Dictionnaire des rimes
Les rimes en : espadrille
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "espadrille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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coronille
- (Botanique) Non usuel donné généralement à des plantes du genre Coronilla de la famille des Fabaceae (Fabacées), aux fleurs papilionacées disposées en couronne, dont plusieurs espèces sont cultivées dans les jardins d’agrément. Vers 1990 plusieurs plantes du genre Coronilla on été rangées dans d'autres genres, mais on gardé leur nom usuel de coronille suivi d’une épithète.
- Les couronnes jaune vif de la coronille répondent aux nuances veinées et embaumées du chèvrefeuille étrusque. — (Michel Bernascolle, Les rapegons de Sainte-Victoire, 2006)
- Le papillon de nuit (hétérocère) suivant se nourrit de coronilles :
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défeuille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe défeuiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe défeuiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe défeuiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe défeuiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe défeuiller.
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gorille
- (Zoologie) Grand singe de la famille des hominidés dont la forme se rapproche le plus de celle de l’être humain et qu’on trouve dans plusieurs pays d’Afrique.
- Athlète trapu et ramassé, suant le poil jusque par les oreilles, il tenait un peu du gorille, dont il avait le bras long et velu et la mâchoire à broyer de la fonte. — (Courteline, Train de 8 h. 47, 1888)
- (Vieilli) Homme grand et fort.
- Je crains que vous ne sachiez vous faire entendre de l’estimable gorille qui préside aux destinées de cet établissement. — (Albert Camus, La Chute, in Œuvres complètes. III, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2008, p. 701)
- Un jour, je fus amené dans un sous-sol et tabassé par quatre malabars grands comme des bœufs. Duck m'avait seulement annoncé que quatre gorilles allaient me mettre une toise et que je devais me défendre par tous les moyens. — (Frédéric Dard, San-Antonio : Dégustez gourmandes, Éditions du Fleuve Noir, 1985)
- (Familier) Garde du corps.
- Juché sur les épaules de ses gorilles le Président (des États-Unis) s'adresse à la foule. — (La Tribune de Genève, 14 octobre 1964)
- […] il remarquait que l’homme politique contemporain est l'être le plus séparé de la réalité des gens, car il vit dans des forteresses protégées, voyage dans des voitures blindées, se déplace entouré par ses gorilles, si bien qu'il ne voit la population que de loin, […]. — (Umberto Eco, « La caste des parias », 2012, dans Chroniques d'une société liquide, traduites de l'italien par Myriem Bouzaher, Éditions Bernard Grasset, 2017)
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immobile
- Qui ne se meut pas.
- On a cru longtemps que la terre était immobile.
- Demeurer immobile comme une statue.
- (Sens figuré) Inébranlable.
- à cette nouvelle, loin de s’affliger, il est resté calme et immobile.
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toril
- (Tauromachie) Lieu où l’on tient enfermés les taureaux avant le combat.
- Pour rien au monde, on ne voudrait manquer l’évacuation de l’arène et la fuite précipitée de l’alguazil, quand il a jeté au garçon de combat la clef du toril où sont enfermés les gladiateurs à cornes. Le toril fait face au matadero, où l’on écorche les bêtes abattues. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le salon a deux portes. Il les regarde comme le toréador doit regarder les portes du toril, et se place de telle façon que Telcide pourra entrer par l’une ou l’autre, il lui fera toujours face. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 270)
- La vachette apparaissait aux portes du toril, elle fonçait au milieu de la piste, en marquant un temps d'arrêt, pour regarder ceux qui l'entouraient. — (Nicole Sagnimorte, Le Mas Pastourel, Éditions Publibook, 2007, page 32)
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pétille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de pétiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de pétiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de pétiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de pétiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de pétiller.
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évangile
- (Religion) Récit de la vie de Jésus.
- Il y a quatre évangiles canoniques et quelques évangiles apocryphes.
