Dictionnaire des rimes
Les rimes en : et
Que signifie "et" ?
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- (Linguistique) Code ISO 639-1 (alpha-2) de l’estonien.
Mots qui riment avec "é"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "et".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ai , ais , ait , aits , aie , aies , aix , é , és , ée , ées , er , ers , ez , ied , et et ets .
-
tomber
?- Être entraîné en bas par son poids.
- Le ciel était nuageux, l’humidité pénétrante. Entre des éclaircies de soleil, des averses tombaient. — (Paul Margueritte et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e édition, Plon-Nourrit & Cie, page 255)
- Les tuiles, soulevées, roulent sur le toit, tombent sur le sol détrempé ; dans la nuit, les pauvres arbres, sous l’effort du vent plus colère, gémissent et craquent. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Par cette matinée glaciale d’octobre, où tombait un mélange de pluie et de neige fondue, les deux enfants, faute de places dans l’intérieur et la rotonde, durent se blottir sous la bâche, derrière le conducteur. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 16)
- La grande forêt des Ardennes est une des plus chargée de mystères. […] L’hiver, lorsque la neige a cessé de tomber depuis quelques jours, lorsque l’armée des sapins noirs immobiles se détache sur le sol blanc, le voyageur solitaire doit se défendre contre un sentiment de crainte, presque d’angoisse. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 130)
- Compte tenu de la pluie qui était tombée, Misty avait sûrement laissé des dizaines de traces qui nous permettraient de remonter jusqu’à elle si on se grouillait un peu. — (Andrée A. Michaud, Lazy Bird, Québec Amérique, 2009, page 121)
- (Impersonnel) — La pluie se remet à tomber, drue et froide, et la nuit s’approche à grands pas. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 28)
- (Sens figuré) Descendre rapidement.
- Nous atteignons bientôt la région des nuages, et la température tombe si bas, que le froid nous mord horriblement les mains et les pieds. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 82)
- Les rafales d’une violence inouïe, accès de colère de Wottan ou de Thor, tombent des hauteurs en sifflant et soulèvent des tourbillons d’embruns qui sillonnent la mer. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À de grandes altitudes planaient les frégates et les phaétons, qui tombaient souvent avec une rapidité vertigineuse pour arracher en l’air leur proie aux oiseaux de mer plongeurs. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Mon père était dans le bureau de Rempart Street quand le baromètre est tombé. Il dit que c’était incroyable, terrifiant. — (J. M. G. Le Clézio, Le Chercheur d’or, Gallimard, 1985)
- Perdre son équilibre ; être renversé ou abattu.
- Tomber à terre, par terre ; tomber dans l’eau ; tomber dans un fossé.
- Tomber de son haut, de toute sa hauteur ; tomber tout à plat, tout de son long.
- Tomber sur les genoux ; tomber à la renverse.
- Tomber d’une fenêtre, par la fenêtre.
- Tomber de cheval.
- Il tomba percé de coups.
- Il a failli tomber ; il a voulu courir et il est tombé.
- Elle releva son enfant qui était tombé.
- Cet homme est tombé les quatre fers en l’air : Il est tombé à la renverse.
- La chaise tomba par terre.
- Tomber aux pieds, aux genoux de quelqu’un : S’y jeter. (Sens figuré) S’abaisser devant lui aux plus humbles supplications.
- Tendre vers le bas, de l’autre côté.
- La salle des fêtes était habillée pour une grande cérémonie, de somptueux rideaux blancs et pourpres qui tombaient du haut plafond jusqu’au bas des portes et des fenêtres. — (Maboa Bebe, Ewande Amours, peurs, espoir, L’Harmattan Cameroun, 2014, page 7)
- Sa robe tombe bien.
- (Sens figuré) Laisser tomber sur quelqu’un un regard de pitié, de dédain, etc. : Le regarder avec pitié, avec dédain, etc.
- (Sens figuré) Surprendre, être extrêmement surpris de quelque chose, dans les expressions :
- Tomber de haut.
- Quand je vois cela, je tombe de mon haut.
- Les bras m’en tombent, m’en sont tombés : Ma surprise fut si grande que je demeurai comme paralysé.
- Tomber du ciel : Survenir à l’improviste.
- Cet homme est tombé du ciel pour nous venir en aide.
- Ce secours nous est tombé du ciel.
- Tomber des nues.
- Se détacher.
- Toutes ses dents sont tombées ; ses cheveux tombent.
- Ce fruit est tombé ; les feuilles commencent à tomber.
- (Sens figuré) Mes illusions sont tombées une à une.
- Faire tomber la tête de quelqu’un : Le décapiter ; sa tête tomba sur l’échafaud.
- (Sens figuré) Faire tomber les armes des mains : Fléchir quelqu’un, l’apaiser.
- Les soumissions de ses ennemis lui firent tomber les armes des mains.
- (Sens figuré) Faire tomber la plume des mains : Décourager quelqu’un, le dégoûter d’écrire, faire qu’il s’interrompe tandis qu’il écrit.
- Cette funeste nouvelle m’a fait tomber la plume des mains.
- (Sens figuré) Se jeter, se précipiter, fondre sur quelqu’un, sur quelque chose, le charger, l’attaquer vigoureusement.
- Il tomba sur lui avec fureur et le frappa.
- Ils sont tombés l’un sur l’autre avec impétuosité, à bras raccourcis.
- Les ennemis, qui étaient en embuscade, tombèrent sur la patrouille.
- Six vaisseaux de guerre tombèrent tout à coup sur une flotte de navires marchands.
- (Sens figuré) Tomber sur quelqu’un : Dire de quelqu’un des choses dures et désobligeantes.
- Et voilà qu’Eugène passait les soirées entières dans le salon jaune, écoutant religieusement ces grotesques que lui, Aristide, avait si impitoyablement raillés. Quand il sut, par les bavardages de la ville, que son frère donnait des poignées de main à Granoux et en recevait du marquis, il se demanda avec anxiété ce qu’il devait croire. Se serait-il trompé à ce point ? Les légitimistes ou les orléanistes auraient-ils quelque chance de succès ? Cette pensée le terrifia. Il perdit son équilibre, et, comme il arrive souvent, il tomba sur les conservateurs avec plus de rage, pour se venger de son aveuglement. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
- (Sens figuré) Découvrir par hasard, fortuitement (toujours suivi de sur).
- Près de Maidstone, ils tombèrent sur une rangée de onze canons automobiles de construction spéciale, autour desquels des artilleurs affairés surveillaient avec des jumelles une sorte de retranchement qu’on établissait sur la crête de la colline. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 54 de l’édition de 1921)
- […] à ce moment mes yeux tombèrent sur le baromètre enregistreur qui marquait une chute subite de 1 mm. 8. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Il y a une grande ironie : on cherche la perle rare et on tombe sur quelqu’un de banal. — (Iegor Gran, Entretien avec Daniel Delattre, papyrologue : « Avec la technologie, on a l’impression de comprimer le temps », dans Charlie hebdo no 1240 du 27 avril 2016, page 15)
- Arriver inopinément.
- Cela m’est tombé sous les yeux : Je l’ai vu par hasard.
- Tomber bien : Arriver au bon moment, rencontrer heureusement.
- Vous tombez bien : j’ai justement quelque chose à vous dire.
- Tomber sur les bras de quelqu’un : Se trouver inopinément à sa charge.
- Si, en rangeant votre bibliothèque, ce volume vous tombe sous la main, je vous prie de le mettre à part.
- Se trouver fortuitement, subitement dans une situation désavantageuse, dans une position fâcheuse.
- Ce coin de campagne agricole était tombé au pouvoir d’une bande de malandrins que commandait un certain Bill Gore, […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 428 de l’édition de 1921)
- Tomber entre les mains des ennemis, au pouvoir de l’ennemi.
- Tomber dans une embuscade, dans un piège. — Ces navires marchands tombèrent dans une flotte de vaisseaux ennemis.
- Il tomba au milieu de gens qui lui étaient inconnus.
- (Sens figuré) Tomber sous la main de quelqu’un : Se trouver sous sa dépendance, à portée de sa colère, de son ressentiment.
- S’il tombe jamais sous ma main, il se repentira de m’avoir offensé.
- Devenir, en parlant d’un état physique ou moral, le plus souvent fâcheux, où l’on se trouve plus ou moins brusquement.
- Tomber en défaillance, en démence, en syncope.
- Tomber en pâmoison, en langueur, en enfance, en léthargie.
- Tomber dans l’erreur, dans la contradiction, dans le ridicule.
- Tomber amoureux, enceinte, malade.
- Tomber du haut mal, avoir une crise d’épilepsie.
- Tomber de faiblesse, d’inanition : Être dans une extrême faiblesse, être près de se trouver mal, faute de nourriture.
- Tomber dans la misère, dans le malheur : Devenir pauvre, malheureux.
- Tomber dans le mépris : Devenir un objet de mépris.
- Tomber en disgrâce : N’être plus dans les bonnes grâces de quelqu’un, n’avoir plus de part à sa bienveillance, à sa faveur.
- Faire tomber quelqu’un en confusion : Lui faire éprouver, lui causer une grande confusion.
- Tomber dans la dévotion : Devenir dévot.
- Tomber dans l’aveuglement, dans l’endurcissement : Devenir insensible aux vérités de la religion.
- (Religion) Pécher.
- Tomber dans le péché : Commettre une faute, céder au péché.
- Le juste tombe sept fois le jour.
- Dégénérer, descendre, se laisser aller à quelque chose de blâmable.
- Ce Comté est tombé en décadence sous le règne précédent mais la Reine aujourd’hui régnante accorda la permission en 1747 au Comte Ladislas Vagay Baron de Vis cap de gouverner ce Comté […] — (Jean Hubner, La géographie universelle, où l’on donne une idée abrégée des quatres parties du monde, 1756)
- Le christianisme est tombé dans l’idolâtrie avec la théorie de la Trinité, l’invocation des saints, la mariolâtrie, et surtout la démonophobie. — (Charles Hacks et Imbert, Le Diable au XIXe siècle, ou les Mystères du Spiritisme, Delhomme et Briguet, 1892, page 216)
- Cet auteur prétend au sublime et tombe souvent dans le galimatias.
- Passer d’un état positif à un état défavorable.
- Tomber en désuétude.
- Cela est tombé dans l’oubli.
- Tomber à rien : se réduire à très peu de chose.
- Toute sa fortune est tombée à rien.
- Cette maison est tombée en quenouille : Il n’en reste que des filles.
- Cette couronne, cette souveraineté tombe en quenouille : Les filles en peuvent hériter au défaut des mâles.
- Tomber en putréfaction, en pourriture : Pourrir.
- Tomber en poussière : Se réduire en poussière.
