Dictionnaire des rimes
Les rimes en : esthétisme
Que signifie "esthétisme" ?
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- (Art) Courant artistique et littéraire anglais du dernier quart du XIXe siècle, repris en France vers 1890-1900.
- (Par extension) Tendance à évaluer les choses du seul point de vue esthétique, le beau étant alors considéré comme une valeur absolue.
- La distance créée par le vieillissement du texte est certes goûtée et entre dans le jeu de l’esthétique littéraire. Mais, s’il faut répéter cette évidence, elle est aussi et d’abord subie. Elle est source d’incompréhension. — (Michel Zink, Lire un texte vieilli, du Moyen Âge à nos jours, dans La lettre du Collège de France [En ligne], 26 juin 2009)
- (Par extension) Jugement particulier sur les caractéristiques de ce qui est beau ou non.
- « Défendre la liberté du langage musical contre tous les esthétismes tyranniques », telle était la devise du groupe « Zodiaque », fondé en 1947 par Maurice Ohana. — (Christian Leblé, « Maurice Ohana », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 385)
Mots qui riment avec "isme"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "esthétisme".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : isme et ismes .
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finalisme
- Doctrine privilégiant l'action et l'intervention de causes finales pour expliquer soit l'ensemble des phénomènes naturels, soit plus spécifiquement les processus vitaux.
- Ce que j’appellerai – poliment – la « Loi d’empoisonnement dans la Nature » est un fait. Les doctes facultés l’eussent expliquée jadis par les humeurs peccantes, et Bernardin de Saint-Pierre, l’Ingénu du finalisme, en aurait justifié l’existence par une sorte de nécessité universelle d’exercer les hommes à la patience, cette grand-mère de la vertu. — (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 146)
- L'origine de ces seringues est assez mystérieuse. Avec une petite touche de finalisme à la Pangloss, professeur de métaphysico-théologo-cosmolonigologie et précepteur du Candide de Voltaire, nous serions tentés de dire qu' « elles ont été inventées par la Nature ou par toutes autres forces supérieures voire mystiques, pour répondre à la nécessité d'injecter une substance. » — (Christine Coustau & Olivier Hertel, La Malédiction du cloporte et autres histoires de parasites, Tallandier, 2014)
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argotisme
- Mot, tournure, expression propre à l’argot.
- Si l’on ne connaît pas le mot dialectal ou français régional, le mot fait figure de pur argotisme. — (Centre de philologie et de littératures romanes de l’Université de Strasbourg: Travaux de linguistique et de littérature, volume 15, 1977)
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abstentionnisme
- Habitude de s’abstenir de voter alors qu’on en a le droit.
- ll en résulte un abstentionnisme massif et une déconnexion croissante entre la société et la sphère politique. — (Christophe Ayad, Géopolitique de l'Égypte, 2002)
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monisme
- (Philosophie) Doctrine qui explique tout l’univers, choses et êtres, par les transformations d’un élément unique.
- Toute la métaphysique d'Aristote est conditionnée par la nécessité d'échapper au monisme du Père des Métaphysiciens, de Parménide. — (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
- Le monisme va à l’encontre des doctrines qui opposent deux principes contraires, comme l’âme et le corps.
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futurisme
- (Littéraire) Mouvement littéraire et artistique qui rejette la tradition esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
- Le futurisme est certainement l’un des mouvements d’avant-garde qui a le plus choqué. Il prône en effet l’amour de la vitesse, de la violence, de la machine, le mépris de la femme, la guerre « comme seule hygiène du monde ».
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militantisme
- Activisme, prosélytisme, zèle dont une personne fait preuve en vue de rallier des personnes à une cause.
- Vous avez tendance à céder au vertige des idéologies, des militantismes, voire des fanatismes.
- Si cette définition répond au discours des syndicalistes jusqu’en 1914, elle doit être enrichie des transformations que connaît ensuite le militantisme syndical. — (Marie-Danielle Demélas, Militantisme et histoire, 2000)
- hypothyroïdisme
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humanisme
- Mouvement intellectuel apparu au cours de la Renaissance qui puise de textes antiques des modèles de vie, d’écriture et de pensée, culture des belles-lettres, des humanités.