- Nous mîmes sur leurs traces Jésus fils de Marie, en tant qu’avérateur de ce qui était en cours dans la Torah, et Nous lui conférâmes l’Évangile, où il y a guidance et lumière. — (Citation du Coran (V, 44-48), traduit par J. Berque, dans : Serge Lafitte, La Bible et le Coran, Presses de la Renaissance, 2015, part.1, chapitre 2)
- Le Quatrième Évangile est une de mes lectures préférées, c’est le seul qui donne du Jésus historique une image digne du personnage extraordinaire qu’il fut à coup sûr. — (Paul Veyne, Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas. Souvenirs, Albin Michel, 2014, page 100)
- (Bible, Religion) (Spécialement) Un des quatre récits de la vie de Jésus qui ouvrent le Nouveau Testament, respectivement attribués à Matthieu, Marc, Luc et Jean, et reconnus comme canoniques par l'Église et la majorité des confessions chrétiennes.
- Un évangile peut se définir de la sorte : un récit de quelques faits de la vie de Jésus ainsi que la présentation de son enseignement, tenus ensemble comme une (longue) introduction à la narration de son arrestation, de sa condamnation à mort, de sa crucifixion et de ses apparitions, ressuscité. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, page 411)
- (Collectivement) Ensemble des quatre évangiles canoniques.
- Lire l’évangile.
- Jurer sur l’évangile.
- Présenter l’évangile à baiser.
- (Religion) (Au singulier) Doctrine de Jésus-Christ.
- Je suis Polonaise, née à Sandomir, c’est-à-dire dans un pays où les légendes deviennent des articles de foi, où nous croyons à nos traditions de famille autant, plus peut-être, qu’à l’Évangile. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- La plupart des moralistes écoutés en Europe depuis cinquante ans, singulièrement les gens de lettres en France, invitent les hommes à se moquer de l’Évangile et à lire les règlements militaires. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Avant-propos de la première édition, 1927, éd. 1946)
- (Religion) Livre de piété consacrés à l’usage d’une certaine classe de lecteurs et où la doctrine de l’évangile est mise à leur portée.
- L’évangile de l’enfance.
- (Par métonymie) Partie des évangiles que le prêtre lit à la messe ou que le croyant lit.
- Après l’Évangile selon saint Luc, monsieur le Curé des Hautes-Héez est monté en chaire. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Le dernier évangile, lecture du Testament qui se dit à la fin de la messe.
- Sainte Marie l'Egyptienne était peinte sans détours […] sur les miniatures pieuses des livres d’heures, en regard d’une prière ou d’un évangile. — (Pierre Louÿs, La statue de la Vérité, dans Archipel, 1932)
- Dans la tradition copte, l’évangile de la vigile de la Nativité rapporte l’apparition des anges aux bergers dans le ciel de Bethléem et leur visite à l’enfant de la crèche. L’évangile de la fête est celui de la visite des Rois mages qui offrirent à l’enfant Jésus leurs présents symboliques: l’or car il est Roi, l’encens car il est Dieu et la myrrhe car il est Homme. — (Gérard Viaud, La fête de la Nativité, progres.net.eg, 7 janvier 2021)
- (Sens figuré) Livre, document essentiel et symbolique d’une doctrine quelconque.
- C’est l’évangile du jour, se dit de quelque chose de nouveau dont tout le monde s’entretient, d’une doctrine à la mode.
- Les livres de Karl Marx sont l’évangile du communisme.
- Il croit cela comme l’évangile, il le croit fermement.
- (Sens figuré) Doctrine.
- Dès les années 1850, l'ingénieur A. Mille prêche inlassablement en faveur du tout-à-l'égout. S'agissant des immondices, il n'a qu'un évangile : il faut « nettoyer dans l'eau, les perdre à l’égout et les restituer à l'agriculture ». — (P. Strauss, « L'égout-modèle du Second Empire : « Un second Paris souterrain » », dans Idées de villes, villes idéales, sous la direction de Thierry Bonzon & al., Les cahiers de Fontenay n° 69-70, E.N.S. Fontenay/Saint-Cloud, mars 1993, page 136)
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strigile
- (Antiquité) Instrument en forme de racloir, en bronze, dont les anciens se servaient dans le bain pour racler la sueur de la peau et en détacher la crasse.