- Les choses y marchaient de mal en pis, car les salines ne rapportaient presque plus rien, et le pays tombait à une grande misère. — (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, G. Charpentier, 1879)
- Déchoir de réputation, de crédit, perdre de sa vogue.
- Ce livre a eu d’abord quelque succès, mais il est tombé.
- Cet homme n’a pas été longtemps en crédit, il est bientôt tombé.
- Ces fabriques, ces manufactures sont tombées.
- Cette mode commence à tomber.
- Ces études sont tombées : On les néglige beaucoup aujourd’hui.
- Son goût pour les tableaux, pour la musique est bien tombé : Il s’est bien affaibli.
- Succomber ; périr ; s’anéantir.
- Toutes les parties idéologiques des traités locarniens sont tombées l’une après l’autre. Et le résidu constitue l’alliance. — (André Géraud, L’assistance mutuelle franco-britannique, dans la revue Politique étrangère, 1937, volume 2, n° 2, page 111)
- Tomber raide mort, tomber mort : Mourir tout d’un coup en tombant.
- Il est tombé sur le champ de bataille.
- On vit ces empires tomber les uns après les autres.
- Le ministère est tombé : Il a été mis en minorité, il est obligé de quitter le pouvoir.
- Ne pas réussir.
- Cette pièce est tombée à la première représentation.
- C’est tombé à plat.
- (Argot) Être arrêté ou se faire prendre, en parlant d’un acte de délinquance.
- Cette fois, les douanes ont été mystérieusement informées… A-t-on voulu faire tomber Sofiane Hambli ? — (L’ex-chef des stups lié à un vaste trafic ?, Vosges Matin, 23 mai 2016)
- Quelques mois plus tard, on lui avait conseillé de prendre sa retraite puisqu'il était persona non grata et comme il avait réussi à faire tomber les ripous, il ne s'était pas fait prier. — (Patrick Florès, Dernier tango à Kaboul, Mon Petit Éditeur, 2014, page 197)
- Les multirécidivistes sont paranos, ils connaissent le travail de la police et font des contre-observations. À chaque fois qu'ils tombent, ils analysent en détail le dossier judiciaire pour connaître ce qui leur a été fatal, apprenant de leurs maladresses. — (Fabio Benoit, Mauvaise personne, Lausanne & Paris : Éditions Favre, 2019)
- Cesser ; discontinuer.
- Comme le vent tombe, les deux galères voguent à quartier, puis avant tout jusqu’à Sète, où elles entrent à l’aube… et n’en sortent pas de sitôt, […]. — (André Zysberg, Les Galériens : vies et destins de 60 000 forçats sur les galères de France 1680-1748, Éditions du Seuil, 1991, page 361)
- Les illusions tombent l’une après l’autre, comme les écorces d’un fruit, et le fruit, c’est l’expérience. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Sylvie, 1854)
- Elle soutint presque à elle seule le poids d’une conversation qui menaçait à chaque instant de tomber et de nous laisser béants. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 181)
- […] la discussion ne paraissant point épuisée, ils continuèrent, dans le crépuscule qui tombait, à marcher en devisant […] — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le vent est tombé graduellement pendant la journée du 22. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)'
- La fièvre est tombée.
- Le jour tombe : La nuit approche.
- Il faut laisser tomber cela : Il faut, pour empêcher qu’on n’y fasse attention, paraître n’y pas faire attention soi-même.
- Laisser tomber la conversation : Ne pas l’entretenir, ne pas l’alimenter.
- Sa voix tombe : Sa voix faiblit.
- Il ne faut pas laisser tomber sa voix à la fin des phrases.
- Cette approche conduit, lorsqu’un amendement est adopté, à faire « tomber » (c’est-à-dire à rendre sans objet) tous les amendements qui portaient sur un élément plus précis au sein de la disposition en discussion. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Se porter sur ; atteindre ; frapper.
- Le bruit du bombardement au-dessus de l’abri devient formidable. Les obus tombent sur la Chancellerie avec une précision inquiétante. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 319)
- Pourquoi faut-il que ce genre de situation chiante et délicate tombe sur moi ? — (Katell Curcio, Lorsque le bandeau tombe…, éditions Librinova, 2017)
- Les coups tombaient sur lui.
- Le soupçon tomba sur lui.
- Il cherchait à faire tomber les soupçons sur cette personne.
- Un grand malheur est tombé sur elle.
- Sa colère tomba sur ceux qui l’entouraient.
- Faire tomber la conversation sur quelque sujet : L’y amener.
- L’entretien tomba sur un tel.
- Échoir.
- Cette terre est tombée en partage au cadet.
- Cela est tombé dans son lot.
- Cela est tombé en de bonnes mains, en bonnes mains.
- Cet ouvrage est tombé dans le domaine public : Il a cessé d’être une propriété privée.
- Ce document, cet écrit est tombé entre mes mains, le hasard l’a fait tomber entre mes mains : C’est à une circonstance fortuite que je dois la possession, la connaissance de ce document, de cet écrit.
- Il m’est tombé entre les mains une pièce fort curieuse.
- Les biens de cette maison sont tombés dans telle autre par un mariage : Ils y sont passés.
- Le sort tomba sur lui : Ce fut lui que le sort désigna.
- Joindre, coïncider, aboutir, tant au sens physique qu’au sens moral.
- Ce chemin tombe dans tel autre, cette rivière tombe dans telle autre.
- La rue Saint-Benoît tombe dans la rue Jacob.
- (Familier) Avoir lieu, se dérouler.
- Cette fête tombe un jeudi.
- Faire tomber les pages les unes sur les autres en imprimant : Faire que les pages imprimées sur l’un des côtés d’une feuille répondent exactement à celles qui sont imprimées sur l’autre côté.
- (Impersonnel) (Moins courant) (Courant) Utilisé pour donner une menace de correction, de châtiment.
- Séli : Et vous, c’est pas parce que vous êtes reine que ça peut pas tomber aussi ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre I, épisode Dîner dansant)
- Zehirmann : Trichelieu, ça va tomber ! — (JBX, Reflets d’Acide, épisode Le Mont Mucus)
- (Populaire) (Transitif) Ôter ; enlever.
- Alors qu’il fait encore lui-même l’objet de contrôles d’identité réguliers lorsqu’il tombe l’uniforme, Ali, policier en banlieue et natif d’un quartier, est bien placé pour comprendre le ressenti des jeunes. — (Camille Bordenet, Le difficile dialogue sur les contrôles policiers : « J’ai vite capté qu’il fallait que j’aie le moins de contact possible avec le bleu-blanc-rouge », Le Monde. Mis en ligne le 26 juin 2020)
- Les habitants de la capitale qui le souhaitent peuvent ainsi signaler des cas de femmes tombant leur voile en voiture, ou de personnes organisant des « soirées dansantes mixtes », ou encore ceux qui « publient du contenu immoral sur Instagram », a ajouté M. Hajmohammadi. — (Le Monde avec AFP, A Téhéran, la police ferme des centaines de restaurants « portant atteinte à la morale islamique », Le Monde. Mis en ligne le 9 juin 2019)
- Je n’ai pas le temps de continuer mon laïus : H. tombe le froc et je me retrouve à bouffer de la tarte aux poils, tandis qu’elle m’agace le gland du bout de la langue. — (Jérôme Fansten, L’amour viendra, petite !, Flamant Noir Éditions, 2014, page 114)
- (Sport) Vaincre, l’emporter sur quelqu’un.
- Il fallait cependant le prendre et le tomber réglementairement, ou s’exposer aux moqueries lancinantes de la foule, qui grommelait encore sur les gradins.
- (Familier) (Transitif) Séduire.
- Tomber une fille.
- Il n’était pas comme Miles le dandy, qui tombait toutes les poules, ou Bird le génie qui laissait derrière lui une traînée de bouches béantes et de regards humides. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 131)
-
filet
?- Fil délié, petit fil.
- Technique de couture.
- Elle est en train de se confectionner au filet le manteau le plus adorables que vous puissiez imaginer. — (Jane Austen, Northanger Abbey, ch. vi, traduction de Josette Salesse-Lavergne, Christian Bourgois Éditeur, 1980)
- Maillage de cordes ou de fils destiné à empêcher le passage ou à capturer des objets de taille supérieure aux mailles.
- « Toi, tu crois les affaires et les hommes plus grands qu’ils ne sont, et tu fais des héros, en bien ou en mal, de tous les interlocuteurs. Tu tends tes filets trop haut, comme dit Thucydide des Béotiens. » Et Lucien répéta les mots grecs que j’ignore. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Jean Donnard et Pierre Kerhuon embarquaient les filets dans la chaloupe, amarrée au quai, près de la cale qu’ensanglantaient des débris de poissons fraîchement éventrés. — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- […], n’avait-il point remarqué une superbe truite qui se calait sous un rocher de la rive.[…]. La question se posait seulement de savoir s’il la prendrait au filet ou à la main. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les bêtes si méfiantes qui s'abattaient à la croûle sur les fagnes pour en extraire les vers, ne prenaient point garde aux filets tendus à plat sur le sol; elles s'y empêtraient et tous leurs efforts étaient vains. Elles ne pouvaient s'en dépêtrer ou arracher le bâtonnet qui les fixe. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Sport ludique et convivial, le Padel est un jeu à l'aspect familier car il emprunte sa technicité et son règlement à nombre de jeux que nous connaissons bien : le tennis dont il a hérité du filet, de la balle, et du décompte des points, […]. — (Petit Futé; Vendée, 2009-2010, page 49)
- Sac en mailles.
- Tout à coup, une commère qui, un filet de provisions à la main et le visage congestionné d'émotion, absorbait, le nez en l'air, ce récit sensationnel, poussa un hurlement d'effroi, [...]. — (Arthur Bernède, Belphégor, 1927)
- (Technique) Usinage en forme d'hélice cylindrique sur une vis ou autre tige filetée ainsi que dans un écrou ou autre taraudage.
- Les vis peuvent être à filet rond, trapézoïdal ou triangulaire.
- (Par analogie) Qui ressemble à un petit fil, particulièrement en parlant des petites fibres des plantes.
- Cette herbe, cette racine est pleine de filets.
- (Botanique) Partie inférieure de l’étamine qui supporte l’anthère, et qui est ordinairement plus ou moins déliée.
- Quant aux anthères réellement unilobées, il est évident qu'elles s'ouvrent par une seule fente, qui, bien que longitudinale, paraît transversale, si cette anthère est, comme cela arrive fréquemment dans ce cas, renversée sur le dos à l'extrémité du filet. — (Ernest Germain de Saint-Pierre, Nouveau dictionnaire de botanique, Éditions J.-B. Baillière et fils, 1870, page 65)
- Les filets de cette fleur sont velus. Filets plus longs que le tube de la corolle.