- Du XVIe au XVIIIe siècle, elle [Raguse] vit fleurir dans ses murs toute une école de poëtes élégants qui développèrent leur génie sous la double influence de l'humanisme et de la renaissance italienne. — (Louis Léger, Rev. historique, tome II, page 229)
- Le mot le plus honni de cette époque, je le rappelle, était le mot humanisme, et quand nous invitâmes Fernand Dumont à donner une conférence au printemps 1971, on dut presque le protéger du chahut des marxistes. — (Georges Leroux, Entretiens, propos rapportés par Christian Nadeau, Boréal, Montréal, 2017, page 151)
- (Philosophie) Doctrine centrée sur l’intérêt des hommes et de l’humanité, qui valorise l’humain avant tout.
- Débusquer les bases biologiques d’un comportement n’enlève rien à l’humanisme du geste ni au libre arbitre : nous demeurons toujours libres de choisir entre un geste altruiste ou égoïste. — (La démagogie est-elle génétique ?, dans Le Québec sceptique, n° 58, automne 2005, page 17)
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causalisme
- Doctrine d’après laquelle la science recherche des causes et non pas seulement des antécédents.
- Vous tracez le tableau d'un monde discontinu d'objets, d'où tout causalisme est absent, sauf cette variété étrange de rapport de causalité qui est celui de l'ustensilité passive. — (Sartre, L'Existentialisme est un humanisme, 1946, p. 122)
- Pour Aristote, la science est subordonnée à la philosophie (c’est une « philosophie seconde » dit-il) et elle a pour objet la recherche des premiers principes et des premières causes, ce que le discours scientifique appellera le causalisme et que la philosophie nomme l’aristotélisme. — (Wikipédia, « Science »)
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perspectivisme
- (Philosophie) Relativisme qui met en perspective toute pensée, tout système de pensée par rapport aux autres doctrines concurrentes.
- [...] Chez Nietzsche comme chez Leibniz, le perspectivisme ne signifie pas « à chacun sa vérité » mais que c’est le point de vue comme condition de la manifestation du vrai. Chez un autre grand perspectiviste, le romancier Henri James, le point de vue, et la technique des points de vue n'a jamais signifié que la vérité est relative à chacun , mais qu'il y a un point de vue à partir duquel le chaos s'organise, où le secret se découvre. [...] ( Gilles Deleuze )
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athéisme
- Absence de croyance en un ou plusieurs dieux ou divinités, la doctrine de celui qui ne croit en aucun dieu ou aucune divinité.
- Oui, je le soutiens, la superstition est plus injurieuse à Dieu que l’athéisme, […]. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Affichant non sans panache un athéisme militant, il appelle à en finir avec une certaine tolérance envers les religions monothéistes, intrinsèquement intolérantes et pétries de haine. — (Basile de Koch, Histoire universelle de la Pensée: de Cro-Magnon à Steevy, 2005)
- Mais des difficultés surgissent dès qu’on cherche à appliquer cette définition simple aux multiples variantes de l’athéisme. Il existe un athéisme pour ainsi dire spontané. L’homme, en révolte contre les lois divines, refuse Dieu. — (Henri Arvon, L’Athéisme, page 5, 1967, PUF)
- Bon nombre de musulmans entretiennent un rapport très lâche au religieux, mais l'athéisme reste un impensé et un tabou complet. L'islam ne reconnaît toujours pas le droit à l'athéisme, ni le droit de changer de religion. — (Abdennour Bidar, Pour une réforme de l'islam, Télérama n°3393, janvier 2015)
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iotacisme
- (Linguistique) Évolution, notamment en grec postclassique, d’une voyelle ou d’une diphtongue vers le son i.
- Entre le Ve et le IIIe siècle avant l’ère chrétienne, le grec ancien a subi un iotacisme à la suite duquel les lettres η et υ et les groupes de lettres ει, ηι, οι, et υι se sont tous prononcés [i]. Depuis cette époque, la langue grecque ne comporte plus qu’un unique son [i] pouvant être écrit de sept façons différentes : η, ι, υ, ει, ηι, οι, υι.