- Le bas de la planche représente le dedans des bains, où l'on voit d'abord trois femmes, dont l'une, qui est une jeune fille, fait l'office de frotteuse. De l'autre côté un homme est frotté avec une éponge par un jeune garçon , cet homme tient lui-même le strigile dont le garçon doit se servir pour lui frotter & lui racler le corps. — (Bernard de Montfaucon, L'antiquité expliquée et représentée en figures , tome 3, part. 2 : Les Bains, 2e éd. revue & corrigée, Paris , 1723, p. 205)
- (Architecture) Sorte de cannelures sinuées qui servent d’ornement à un certain nombre de sarcophages antiques. [1]
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Entomologie) Organe de la patte avant des insectes hyménoptères comme les abeilles, servant au nettoyage des antennes. Il est formé par un éperon du tibia.
- L'abeille qui veut nettoyer ses antennes, place l'une d'elles dans la brosse à antennes, plie la patte de manière à ce que le strigile la maintienne dans l'encoche et la fait glisser progressivement afin de la peigner. — (Jean-Marie Hoyoux, Le vocabulaire de l'apiculteur, illustré d'extraits littéraires, Presses agronomiques de Gembloux, 2002)
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gribouille
- Niais qui, par crainte d’un mal, se jette dans un pire.
- (Par antiphrase) Fin comme Gribouille.
- Quiconque défend la République au nom de l’autorité est un Gribouille de l’Empire. — (Jules Vallès, L’Insurgé, Paris, Éditions Garnier-Flammarion, 1970, chapitre X, page 118)
- Il y a des malades qui se grattent et se donnent ainsi une espèce de plaisir trouble, mêlé de douleur, qu’ils payent ensuite par des douleurs plus cuisantes. De même que ceux qui toussent de tout leur cœur, ils arrivent à une espèce de fureur contre eux-même. C’est une méthode de Gribouille. — (Alain (philosophe), Propos sur le bonheur, Paris, 1928, Gallimard (Folio), page 144)
- Ce même comportement magique consistant à réaliser exprès ce dont nous avons peur pour nous en délivrer – cette politique de Gribouille – peut se retrouver dans le suicide qui, à bien des égards, tire son prestige du fait qu’il nous apparaît, paradoxalement, comme le seul moyen d’échapper à la mort, en disposant librement, en la réalisant nous-même ; mais, en nous suicidant, ce n’est pas une part du feu que nous faisons, c’est tout entier que nous nous y jetons – sans rémission. — (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 87)
- – Je n’aurai pas le courage.– Si c’est du courage, j’avoue que moi non plus, mais on peut toujours se réfugier quelque part au lieu de faire gribouille. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 387)
- En un mot la violence est choix de vivre à court terme... Et comme en fait l’acte est défendu, cette défense entraîne finalement la certitude qu’il n’y aura pas d’avenir. C’est pourquoi fréquemment le viol est suivi de meurtre. Bien sûr l’explication donnée : empêcher qu’elle parle. Mais c’est Gribouille. En fait il y a l’idée : empêcher qu’il y ait un après pour une conscience. — (Jean-Paul Sartre, Cahiers pour une morale, Paris, Gallimard, 1983, page 188)
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pénil
- (Anatomie) Partie inférieure du ventre, qui se couvre de poils au moment de la puberté.
- Elles connaissent le mont le pénil le pubis le clitoris les nymphes les corps et les bulbes du vagin — (Monique Wittig, Les Guérillères, Les Éditions de Minuit, 1969, p.42)
- Non pas qu'il faille incriminer surtout le frottement des poils rasés et rigides, sur les pénils mâles et femelles ; mais bien le rasement en lui-même. Ce sont les plaies faites maladroitement, par les barbiers d'occasion, à l'aide de mauvais rasoirs, […]. — (Bulletin de la Société française de dermatologie et de syphiligraphie, vol. 20, Éditions Masson et Cie, 1909, p. 155)
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refile
- Les toilettes, le petit coin.