- (Anatomie) Ramifications les plus ténues des nerfs.
- Les filets nerveux.
- (Anatomie) (En particulier) Pli membraneux qui est sous la langue et qui en règle les mouvements.
- Faire l’opération d'entailler le filet d'un nouveau-né pour le libérer d’un handicap de succion dû à un filet de langue trop court.
- Couper le filet : (Sens figuré) Empêcher de parler.
- Cette réponse inattendue lui a coupé le filet. → voir couper le sifflet
- Il a le filet bien coupé : (Par plaisanterie) Il est bavard.
- (Art) Se dit de certains ornements linéaires.
- La façade était peinte en blanc et les arêtes de la corniche se rehaussaient d'un filet rouge qui en accentuait le profil. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Couverts d’argent à filets.
- Faire un filet sur le bord de la couverture d’un livre.
- Reliure de veau avec filets.
- Orner une pièce de serrurerie d’un filet en relief.
- Cette moulure est accompagnée d’un filet.
- (Typographie) Zone libre de texte entre deux colonnes imprimées.
- (Typographie) Se dit de certains traits qui ont diverses formes et divers usages.
- Le lendemain, les nombreux abonnés d’un journal libéral lurent dans les premiers-Paris un article entre filets, inséré d’autorité par Chaboisseau et Métivier, actionnaires dans deux journaux, escompteurs de la librairie, de l’imprimerie, de la papeterie, et à qui nul rédacteur ne pouvait rien refuser. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Mettre un filet au-dessous d’un titre.
- Filet double.
- Filet maigre.
- Lames de métal qui servent à imprimer ces sortes de traits.
- Filets d’acier, filets de cuivre.
- (Sens figuré) Flux d’un fluide, et particulièrement de l’eau qui coule, qui vient en petite quantité mais sans interruption.
- Ajoutez un généreux filet d’huile d’olive, un petit de citron, une pincée de fleur de sel, une de sumac, et parsemez le plat de quelques feuilles de coriandre. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 2 décembre 2022, page 14)
- On traverse l'oued Isten, il contient du berdi (roseau) en abondance, et a un tout petit filet d'eau. On campe à 9 h 30 devant Idelès. — (Bulletin du Comité de l'Afrique française, 1908, volume 8, page 122)
- Les enfants courant entre les jambes de grand-maman pendant que grand-papa ronfle sur sa chaise, un filet de salive au coin des lèvres ? — (Richard Martineau, Chronique pascale, Le Journal de Québec, 4 avril 2021)
- Un filet de vinaigre : Un peu de vinaigre.
- Mettre un filet de vinaigre dans une sauce.
- Un filet de voix : (Sens figuré) Une petite voix.
- C'est ta voix, ma bien-aimée, ta voix lointaine, ton filet de voix pure qui me crie mes serments. — (Émile Zola, Nouveaux Contes à Ninon, 1874)
- Ce chanteur n’a qu’un filet de voix.
- (Boucherie, Cuisine) La partie charnue qui est le long de l’épine dorsale de quelques animaux ; on ne l’appelle ainsi que quand ces animaux ont été dépecés pour être mangés.
- La viande, qui doit se révéler un peu ferme, provient souvent de tranche grasse, de rond de gîte, de gîte à la noix, mais les rosbifs aristocratiques peuvent être taillés dans le filet, le faux-filet ou le romsteck. — (Jacques-Louis Delpal, Comment marier les mets et les vins, Éditions Artemis, 2007, page 110)
- (Par analogie) — Il s'adressa au cuistot : — Je prends un guéridon, tu m'enverras des filets d’harengs pour commencer, une double saucisse-frites, un calendo, un kil, et que ça saute. — (Robert Giraud, La petite gamberge : roman, Éditions Denoël, 1961, page 67)
- Mettez les filets de haddock dans un plat creux, versez le lait par-dessus et laissez tremper pendant 30 minutes. — (Le Cookbook Masterchef, Solar Éditions, 2010, page 56)
- (Équitation) Embouchure, bride. Il est souvent composé d’une muserolle, d’une sous-gorge, de montants et de rênes : il sert à diriger le cheval.
- (Architecture) Baguette moulurée en bois utilisée pour la couverture des joints.
- (Architecture) Moulure rectangulaire située soit le long d'une moulure plus importante, soit entre deux moulures, on le trouve généralement sur des façades.
- (Agriculture) (Populaire) Rejeton d’une plante qui s’allonge en tige rampante sur le sol; stolon.
- La culture potagère fournit un remarquable exemple de marcottage dans la multiplication du fraisier par filets, coulants ou stolons. — (Odette Bussard, Cultures légumières, Paris : Baillière, 1943)
- (Ornithologie) Rectrice externe allongée, comme chez l'hirondelle rustique.
- (Héraldique) Bande plus fine que la cotice.
- (Cartographie) Trait d'épaisseur donnée faisant partie du cadre[1].
- (Charpenterie) Ensemble d'une ou de plusieurs poutrelles métallique utilisé pour renforcer un plancher ou le linteau d'une ouverture.
- (Maçonnerie) Bandeau réalisé en mortier pour parfaire l'étanchéité entre le rang supérieur du toit d'une ferme en appentis et un mur
- (Chasse) Technique de chasse, de braconnage.
- Chacun sa préférence ; la mienne c'est le filet : tu t'amènes tout à la douce, tu tends, tu rabats les lapins, tu les récoltes, et en route ! — (Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, troisième partie, chapitre 2, page 146 de l'édition du Livre de Poche)
- (Sport) (Sens figuré) (Québec) (Populaire) Le but de chaque équipe, lors d’une partie de hockey.
- Mais ce filet du défenseur russe a causé tout un émoi. — (Kevin Dubé, Les Remparts de Québec remportent une victoire dramatique, Le Journal de Québec, 25 mai 2022)
-
sembler
?- Paraître avoir une certaine qualité ou une certaine manière d’être ; avoir l’air, l’apparence.
- L’administration romaine était extrêmement dure pour tout homme qui lui semblait susceptible de troubler la tranquillité publique. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La Moralité de la violence, 1908, page 260)
- La mort fauche. Elle fauche à tort et à travers. Peu lui importe. Ceux qu’elle a visés, elle va les chercher là où ils semblent le plus en sécurité. — (Jacques Mortane, La Guerre des airs : Traqués par l’ennemi, Baudinière, 1929, page 40)
- Il est vrai que les hannetons et les chauves-souris, par exemple, ont une façon de voler qui nous semble déraisonnable ; mais elle ne le semble ainsi qu’à nous autres dont ce n’est pas la fonction de voler. — (Franc-Nohain, Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- La vitesse de circulation de la monnaie croissait ainsi de jour en jour et sa répudiation définitive semblait devoir être prochaine. — (Wilfrid Baumgartner, Le Rentenmark (15 octobre 1923 - 11 octobre 1924), Presses universitaires de France, 1925 (réimpression 2e édition revue), page 93)
- Pour lui, faire des achats représentait toujours une corvée, et même plus que cela, mais Emma et Lucy, elles, semblaient heureuses comme des poissons dans l’eau. — (Carol Arens, Pour l'amour d'un hors-la-loi, traduit de l'anglais par Jacques Cezanne, éditions Harlequin, 2012, 2013, chapitre 4)
- (Impersonnel) Être apparemment, du point de vue de quelqu’un.
- « Quand j’étais, ce me semble, dans l’état que je joue, personne ne faisait plus de bruit au café Charpentier. » — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Il semblerait donc que le plus grand désordre doive régner dans le tapis végétal. Il en est bien ainsi dans les régions de végétation luxuriante. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 100)
- Que vous semble-t-il de ce tableau ?
-
maquiller
?- (Cosmétologie) Farder ; recouvrir de fard.
- […] à la fin du mois, je pouvais apporter à ma femme, une centaine de francs, qu’elle dépensait aussitôt en pommades, en glycérine, en menus objets avec lesquels elle se parait, se maquillait, se pomponnait. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Je la revois avec ses toilettes, pas très jolies mais tapageuses, ses beaux bras gras, sa croupe bien en chair, ses seins bien lourds de belle brune au calme de génisse, et ses cheveux si noirs, ses lèvres si rouges, sa peau si fraîche, ses yeux superbes toujours trop charbonnés, car elle savait très mal se maquiller. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 90.)
- (Par extension) Travestir une chose, la faire passer pour ce qu’elle n’est pas pour l’occulter.
- Le maquignon de bas étage […] tripote, drogue, maquille, défigure un cheval sur lequel il veut gagner quelques pistoles. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Honoré connaissait toutes les ficelles du métier de maquignon, mais l’exemple de son père n’avait jamais pu le décider à maquiller une bête ou à dissimuler les imperfections d’un cheval. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 28.)
- La violence [...] doit donc être en même temps escamotée et utilisée. Pour cela il peut suffire de la maquiller pour qu’elle n’apparaisse pas comme une violence : maquillée en amour (violence sexuelle et violence éducative), en nécessité pour le bien et la défense de la patrie, pour que règnent l’ordre et la sécurité, etc.. — (Muriel Salmona, Le Livre noir des violences sexuelles, chap. 6 « Violence impensée et impensable : Comment y survivre ? », Dunod, 2013 (1re édition), page 278)
- (Sens figuré) Maquiller un manuscrit.
- Cet auteur a su habilement maquiller tous ses emprunts.
- (Argot) Faire : le sens étymologique a été conservé.
- - Qu’est-ce que nous maquillons icigo ? — (Victor Hugo, Les Misérables — Tome IV : L’idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis (1862), Émile Testard, 1890, pages 264-265)
- Depuis une semaine, ayant strictement rien à maquiller, elle venait de filer le tarin dans une série de volumes, hérités, avec le toutim, du baronnet, et qu’elle avait jusqu’alors conservés, bicause les reliures qui cadraient parfaitement avec les boiseries de la bibliothèque. — (Albert Simonin, Une balle dans le canon, Série noire, Gallimard, 1958, page 130)
- (Pronominal) [...] de ma planque, je peux voir ce qui se maquille dans le hall.— (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 179)
-
accompagner
?- Aller de compagnie avec quelqu’un.
