travers mille dangers, les vastes solitudes comprises entre le Soudan et les régions septentrionales de l’Afrique ; enfin il entra à Tanger, et, le 28 septembre, il s’embarqua pour Toulon ; […]. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, chapitre 228, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
- Le désert déroulait maintenant devant nous ses solitudes démesurées. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- Et puis le silence , ce grand silence qui plane au-dessus des solitudes islandaises , et que trouble seul le sifflement du vent ou le cri des pluviers dorés. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 81)
- La première sensation, poignante jusqu’à l’angoisse, fut pour Jacques celle de l’emprisonnement dans tout ce sable, derrière toutes ces solitudes, que pendant huit jours, il avait traversées, […]. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- […]; on eût dit que son regard, triste et lointain comme le regard des hommes qui ont longtemps vécu sur la mer ou dans les solitudes immenses, gardait comme un reflet de l’infini. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- Et tu auras beau houpper, hurler à l'aide, hululer comme une hulotte, la fagne est une solitude, un désert funeste à qui la nargue ; personne ne t'entendra. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
servitude
- Esclavage, captivité ; état d’un peuple entièrement subjugué.
- Historiquement, lorsqu'une ethnie envahit le territoire d'une autre ethnie, elle la réduit habituellement en servitude. — (« L’insoutenable légèreté du darwinisme », dans Le Québec sceptique, n° 60, été 2006, pages 40-47)
- Le joug de la servitude.
- Délivrer, tirer de servitude.
- Sortir de servitude.
- (Sens figuré) État d’un homme assujetti, livré à ses passions.
- Je percevais au tremblement de leur voix, au miel de leurs paroles, cette terrible servitude qui les liait à ce qu'on nomme l'amour, d'un mot trop doux parce qu'on ne veut pas lui donner son véritable visage de bestialité et d'animalité. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Contrainte ; assujettissement.
- La servitude militaire est lourde et inflexible comme le masque de fer du prisonnier sans nom, et donne à tout homme de guerre une figure uniforme et froide. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- De fastidieuses productions de généalogies, de froides disquisitions sur les faits, d'insipides vérifications de dates sont les charges et les servitudes de l'écrivain. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, 3e partie, livre 19, chapitre 1, Paris, chez Boulanger et Legrand, 1851, tome 3, page 4)
- Pourtant, il s’en trouvera pour voter pour lui avec enthousiasme. Pourquoi certains, demandait Spinoza il y a 350 ans, « combattent-ils pour leur servitude comme si c’était pour leur salut ? » — (Joseph Facal, Comment peut-on sérieusement appuyer Justin?, Le Journal de Montréal, 9 février 2021)
- (Droit de propriété) Assujettissement, une charge que doit supporter le propriétaire d’une maison, d’une terre, comme un passage, une vue, l’écoulement des eaux, etc.
- Imposer une servitude.
- Racheter une servitude.
- Il y a de fâcheuses servitudes sur cette maison.
- Servitudes urbaines.
- Servitudes rurales.
- Servitude de passage, de vue.
- Servitude de tréfonds.
- (Au pluriel) (Technique) Installation, réseau, alimentation auxiliaire qui est nécessaire au fonctionnement d’un appareil, d’un système, d’un laboratoire.
- Servitudes d’habitacle (climatisation, éclairage interne d’une voiture, d'un avion)
-
prude
- (Vieilli) Désigne une personne sage, honnête, vertueuse.
- (Par extension) — On n'a jamais très bien compris ce qu'on reprochait aux poses très prudes et un rien mélancolique de l'étudiante génépiste qui s'y était prêtée. — (Louis Perego, Le coup de grâce, Les Éditions de l'Atelier/Éditions ouvrières, 1995, p. 88)
- (Ironique) Qui a l’air et les manières de la pruderie.
- Elle a toujours passé pour prude. – Une mine, un extérieur prude. – Ce jeune homme a un petit air prude dont on serait la dupe.
-
vastitude
- Vaste étendue.
- La vastitude immémoriale du désert — (Tahar Djaout, L’invention du désert, 1987:44)
- Pendant six cents kilomètres, vers le sud, il n’y a rien qu’un désert de galets ocres et les vastitudes salées du lac Eyre avec leur marées de natron figées pour l’éternité. — (Marc Heimer, Manuel Litran, Australie continent de l’aventure, page 112, 1974, Mondo)
- La lune, quand on levait le tête la nuit, brillait fixement sur un monde dont on ressentait en soi la vastitude, le grouillement, sur des milliards d’individus. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 236)
- Notre culture, nos us et coutumes, notre histoire, notre avenir incertain, nos combats de résistance (2% au milieu de la vastitude anglo-saxonne), c'est de la schnoutte! Ils n'aiment que la mosaïque de ghettos du centre-ville. — (Claude Jasmin, Écrivain chassant aussi le bébé écureuil: journal, avril à août 2002, Éditions Trois-Pistoles, 2003, p. 291)
- (Littéraire) État de ce qui est très étendu.
- Et ce livre est magnifique, précisément parce qu’il montre la vastitude du sujet. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 951)
- D’autres l’ont dit avant moi : le plus grand titre de votre confrère à une gloire durable fut d’avoir été l’incomparable restaurateur de ce qu’il appelle « le fort langage » : celui qui va de Bossuet et Saint-Simon à Rousseau et à Chateaubriand, et qui, comme il l’écrit à propos de ce dernier : « dans de brusques déchirures de la page, développe soudain une vastitude pleine de musiques ». — (Claude Lévi-Strauss, Discours de réception à l'Académie française, 27 juin 1974)
-
sollicitude
- Soin affectueux que l’on a pour quelqu’un, ensemble des égards, des soins attentifs dont on l’entoure.
- Le soin excessif de sa toilette, des bottines de velours, une collerette de dentelles, le châle mis droit, tout attestait la sollicitude de Modeste pour sa mère. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- […], les moutons sont l’objet de toute la sollicitude des cultivateurs, et l’on y voit de grands troupeaux de mérinos, remarquables par leur bonne conformation et l’abondance et la finesse de leurs toisons […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 103)
- Mais déjà Jourgeot, souriant à son tour, s’enquérait avec sollicitude de la santé de son épouse. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La politique du Japon rappelle le caractère de ses habitants : aimable et pleine de sollicitude à la face du monde, elle opprime, vole et massacre de l’autre côté du décor. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 14)
- Ce que refusait Ouroz, ce n’était pas une aide – toute monture la devait à son cavalier. C’était, dans le regard de Jehol, l’expression intolérable, presque humaine, de sollicitude. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
- Souci ; soin inquiet.
- A chaque fenêtre on aperçoit, sous les rideaux de mousseline, des fuchsias ou des géraniums cultivés dans des pots avec une touchante sollicitude. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 46)
- Cette affaire lui donne, lui cause beaucoup de sollicitude.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.