- Il venait nous affranchir de ce qu’il fallait surtout pas se tortorer sous peine d’aller au refile ou de se retrouver couvert d’urticaire. — (Alphonse Boudard, Les Combattants du petit bonheur, La Table Ronde, 1977, réédition Le Livre de Poche, 1990, page 99.)
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russophile
- Personne qui aime la Russie, sa culture, son histoire, sa langue ou son peuple.
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morfil
- Certaines petites parties d’acier, presque imperceptibles, qui restent au tranchant d’un couteau, d’un rasoir, etc., lorsqu’on les a passés sur la meule, et qu’il faut achever d’enlever par affilage pour se servir utilement de l’instrument.
- On commence par donner un coup de lime pour blanchir les entablures des Ciseaux, & emporter en même temps les inégalités, s'il y en a ; on appareille les lames & l'on abat le morfil qu'il y a sur les tranchants, ce qui s'appelle affiler. — (Jean-Jacques Perret, L'Art du Coutelier, partie 1, chapitre 17 : Manière de monter les Ciseaux ; & les Principes généraux pour l'affilage des Ciseaux, des Couteaux, des Grattoirs, des Canifs & des Rasoirs, dans la collection Descriptions des arts et métiers faites ou approuvées par MM. de l'Académie royale des sciences, Paris : chez Saillant & chez Desaint, 1771, page 124)
- Sept épées de mélancolieSans morfil ô claires douleursSont dans mon cœur et la folieVeut raisonner pour mon malheurComment voulez-vous que j'oublie — (Guillaume Apollinaire, La Chanson du Mal-aimé, dans Alcools, 1913)
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résille
- Sorte de filet, de réseau, qui enveloppe les cheveux.
- Une épaisse chevelure châtain, dont les boucles étaient retenues par une légère résille d’argent, ondoyait sur ses épaules. — (Clark Ashton Smith, L’Enchanteresse de Sylaire, traduit par Dominique Mols, dans Fées, sorcières et diablesses, 2002, Librio, page 28)
- En Espagne, les femmes portent la résille.
- Filet, réseau.
- La fine résille de traboules s’étend sous les maisons, compliquée comme un système d’égouts et à peu de chose près aussi sale et puante. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 167)
- Deux cents ans dʼabandon avaient peint ses façades de cette couleur blonde que mûrissait le soleil. On savait, par les grands marronniers noirs qui le masquaient de leur résille, quʼil sʼagissait dʼune maison à secrets. — (Pierre Magnan, Le tombeau dʼHélios. Paris : Gallimard, coll. « Folio policier » n° 198, 2001)
- Au-dessous de lui, s’étendait une vallée comblée par des cheminées et des toits fumants qui couvraient d’une résille bleuâtre ce sommet de ville. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- C’était l’automne, par où s’accomplissaient cinq mois de sécheresse. Et bien que le matin fût tout jeune encore, la poussière des roues, des pieds, des sabots, des pattes sans nombre, flottait déjà en trames fines, voiles mobiles et légers, tourbillons ténus où le soleil jouait comme il le fait ailleurs, à son réveil, avec la résille des brumes. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Sens figuré) (Poétique) Réseau constitué des plombs d’un vitrail.
- Les vitraux poussiéreux qui grelottent dans leur résille de plomb. — (Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan, 1926)
- (Antiquité) Parures de perles tubulaires funéraires.
- Certaines résilles, apparues entre les VIIe et Ve siècles a.C., renforcent la signification en adjoignant à hauteur de l’abdomen les figures des quatre "Fils d’Horus". — (Jean-Claude Goyon, Les voies d’Osiris en Rê : Collections du musée des beaux-arts et du museum d’histoire naturelle de Lyon, Lyon, EMCC, collection « Des objets qui racontent l’histoire », 2002, page 50)
- (Beaux-arts) Ensemble de l’armature en plomb servant à maintenir ensemble les verres d’un vitrail.