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antipatriotisme
- Sentiments, actes opposés au patriotisme.
- Ainsi on ne pourrait plus contester qu’il y ait une opposition absolue entre le syndicalisme révolutionnaire et l’État ; cette opposition prend en France la forme particulièrement âpre de l’antipatriotisme, […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, p. 152)
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moralisme
- Forme intégriste ou formaliste de l’attachement à la morale.
- Dans les jardins d'Europe, et jusque chez les peuples les plus naturels, en Italie et en Espagne, l'indécrottable moralisme petit-bourgeois a représenté le progrès, l'humanité, le courage militaire, en personnages hideux. — (Henry de Montherlant, La Petite Infante de Castille, 1929, page 610)
- Si l’idée de déflétrir notre nature équivaut à transformer nos besoins, à ne pas les satisfaire en l’état, il peut sembler que le danger moral que l’on encourt est celui d’un moralisme idéaliste, d’oublier les besoins de l’autre en l’état. — (Stanley Cavell, Conditions nobles et ignobles, traduction de C. Fournier et S. Laugier, 1993, page 114)
- La morale aboutit à la nature cultivée; le moralisme équivaut à une amputation. — (Irène de Buisseret, Deux langues, six idiomes, Ottawa, Carlton Green, 1975, page 379)
- (Philosophie, Religion) Doctrine ou attitude qui érige la morale en absolu et affirme la prééminence des valeurs morales sur les autres valeurs.
- Nul en effet, si ce n’est Bourdaloue peut-être, ne représente plus parfaitement que l’auteur des Essais de morale [Pierre Nicole] ce moralisme chrétien (…) qui va dominer pendant la seconde moitié du XVIIe siècle. — (Henri Bremond, Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours, tome 4, 1920, page 419)
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humorisme
- (Médecine) Doctrine des médecins qui attribuent les affections aux humeurs.
- La première, issue de l’humorisme hippocratique et galénique met l’accent sur l’intérêt des régimes restrictifs et les cures de jeûne en cas de maladies chroniques. — (Alain Drouard, Les Français et la table: alimentation, cuisine, gastronomie du moyen âge à nos jours, 2005)
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monothéisme
- (Religion) Caractère d'une religion qui n’admet l’existence que d’un seul dieu, déité, esprit ou personnage divin.
- L’idée de l’action d’un volonté et d’une intelligence dans la nature n’est en aucune façon le fruit exclusif du monothéisme chrétien. — (Ernst Mach, traduit par Emile Bertrand, La Mécanique, Librairie scientifique A. Hermann, Paris, 1904, page 431)
- Ainsi parlait Hérodote des Sassanides, soulignant la particularité du zoroastrisme, culte officiel de l’État perse de l'époque : son monothéisme. Bien avant l’avènement du christianisme et sans doute du judaïsme, les zoroastriens plaçaient leur foi en une divinité unique et abstraite, Ahura Mazda (…). — (Célian Macé, Ainsi parlait le zoroastrien, journal Libération, 3 août 2012, page IV)
- Mais le pharaon a tenté sans cesse d'imposer le monothéisme, au lieu d'en profiter au service de son trône. — (Ayman Elghandour, Mahfouz et son Akhénaton, progres.net.eg, 1er décembre 2020)
- Il tire ainsi l'ultime conséquence du monothéisme juif : si Dieu est l'Unique, il doit être le Dieu de tous. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, page 214.)
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attentisme
- (Politique) Attitude d’attente d’une occasion favorable pour agir.
- En attendant, les ménages comme les entreprises britanniques sont tentés d’opter pour la prudence et l’attentisme. — (AFP, « L’économie britannique a chuté de manière spectaculaire après le Brexit », Le Soir.be, 22 juillet 2016)
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anthropocentrisme
- (Philosophie) Doctrine qui considère que l’homme est au centre de toute chose.