- Après deux jours d’absence, nous revenions à Rockall ramenant une nuée de mouettes qui avaient quitté leur îlot pour nous accompagner ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le bateau s’enfonce dans l'obscurité. Le projecteur fixé au-dessus du chalut éclaire les eaux vertes et écumantes qu’accompagne le cortège des mouettes. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
- Le temps s’était gâté tout à fait, […]. Les rafales, accompagnées de grêle et de tonnerre, se succédaient, accourant du sud sud-est, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 238 de l’édition de 1921)
- Le développement de cette espèce est de type hétérométabole : l’accroissement de la taille se fait progressivement au cours de quatre mues juvéniles et d’une mue imaginale et s’accompagne de changements dans les proportions du corps. — (Archives de zoologie expérimentale et générale, vol.116, page 175, CNRS, 1975)
- Rinri me tenait la main, ainsi que chaque amoureux du parcours tenait la main de celle qui l’accompagnait. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 65)
- Je ne pense jamais au Siam sans évoquer le déjeuner que fit au Palais Royal le gouverneur de l’Indochine d’alors, M. Violette, accompagné de sa très digne épouse. — (Émile Servan-Schreiber, Alors raconte !, Paris : Presses de la Cité, 1967 - Versilio, 2014, chapitre 24)
- (Sens figuré) Le bonheur, la fortune l’accompagne ; il est heureux. — Les humiliations qui accompagnent la défaite.
- Suivre par honneur.
- La plus grande partie de la noblesse accompagnait le gouverneur de la province.
- Ce prince est toujours accompagné d’une suite nombreuse.
- Il fut accompagné par plusieurs de ses amis.
- Tous ceux qui se trouvèrent là accompagnèrent le Saint Sacrement.
- Conduire en cérémonie.
- C’est lui qui a la charge d’accompagner l’ambassadeur à l’audience.
- Reconduire par honneur une personne dont on a reçu visite.
- Je vous accompagne à deux pas, déclara Jacques, en échangeant pour ses sabots les pantoufles brodées par les soins de son épouse ; […]. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Escorter.
- C’est José, un Marseillais pure laine, plein de chaleur, d’une quarantaine d'années, qui nous a accompagné pendant notre séjour. — (Henri-Paul Labonté, Une histoire d’engagement social, Éditions Publibook, 2011, page 88)
- Il se fait toujours bien accompagner, parce qu’il a des ennemis.
- Assortir ; convenir à.
- Nous avons renoncé, ma femme et moi, au frometon : nous sommes rassasiés de protides. Puis, pour l’accompagner, le vin manque, […]. — (Gaston Cherpillod, La Nuit d'Elne, L’Âge d'Homme, 1985, p.136)
- En réalité, ce vin du Caucase, quelque peu aigrelet, accompagne convenablement la poule bouillie, disons le « pilau », – ce qui permet de lui trouver une saveur spéciale. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/20)
- Accompagner une chose d’une autre, — Joindre, ajouter une chose à une autre.
- Il accompagna son présent d’une lettre fort polie.
- Il accompagna ses remontrances de menaces.
- Tout ce qu’il fait, tout ce qu’il dit, il l’accompagne de beaucoup de grâce, etc.
- (Musique) Exécuter un accompagnement.
- Les spectateurs les accompagnaient en battant rythmiquement des mains et en chantant des airs tahitiens plus mélodieux que la dure langue mangarevienne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Cette voix, qui tenait de la basse-taille par son volume, se veloutait comme celle des barytons, et prenait, dans le rire par lequel Philéas accompagnait ses fins de phrases, quelque chose d’argentin. — (Honoré de Balzac, Le Député d’Arcis, roman laissé inachevé par Balzac, 1847)
- Un soir, attendant l'heure du dîner, Claire et Marcelle, cédant je suppose à une prière générale, jouèrent quelques morceaux ensemble, la pianiste accompagnant sa sœur violoniste. — (André Roussin, La Boîte à couleurs, Éditions Albin Michel, 2013, page 2008)
- (Pronominal) — Il y avait un chanteur qui s’accompagnait d’un accordéon, un joueur de guitare et un mandoliniste le secondaient. Les airs que le trio interprétait étaient tantôt gais et entraînants, tantôt plus langoureux […]. — (Richard Dourdea, Une année très particulière, page 258, éditions Le Manuscrit, 2006)
- S'accompagnant de son gimbri, il nous chante, d'une voix tantôt gutturale, tantôt nasillarde, d’interminables mélopées, que l’assistance reprend aux refrains avec des battements rythmiques des mains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
- (Pronominal) (Vieilli) Mener quelques gens avec soi pour quelque dessein ; et il se prend souvent en mauvaise part.
- Il s’accompagne toujours de méchants garnements.
- Il s’accompagna de gens de main pour faire ce coup.
-
emmener
?- Mener hors du lieu où l’on est vers un autre lieu ; utilisé plutôt en parlant de personnes ou d’objets capables de se déplacer, comme par exemple des véhicules.
- Nous avions combattu et couru toute la journée. Faits prisonniers par les dragons prussiens, nous avions été emmenés jusqu’à Vrigne-aux-Bois au grand trot de nos montures. — (Victor Thiéry, Après la défaite : Souvenirs et impressions d'un prisonnier de guerre en Allemagne, Paris : chez Frinzine, Klein & Cie, 1884, page 17)
- Quand Napoléon III fut empoigné à Boulogne pour avoir donné une seconde représentation du débarquement à Cannes, on le jeta au cachot et on l’emmena à Paris sans lui donner le temps de changer de chemise. — (Arsène Houssaye, Les Confessions, tome IV : Souvenirs d'un demi-siècle 1830-1880, tome 4, Paris : chez E. Dentu, 1885-1891, chapitre 4)
- Après une minutieuse préparation, tant de la machine que du passager, à 4 heures du matin, je décolle dans les ténèbres, emmenant un solide gaillard Serbe, ex-chef célèbres de comitadjis. — (Jacques Mortane, Missions spéciales, 1933, page 223)
- D’un seul coup, brutalement, le flotteur gauche s’engagea. Je fus emmené dans un « cheval de bois » à gauche, que je pus contrecarrer quelque peu en accélérant. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page 62)
- Une peste de psychologue, que mes parents m’avaient emmené voir sur le conseil d’une prof complètement tarée, avait parlé de « nonchaloir oriental » pour expliquer ces accès de paresse. — (Bernard Du Boucheron, Long-courrier, Éditions Gallimard, 2013)
-
enregistrer
?- Mettre, écrire quelque chose sur un registre, ou seulement en prendre note.
- Va-t-il me falloir enregistrer que Castelsarrasin, centre d'un obscurantisme homicide, évolue à rebours de la civilisation? Non! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Des petits malins ont enregistré des marques dans l'espoir de les revendre à prix d'or, les plus retors allant jusqu'au chantage : sfr.com a ainsi renvoyé un temps sur le site du concurrent France Télécom ! — (« Sur internet, votre nom vaut de l'or », par Laurent Barbotin, le 30/08/2001, sur le site L'Express/L'Expansion (https:/lexpansion.lexpress.fr))
- (Par analogie) Mettre en mémoire.
- Je percutai enfin, et mon cerveau enregistra l’information. Je me ressaisis immédiatement, en réalisant qui me faisait face : […]. — (Françoise Gosselin, Fear to love, Éditions Sharon Kena, 2018, page 46)
- (En particulier) Transcrire, ou seulement inscrire, mentionner un acte, un écrit dans des registres publics, formalité qui a principalement pour objet d’empêcher les antidates et les faux.
- Enregistrer un acte de vente, un jugement.
- On ne trouve point cet arrêt. Cet acte, il n’a pas été enregistré.
- Une saisie réelle est nulle, si elle n’est enregistrée.
- (Sens figuré) Je ne suis pas là pour enregistrer ses actes.
- Constater, noter, remarquer.
- Lors d’un point presse jeudi, Météo-France a reconnu avoir été « surprise par les valeurs des rafales », « tout à fait exceptionnelles ». Les plus fortes ont été enregistrées à Marignana (225 km/h), à L’Île-Rousse (206 km/h) et à Calvi (197 km/h) — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 5)
- (Dans l’ancienne législation) Faire l’enregistrement (d’une ordonnance).
- Plusieurs parlements refusèrent d’enregistrer l’édit, la déclaration du roi.
- Le roi tint un lit de justice pour faire enregistrer la nouvelle ordonnance.
- (En particulier) (Transport) Confier (un bagage) afin qu'il soit pesé et déposé dans la soute à bagages.
- Les bagages peuvent être enregistrés jusqu'à la destination finale. — (Journal Metro, édition Paris, n° 928 du 7 avril 2006)
- Noter, par un fonctionnement automatique, des phénomènes physiques ou chimiques, en parlant de certains appareils.
- Les antennes de l'appareil étaient toutes secouées, dans la nuit, d'une vibration puissante, et le récepteur enregistrait à mesure les mots d'une dépêche en langue espagnole lancée par la station de Nauen […]. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.112)
- L’oniroscope. Il avait acheté ce fameux appareil au succès grandissant, qui enregistrait les rêves des gens. On pouvait, en le connectant avec un téléviseur ou un ordinateur, regarder ce qu'on avait rêvé pendant la nuit. — (Gyrdir Eliasson, Entre les arbres, traduit de l'islandais par Robert Guillemette, Paris : Books éd., 2012)
- Pour la première fois, Vincent Bucher n’enregistre plus seul les parties d’harmonica mais accompagne les musiciens. — (David Desvérité, Charlélie Couture, 2020)
-
désactiver
?- Arrêter une des fonctionnalités de quelque chose qui fonctionne.
- Aucune trace d’effraction, rien de forcé, pas d’empreintes digitales ni d'ADN étranger au personnel. Rien ! À croire que les types ont opéré en scaphandre. Et cerise sur le gâteau : l'alarme et les caméras étaient désactivées ce week-end. — (Jérémie Lebrunet, Alice et le Crédit solidaire, Éditions Destination Futur, 2013, partie 2)
-
baiser
?- Contact de la bouche sur le visage, sur les lèvres, sur quelque partie du corps d’une personne, par amitié, par amour, par civilité, par respect.
- Par le baiser que me donne ma pauvre Modeste, je devine ce qui se passe en elle : si elle a reçu ce qu’elle attend, ou si elle est inquiète. Il y a bien des nuances dans les baisers, même dans ceux d’une fille innocente […] — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Il y avait en outre une dent d’Abeilard et une dent d’Héloïse, deux blanches incisives, qui, du temps où elles étaient recouvertes par leurs lèvres frémissantes, s’étaient peut-être rencontrées dans un baiser. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé. — (Guy de Maupassant)
- Poète, prend ton luth et me donne un baiser. — (Alfred de Musset, La Nuit de mai)
- […] Julie se baissa, lui présenta son front, et y reçut le baiser du soir, ce baiser machinal, sans amour, espèce de grimace qui lui parut alors odieuse. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Un baiser ? Un baiser ? Un baiser ? Un baiser ?Pas sur la boucheUn baiser ? Un baiser ? Un baiser ? Un baiser ?Ça m'effarouche,Pas sur la bouche,Ça l'effaroucheLa bouche c'est fait pour causer,Pas pour baiser— (Yves Mirande, Albert Villemetz, Ta bouche, opérette, 1920)
- Elle ne me demanda ni une parole, ni un baiser. Elle vit que je laissais une distance entre nos bouches. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IX)
- Un baiser sans moustache, disait-on alors, c’est comme un œuf sans sel ; j’ajoute : et comme le Bien sans Mal, comme ma vie entre 1905 et 1914. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 36.)