- Lors d’une restauration des vitraux de la cathédrale de Sens en 1942, on a conservé les plombs anciens en «dépiquant» les verres et on s’est aperçu que cette résille toute ténue constituait par elle-même une œuvre d'art de grande valeur. — (Les Dossiers de l’archéologie, Éditions Archéologia, 1978)
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civile
- (Droit) Personne de la population qui n’a pas le statut de combattante et qui n’est ni une prisonnière de guerre, ni une combattante ne prenant plus part aux hostilités (blessée, naufragée, malade, etc). Note : une civile qui prend les armes, en droit international des conflits armés, perd la protection qui lui est offerte en tant que civile jusqu’à ce qu’elle dépose à nouveau les armes.
- Au moins 18 personnes, dont une civile et un policier, ont été tuées lors d'une gigantesque opération policière pour freiner la “politique expansionniste” des gangs du Complexo do Alemao, dans une favela de Rio de Janeiro. — (« Brésil : une opération de police fait au moins 18 morts dans une favela de Rio de Janeiro », dans France 24, 22 juillet 2022 [texte intégral])
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babil
- Bavardage enfantin où le plaisir passe avant la volonté d’être compris.
- Abondance de paroles inutiles.
- […] il excitait par ses questions le babil de son guide. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Pour faire honneur à son hôte, le maître du logis avait convié quelques amis intimes, capitalistes ou commerçants, plusieurs femmes aimables, jolies, dont le gracieux babil et les manières franches étaient en harmonie avec la cordialité germanique. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Quoique l’on vendangeât les clos, l’on n’entendait ni bruit ni babil. Les vignes semblaient inhabitées, tant le silence était profond. Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
- Le babil de l'enfant chéri se mêla aux derniers baisers que lui donna le jeune homme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. IV, Paris, 1832 ; p. 102)
- Écoutez son babil, acceptez les musiques qu’elle n’a encore chantées que pour elle ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 180 de l’édition Houssiaux de 1855)
- … je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son babil incohérent. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
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sébile
- Récipient de bois ou de métal rond et creux.
- Sébile de buis.
- Le ravageur puise, à l’aide d’une longue drague, le sable de rivière sous la vase ; puis le recueillant dans de grandes sébiles de bois. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Après une demi-heure de conversation, le délégué des Soviets avait quinze bouts de cigarettes dans sa sébile et le ton de notre dialogue avait pris un tour plus familier. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 56)
- La salle se remplit lentement d’intéressés et de curieux, et après une demi-heure de retard le commissaire-priseur armé de son marteau d’ivoire, le clerc chargé de bordereaux, l’expert avec son catalogue et le crieur muni d’une sébile fixée au bout d’une perche, prirent place sur l’estrade avec une solennité bourgeoise. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 69)
- Depuis, Madeleine leur a apporté des cartes, le tapis et des jetons dans une sébile. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- (En particulier) Récipient utilisé par les mendiants pour que les passants y déposent de l'argent.
- Il passa devant un mendiant à l’épaisse barbe hirsute, à la peau presque brune de crasse. Il déposa deux euros dans sa sébile, puis, revenant sur ses pas, ajouta un billet de dix euros ; l’autre eut un grognement surpris. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 223)
- [...] je n'entendais plus la modeste symphonie de « Rosamonda » qui m'avait chaviré le cœur à l'improviste au métro Palais-Royal où un accordéoniste aveugle la dénaturait par un tempo trop mou, plus attentif au tintement des pièces de monnaie tombant dans la sébile qu'à la mélodie. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, page 232)
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pupille
- Orphelin mineur qui est sous l’autorité d’un tuteur.