- Le darwinisme, on le sait, est affiché par Freud comme un moment capital de la pensée humaine, comme une des trois grandes révolutions détrônant l'homme de son anthropocentrisme, entre la révolution copernicienne qui détrône la terre de sa place centrale et la révolution freudienne qui détrône même l'âme humaine de sa centration puisqu'elle se trouve excentrée par rapport à son propre inconscient. — (Jean Laplanche, Nouveaux fondements pour la psychanalyse, PUF, 2008, page 37)
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euphémisme
- Atténuation de faits ou d’idées désagréables, tristes ou choquantes en les exprimant de façon plus douce, plus indulgente, plus décente.
- ‘S veschtami po gorodou !… »J’avais appris au cours de mon dîner avec l’hôtelier, le sens de cette phrase fatidique : « Vos affaires pour aller en ville ! » C’est l’horrible euphémisme qu’on adresse aux condamnés qui vont être exécutés. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 159)
- Très à son aise, en bras de chemise, Peloteux flirtait avec une jeune bergère dont le troupeau paissait non loin de là, inconscient des turpitudes de sa maîtresse.Quand je dis que Peloteux flirtait, je prie le lecteur de ne voir dans ce terme qu’un euphémisme dû à mon extrême réserve, car si le prince de Galles flirtait de la sorte avec lady Namitt dans les salons de Windsor, je vois d’ici la tête de l’impératrice des Indes. — (Alphonse Allais, « L'École des tambours », Vive la vie !, in Œuvres anthumes, Robert Laffont, « Bouquins », 1989, page 153)
- Au qualificatif un peu cru de « trav », ils cherchent à substituer un euphémisme qui leur paraisse plus aimable et parlent d’éonisme. À cause du chevalier d’Éon. — (Pauline Pascal, Traveland : la dame et le travesti : témoignage, 1997, page 113)
- Ils avaient d'ailleurs le don de jeter un voile pudique sur les réalités qui les gênaient. La tuberculose, cette maladie de pauvres, n'était qu'une mauvaise pleurésie (mais en est-il de bonnes?); un avortement, une petite intervention chirurgicale; la fugue d'une jeune fille, quelques jours de repos à la campagne, une faillite, de mauvaises affaires; une maladie mentale, une légère dépression due au surmenage. Un moribond allait tout doucement ou, pis encore, tout doucettement… Mais tu m'avais de bonne heure appris à traduire en clair ces hypocrites euphémismes. — (Pierre Gérin, Comme un vol de corbeaux, MFR éditeur, 2000, pages 85-86)
- Son quotidien n'est pas facile, c'est un euphémisme. « J'ai les genoux en compote, je marche avec un déambulateur. En plus, j'ai de l'arthrose. »— (Sébastien Bourcier, « Près de deux Tourangeaux sur dix sont obèses », La Nouvelle République, 7 décembre 2016)
- L'euphémisme sans doute le plus connu est celui de « solution finale » pour désigner une extermination de masse. — (Argument, vol. XXIV, n° 1, automne-hiver 2021-2022, page 163)
- Quant à moi (la petite Eléna), ma mère m’avait envoyée vivre chez les Chèvreloup, à partir de Noël 1994, le temps que les « ennuis » de mon père prennent fin (c’était l’euphémisme pour « mise en examen »). — (Lolita Pille, Eléna et les joueuses, Éditions Stock, Paris, 2019, p. 32)
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latinisme
- Expression, tour de phrase propre à la langue latine, en particulier quand ils sont employés abusivement dans une autre langue.
- Son français est plein de latinismes.
- Mais cet usage de nor est en fait un latinisme, l’auteur l’utilise comme nec en latin, qui peut cumuler les fonctions coordinative et contrastive. — (Henri Suhamy, Stylistique anglaise, 1994)
- Au milieu du XVII° siècle, un obscur moraliste s’est attelé à rédiger, dans un castillan truffé de latinismes, des leçons sur l’agencement juridique du trafic social. — (Bartolome Clavero, La Grâce du don, traduit par Jean-Frédéric Schaub, 1996, page 7)
- C’était déjà le cas des poètes parnassiens, qui recouraient massivement aux latinismes et aux hellénismes lexicaux, syntaxiques, rhétoriques, insérés dans une forme métrique impeccablement classique. — (Dominique Maingueneau, Le discours littéraire : Paratopie et scène d’énonciation, 2004)
- M. Arnold paraissait aussi à l’aise à jongler avec les rapports d’exploitation des domaines de l’île d’Anjouan qu’avec la récurrence des latinismes chez Hölderlin. — (Pierre Assouline, Lutetia, Gallimard, 2005, collection Folio, page 64)
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jansénisme
- (Religion) Doctrine de Jansénius sur la grâce et la prédestination.