- couvrir de baisers, dévorer de baisers
- prendre, cueillir, dérober, ravir un baiser
- Geste de simulation d’un baiser où l’on porte sa main aux lèvres, à l’adresse d’une ou plusieurs personnes.
- Les girls saluaient en ployant les genoux, ainsi que des petites filles qui font la révérence et en envoyant des baisers. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Pâtisserie) (Belgique) Sorte de meringue double, spécialité de la ville belge de Malmedy, en Wallonie.
-
égarer
?- Mettre hors du droit chemin.
- Je m’approchai d’elle, mais, à ma vue, l’enfant redoubla de cris. Je compris que la pauvre petite s’était égarée et qu’elle ne pouvait retrouver son chemin. — (Octave Mirbeau, La Chambre close, Ernest Flammarion, Paris, 1920)
- Il s’est égaré de son chemin.
- Je m’égarai dans la forêt.
- (Par extension) Perdre dans un lieu, dans un espace.
- Alors se dressait devant eux l’immense cône du Popocatepelt, d’une telle altitude que l’œil s’égarait dans les nuages en cherchant le sommet de la montagne. — (Jules Verne, Un drame au Mexique, J. Hetzel et Cie, 1905, page 364)
- (Sens figuré) Jeter dans l’erreur.
- Défiez-vous de ce faux ami, il pourrait vous égarer.
- La prospérité nous égare.
- Votre sympathie, votre estime s’est égarée sur un objet indigne.
- Beaucoup de philosophes se sont égarés dans la recherche de la vérité.
- Avec une inflexible modération, le gouvernement saurait assurer le respect du suffrage universel, de la propriété individuelle, de la liberté humaine avec la liberté du travail, et contre les fauteurs de désordre, toujours prêts à égarer une population d’elle-même inoffensive et respectueuse, il userait de son droit du plus fort à protéger le plus faible. — (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, pages 42-43)
- L’un de nous les avait empruntés pour, croyait-il, égarer les soupçons. — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 145)
- La présomption fait souvent que l’homme s’égare.
- Mettre une chose à une place qu’on ne peut se rappeler par la suite.
- Ces papiers ne sont pas perdus, je les ai seulement égarés.
-
travers
?- Étendue d’un corps considéré dans sa largeur.
- Il s’en faut d’un travers de doigt que ces planches ne se joignent.
- (Marine)
- Côté, flanc.
- Ce vaisseau présentait son travers à la marée, au vent, au feu de l’ennemi.
- Allure où le vent apparent est à angle droit du cap
-
incommodité
?- État de gêne, de malaise physique ou moral, causé par une chose qui fatigue, qui importune.
- Le seul moyen de se garantir d’oignons, & même de toute incommodité aux pieds, c'est d'être absolument en garde contre les chaussures trop courtes. — (Nicolas Laurent Laforest, L'art de soigner les pieds : contenant un traité sur les cors, verrues, durillons, oignons, engelures, les accidens des ongles & leur difformité, Paris : chez l'auteur & Maison de M. Bourdet et Versailles : Blaizot, 1781, page 77)
- C’est une grande incommodité que d’être mal logé.
- Je serais fâché de vous causer la moindre incommodité.
- Il n’y a rien gui n’ait ses incommodités.
- Il en souffre, il en ressent déjà l’incommodité.
- Les incommodités de l’âge, de la vieillesse.
- Il commence à ressentir de grandes incommodités.
- Il est sujet à beaucoup d’incommodités.
- Signal d’incommodité, signal par lequel un bâtiment fait connaître qu’il a besoin d’aide ou qu’il est gêné dans sa manœuvre.
-
conjuguer
?- (Grammaire) Modifier dans un ordre convenu la racine d’un verbe d’après les voix, les modes, les temps et les personnes.
- Tout est métaphysique dans ces deux parties surtout; et si je veux me soustraire, ou soustraire mes élèves aux idées abstraites, il faudra absolument me borner à dire qu’un nom est un nom, ou un mot qui se décline, même dans les langues où l’on ne décline pas ; qu’un verbe est un verbe, ou un mot qui se conjugue, y eût-il des langues où l’on ne conjuguât pas; […]. — (Dieudonné Thiébault, « Instruction publique » dans Frédéric-le-Grand sa famille, sa cour, son gouvernement, etc., tome 5 : Son académie, ses amis philosophes et littérateurs, 4e édition publiée par son fils le baron Thiébault, Paris : chez A. Dossange & chez Arthus Bertrand, Leizig : chez A. Dossange, 1827, page 213)
- Un lecteur m’écrit « La prof de français nous a dit qu’il est inutile d’apprendre à conjuguer le passé simple, car c’est un temps archaïque, aujourd’hui complètement inusité ». — (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j’aime les femmes, éditions Albin Michel, 2005)
- Fort heureusement pour moi, il n’eut pas le temps de m’expliquer plus avant tout l’intérêt qu’offrait la manière dont il eût souhaité que je conjuguasse mes verbes. — (Jean Stratonovitch, Le roman périodique, éditions Aléas, 1999, page 26)
- Coïncider ; unir ; rassembler ; associer.
- Une natalité insuffisante et, on va le voir, une mortalité trop forte se conjuguent pour marquer le déclin progressif de la population de ce département. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- D’Artabagnac, démontrant que l’incidente d’Ashby ne lui avait pas échappé, se félicita que la France et l’Angleterre conjuguassent leurs efforts dans cette affaire, puisque le traité, ou prétendu traité, portera les signatures habilitées par deux rois, non d’un seul… — (François Ridwulf, Récit de Mariana sur un complot anglais à Rome en l'Année Sainte 1675 : roman historique d'espionnage, éd. Atramenta, 2017, page 185)
- En juillet survint une période de conjugaison : beaucoup d’infusoires se conjuguèrent même avant d’avoir entièrement digéré leur nourriture. Dans les cultures à inanition presque tous les individus se conjuguèrent; […]. — (« Hertwig (R.). — La conjugaison chez Dileptus gigas », dans L'Année biologique, volume 9, Paris : chez Masson, 1907, page 53)
- Les petits coups de freins de Chak et l’épais tapis de neige se conjuguèrent pour ralentir le camion, et ce fut quasiment au pas qu’il s’engagea dans l'ouverture. — (Pierre Bordage, Les Derniers Hommes, épisode 3 : Les légions de l’Apocalypse, éditions Au Diable Vauvert, 2010)
-
protéger
?- Prendre la défense de quelqu’un, de quelque chose ; prêter secours et appui.
- Chaque matin, un détachement de soldats précède la colonne pour protéger les douars des velléités pillardes de leurs camarades. Ordre a été donné de ne plus dévaster les champs. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 152)
- Protéger la veuve et l’orphelin. — Protéger les faibles, les opprimés, l’innocence.
- S’intéresser, contribuer à la fortune d’une personne ; veiller au maintien, au progrès d’une chose.
- Et le gouvernement ne s’est pas encore aperçu qu’en protégeant les courses, il patronnait l’immoralité et laissait nos races dans la décadence ! — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- L’insuffisance du numéraire circulant en France étant avérée, Colbert avait résolu de protéger à outrance l’industrie du royaume. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, éditions Honoré Champion, 1925, page 119)
- Garantir, mettre à l’abri d’une incommodité, d’un danger.
- Chemin faisant l’émeute triomphait sans combattre. On désarmait les troupes qui se laissaient faire, et on protégeait leur retraite. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Une fort belle grille, agrémentée d’une décoration dix-huitième de pampre et de raisin, protégeait les carreaux. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les villes de l’intérieur n’étaient protégées que par des murailles en pisé flanquées de tours et de bastions dont l’entretien incombait, en principe, aux habous mais qui tombaient généralement en ruines. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 82)
- Dans les dépressions où leur puissance était grande, les prêles ont protégé les roches meubles sous-jacentes, tandis que l’érosion déblayait celles-ci là où cette couverture protectrice était absente ou moins épaisse. — (Bulletin de la Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie, volumes 57 à 58, 1948, page 620)
- Un mur de pierres blanches jointées en losange protégeait cette portion de trottoir des regards et servait de crottoir aux clébards du quartier. — (Xavier-Marie Bonnot, Les Âmes sans nom, éditions Belfond, 2010, chapitre 11)
- Mazelle Piquegrain, effrayée, leva son aile droite pour se protéger des coups. Aussitôt, le renard surgit et, ni une ni deux, dévora toutes les poules. — (Gudule, La fiancée du singe : Quinze contes d’animaux, Librairie générale française, 2009)
-
manquer
?- (Vieilli) Faillir ; tomber en faute.
- J'ai failli moi-même être englouti avec mon cheval par les sables mouvants du Tahaddart, entre Tanger et Azila, et j’ai manqué me noyer dans l’embouchure du Tensift. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 106)
- Tous les hommes peuvent manquer, sont sujets à manquer. — N’avez-vous jamais manqué?
- (Spécialement) Ne pas partir, en parlant du coup d'une arme à feu, lorsqu’on veut tirer.
- Son revolver, son fusil a manqué.
- (Sens figuré) Tomber, faiblir, défaillir.
- Ce cheval manque par les jambes. — Il ne peut plus se soutenir, les jambes, les forces lui manquent.
- Elle va s’évanouir, le cœur lui manque. — Je suis si interdit que la parole me manque.
- Elle ne put pas y arriver, bien que la distance ne fût pas longue de leur chambre à la rue : le cœur lui manqua, et si Perrine ne l’avait pas soutenue elle serait tombée. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- (Par extension) Se dérober, s’affaisser, en parlant des choses.
- La terre manqua sous leurs pieds. — Le pied lui a manqué, et il est tombé
- Mourir, disparaître, en parlant de quelqu’un qui est nécessaire.
- Cet homme est bien malade, s’il vient à manquer, sa famille est ruinée.
- Au revoir, dis-je gravement à la jeune fille. Mais écoutez-moi : votre ami est vieux et peut vous manquer. Permettez-moi de ne jamais vous manquer à vous-même, et je serai tranquille. Dieu vous garde, mon enfant ! — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éditions Le Livre de Poche, 1967, page 196)
- Faire faute, faire défaut.