- Mais serait-il loisible à un tuteur de détourner la moindre partie des biens de son pupille, pour secourir même son père ? — (Anonyme, Des intérêts en politique. - M. Canning et M. de Metternich, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Et en effet, encore pupille et sous la prétexte, il osait déjà recommander des accusés aux juges et interposer son crédit dans le barreau avec tant d’efficacité que plus d’un jugement fut notoirement arraché par lui. Où ne se fût pas emportée une si précoce ambition ? — (Sénèque, De la Brièveté de la vie in Œuvres complètes de Sénèque le Philosophe, volume I, Hachette, Paris, 1914, page 318 → lire en ligne)
- Elle songea encore qu’elle atteindrait ses vingt et un ans bientôt, qu’elle ne serait plus pupille de l’Assistance et qu’elle aurait à s’occuper elle-même de ses affaires. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 120)
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strobile
- (Botanique) (Vieilli) Cône mâle de gymnosperme tel le pin.
- (Botanique) Fruit (chaton) en petit cône de l’aulne.
- (Botanique) Épi de prêle avec sporanges.
- (Zoologie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- STROBILE. s. m. [strobilus, στρόβιλος, toupie, pomme de pin]. Nom donné par Sars à un polype représenté par des disques superposés adhérents entre eux et de plus en plus larges à partir du dernier développé ; il croyait qu’ils formaient un genre à part qu’il nomma Strobila ; mais il a reconnu que cette chaîne se désagrégeait en autant d’articles discoïdes, flottant isolément, dont chacun devenait rapidement l’animal sexué ou adulte appelé méduse (Medusa aurita), ayant cessé de vivre en communauté. — Par analogie, strobile ou état strobilaire, la chaîne que forment les communautés d’articles appendus au scolex ou tête de tænia chez les cestoïdes ; le scolex des distomiens, quand il est rempli de la génération de cercaires (en forme de têtard) qui bientôt prendront des organes sexuels, a été comparé au strobile des polypes et des cestoïdes. Le strobile chez ces derniers est ce qu’on appelait un ver complet ; le tænia et le bothriocéphale rejetés en masse de l’intestin peuvent servir de type de strobile. — (Émile Littré, Charles Philippe Robin, Dictionnaire de médecine, de chirurgie, de pharmacie, de l’art vétérinaire et des sciences qui s’y rapportent, tome 1, J.-B. Baillière et Fils, Paris, 1878, quatorzième édition entièrement refondue)
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éolipile
- (Physique) Appareil permettant de montrer la force motrice de la vapeur d’eau.
- Par ailleurs, à la même époque fut inventé l’éolipile par Héron d’Alexandrie : c’est un cylindre contenant de l’eau chauffée par un foyer ; l’échappement de la vapeur fait tourner le cylindre sur lui-même. — (Jacques Neirynck, La grande illusion de la technique: Manifeste pour un développement durable, 2006)
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spirille
- Bactérie en forme de filament spiralé.
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débile
- Faible, qui manque de forces, de vigueur.
- On a les jambes débiles après de longues maladies. Un estomac débile doit observer un grand régime. — (Antoine Furetière, Pierre François Giffart, Dictionnaire universel françois & latin, 1732, page 519)
- Toute débile que j'étais, dit-elle, ou, pour dire la vérité, demi-morte, je montai à cheval pour aller avec mon mari rejoindre l'armée […]. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- […] il me semble aussi que c'est lui qui nous quitte et que je prends congé d'un mourant... Mais il y a des mois et des mois, me dit-on, qu'il semble ainsi près de mourir et que seule la ferveur entretient dans ce corps débile cette flamme près de s'éteindre. — (André Gide, Ostrovski, en annexe de Retour de l’U.R.S.S., 1936)
- L'État est un être énorme, terrible, débile. Cyclope d'une puissance et d'une maladresse insignes, enfant monstrueux de la Force et du Droit, qui l'ont engendré de leurs contradictions. — (Paul Valéry, Tel Quel, Gallimard, édition 1943, page 174)
- (Par extension) (Médecine) Qui est atteint dans sa raison.