- Ils se sentirent au contraire, fort peu d’estime pour les quarante ou cinquante systèmes qui n’étaient bons, comme le jansénisme ou le calvinisme, qu’à troubler l’obéissance et la soumission des esprits […] — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, tome 8, 1832)
- Et si vers 1728 le quenellisme, qui n’est qu’un jansénisme dégénéré cesse, en fait, d’exister, on le doit à Fleury et aux prélats de son choix, au moins autant qu’à une certaine usure des « opposants ». — (Charles Poulet, Histoire de l’Église, volume 2, Beauchesne, 1959, page 193)
- Ce fut pendant son généralat que le jansénisme commença à prendre racine dans cette congrégation, et à y occasionner quelques dissensions intérieures. — (Auguste Bernus, Richard Simon et son histoire critique du vieux testament, Georges Bridel, Lausanne, 1869, page 14)
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bilinguisme
- Situation sociale dans laquelle deux langues sont utilisées.
- Une telle situation rend la survie du sarde plus difficile que jamais et condamne les sardophones a un statut de diglossie, loin du bilinguisme souhaité, dans lequel leur langue apparait cantonnée, plus que jamais, à des situations de communication limitées. — (Michel Contini, « Un sarde unitaire ? La parole est aux isophones… » dans Јужнословенски филолог, LVI/1-2, Belgrade, 2000, page 530)
- Le bilinguisme n’est pas simplement une juxtaposition de deux compétences linguistiques, c’est un état particulier de compétence langagière qui ne peut être évalué avec les termes de la norme monolingue. — (Barbara Abdelilah-Bauer, Le défi des enfants bilingues, 2006)
- Pour un individu, fait d’être bilingue, de maîtriser deux langues.
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jacobinisme
- (Politique) (France) Doctrine politique qui défend la souveraineté populaire et l’indivisibilité de la République française.
- Le 4 janvier 1934, dans le même journal, c'est M. Gaston Martin qui précise les caractéristiques du jacobinisme de demain : […]. — (Philippe Henriot, Le 6 février, 1934)
- (Par analogie) Cette doctrine réutilisée par le révolutionnaires russes.
- En gros on peut dire que la scission se fit et s'aggrava sur deux conceptions de la révolution russe imminente, l'une, la modérée, […]; l'autre qui entendait assurer la prééminence de la classe ouvrière par les moyens d'un « jacobinisme prolétarien ». Le mot est de Lénine, […]. — (Victor Serge, Portrait de Staline -1940)
- (Par extension) Centralisme.
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confusionnisme
- (Politique) (Péjoratif) Pratique consistant à provoquer, créer, entretenir la confusion dans les esprits et à empêcher l’analyse objective des faits ou des idées.
- Avec le règne néolibéral, « la droite est amenée à se gauchiser et la gauche à se droitiser », écrivez-vous dans Le Débat. Avec le reflux de son idéologie – même Christine Lagarde propose aujourd’hui de se tourner vers l’économie sociale –, les deux camps peuvent-ils sortir du confusionnisme ? — (Nicolas Truong, http://www.lemonde.fr, 29 novembre 2016)
- Le confusionnisme, le nivellement par le bas et la malhonnêteté intellectuelle du président de la République et de ses soutiens ont servi de passerelle vers l’hémicycle aux idées racistes et xénophobes qu’ils prétendaient combattre. — (Ellen Salvi, Emmanuel Macron, l’idiot utile de l’extrême droite, Mediapart, 20 juin 2022)
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embolisme
- Intercalation d'un mois lunaire supplémentaire dans le calendrier athénien, les années 3, 5 et 8 d'un cycle de 18 ans, pour faire coïncider l'année lunaire et l'année solaire.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.