- Mais loin de son Plateau, Arsène André étouffait. L'air résineux lui manquait, les brouillards de la Meuse lui enflammaient la gorge. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 71)
- Aux élections générales de 1837, Cobden se porta candidat à Stockport. Il lui manqua une centaine de voix pour être élu. — (C. Lavollée, Richard Cobden, Revue des Deux Mondes, tome 58, 1883)
- Les gazelles et les outardes ne manquent pas non plus, mais il faudrait organiser des battues pour s'en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Mes gamins y m’manquent grave, dites-leur qu'on se capte la semaine prochaine ici, au supermarché, tiens, prends ça !… 20 keusses, c’est pour la note ! — (Ferréz, Manuel pratique de la haine, traduit du brésilien par Paula Anacaona, Paris : Anacaona éd., 2009)
- (En particulier) Ne pas se trouver là où l'on devrait être.
- La formule du pain perdu s'inspirerait-elle des deux recettes d’Aliter dulcia données par Apicius ? sous le règne de Tibère ? N'y manquent que les œufs. — (Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise : Pâtisseries, friandises et autres douceurs, éditions Robert Laffont, 2012)
- Il manque deux élèves dans cette classe. — Il manque beaucoup de livres dans cette bibliothèque.
- (Transitif) Ne pas réussir dans ce qu’on a entrepris, ne pas rencontrer ce qu’on cherchait, laisser échapper ce qu’on poursuivait.
- Cependant, au milieu de la chaussée, des nègres se poursuivaient à coup de boules de neige et parfois, une de ces boules, manquant son but, s'écrasait contre une devanture ; […]. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 51)
- De tous les pianistes soviétiques, Sofronitzki fut sans doute le plus adulé du public : Gilels et Richter eux-mêmes le vénéraient et ne manquaient pas ses récitals. — (Alain Lompech, Vladimir Sofronitzki (1901-1961), chapitre 22 de Les Grands pianistes du XXe siècle, version enrichie, Éditions Buchet-Chastel, 2013)
- Je suis arrivé trop tard, j’ai manqué mon ami, je l’ai manqué d’un quart d’heure.
- Il a manqué le train. — Je regrette d’avoir manqué votre visite. — Il a manqué une belle occasion. — Il a manqué son coup. — Il a manqué le but.
- (Transitif) (Spécialement) (Chasse) Tirer un gibier et ne pas l’atteindre.
- J’ai manqué un lièvre qui était au bout de mon fusil.
- (Transitif) (Chasse, Pêche) Ne pas réussir à prendre.
- Les chasseurs ont manqué le cerf.
- (Transitif) (Par extension) Laisser échapper.
- Il s’agit d’un évadé de la Guyane. Je le piste depuis cinq mois et je l’ai manqué une première fois à Nogent dans une guinguette du bord de l’eau, où on l’employait comme garçon. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Par ellipse) (Familier) Faillir ; manquer de.
- Vic en avale de travers son sacro-saint rocher praliné, tousse, manque s'étouffer. Une bonne âme lui frappe dans le dos à tour de bras. — (Anne-Marie Pol, Danse !, tome 36 : La danseuse et le prince, Pocket jeunesse, 2010, chapitre 2)
- La jeune fille s’écarta brusquement, manquant trébucher et chuter au bas de la falaise. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Être dans le besoin, ne plus avoir d’argent.
- Avoir peur de manquer.
- Les deux sœurs ont toujours été parmi ceux qu’on appelle, à Maupeyrou, les heureux de ce monde. Et, en effet, elles n’ont jamais « manqué ». — (Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éditions Le Livre de Poche, page 105)
-
bloquer
?- (Militaire) Fermer par un blocus les avenues d'une place, les approches d'un port, etc, immobiliser par un blocus.
- Bloquer une place, un port.
- Bouillé et Puy-Gaillard, qui avaient blocqué Tiffauges, et assiegé Montaigu. — (d’Aubigné, XVIe siècle)
- Mais ils n'en eurent pas sitôt fermé les portesQu'on vit pour le bloquer avancer tes cohortes. — (Montfleury, La Mort d'Asdrubal, I, 3)
- Empêcher de bouger, de se déplacer, d'avoir lieu ; arrêter, immobiliser.
- Des créanciers récalcitrants ont obtenu un jugement contre moi et mon compte est bloqué chez Hachette. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 206)
- Normalement, les assimilations théoriques ne vous poseront aucun problème même si on voit çà et là des mastériens de psychologie par exemple être bloqués sur les exposés. — (Jimi B.. Vialaret, L'arthérapie, d'un lien art et médecine: Volume 1, Manuel du futur étudiant, L'Harmattan, 2012, page 21)
- Il bloque l'accès à l'immeuble.
- Bloquer le ballon.
- Serrer complètement.
- Bloquer un boulon.
- (Pronominal) Se coincer.
- Je me suis bloqué le dos.
-
aller
?- le latin eo, is, ii (ivi), itum, ire (j’irai) pour les formes en ir- ;
- et le latin vado, vadis, vadere (je vais) pour les formes en v- ;
- une origine incertaine pour les formes en all- et aill-, lesquelles ont fait l'objet de nombreuses hypothèses parmi lesquelles :
-
rajouter
?- Ajouter de nouveau.
- Vous en rajoutez !
- Pour certains groupes, comme les enseignants et les infirmières, le gouvernement acceptait d’en rajouter dans le cadre de négociations ciblées. — (Marion Dumont, « La réalité a changé », Le journal de Montréal, 13 novembre 2020)
- Ajouter.
- Oui, oui… Quand un homme parle à une femme de ses péchés, c'est généralement pour en rajouter un. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
-
enterrer
?- Enfouir, mettre dans la terre.
- Ce soubassement est intact, […], les parties inférieures du monument sont restées enterrées pendant des siècles et ont été ainsi préservées des mutilations. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Le déchaumage est donc une façon culturale légère, destinée, en remuant la couche superficielle du sol, à enterrer les mauvaises graines, pour qu'elles germent au plus vite. — (Les mauvaises herbes et leur destruction, dans Almanach de l'Agriculteur français - 1932, page 86, éditions La Terre nationale)
- Enterrer de l’argent dans une cave.
- (Funéraire) Inhumer, mettre un corps en terre.
- Je suis d’une famille où l’on se fait enterrer les pieds tournés du côté de la France, afin de protester, même après la mort, contre la conquête de notre pays par Louis XIV, et contre l’anéantissement de nos libertés nationales. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, t. 2, 4, 1833)
- Les farouches Vendéens, excités par la voix de leurs prêtres, par les discours des ministres du Dieu de miséricorde, égorgeaient, brûlaient vifs, enterraient vivants les républicains qui tombaient entre leurs mains. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- On comprend bien des choses si l'on sait que chacun de ces hommes devait être enterré selon les rites de sa bande, avec tout ce qu'il peut y avoir de prières : catholiques, juives, puritaines, presbytériennes, méthodistes, parsies, jaines, musulmanes. — (Paul Nizan, Aden Arabie, chap. VIII., Rieder, 1932 ; Maspéro, 1960)
- Claude expirait, privée des secours de la religion, et on refusa de l’enterrer en terre chrétienne. — (Aragon, Les Beaux quartiers, 1936)
- Dans une petite commune telle que Drain, l’épidémie de peste de 1563 fit 153 morts qui furent enterrés ensemble à l'endroit où se dresse la croix commémorative du Moulin-Moreau, sur la route de Saint-Laurent-des-Autels. — (Pierre-Louis Augereau, Les Mauges mystérieuses, Éditions Cheminements, 1994, page 103)
- Tuer en mettant en terre.
- [Elles] portent en elles jusqu'à leur dernier jour la peur d’être enterrées vivantes. — (Joë Bousquet, Traduit du silence, 1935-36)
- (Sens figuré) (Par extension) (Familier) Survivre à quelqu’un.
- C’est un homme plein de vigueur, et qui nous enterrera tous.
- Vous nous enterrerez tous ! — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 1921)
- (Sens figuré) Cacher.
- Enterrer son secret.
- Enterrer ses talents.
- L’avare enterre ses trésors au lieu d’en jouir.
- (Sens figuré) Dépenser beaucoup d’argent en remuements de terre.
- Son jardin lui a coûté trop d’argent, il y a enterré une fortune.
- (Sens figuré) (Politique, Administration) S’arranger de manière qu’une proposition, un projet n’aboutissent pas.
- [Titre] L’A45 définitivement enterrée par le gouvernement — (L’A45 définitivement enterrée par le gouvernement sur LyonMag.com, La News. Mis en ligne le 17 octobre 2018)
- Tout juste le gouvernement reconnaissait-il que « les effets de la taxation ne faisaient pas consensus ». Nulle part, il ne disait aux citoyens vouloir enterrer la mesure. — (Gaspard d’Allens, En coulisses, le gouvernement a dézingué des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, Reporterre, 17 décembre 2020 → lire en ligne)
- (Sens figuré) (Familier) Faire les dernières réjouissances de quelque chose qui se termine.
- Enterrer la vie de garçon.
- (Pronominal) (Manège) Porter la tête très basse, en parlant d’un cheval.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Pronominal) (Sens figuré) Quitter le monde pour vivre dans un endroit reculé.
- S’enterrer dans la province, dans son château.
- Mes collègues de France sont moins bêtes que moi, grogna-t-il. On m'y reprendra, à venir m'enterrer parmi ces magots. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 230)
-
mauvais
?- Du latin populaire *malifatius[1] (« affecté d’un mauvais sort » → voir méchant et malchanceux) composé de malus, fatum et -ius. Voir Boniface. Contre cette hypothèse, l’évolution du f latin vers v, atypique dans les langues romanes.
- Diez[2] le tire du gotique *balvavesi composé de *balwa (« mal, méchanceté », vieux haut allemand balo) et wesan (« être ») qui donne malvoisié (« mauvais, malintentionné ») en ancien français, malvoiseusement (« malencontreusement, par mégarde »). « Le changement de bal- en mal- fait difficulté (note : sémantiquement motivée par mal) ; cependant cette étymologie demeure très probable, vu la forme du reste du mot et le sens[2]. »
- L’étymon gotique est possible pour le français[3], mais elle n’explique pas les autres formes romanes qui relèvent d'un *malvatus, malvatius[3], haplologie de male levatus (« mal élevé »)
-
lier
?- Serrer avec une corde ou avec toute autre chose flexible.
- Deux autres aides […] enlevèrent rapidement la camisole de Troppmann, lui placèrent les mains derrière le dos, les lièrent en croix et lui couvrirent le corps de courroies. — (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Lier un fagot, une botte de foin, une gerbe de blé. — Lier avec un mouchoir.
- En ce moment, l'entretien fut interrompu par l'apparition de Tord-Chêne, qui frappa le petit avec un gros gourdin, en lui reprochant de n'avoir pas seulement lié encore un fagot. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854)
- Vous liez ce sac trop lâche, il faut le lier plus serré, plus étroitement.