- Rien d'autre, dans la communauté virtuelle, que le désolant spectacle des bogosses autoproclamés qui filaient des rancards débiles à des filles qui ne l'étaient pas moins, à grand renfort de Ase soiiiiiiiir, jte kiff ou de G troooooop hâte d'y eeeeetre. Non, je ne les enviais pas. — (Anne Percin, Comment (bien) rater ses vacances, Éditions du Rouergue, 2011)
- Le clown débile s’accroche et il y a longtemps qu’il n’amuse plus. — (Loïc Tassé, Et maintenant la loi martiale!, Le Journal de Québec, 21 décembre 2020)
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pontille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe pontiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe pontiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe pontiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe pontiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe pontiller.
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asile
- (Histoire) Privilège d’inviolabilité accordé à certaines personnes et à certains lieux chez les anciens.
- Les athlètes se rendant aux jeux jouissaient chez les grecs du droit d’asile.
- Certains temples servaient d’asile à tous les suppliants.
- (Par extension) Refuge où l’on se met à l’abri des poursuites de la justice, d’une persécution, d’un danger, etc.
- Trouver un asile dans la maison d’un ami.
- Les églises servaient quelquefois d’asile aux criminels.
- Vous souffrez ; vous avez faim et soif ; soyez le bienvenu. Et ne me remerciez pas, ne me dites pas que je vous reçois chez moi. Personne n’est ici chez soi, excepté celui qui a besoin d’un asile. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- (Sens figuré) Séjour, habitation.
- Cet endroit désolé semblait être l’asile naturel de la misère et du désespoir. — (Honoré de Balzac, Un épisode sous la Terreur, 1831)
- Asile agréable, délicieux, champêtre.
- Tout, dans cet asile, respire l’innocence et la paix.
- L’asile de la vertu, des plaisirs, de la volupté.
- (En particulier) Maison où une personne qui n’a pas de quoi subsister trouve une retraite dans sa mauvaise fortune.
- Il ne savait où donner de la tête, il a trouvé un asile chez un de ses amis.
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mantille
- Fichu de soie ou de dentelle dont les Espagnoles se couvrent la tête et les épaules.
- Je trouvai deux jeunes demoiselles de seize à dix-huit ans, commodément établies sur des chaises, et s’éventant de l’air du monde le plus dégagé. Toutes les deux étaient fort jolies, et à leurs robes de soie noire fort propres, à leurs souliers de satin et à leurs mantilles garnies de dentelles, je jugeai qu’elles devaient être les filles de quelque bourgeois aisé. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, réédition Éditions Complexe, 1989, pages 72-73)
- La mantille espagnole est donc une vérité ; j’avais pensé qu’elle n’existait plus que dans les romances de M. Crevel de Charlemagne : elle est en dentelles noires ou blanches, plus habituellement noires, et se pose à l’arrière de la tête sur le haut du peigne ; quelques fleurs placées sur les tempes complètent cette coiffure qui est la plus charmante qui se puisse imaginer. Avec une mantille, il faut qu’une femme soit laide comme les trois vertus théologales pour ne pas paraître jolie ; malheureusement, c’est la seule partie du costume espagnol que l’on ait conservée : le reste est à la française. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- La femme du Maltais est toujours simple, modeste et jolie. On la reconnaît à sa tenue discrète, et surtout à une sorte de mantille particulière, noire et raide comme une capote de cabriolet. — (Eugène Blairat, Tunis : Impressions de voyages, Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1891)
- Padre Pugnaccio, le crâne hors du capuce, montait les escaliers du dôme Saint-Pierre, entre deux dévotes enveloppées de mantilles. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Autrefois Anny emportait dans tous ses bagages une immense valise pleine de châles, de turbans, de mantilles, de masques japonais, d’images d’Épinal. — (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
- Diverses imitations de cette pièce de toilette.
- Une mantille garnie de velours, de dentelle.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.