- Lier des fleurs ensemble pour en faire un bouquet.
- Lier un paquet. — Lier un homme à un arbre, à un poteau. — Lier un fou furieux.
- (Fauconnerie) Saisir l’oiseau avec ses serres, en parlant d'un oiseau de proie.
- Faire un nœud.
- Lier les cordons de ses souliers.
- Lier des rubans.
- Joindre ensemble différentes parties par quelque substance qui s’incorpore dans les unes et dans les autres.
- Seules la testostérone et la dihydrotestostérone sont des androgènes actifs qui se lient spécifiquement aux récepteurs des androgènes. — (Loïc Guillevin, Sémiologie médicale, 2e éd., Lavoisier, 2011, p.343)
- La chaux et le ciment servent à lier les pierres.
- (Cuisine) Donner de la consistance, épaissir une sauce.
- Lier une sauce.
- La farine sert à lier les sauces.
- Il faut remuer cette sauce jusqu’à ce qu’elle se lie.
- Ces ingrédients ne peuvent pas se lier, s’incorporer ensemble.
- Joindre les lettres dans l’écriture.
- Lier les lettres.
- Liez bien vos lettres.
- Liez mieux vos lettres.
- (Musique) Exécuter successivement deux ou plusieurs notes d’un même coup d’archet, ou d’un seul coup de langue sur un instrument à vent, ou d’un seul coup de gosier en chantant.
- Lier des notes.
- Faire une liaison lors d’un énoncé, modifier la prononciation d’un mot en fonction de son contexte dans la phrase.
- Dans le mot « quinquet » le « t » ne se lie pas.
- - Comment allez-vous? demandai-je à Mme Pergamino en veillant à éviter de lier le t de comment à l’a d’allez-vous, car c'est le ton du ton dans les VIIIe et XVIe arrondissements de Paris. — (Maurice Bedel, Mémoire sans malice sur les dames d'aujourd'hui, 1935)
- (Sens figuré) …
- Lier les idées, les propositions, les pensées, les parties d’un discours, etc., Les unir entre elles, les enchaîner les unes aux autres.
- La logique est l’art de lier les idées.
- Ce conférencier n’a pas bien lié les différentes parties de son exposition.
- Toutes les parties de cette démonstration sont étroitement liées.
- Les scènes de cette pièce se lient mal entre elles, Elles ne sont point amenées les unes par les autres.
- Le fait que vous racontez se lie à une aventure dont j’ai connaissance, Il a du rapport avec cette aventure, il s’y rattache.
- Lier partie, Concerter son action, unir ses intérêts avec une ou plusieurs personnes.
- Ils ont partie liée, leurs intérêts dépendent les uns des autres.
- On dit dans le même sens :
- Mon sort est lié au vôtre.
- Jouer en parties liées, Jouer avec la condition que l’enjeu appartiendra à celui qui aura gagné le plus de parties sur un nombre déterminé.
- (Sens figuré) …
- Lier amitié avec quelqu’un, Contracter amitié avec quelqu’un.
- (Sens figuré) Entrer en conversation, en commerce, en relations avec quelqu’un.
- Jean-Joseph Pasteur, sans qu'on put l'accuser de fierté, ne se liait pas facilement. Dans les habitudes ou le langage, il n'avait rien d'un sous-officier à la retraite. Ne parlant guère de ses campagnes, il n'entrait jamais dans un café. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, p. 12)
- (Sens figuré) Attacher, unir, enchaîner ensemble en parlant des personnes.
- La sympathie les a liés autant que l’intérêt.
- Ils sont liés d’une étroite amitié.
- Je me suis liée avec lui.
- Ils se sont liés dès qu’ils se sont connus.
- Nous nous sommes liés d’amitié.
- Astreindre, obliger.
- En règle générale, les avis du Conseil d’État ne lient pas le Gouvernement. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Les paroles, les contrats lient les hommes.
- Son serment, sa parole le lie d’une manière indissoluble.
- Je suis lié par ma promesse.
- Se lier par un serment, un vœu, etc. S’astreindre à quelque obligation par un serment, par un vœu, etc.
- (Religion) Exprime le pouvoir de juridiction spirituelle donné par Jésus-Christ à l’église, au for intérieur et au for extérieur.
- Lier ou délier.
-
devenais
?- Première personne du singulier de l’imparfait de devenir.
- Deuxième personne du singulier de l’imparfait de devenir.
-
cacher
?- Mettre (une personne ou une chose) en un lieu où on ne peut pas la voir, la recouvrir.
- Cacher un trésor.
- Il se cache pour ne pas être arrêté.
- Cacher des papiers, des pierreries, de l’argent, etc.
- Couvrir une chose, empêcher qu’on ne la voie.
- Rien de gracieux comme ses mouvements d’épaules, lorsqu’elle attire le menton pour se cacher entièrement la figure, qui, par instants, se montre à la dérobée. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Elle a remis une robe ; elle me cache tous les beaux secrets qu’elle cache à tous ; elle est rentrée dans le deuil de sa pudeur. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Elle disposa les fleurs au chevet, fit arrêter le balancier de l'horloge, voiler les glaces et les miroirs, fermer les fenêtres et cacher les portraits. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
- Quand il mettait un ortolan entier dans sa bouche, il cachait dans ses deux mains sa face rouge et bleue comme le cou des dindons quand on les siffle, et il fallait que les enfants fissent silence. — (François Mauriac, « Pour un livre de Raymond Oliver », octobre 1963, reproduit dans les Nouveaux cahiers François Mauriac n°4, Éditions Grasset & Fasquelle, 1996)
- Taire ; celer ; dissimuler.
- Quand Eugène fut parti, Félicité essaya de pénétrer le secret qu’on lui cachait. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 101)
- Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Notre homme était un officier supérieur à la retraite qui cachait, j’allais l'apprendre assez vite, une fine culture littéraire derrière son côté scrogneugneu. — (Georges-Noël Jeandrieu, La société Jupiter, Éditions du Seuil, 1988, page 115)
- N’avoir rien de caché pour quelqu’un, Ne rien lui cacher de ce qu’on pense ou de ce qu’on projette
- Je ne vous cache pas que cela m’inquiète beaucoup.
- Sous cet air d’indifférence il cachait une ambition démesurée.
- (Informatique) Placer en mémoire cache.
- À titre d'exemple, Windows exploite une partie de la mémoire centrale pour "cacher" les données accessibles sur les lecteurs de disques durs, de disquettes et de CD-ROM. — (Michel Martin, Dépanner et upgrader son PC, Pearson Education France, 2007)
-
tirer
?- Mouvoir vers soi, amener vers soi ou après soi.
- Il avait tiré la bague d’opale de son doigt. Elle chatoyait, dans la fin du jour, comme un reflet de beauté, de jeunesse, de plaisir ; […]. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, Plon-Nourrit & Cie, 86e éd., page 331)
- Je mis le moteur en mouvement, le fis tourner quelque minutes, puis je tirai sur la manette des gaz pour démarrer. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page 62)
- Tirer quelqu’un par le bras, par l’habit.
- (Par extension) Exercer une traction, un effort pour amener à soi.
- Tirer fortement sur une corde pour amener un fardeau.
- Tirer sur une amarre.
- (Manège) (Sens figuré) Résister à l’action de la bride en parlant d’un cheval.
- Après une heure de course, le cavalier tira sur la bride de sa jument, et sauta à terre. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)
- Tendre, allonger.
- Tirer une courroie.
- Tirer un câble.
- (En particulier) Allonger en fils déliés divers métaux, afin de s’en servir ensuite pour divers usages.
- Tirer l’or, l’argent, etc.
- Ôter, faire sortir une chose d’une autre, extraire d’un lieu, soustraire.
- Tirer du fer d’une mine, du marbre d’une carrière, du sable du bord d’une rivière.
- Tirer de l’argent de sa bourse, de sa poche.
- Tirer une écharde du doigt.
- Tirer une épine du pied.
- Tirer une bague de son doigt.
- Tirer l’épée du fourreau.
- Tirer de l’eau d’un puits, du vin d’un tonneau.
- (Absolument) Tirer de l’eau, tirer du vin.
- Voler à la tire, en tirant le butin du vêtement ou du sac de la victime. Se disait aussi autrefois pour le vol d’un manteau : voir tire-laine.
- Un soir, il s’installa sur le Pont-Neuf et essaya de tirer le manteau du premier bourgeois qu’il vit passer. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Par extension) (Argot) Voler, dérober de quelque manière que ce soit.
- Il s’est fait tirer sa bagnole cette nuit.
- (Marine) S’enfoncer dans le liquide à une certaine profondeur, en parlant d’un objet flottant.
- Ce navire tire tant d’eau, tant de mètres d’eau.
- Choisir au sort, faire sortir au hasard de la boîte qui les contient des billets, des noms, des numéros.
- Le président de la cour a tiré au sort les noms de ceux qui doivent former le jury.
- Tirer les numéros gagnants d’une loterie.
- — Je suis allé une fois à Guérande pour tirer à la milice, et suis allé à Savenay pour me faire voir à des messieurs qui m’ont mesuré. Si j’avais eu un pouce de plus, j’étais soldat. — (Honoré de Balzac, Un drame au bord de la mer, 1834, réédition Gallimard, Folio, page 77)
- (En particulier) Choisir au sort des cartes de tarot en vue d’établir une prédiction.
- Mais enfin, reprit tout à coup Léonora, comment et pourquoi cette funeste idée t’est-elle venue de tirer l’horoscope de ces deux êtres ? — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Faire venir certains produits d’un pays plus ou moins éloigné.
- Les blés que Rome tirait de l’Égypte, de la Sicile.
- Faire sortir une personne d’un endroit, l’éloigner de quelque chose.
- On ne l’a tiré de cette prison que pour le conduire dans une autre.
- On ne l’a tiré qu’à grand-peine de l’eau où il était tombé.
- On ne saurait le tirer de son cabinet, de ses livres.
- (Sens figuré) (Familier) On ne peut le tirer de là se dit en parlant d’un homme qui se tient attaché à une idée et qui répond toujours la même chose.
- (En particulier) Dégager, délivrer quelqu’un.
- C’était sa rencontre dans les bois de Meudon, avec cette jeune fille qu’il avait tirée des mains de Concini. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Tirer quelqu’un de prison, de captivité.
- Tirer son ami d’un danger, d’un péril.
- Qui le tirera de cet embarras ?
- On l’a tiré de la misère.
- Il m’a tiré de peine.
- Tirez-moi de souci, d’inquiétude.
- Je l’ai tiré d’erreur.
- Se tirer d’affaire.
- Extraire.
- Tirer le suc des herbes, le suc des viandes.
- (Intransitif) Aspirer pour absorber la fumée d’une pipe, d’un cigare, etc.
- J’ai eu suffisamment de besogne après les poêles qui ne tiraient pas ; impossible de dégourdir la température à dix degrés, excepté au premier, chez Mme Galant. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Le Père Directeur, qui était venu me rejoindre dans mon bureau de l’hôpital, ne me répondit rien et continua à tirer silencieusement sur son long fume-cigare. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 31)
- (Vieilli) (Familier) Étendre, étirer, de manière à ne plus faire de plis.
- Tirer ses bas, ses chaussettes.
- Tirer la nappe.
- (Vieilli) (Familier) Ôter, en parlant des bottes, des chaussures, d'un chapeau, d'un vêtement.
- (Sens figuré) Recueillir, percevoir, obtenir, recevoir d’une source donnée.
- Maître Lureau, quand il louait cette chambre qui, effectivement, était la plus belle de l’auberge, en tirait quinze à vingt livres. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Tirer du profit.
- Quel avantage tirez-vous de là ?
- Il tire dix mille francs de rente de sa terre.
- Il a tiré de cette affaire tout ce qu’on en pouvait tirer.
- Il a tiré de grands services de cet homme.
- Les leçons qu’on peut tirer de l’histoire.
- (Sens figuré) Extraire, puiser, emprunter.
- Il a tiré une infinité de belles sentences des anciens.
- C’est de tel auteur qu’il a tiré tout ce qu’il sait sur ce sujet.
- Les mots que nous avons tirés du latin.
- Mais si M. Caterna l’eût entendu, je pense qu’il ne m’aurait pas demandé d’en tirer le sujet d’une opérette turkestane.— (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre XXII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Inférer, conclure.
- En combinant avec les observations si précises de M. Edwards celles de ses devanciers et de ses successeurs, nous pouvons en tirer une conclusion générale. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, page 508)
- De cela je tire une conséquence.
- On tire de là un grand argument contre lui.
- La conclusion que vous voulez tirer de ce fait n’est pas juste.
- Tirer un bon, un mauvais augure, un fâcheux, un heureux présage de quelque chose.
- Tracer.
- Tirer une ligne sur du papier.
- Tirer un trait sur ce qu’on a écrit.
- Tirer une allée au cordeau.
- Tirer le plan d’une forteresse, d’une maison.
- (Commerce, Finance) Signer un effet de commerce.
- Tirer une lettre de change, tirer un chèque,
- Imprimer.
- Ici, voyez-vous, mon cher Nicolas, j'ai besoin de recourir aux formes solennelles d'un premier-pariste bien connu, et dont la prose sublime se tire à 217.830 exemplaires. — (Dr Maximin Legrand, « Feuilleton », dans L'union médicale, n° 117, du samedi 30 septembre 1865, page 627)
- (Sens figuré) — Un intérieur qui venait tout droit d’un grand magasin, un intérieur tiré à des milliers d’exemplaires, y compris les coussins du divan, avec chat noir découpé dans du velours ! — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre VII, Gallimard, 1937)
- (Photographie) Réaliser une épreuve sur papier à partir d’une image originale sur film ou support informatique.
- Faire le récit de ce récit, ce sera en finir avec le flou du vécu, comme entreprendre de développer une pellicule photo conservée dans un placard depuis soixante ans et jamais tirée. — (Annie Ernaux, L'Autre fille, éditions NiL, 2011, page 14)
- Faire partir une arme de trait, une arme à feu, un feu d’artifice, une fusée.
- D’un autre côté, pour ne pas augmenter la furie déjà assez violente des naturels, nous ne tirions qu’en cas de nécessité absolue. — (Peter Dillon, Voyage dans la mer du sud, Revue des Deux Mondes, 1830, tome 1)
- Il regarda le flingot, un Lefaucheux à deux coups, et constata, circonstance aggravante, que le coup de gauche avait été tiré. — (Louis Pergaud, Le Retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (En particulier) (Industrie minière) Faire exploser une charge pour abattre la roche.
- Chercher à atteindre avec une arme de trait, avec une arme à feu.
- […] il éprouvait le besoin de tirer sur ces deux hommes. Il voulait tirer dessus, et se disait en même temps que les tuer ainsi serait une action horrible. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 354 de l’édition de 1921)
- Au détour d'un amas de roches buissonneuses, je tire sur une gazelle. Un bellah arrête le dernier bourriquot du convoi pour emporter ce gibier — notre repas, ce soir. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 24)
- – Venez donc jeudi tirer le sanglier, cela vous reposera, dit-il. — (Louise de Vilmorin, Madame de, Gallimard, 1951, réédition Folio, page 25)
- Tout à coup, deux coups de feu brisent le silence de midi. […]. Puisque la chasse est fermée, il ne peut s’agir que de braconniers, à moins qu’un fraudeur, surpris par des gabelous ne leur ait tiré dessus. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Intransitif) Faire usage d’une arme de trait ou d’une arme à feu, la faire partir.
- Tirer en l’air.
- Tirer à blanc, à la cible.
- Tirer de l’arc, de l’arbalète.
- Tirer au pistolet, à la carabine.
- Pas plus tard qu’avant-hier, M. Ludwig Roller, un ex-officier très brave, dont le domestique a été tué par hasard, lors des affaires du 3 avril, m’a offert de venir tirer le pistolet hors des limites de la division. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- — On sait généralement dans le monde comment je tire le pistolet, et cela refroidit ceux qui seraient disposés me chercher querelle. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- (Sens figuré) (Familier) Offenser, attaquer, dire des choses offensantes.
- Tirer sur quelqu’un.
- Partir en parlant d’arme à feu.
- Dès que le canon eut commencé à tirer, les ennemis capitulèrent.
- Ribadier. — Vous pouvez parler sans crainte, monsieur, ma femme dort et quand elle est dans cet état, on pourrait tirer le canon à côté qu’elle ne l’entendrait pas ! — (Georges Feydeau, Le Système Ribadier, 1892, acte II, scène 3)
- (Escrime) Combattre, faire des armes.
- Tirer de tierce, de quarte.
- Tirer en tierce.
- Tirer à la muraille, au mur.
- S’en remettre à la décision du sort.
- On les fit tirer au sort.
- Ils tirèrent tous deux à la courte paille, au doigt mouillé.
- Tirer à qui fera, à qui commencera, à qui donnera les cartes.
- (Familier) Aller, s’acheminer.
- Tirons de ce côté.
- En tirant vers la droite.
- En tirant sur la gauche.
- (Sens figuré) Avoir quelque rapport ou quelque ressemblance.
- Leur vanité, leur patriotisme tirant sur le nationalisme, donnèrent lieu à beaucoup de critiques ; ils leur prêtaient le flanc. — (Sophie Basch et Robert A. Jouanny, Le Mirage grec : la Grèce moderne devant l’opinion française depuis la création de l’École d’Athènes jusqu’à la guerre civile grecque (1846-1946), Hatier, 1995, page 495)
- (En particulier) Être en ressemblance, en parlant des couleurs.
- Cette pierre tire sur le vert.
- Le plumage de cet oiseau tire sur le violet.
- Joueur de foot s’apprêtant à tirer. (40) (Familier) Effectuer.
- Vint l’heure du noble devoir patriotique. Fagerolle tira ses mois d’embastillement militaire sans trop de dommages, dans un régiment de marsouins, à Toulon. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 27)
- — J’viens d’décarrer, Dussèche. J’ai tiré dix berges pour avoir refroidi ma belledoche. — (Stephen Coulter, La vie passionnée de Guy de Maupassant, Éditions Seghers, 1959, page 259)
- (Familier) Terminer
- Le mercredi matin à 5 heures, Le Gonidec, son quart étant tiré, quitte la dunette. Il prend un peu de repos et remonte. — (José Gers, Sur la mort du Pourquoi pas ?, France libre, vol. 6, 1936)
- (Jeux de boules) (Transitif ou intransitif) Lancer la boule avec l’intention de heurter violemment une ou (plus rarement) plusieurs cibles parmi les boules jouées et le but, afin de la ou les chasser.
- Tu la tires ou tu la pointes ? — (Marcel Pagnol, César, 1936)
- (Sports de balle) (Transitif ou intransitif) Lancer une balle en la frappant (avec son pied, sa main, etc., selon le sport).
- « Avec quel pied avez-vous tiré ? » « Avec celui-ci, mon fils, lui montre Ghiggia, surpris. Avec le droit.» - (sofoot.com: Le fantome du Maracanã)
- On s’en souvient, le gardien reste finalement droit et immobile, et l’avant-centre lui tire le ballon dans les mains… - (France culture. Le journal des idées.)
- (Par métonymie) (Construction) Installer des câbles.
- L’idée de cet article va être de vous partager des astuces, ou simplement des bonnes idées pour vous faciliter votre rénovation, lorsque vous avez des câbles RJ45 à tirer. — (Morgan, Rénovation : Astuces pour tirer vos câbles RJ45 !, 15 juillet 2018 → lire en ligne)
- (Sports hippiques) En parlant d'un cheval dans une course hippique, qui se montre impétueux, brillant, qui va plus vite que ne le voudrait son cavalier, qui a besoin d'être retenu au risque de s'épuiser et de ne pas garder un bon rythme sur le parcours.
- Produire une impression de tension.
- La peau de ma joue droite me « tirait ». J'y portai la main, pour la frictionner, mais ma paume y resta collée : en m'appuyant contre le pin quand les oiseaux bleus m'avaient fait peur, je l'avais enduite de résine. — (Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 329)
- (Argot) (Vulgaire) Baiser, avoir des rapports sexuels
- (Argot) (Vulgaire) Branler, masturber
- (Boxe) Combattre, faire un match, boxer.
- — Et si j’ai compris, tu n’es pas sûr de tirer ?— Tirer ? Tu causes comme un boxeur, maintenant, père abbé ?— Tirer, boxer, c’est du pareil au même, non ?— Pour nous, les boxeurs, oui, c’est deux synonymes. — (Guy Boley, Quand Dieu boxait en amateur, 2018, page 121)
- (Fumisterie) Évacuer les fumées et les gaz chauds tout en attirant l’air frais nécessaire à la combustion.
- J’ai eu suffisamment de besogne après les poêles qui ne tiraient pas ; impossible de dégourdir la température à dix degrés, excepté au premier, chez Mme Galant. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- (Familier) (Électricité) Consommer, en parlant d’un ou plusieurs appareils électriques.
- Les appareils électriques monophasés vont « tirer » une certaine valeur de courant électrique sur la phase sur laquelle ils sont branchés. — (Guillaume, Déséquilibre de tension en triphasé, explications et solutions, 7 décembre 2020 → lire en ligne)
-
susnommé
?- (Justice) Qui est nommé ci-dessus.
- Les parties susnommées.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.